une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Me and my broken heart [Lexie & Liam] | |
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| Sujet: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 15:17 | |
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Début-décembre 2017
La nuit est belle. Elle est tiède au moment où je la réintègre en gardant la tête basse. Les lumières à ma gauche me poussent à pencher ma tête légèrement à l’opposé. Je dirige mes pas vers ma voiture qui accompagnée de quelques rares véhicules dans le stationnement. Je relève un peu les yeux pour la trouver. Bref moment d’hésitation, qui me fait ralentir le pas. Puis, je la trouve et je converge vers elle. Je viens m’accoter contre la portière, toujours dos au bâtiment que je tente de fuir du regard. Je déteste cet endroit. Comme je le déteste ! D’une main tremblante, je cherche mes clés de voiture. Je les trouve au bout d’une bonne minute à inspecter chaque poche. Mes doigts frôlent mon téléphone pendant l’opération. Une idée stupide me vient. De toute façon, je ne peux pas aller chez moi après ça. J’ai besoin de… J’envois un premier message texte à Lexie. Je n’espère rien en retour. Je n’ai aucune nouvelle depuis deux semaines. Il est clair que son « Prend soin de toi » à Whistler était des adieux. Je ne suis pas bête. Je déverrouille la voiture et je me glisse derrière le volant. Mon téléphone vibre. Je soupire, portant mon front à ma main gauche alors que ma droite manipule de téléphone. Deuxième message texte envoyé. Je démarre le moteur et je porte mes doigts au volume de la radio pour le faire grimper trop haut. Je n’entends plus rien que la musique. Mon téléphone vibre à nouveau sur mes cuisses, plus rapide cette fois. Je regarde. Je dois me rendre là-bas maintenant. Le trajet entre Wellington et son loft peut se faire en vingt minutes. Je tape ma réponse et je jette le téléphone sur le siège passager comme je le fais trop souvent. Je me fiche de la réponse. Je mets la voiture en vitesse et je me hâte de déguerpir d’ici. Je suis déjà resté trop longtemps. Je prends l’autoroute afin de rejoindre Island Bay en allant beaucoup plus vite que la limite autorisée. J’accélère même au fur et à mesure que les chansons changent à la radio. Je ne suis pas vraiment là. Physiquement oui. Mais pas mentalement. C’est à peine si je remarque la route devant moi. Je ne devrais pas conduire dans mon état. Je vois la sortie pour Island bay et je m’y dirige en ralentissant à peine. Le premier stop que je rencontre me ramène un peu sur Terre puisque ma voiture me porte brusquement vers l’avant alors que je l’immobilise. Je me calme un peu et je continue à suivre les rues jusqu’au loft de Lexie. Je n’y suis venu qu’une fois il y a un mois, mais je me rappelle instinctivement du chemin. Je baisse le volume de la radio avant d’arriver. Je me gare derrière sa voiture dans l’entrée comme la dernière fois. J’arrête le moteur. Je reste figé sur place. En tournant la tête vers le loft, je vois une unique lumière en provenance de la fenêtre réparée du salon. Elle est là. Elle m’attend. Ma respiration est tremblante. Je laisse tout dans la voiture, y compris mon téléphone. Je ne veux plus avoir de nouvelles de personne. Je claque la portière, verrouille automatiquement le véhicule. Je marche lentement jusqu’à la porte d’entrée. Ma tête tourne un peu, je dois fixer le sol pour me rendre dans la bonne direction. Je m’arrête en face de sa porte. Je lève un poing. Je viens le déposer sur la surface de la porte sans cogner. Je lutte pour me calmer. Fermant les yeux, je cogne un seul coup. J’ouvre les paupières au moment où la porte s’anime. Aussitôt que je le vois, je craque. Toutes les émotions que je retiens depuis des heures s’emparent de moi d’un coup. Je la fixe en silence alors que mes yeux se remplissent d’eau. Alors qu’une première larme glisse vivement sur ma joue droite.
Dernière édition par Liam Drake le Lun 20 Nov - 15:29, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 16:31 | |
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Paisiblement endormie, je quitte mes rêves lorsque j’entends au lointain un bip résonner à mes oreilles. Mon premier réflexe est d’en faire fie, de me tourner sur le côté pour replonger dans ma phase de sommeil paradoxale, mais le rappelle de message me contraint à ouvrir les paupières. A tâtons, je cherche sur la table de chevet la plus proche mon téléphone. Il est 2h42 au radioréveil. Après quelques recherches infructueuses, qui m’extirpent toujours plus du sommeil, je me mets sur mon dos pour trouver la localisation de mon mobile dans la pénombre. Je m’en empare aussitôt sa position trouvée sur le meuble. Je ne plaisante pas avec l’importance des messages que je peux recevoir en pleine nuit. J’y accorde autant d’intérêt, si ce n’est plus, qu’à ceux que je reçois tout au long de la journée. Toutefois, j’espère partiellement que le destinataire se soit trompé de numéro. Cela arrive, de temps en temps. Les gens sortent bourrés de soirées puis compose un numéro de travers. Les yeux encore embués de sommeil, je fronce les sourcils en voyant un numéro qui ne m’est d’apparence pas si inconnu. < Est-ce que tu es chez toi ? > A première vue, la personne qui m’a envoyé ça à dû se tromper de numéro. Cependant, au cas où, je vérifie tout de même si mon impression de numéro familier est bonne. Je déverrouille le téléphone. Je n’ai pas besoin de lire plus que l’avant-dernier message pour découvrir l’identité de celui qui me pose cette question. Il s’agit de Drake. Je n’ai pas enregistré son numéro, j’avoue. Je ne pensais pas que cela serait utile à l’avenir. Néanmoins, étonnée, je lui réponds par l’affirmatif puis lui demande pourquoi il me pose cette question. Depuis la dernière fois que l’on s’est vu, au Canada, je n’ai pas cherchée à renouer le contact. Je m’en suis tenue à la décision que j’avais prise, même si elle n’était pas facile. Car oui, à maintes reprises il était tentant de zoner au camp aux mêmes endroits où il pouvait être pour faire croire à une rencontre providentiel, oui il était alléchant de tenter de le joindre par sms en simulant une erreur de numéro pour instaurer une conversation aussi futile soit t’elle, or je n’ai pas cédée à la tentation. Je me suis forcée à reprendre ma vie en le chassant le plus possible de ma tête. Je ne dirais pas que c’est une franche réussite mais, je commençais à voir un début de résultat. Il vole en éclat à cette réponse : < Est-ce que ta fille dors ? > Là, il commence à m’inquiéter très sérieusement. Je réponds immédiatement par l’affirmatif, pour la seconde fois, avant de l’interroger sur ce qu’il se passe. Je ne peux pas m’empêcher de penser que Si Drake me contacte, après deux semaines de silence radio, c’est parce qu’il lui arrive quelque chose de grave. A nouveau, je ressens cette émotion désagréable que j’ai ressentis je ne sais plus combien de fois pour lui : de l’angoisse. Je m’assois dans le lit dans l’attente d’une explication qui viendrait me soulager, peut-être. Or, ce n’est pas ce que j’obtiens en retour. < J'arrive dans 20 min. Ne réveille pas Lana. > D’accord. Là c’est définitif. Je suis affreusement anxieuse. Ne pas savoir ce qui le motive à venir me rejoindre en pleine nuit, alors que j’imaginais être la dernière personne sur terre à avoir le droit de m’inquiéter pour lui, ne m’encourage pas à tenter de relativiser. Pourtant je l’admets, cela pourrait ne pas être grave. Cependant, à mes yeux, ça l’est. Tant que je ne saurais pas le fin mot de la raison l’encourageant à me visiter en pleine nuit, je n’imaginerais rien de futile le concernant. Après lui avoir répondu un simple d’accord, je quitte mon lit pour enfiler une robe de chambre. Le printemps est revenu à Island Bay, j’ai décidée de porter à nouveau ces nuisettes que j’ai longtemps délaissé dans le fond de ma penderie. Une fois la ceinture bien nouée, je m’empare de mon téléphone pour rejoindre l’étage inférieur. Je ne fais pas de bruit pour ne pas réveiller Lana. Après un rapide coup d’œil dans l’entrebâillement de sa porte, pour m’assurer qu’elle dorme bien profondément, je la ferme délicatement pour que la lumière ne la dérange pas. Ensuite, j’attends. Assise dans le centre du canapé, le téléphone à la main, je patiente du mieux que je le peux. A plusieurs reprises, je suis tentée de lui envoyer des SMS pour qu’il m’explique ce qui ne va pas en attendant son arrivée, puis je n’en fais rien lorsque je songe qu’il doit être au volant de sa voiture. De toute façon, il n’y répondrait surement pas. Le temps passe trop lentement, à mon goût. Au bout de onze minutes – c’est précis, oui – je commence à marcher de long en large dans la pièce pour tenter de me calmer. Sans succès. Plus les minutes passent à l’horloge murale, plus mon angoisse me ronge. Je ne pensais plus de ma vie me mettre dans des états pareils pour cet homme. Je devrais définitivement arrêté de tirer des conclusions fausses à son sujet. Le bruit d’une voiture me sort de mes pensées. Je me fige. Cela doit être lui. Mon instinct premier serait d’aller m’en assurer à l’une des fenêtres donnant sur la rue mais, je n’en fais rien. Toujours ce foutu besoin de sauver les apparences, je pense. Durant un instant, j’imagine que c’est un de mes jeunes voisins qui vient de rentrer de soirée. C’est le coup qui résonne dans le bois de ma porte qui me convainc du contraire. Je me hâte à aller ouvrir. Immédiatement, mon regard croise celui de Drake. L’émotion que j’y lis me brise le cœur. D’avantage la larme qui commencent à couler sur sa joue. Je ne fais pas l’erreur d’ouvrir la bouche pour parler, à ce moment précis. Je me contente juste de le prendre par la main, avec douceur, pour l’inviter à entrer à l’intérieur. Avec délicatesse, je referme l’entrée sur lui pour ne pas éveiller ma fille. C’est là que je parle, enfin.
_ Dis moi ce qui ne va pas, Drake. Je lui dis simplement, la voix étreinte autant par la tristesse que l’inquiétude. _ Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui te met dans un tel état ?
Ce sont des questions sans l’être. Ce sont surtout des invitations à se livrer à moi. J’ai besoin de savoir ce qu’il a pour pouvoir l’aider du mieux qu’il m’est possible.
@Liam Drake |
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 17:17 | |
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J’inspire le parfum que le loft de Lexie dégage. Une odeur familière. L’image de la blonde est brouillée par mes larmes. Je ne vois pas son expression. Je me laisse toutefois tirer pas sa main qui s’incruste dans la mienne. La porte se referme. Je suis debout, toujours à pleurer suite à la douleur qui comprime effroyablement mon cœur. Je respire à peine, comme qui mes poumons étaient écrasés par un poids de deux tonnes. Je me balance doucement d’un pied à l’autre, écoutant ses questions qui résonnent dans mon esprit à plusieurs reprises. Qu’est-ce que j’ai ? Qu’est-ce qui se passe ? Ma peine s’intensifie au souvenir de son origine. Je sens un sanglot arriver, je le retiens de toutes mes forces. Je fais deux pas lent en direction de Lexie. Je viens poser ma tête sur son épaule. Mes bras viennent la serrer instinctivement. Son contact me pousse à libérer davantage ma peine. Je pleure encore plus fort. Je me retiens toutefois toujours, réalisant que sa fille est à l’étage. Elle ne doit pas me voir comme ça. Je ferme les yeux, laissant l’eau en couler librement. J’inspire le parfum des cheveux de Lexie. Je me nourris de sa chaleur. Je la serre encore plus fort. J’inspire un grand coup, comme si je venais de sortir la tête de l’eau. Je porte ma tête plus proche de la sienne. Mes yeux s’ouvrent de nouveau. Je fixe le mur devant moi. « Je suis tellement fatigué. » Je murmure avant de laisser mes paupières se fermer toutes seules. « Je n’ai pas dormis depuis soixante-douze heures. » Je rajoute. Justement, à cette évocation, mon corps s’alourdie. Je mets involontairement mon poids sur Lexie et je le réalise quelques secondes plus tard. Je me redresse donc, sans pour autant me séparer du contact que j’ai instauré entre nos corps. J’ai étrangement besoin qu’elle reste contre moi, qu’elle ne me lâche surtout pas. Je n’ai toujours pas répondu à ses questions. J’en ai conscience. C’est juste que je n’aie pas les mots pour lui expliquer. Il va bien falloir que j’en trouve. Depuis notre nuit en hypothermie près d’Alta Lake, je lui fais suffisamment confiance pour être totalement honnête avec elle. Elle mérite donc de savoir la vérité. Mais cette vérité, elle me fait tellement mal présentement que je ne sais même pas si je vais parvenir à lui dire sans être une loque humaine par la suite. J’en suis déjà une visiblement, donc qu’est-ce que ça va changer ? Je pousse Lexie accidentellement vers l’arrière en faisant un pas nerveux vers l’avant. J’ai retrouvé toute ma force en deux semaines, mon dos est presque comme avant ma chute. Je me suis assuré qu’il retrouve sa solidité avec beaucoup beaucoup d’entraînement. « Ne réveille pas Lana. » Je répète avec une fois étouffée par la proximité de ma bouche contre mon épaule. Je ne veux surtout pas que l’enfant me voit dans cette position, détruit et souffrant. Me voir blesser physiquement ne m’aurait pas dérangé, mais ce n’est pas ce qui m’accable cette nuit. Je crains donc que la petite assiste à cela et se souvienne de moi de la sorte. Je ne peux pas supporter l’idée. Je serre légèrement plus Lexie dans mes bras. Je pleure un peu moins, mais la fatigue me désoriente et voilà que je recommence à mettre mon poids sur elle.
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 18:05 | |
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Mon invitation à s’exprimer sur le pourquoi de son état n’obtient aucune réponse. Ce n’est pas grave. Il a tout le temps pour le faire. Je ne compte pas le jeter à la rue comme un malpropre, ni même lui mettre une quelconque pression pour obtenir des réponses. Je peux attendre. Comme cette nuit à Alta Lake, je peux me mettre entre parenthèse pour lui. C’est passablement effrayant comme réalité mais, je m’y fais petit à petit au fil du temps. Drake aura beau m’attirer pour me repousser dans la seconde qui suit, jamais je n’accepterais de le laisser tomber. D’ailleurs, bien que surprise qu’il dépose sa tête contre mon épaule, qu’il me prenne dans ses bras, je ne fais aucun geste de recul. Au contraire. Naturellement, je viens lui rendre son étreinte que j’espère réconfortante. L’entendre pleurer me fait énormément de peine. Je serre les mâchoires pour ne pas craquer. Il a besoin de la Lexie forte. De la Lexie maternelle aussi, il me semble. C’est le moment de laisser les deux parties de ma personnalité agir ensemble. J’ignore si le résultat sera concluant, mais je ne me donne pas le choix. Il doit être concluant. Il doit même être une réussite. L’eau de ces larmes vient mouiller ma robe de chambre au niveau de l’avant de mon épaule, et je m’en fiche. Je le serre plus lorsqu’il en fait autant. Avec tendresse, je monte une main à l’arrière de sa nuque pour la caresser avec douceur. Dans un murmure, sincère, je lui assure.
_ Je suis là pour toi, Drake.
Je n’ai pas l’audace toutefois de lui dire que tout ira bien, comme il y a deux semaines auparavant. Pourquoi ? Parce que j’ignore encore totalement ce qu’il l’amène chez moi. Une blessure, une hypothermie, ça s’arrange en un rien de temps. Une douleur au cœur, à l’âme, ce n’est pas aussi simple. Je n’ai d’ailleurs pas d’avantage l’audace de penser que je suis la solution à son problème. Il redresse brièvement son visage prés du mien pour me murmurer qu’il est extrêmement fatigué, qu’il n’a pas dormi depuis soixante douze heures. Et c’est comme si à ces mots, son corps s’autoriser à le lâcher. Je suis de nouveau amener à le soutenir de tout son poids. Dans ma tête, mon cerveau se met à réfléchir à toute allure. Qu’est-ce qui aurait bien pu l’empêchée de dormir. Le décès d’un être proche. Non. La maladie d’un membre de sa famille, peut-être. Je me rappelle soudainement mon retour à Washington, en deux mille quinze. Je n’ai pas non plus énormément dormi au cours de la dernière semaine de vie de papa. Je restais à l’hôpital, à son chevet, pour le voir s’éteindre petit à petit au fur et à mesure que sa tumeur prenait le dessus sur tout le reste. Je n’oublierais jamais son visage. Néanmoins, je chasse cette image comme à chaque fois, surtout lorsque je sens mon corps partir sur l’arrière. Je me retiens d’un mouvement de jambe pour ne pas chuter lourdement avec lui. Heureusement, Drake se soutient à nouveau seul même s’il ne me lâche pas. Je ne le lâche pas non plus, d’ailleurs. Il me demande d’une voix étouffée par mon épaule de ne pas réveiller Lana.
_ Je ne vais pas réveiller Lana.
Je lui assure avec douceur pour qu’il ne s’inquiète pas pour elle. De nouveau, je sens son poids s’affaler sur moi. On ne peut pas rester ainsi. Il a besoin autant de repos que de réconfort. De plus, parler dans cette pièce risque à un moment d’alerter ma fille. Je l’invite donc, toujours avec douceur dans la voix, de me suivre. A ses mots, je mets un terme à notre étreinte. Cependant, je ne brise pas le contact entre nous. Je le maintiens d’une main saisissant à nouveau la sienne. Aussitôt, je l’entraine à l’étage pour le conduire dans ma chambre, sans arrière-pensée. J’éteins la lumière de la pièce à vivre pour allumer ensuite celle où nous sommes. Elle est tamisée. J’ai choisis exprès une ampoule à faible luminosité pour donner un côté plus chaleureux à cette pièce à la décoration on ne peut plus banale, impersonnelle. Toujours main dans la main, je l’attire jusqu’à mon lit où je l’invite à s’asseoir, délicatement, avant de lui intimer de s’allonger lorsque je l’ai aidée à ôter ces baskets. Je m’installe à coté de lui, assise sur le bord du matelas. Je caresse de ma main libre sa joue, avec tendresse, puis m’aventure à déposer un tendre baiser sur son front. « Je suis là Drake. Je suis là. » @Liam Drake |
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 18:56 | |
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J’avais raison. Son contact est le meilleur anesthésiant qui soit. Meilleur que la morphine. Je me laisse toucher par son corps, caressé par sa main au niveau de la nuque. Je suis tellement content qu’elle ne me repousse pas. Qu’elle m’affirme même être là pour moi. Je sens le sommeil me rattraper et je lutte contre lui. Lexie doit bien se rendre compte que je ne vais pas tenir très longtemps sur mes pieds. Je tiens déjà depuis trop longtemps. Dès qu’elle m’assure que sa fille ne va pas nous surprendre, je la suis comme un zombie. Je suis lent et endormi. Je ferme même les yeux au moment de traverser le cadre de porte. La lumière de la chambre, même faible, vient me pousser à reprendre conscience. Sa chambre. Son lit droit devant. Je vais m’y assoir sous sa direction. Je l’autorise à m’enlever mes souliers et je me laisse retomber sur le dos lentement tout en la fixant alors qu’elle se contente de s’assoir simplement. Elle veut me regarder dormir ou quoi ? Ses doigts caressent ma joue mouillée. Ses lèvres se posent dans un baiser tendre sur mon front. Je sens une grande chaleur se répandre en moi. Je tends une main. Je viens agripper le dos de sa robe de chambre et je tire un petit coup. Je lâche tout de suite, mon bras tombant sur le matelas. Je suis sur le dos, à fixer le plafond un instant avant de sentir une fois de plus les larmes remonter. Je me mets sur le flanc gauche pour être orienté vers elle. Ma main s’étire à nouveau cette fois pour caresser le dos de sa robe de chambre. Je laisse à nouveau tomber mon bras avant de le ramener contre mon corps. Je soupire doucement. Ses yeux sont sur moi. Je les croise. Dire la vérité. Qu’est-ce que j’ai : « J’ai perdu quelqu’un hier. » Je couvre mon visage de ma main car les larmes reviennent nombreuses. Mais je me force à poursuivre. J’inspire fortement et à travers mes yeux mouillés je continue. Qu’est-ce qui se passe : « J’ai passé les trois derniers jours à l’hôpital avec Sophie et son fils. » Je m’arrête à nouveau. Il manque un élément. Le plus important. Je n’arrive pas à le dire. Il reste coincé dans mes sanglots. Sanglots que je lâche d’un coup, manquant de m’étouffer. Je panique brièvement, devant inspirer à quelques reprises pour me calmer. En focalisant ma vision dans un point précis du vide, je parviens à respirer normalement. Puis, dans un souffle, je révèle enfin l’élément manquant : « Roy est mort. » Je fixe avec obstination le vide. Je le fixe au point de m’en donner mal aux yeux. « Mon entraîneur est mort. Il est… » Je ferme les paupières. Je n’en peux plus. Je ne veux plus avoir mal. Je veux me reposer, dormir enfin. Sauf que je n’y parviens pas. Depuis que je l’ai vu s’effondrer en plein milieu d’en entraînement, je ne parviens plus à fermer les yeux sans revoir son visage tordu par la douleur. Puis, je le vois couché sur ce lit d’hôpital, branché à toutes ces machines. Il y a ce bip bip bip constant qui résonne encore dans mes oreilles. Puis ces deux médecins qui m’annoncent à moi, Sophie et Jeffrey, l’assistant un peu perdu mais surtout unique fils de Roy, qu’ils ne peuvent rien faire pour le sauver, que ce n’est qu’une question d’heures voir de minutes avant que son cerveau et son cœur ne lâchent. Nous avons attendu trois jours. J’ouvre les yeux. « Lexie. » Je prononce en quittant mon observation du vide. Je veux effacer ses souvenirs de mon esprit. Je ne veux plus qu’ils existent. Par-dessus tout, je veux que Roy soit toujours vivant pour me dire de retourner à l’entraînement demain. J’ai besoin de lui.
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 19:56 | |
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La main de Drake s’agrippe au tissu de ma robe de chambre. Elle tire légèrement dessus, puis abandonne l’effort. Je crois comprendre ce qu’il attend de moi : que je me couche contre lui tout comme je l’ai fais en plein milieu de la forêt canadienne. Pourtant, je ne le fais pas. La crainte de mal interpréter son geste, sans doute. En vérité, je ne vois aucune autre signification possible mais, je ne bouge pas pour autant. Je me contente de caresser sa joue avec tendresse, pour lui apporter toute la douceur dont il semble avoir cruellement besoin. Je n’aime pas le voir ainsi. Cela me tort le cœur. Au même titre que cela me déchire le palpitant de voir ma fille pleurer, ou encore mon meilleur ami d’ailleurs. Je comprends immédiatement l’importance qu’il a prit à cet endroit. Je comprends aussi pourquoi je tenais tant à être parfaite a ces yeux. Toutefois, je me refuse de prononcer le mot fatidique. Je refuse de me l’admettre. Je me focalise donc sur le contact de sa main dans mon dos, caressante. Je n’ose croire qu’il pose ce geste d’affection sur moi. Tant que je cherche son regard pour y déceler un quelconque sentiment m’invitant à ne plus douter. Or, je n’y lis rien. Du moins, rien de plus que le profond désarroi qui l’accable. A nouveau, il stoppe son geste. Il fixe le plafond, songeur, bouleversé. Je me sens encore plus impuissante qu’après son accident. Je ne sais pas comment l’aider. Et là, inutile de me jeter sur mon téléphone pour quérir une aide extérieure. C’est moi que Drake à choisit dans toutes ces connaissances pour trouver du réconfort. Personne ne peut l’aider. Personne ne peut m’aider. Il va falloir que je me débrouille seule. Que je compte sur les deux parts de ma personnalité pour me guider. Drake se met sur le flanc. Nos yeux se croisent. Les mots franchissent enfin le seul de ses lèvres. Il a perdu quelqu’un, hier. C’est vague. C’est triste, mais trop vague pour que je puisse saisir l’ampleur de sa peine. Je commence à tenter de deviner moi-même qui pourrait être mort mais cela ne sert à rien. Je ne connais véritablement personne de son entourage. J’ignore même les liens qu’il a avec le peu que j’ai pu croiser. J’attends donc silencieusement les informations qu’il me distille au compte-goutte. Comme je le présumais, il a veillé quelqu’un à l’hôpital. Toutefois, il n’y était pas seul. Il y avait Sophie et son fils. Je ne sais pas qui est cette Sophie. Elle peut-être n’importe qui, pour lui. Ce n’est pas le plus important à cet instant. Ce qui l’est c’est l’annonce pénible qui provoque de nouvelles larmes. Je lui serre tendrement la main pour qu’il conserve son calme, qu’il puise la force en moi de dire tout haut ce qui est douloureux. J’appose un second baiser sur son front, pour l’encourager. Je suis là, pour lui. Je ne veux pas qu’il l’oublie même si j’imagine qu’il lui est impossible de le faire. L’annonce tombe. Roy est mort. Une fois encore, j’ignore qui est cette personne jusqu’à qu’il m’apporte la réponse. Je sens mon cœur s’étreindre plus fortement. Je ne pas prétendre que je comprends la relation qu’il avait avec cet homme, mais j’imagine qu’elle était plus importante que ce que les apparences laissaient à penser. J’associe cet homme peut-être à une figure paternelle. D’ailleurs, je me rappelle l’avoir vu, au gala. C’était l’homme bourru qui voulait me jeter des vestiaires. Désormais, je comprends mieux pourquoi. Il désirait protéger Drake d’une potentielle croupie déjantée. Du coup, Sophie doit être l’épouse de ce Roy ? C’est tout du moins ce que je suppose alors que je continue de l’observer avec affection. Soudain, il m’appelle en ouvrant ses paupières fatiguées d’avoir trop pleurés, de ne pas avoir dormi depuis trop longtemps.
_ Je suis là.
Je lui murmure avant de quitter le lit pour éteindre la lumière. Rompre le contact est éprouvant mais, il n’est que temporaire. Dés que je suis de nouveau proche du sommier, je m’allonge sur le peu de place dont je dispose, pour m’emparer de cette main que j’ai précédemment abandonnée. Je me blottie contre lui, doucement. Je viens coller mon front contre le sien.
_ Je suis sincèrement désolé, pour ton entraîneur. Je lui souffle, la voix étreinte par son chagrin qui m’emplit de part en part. _ Je sais que rien de ce que je ferais n’effacera la douleur qui t’accable mais, si tu le souhaites, je serais là pour toi à chaque instant de ton deuil.
Qu’il s’agisse de maintenant, demain, ou bien dans un mois, je serais toujours là pour le soutenir. Je penche mon visage pour embrasser sa joue, doucement, avant de reprendre ma position. Ensuite, de ma main libre, je caresse sa nuque pour l’apaiser, comme précédemment. Je l’invite à trouver le sommeil. Il faut qu’il dorme. Les jours qui l’attendent seront encore plus difficiles. Il a besoin de toutes ses forces pour les affronter, les surmonter. @Liam Drake |
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 20:53 | |
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Elle est là. Je la vois. Je la sens. Je porte tous mes espoirs en elle. Elle dont la main réchauffe la mienne. Elle dont les baisers viennent taire les crises. Je lui dis la vérité parce qu’il n’y a personne d’autre qui peut l’entendre en ce moment. La mort ne date que de quelques heures. Le corps est encore à la morgue. J’ai refusé de le voir après. Je ne pouvais pas le voir après. Du coup, je ne sais pas à quoi il ressemble alors qu’il est paisible. Libéré de cette douleur constante au dos à cause de son accident. Libéré de cette nouvelle souffrance au cerveau, de ce sang qui noyait chacune de ses neurones une part une. Dès que j’ai pu, j’ai fuis l’hôpital pour trouver les bras de Lexie. Je dois encore sentir l’antiseptique qui colle à chaque parcelle des hôpitaux. Je me retrouve d’un coup dans le noir. Aveugle alors que la lumière est éteinte. Dans un frisson, le contact de Lexie me revient. Elle agrippe ma main et fait glisser son corps afin que son front se pose sur le mien. Je la vois à peine dans l’ombre, mais je la ressens très bien. Je fixe ce que je devine être ses yeux, soupirant par la sensation agréable que me fait son poids sur mon corps. Elle vient me faire une promesse. Une promesse que je ne prends pas à la légère. Celle d’être disponible pour moi le temps du deuil. Ses lèvres touchent ma joue et je penche la tête pour lui offrir entièrement ce côté de mon visage. Je ferme les yeux, profitant de ses doigts tendres sur ma joue et contre ma nuque. Mes propres mains s’animent, viennent glisser dans son dos à nouveau jusqu’à s’arrêter à ses épaules. Ils y demeurent un moment, avant de glisser encore plus lentement pour se reposer dans le creux de ses reins. Je soupire sous son contact de plus en plus apaisant. Mes yeux sont toujours fermés. Je sens ma respiration se calmer. Mon cœur toutefois, met un long temps avant de se tranquilliser. Car chaque fois qu’elle bouge contre moi, il se met à pomper vigoureusement. Malgré de longues minutes dans cette position, je ne m’endors toujours pas. Ce n’est pas de la faute de Lexie. Grâce à elle, je suis paisible en ce moment. C’est juste que la douleur soit trop tenace, vive par sa qualité récente. Il n’y a rien que nous puissions faire contre cela. Je viens donc au bout de tout ce temps me mouvoir sous Lexie. Je sais qu’elle ne dort pas non plus. Si oui, elle est suffisamment consciente pour me sentir bouger. Je ressens le besoin de m’assoir. Je me redresse donc et je fixe la fenêtre. Du moins, son rideau fermé. Je demeure assis, mon dos légèrement courbé, en silence. Je ne sais pas pourquoi j’ai la soudaine nécessité de faire ce geste. Puis, je comprends. Le rideau bouge légèrement. La fenêtre est ouverte. Un léger courant d’air entre dans la pièce. Ma bouche s’entre-ouvre à force de fixer. Roy est dehors quelque part. Est-ce qu’il est avec ma mère ? Je tourne la tête. Je reprends ma position couchée, attrapant Lexie dans mes bras. Je viens l’emprisonner et l’amener à nouveau contre mon torse. Ma tête se coince contre la sienne. Je suis si proche de son oreille que mon souffle fébrile anime ses cheveux blonds. « Tu avais raison. » Je commence par dire dans un souffle. Je la serre comme pour éviter qu’elle ne parte à cause de mes paroles. « Ce jour-là au camp, tu avais raison. J’aurais du te retenir. » Je ferme les yeux. Lexie n’a jamais été contre moi. C’est une alliée depuis le début. Et moi dans ma confusion, je l’ai considéré autrement. Elle m’a sauvé la vie. Elle m’a permis de vivre ces derniers moments avec Roy. J’expire un sanglot. Calmes-toi. Je respire fort, me sentant mal pour Lexie qui est toujours sur moi. Mais sa présence fait son effet. Je ravale les larmes qui menaçaient de couler. J’ai vraiment l’impression de simplement les repousser à plus tard. Que dès que je vais être seul dans la villa, que je vais m’effondrer dans un coin. Comment faire pour éviter cette douleur ? J’ai bien peur que cela soit impossible. J’ai pourtant déjà vécu un deuil, je devrais le savoir. Mes yeux se ferment un peu plus fort, espérant que cette fois sera différent.
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 22:14 | |
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Je ne ferme pas les yeux. A aucun instant. Comme cette nuit que nous avons passés ensemble, seuls dans une forêt gelée, je m’interdis de m’endormir. Néanmoins, cette fois-ci ce n’est pas pour le protéger de la potentielle intrusion d’une bête affamée, non. Cette fois-ci c’est pour pouvoir veiller sur lui comme une femme veillerait sur l’être qui lui est le plus précieux en ce monde. Drake me devient précieux. Je le sens d’avantage que nous sommes ensemble. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il soit heureux. Et ce au même titre que je me bats chaque jour pour que Lana, ou Bren’ également, soient heureux chaque jour qui passe. Je songe un instant à mon meilleur ami, à cette pensée. Il doit être endormi paisiblement au coté de sa compagne à cet instant. Il y a tant de choses qu’il ignore depuis quelques temps. Je ne sais pas si je pourrais lui dire un jour. Il est tellement fragile. Certainement autant que Drake par la mort de son entraîneur, en ce moment. Ma proposition d’être là pour lui à chaque instant de son deuil n’est pas une parole en l’air, d’ailleurs. Je tiens vraiment à lui apporter tout le soutien, tout le réconfort, qu’il puisse avoir besoin au cours de la période à venir. Elle sera éprouvante. J’espère qu’il ne commettra pas l’erreur de me repousser. J’espère qu’il m’accordera plus de temps qu’une seule nuit pour l’apaiser. Car je le sens, à sa respiration, mes caresses ont l’effet bénéfique de le détendre. Tout autant que ce baiser que je dépose à cette joue qu’il m’offre. J’aurais pu me risquer à l’embrasser à même les lèvres mais, j’estimais que cela était déplacé. Et ça l’est. Drake a besoin d’une amie, pas d’autre chose. Alors, même si les caresses qu’il appose à mon dos me donneraient presque l’envie de ne pas respecter cette propre limite que je m’impose, je me ferais violence pour n’en garder que l’affection du geste. Le temps s’écoule ainsi. Dans cette position. Je ne bouge que très peu. Je continue toujours de le caresser pour faire perdurer l’effet bénéfique de ma présence. Bien que j’aie fini par clore mes yeux, je ne dors toujours pas. Je n’ai pas sommeil. Tout d’un coup, Drake bouge. Je les ouvre pour regarder ce qu’il fait. Il s’assoit. Je ne cherche pas à m’interposer. Je le libère très facilement de mes mains pour le laisser agir comme il en a envie, besoin. Je l’observe avec grande attention alors qu’il fixe la fenêtre entrouverte. Le rideau flotte légèrement au courant d’air qui pénètre dans la chambre. Les nuits ne sont pas encore chaudes, mais suffisamment pour que je dorme la fenêtre ouverte. J’aimerais savoir à quoi il pense, présentement. J’imagine que c’est à son défunt entraineur. Il est difficile après une telle perte de ne pas penser à la personne qui vient de nous quitter. Mon père a hanté mon esprit durant des semaines. Sans Bren’, sans Lana, je crois que je serais devenue totalement folle de revivre inlassablement le moment où il a expié son dernier souffle de vie. Drake reprend finalement sa position initiale. Aussitôt je me sens attirée contre son torse par le bais de ses bras qu’il enroule autour de moi. Je ne lutte pas. Je me colle contre lui sans aucune forme de résistance. Je glisse mes mains dans son dos pour le caresser avec tendresse. Je l’avoue, un bref instant, j’ai eu peur qu’il s’en aille, je suis donc rassurer de le sentir à nouveau tout contre moi. Drake prends la parole, venant briser le silence qui nous entourait encore la minute précédente. Il me confie que j’avais raison, au camp. Qu’il aurait dû me retenir. Cela ne sert à rien de regretter.
_ Je ne t’en veux pas, Drake. C’est le passé. Je lui murmure, sincère. _ L’important c’est que tu sois là maintenant.
Et je le pense. La seule chose qui compte c’est qu’il soit avec moi, ce soir. Qu’il ne soit pas rester tout seul pour affronter cet instant difficile, alors que j’ai toujours été encline à le soutenir. Le materner, même. Je sais que c’est un défaut que je devrais corriger mais, plus tard. Pour le moment cette manie m’est bien utile, au même titre que ma force de caractère qui me permet de l’aider sans craquer à mon tour. Surtout lorsque je l’entends ravaler des sanglots. Aussitôt, je lui offre un nouveau tendre baiser sur sa joue. J’aimerais tant pouvoir le délester de tout ce mal qui le ronge. @Liam Drake |
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Ven 3 Nov - 23:10 | |
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Je me remets à penser un instant. Pour elle, l’important est que je sois là maintenant. Mais qu’en est-il des deux dernières semaines ? Ces quatorze journées où j’aurais pu jurer qu’elle ne voulait pas me voir. Qu’est-ce qui a changé ? Certes, je suis en deuil, mais je reste le même gars. Du coup, pourquoi des adieux ce jour-là ? J’intensifie le cours de mes pensées. Depuis que je le connais, il y a toujours eu quelque chose chez moi qui ai finis par la frustrer. À chaque fois. Si seulement je pouvais identifier ce que je faisais de mal toutes ces fois précédentes et que je ne fais apparemment plus aujourd’hui. Lorsque je l’ai aidé après le combat amical, elle m’a embrassé. Elle approuve donc que je sois prévoyant et que je prenne soin d’elle. Lorsqu’elle m’a demandé de l’aider pour les cambrioleurs, j’ai eu un baiser sur la joue. Donc elle souhaite aussi que je me montre présent et protecteur. Au Canada, son aide a été spontanée. Mais son sacrifice venait de l’inquiétude qu’elle avait pour moi. C’est pour la même raison qu’elle a traversé la sécurité au gala pour me voir après le match contre Poliakov. Mais ces deux fois-là ça s’est terminé « mal ». Bizarre, disons. Pourquoi ? Qu’est-ce que je ne lui ai pas donné ? De l’attention. Peut-être. De l’affection ? J’interromps le cours de mes réflexions pour faire un test. Je promène un peu mes mains dans son dos. Je suis attentif aux réactions de son corps. Rien. Quoi d’autres alors ? Les deux fois j’étais blessé. Aujourd’hui, je le suis également. Sauf que ce soir, j’accepte qu’elle prenne soin de moi. Je m’arrête un instant. C’est ça qui est différent. Je l’empêchais de se soucier de moi. Je mettais un mur entre nous pour éviter qu’elle s’approche. Au gala, parce que j’avais Sophie qui me soignait. Je lui ai même dis de cesser de s’en faire pour moi. Carrément. J’ai bien vu sur la montagne comment elle était volontaire pour faire comme ma soigneuse. Ce qui l’a blessé à Whistler, c’est que j’ai pris les choses légèrement, comme si je ne reconnaissais pas ses soins. Comme si ma vie était une blague, en gros. Et elle n’a pas supporté. Alors elle a coupé les ponts. Du coup, pourquoi m’avoir répondu cette nuit ? Pourquoi même me pardonner maintenant ? Si elle avait ignoré mon premier message texte, je ne serai jamais venu. Elle m’a ouvert la porte qu’elle avait pourtant fermée. Et si j’étais venu pour un autre motif que ma peine. Que serait-il arrivé ? M’aurait-elle rejeté ? Du coup, il devait persister un truc pour qu’elle n’ignore pas mon appel même si elle ne savait pas que j’étais aussi mal en point. Elle veut toujours m’aider au fond, prendre soin de moi. Je ne lui ai jamais demandé de le faire, je lui ai même empêché stupidement et elle a ignoré ma volonté. C’est à n’y rien comprendre. Et moi dans tout ça, qu’est-ce que je veux ? Pourquoi je suis venu ici alors que j’avais saisis le message de la laisser tranquille ? Parce que je cherche sa compagnie, déjà. Parce que je savais qu’elle allait me réconforter. Sauf que je ne pouvais pas prédire que ça allait être à ce point. Je l’ai donc deviné, avec ce que je savais de Lexie. Tout ça sans même m’en rendre compte. Parce qu’elle ne m’est pas indifférente. Sophie serait fière de m’entendre l’admettre. J’ai des sentiments pour la mère de Lana. Son comportement de ce soir n’est qu’une preuve supplémentaire qu’elle ne me déteste pas au fond. Je souris. Ce n’est pourtant pas aussi simple. Autant elle que moi, nous nous faisons confiance mais nous ne sommes pas encore prêt. Il y a visiblement des obstacles toujours présents à éliminer et des démons à apprivoiser chacun de notre côté. Quand alors ? Je n’en ai pas la moindre idée. Suis-je assez patient pour elle ? Je songe à mon confort actuel. Ai-je déjà été aussi bien avec quelqu’un ? Non. Cela répond donc à la question. « Je vais t’attendre, Lexie. » Je m’entends dire. Je réalise que les mots ont sorties alors que je voulais qu’ils soient encore des pensées. Je choisis de ne rien ajouter, de fermer les yeux à la place et de laisser sa chaleur pénétrer dans mon corps. Cela me berce. Je sens mon esprit lentement se calmer. Tellement que je commence à dériver vers le sommeil. Je m’y laisse attirer en sentant le souffle de Lexie dans mon cou et l’air doux de la fenêtre ouverte sur la peau de mon bras.
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Sam 4 Nov - 1:37 | |
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J’ai finis par m’assoupir, finalement. Après qu’il ait commencé à me caresser le dos, sans ne plus prononcer une seule parole, je me suis laissé aller à l’apaisement qu’il me procurait à son tour. Puis, une chose en entrainant une autre, le sommeil est venu me récupérer. C’est le radioréveil qui vient m’en sortir brusquement, ce matin. Je grogne un peu en regardant l’heure qu’il indique. 6h50. Hé merde. J’avais totalement oubliée que Lana allait au jardin d’enfant aujourd’hui. Je soupire en étirant le bras pour éteindre la sonnerie. Je parviens à le faire suffisamment vite pour ne pas éveiller totalement Drake. C’est un déchirement pour moi de l’abandonner mais, je suis une maman avant tout. Ma fille à donc tout autant besoin de moi. Alors que je me défais de ces bras, je lui murmure ces mots.
_ Je vais m’occuper de Lana. Je reviens très vite.
Je ne veux pas qu’il croit que je l’abandonne, que ma parole de la veille était du vent. Je compte bien lui accorder tout le temps nécessaire dont il a besoin. Seulement, pour ce faire, je suis obligée de répondre à certaines autres obligations. Lana n’en est une que parmi tant d’autre. Je vais devoir également me porter pâle auprès de Bren’, en espérant qu’il n’est pas la bonne idée de venir me rendre visite pour prendre soin de moi. Cela m’ennuierait de le repousser. J’ai le sentiment de le faire beaucoup trop, c’est derniers temps. Je ne tiens pas à ce qu’il s’imagine que je l’abandonne car ce n’est absolument pas le cas. Enfin, pour le moment, je m’extirpe du lit avec délicatesse, pour ensuite quitter la chambre à pas feutré. Immédiatement, je rejoins l’étage inférieur où je vais réveiller Lana qui dort à poings fermés. Littéralement, d’ailleurs. Elle a vraiment les deux petits poings bien serrés. Je rie brièvement en me disant qu’elle sera peut-être boxeuse un jour puis, grimace en prenant conscience que je n’aimerais pas ça. Je ne supporterais pas de la voir toute cabossée comme l’homme avec qui j’ai passé la nuit. C’est hallucinant. C’est comme si je n’en prenais réellement conscience que maintenant. Après quelques minutes à faire des papouilles à Lana, celle-ci daigne enfin sortir de son petit lit. Je l’accompagne dans le salon où je lui mets un DVD de vieux épisodes du dessins-animées Mickey. Je n’aime pas ceux de nos jours. Je trouve qu’ils abrutissent nos têtes blondes. Une fois ceci fait, je pars en cuisine lui préparer son biberon de lait chocolaté ainsi que son déjeuné. En à peine deux minutes, tout est déposé sur la table de salon. Pendant qu’elle déjeune, je réfléchis à une solution pour l’emmener au jardin d’enfant. Je ne peux pas prendre le risque de le faire moi-même. Je ne tiens pas à ce que Drake disparaisse entre temps. Je réfléchis jusqu’à ce la solution me parvient, tel une évidence. L’une de mes voisines à son petit garçon, Bryan, qui va au même endroit. Je pourrais m’arranger avec elle pour qu’elle emmène ma fille puis, lui proposer en échange d’aller les récupérer tous les deux tout à l’heure ? Oui. Je vais faire ça. Je récupère mon téléphone pour joindre cette dernière. Dés qu’elle décroche, je m’excuse de la déranger aussi tôt, par politesse. Ensuite, je rentre dans le vif du sujet. Elle m’explique que cela ne la dérange pas, au contraire. J’en suis enchanté. Nous tombons d’accord sur l’heure à laquelle Lana doit être prête, et je raccroche en la remerciant pour la vingtième fois, au moins. Le temps de cet appel a suffit à ma princesse pour terminer son déjeuné. Comme chaque jour, je l’invite à aller dans la salle de bain pour se donner un petit coup. Je lui donne son bain tous les soirs, c’est favorable au sommeil. Lorsqu’elle est propre, que j’estime qu’elle a bien brossé ces dents, je la suis jusqu’à sa chambre. Bien que le printemps soit là, les matins restent relativement frais. Je lui donne donc un ensemble tunique/leggings avec un épais gilet par dessus. Direction le salon où je lui peigne ces cheveux, naturellement bouclés sur les longueurs, pour lui faire deux couettes au sommet du crâne. Elle est vraiment à croquer. Je l’enserre de mes bras pour lui faire plein de bisous dans le cou. Elle rit aux éclats. Je jette un coup d’œil à l’horloge mural. La maman de Bryan ne va pas tarder. Je l’aide à mettre ces souliers vernis, assorties à sa tenue. On klaxonne dans la rue. Nous sommes piles à l’heure. Il va s’en dire que j’ai pris le temps d’expliquer à ma poupée que c’était la maman de son copain qui l’emmener, pas moi. Elle sait donc que je viendrais la chercher plus tard. Nous sortons dans la rue où je salue ma voisine qui contourne son véhicule pour lui ouvrir sa porte.
_ Merci de vous en occuper pour moi ce matin. Je lui dis, pour la vingt et unième fois. _ Je vous en prie, c’est normal. Moi aussi à votre place que je ne laisserais pas une personne en deuil toute seule.
Je n’ai pas eu le choix que de dire la vérité, hélas. Elle ne travaille pas. Elle aurait bien vu dans quelques heures Drake partir, avec ou sans moi, et je ne tenais pas à ce qu’elle fasse circuler la rumeur que je n’accompagnais pas ma fille pour rester avec mon amant. Ma voisine finit d’accrocher Lana à son second siège auto disponible, avant de retrouver sa place derrière volant. Je fais signe à ma princesse jusqu’à ce qu’elle ne me voit plus. Une chose de régler. Désormais, c’est au tour de Bren’. Je rentre dans le loft où je récupère mon téléphone pour lui envoyer un sms. Je mens, encore. C’est une habitude que je n’aime pas mais, pour le moment, je n’ai pas d’autre choix. Le nom de Liam Drake a énormément de mal à rimer avec vérité pour mon frère de cœur. J’ignore pourquoi. Bon, je ne cache pas tout à cause du boxeur non plus. Je mentirais en prétendant le contraire. Seulement, la plupart des choses que je cache à mon meilleur ami son étroitement liés à lui, alors, c’est un peu tout comme. Mon téléphone sonne dans ma main. Bren’ ne discute pas. Il me demande même de prendre soin de moi. C’est parfait, même si je culpabilise un peu. Enfin, un peu beaucoup puisque notre échange sms dure un peu plus que je ne l’aurait pensé. J’ai encore le sourire aux lèvres lorsque j’abandonne le téléphone sur mon comptoir de bar pour préparer un café dans la cuisine. J’irais en proposer à Drake dés qu’il sera terminé. Peut-être que cela lui fera du bien. @Liam Drake |
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Sam 4 Nov - 2:27 | |
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Le cadran sonne et je sursaute d’un coup. Je grogne. Il est quelle heure, bon sang ? Je sens Lexie bouger si moi. Elle n’a aucun mal à quitter mes bras puisque je ne serre plus. Elle éteint la sonnerie de malheur et me dit qu’elle va s’occuper de Lana et qu’elle revient au plus vite. Je marmonne un truc que moi-même je ne comprends pas. Elle file. Je me tourne sur le côté et je me rendors aussitôt. À un certain moment donné, je recommence à m’éveiller et j’entends Lana rire aux éclats. Puis peu de temps après, un klaxon à l’extérieur. En gardant les yeux fermés ainsi que ma position immobile, je parviens à retrouver un sommeil plus profond. Je me réveille définitivement une vingtaine de minutes plus tard. Je fixe l’heure sur le cadran. Il est beaucoup trop tôt, j’ai envie de me cacher sous les draps. Sauf que ma tête recommence à réfléchir et du coup je ne parviens plus à m’apaiser assez pour dormir. J’enfonce mon visage dans l’un des oreillers et je grogne une nouvelle fois. Je me redresse, en tanguant beaucoup. Cela fait combien de temps que je n’ai pas mangé déjà ? Je ne sais plus. Je me tiens la tête à deux mains le temps qu’elle arrête de danser. Je soupire ensuite et je mets les pieds au plancher. C’est vrai, j’ai dormis tout habillé. Normalement, je ne garde que mes sous-vêtements ou rien du tout lorsqu’il fait chaud. Je me sens du coup un peu éreinté dans ces vêtements de la veille. Peu importe. Je commence à m’étirer avec soin. Je me laisse ensuite tomber par terre et je commence mes séries de push-up matinales. Je les fais avec un peu de distraction, perdant le compte à deux reprises. Je secoue la tête pour me réveiller un peu plus. Puis, je viens m’assoir de nouveau sur le rebord du lit. Je ramène ma tête à mes paumes. Je ferme les yeux. La porte de la chambre s’ouvre après un léger coup pour me prévenir. Je ne réponds pas, ce n’est pas ma chambre. Je sais de toute façon qui s’approche. Je ne bouge pas, laissant Lexie progresser vers moi. Une odeur de café me fait relever la tête de mes mains. Je fixe la tasse. Puis, après trois seconde, je comprends qu’elle est pour moi. Je porte le café noir à mes lèvres et j’en bois une grande gorgée. Je me tourne vers Lexie. Comme c’est silencieux en bas, je devine que sa fille n’est plus dans la maison. Le manque de sommeil évident me rend amortie, je ne suis pas très bavard même si j’aimerais bien. Je fais tout de même un sourire à la mère pour lui souhaiter bon matin et je baisse les yeux sur la légère fumée que dégage mon café. « Ça va un peu mieux. » Je commence avant de boire une autre gorgée. « J’aurais juste besoin de vingt-quatre heures de sommeil de plus, mais sinon c’est ok. » J’entends d’un coup mon estomac gronder et j’entre-ouvre la bouche. Je fronce les sourcils. « Oui et j’oubliais ce détail. » J’affirme en m’avouant vaincu. Je mon tourne à nouveau vers elle après m’être levé. « Je te suis. » Je lui assure en avançant. Je m’arrête avant de descendre les escaliers, réalisant quelque chose. « Lexie, ça t’embête si je prends une douche ? Je serais contraint de remettre mes vêtements actuels mais je me sens vraiment… comme si j’avais passé trois jours dans un hôpital. » C’est une nouvelle excuse mais disons que je me sentirais mieux avec un jet d’eau qui m’apaise un bon dix minutes. Je porte la tasse à mes lèvres une dernière fois et j’avale ce qui reste. L’habitude de manger et de boire les choses en vitesse. Je lui rends la tasse vide et je pointe vers la salle de bain. Après avoir dormis ensemble, je ne pense pas qu’elle va trouver trop indiscret que j’emprunte cette pièce quelques minutes. C’est même devenu vital dans mon cas car je me sens négligé. La prochaine fois, je dois vraiment m’amener des vêtements de rechange. Je suis pris au dépourvu pour une seconde fois.
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Sam 4 Nov - 5:52 | |
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J’attends patiemment que le café termine de passer dans la cafetière. C’est la première fois depuis trois heures ce matin que je suis véritablement seule. Je profite donc de ce temps pour réfléchir. Analyser la situation, aussi. Cette nuit, Drake et moi nous nous sommes montrés particulièrement tendre l’un vers l’autre. Très tactile, même. Je ne sais pas ce que je dois en déduire. Avons-nous réagit ainsi parce qu’il est en deuil et que la douceur était le meilleure remède contre sa peine ? Ou avons nous eu ce comportement parce que nous sommes… nous sommes… Il n’y a rien à faire. Je bloque toujours sur le mot. Je crois que je n’arrive tout simplement pas à admettre que nous puissions être à ce point attaché à l’autre. En faite, d’un certain point de vue je trouve ça absurde puisque nous n’avons jamais été suffisamment proche, jusqu’à aujourd’hui, pour développer de quelconques sentiments l’un vers l’autre ; mais paradoxalement, d’un autre côté, je me dis que les gestes expriment aussi souvent bien plus que des paroles. Alors, je ne sais pas véritablement quoi en penser. En parlant de parole, d’ailleurs. Cette nuit, il m’a semblé entendre Drake dire qu’il allait m’attendre. J’ignore si c’était dans un rêve ou dans la réalité mais, ce que je sais, c’est que cette phrase est très claire dans mon esprit. Ce peut t’il qu’elle le soit trop pour qu’il l’ait prononcée réellement ? Où est-ce encore moi qui cherche à fuir la réalité en l’associant à un songe ? C’est une excellente question à laquelle je m’interroge tandis que je sers le café dans une tasse à l’attention de Drake. De ce qu’il me semble me souvenir de l’unique matin où nous avons déjeuné ensemble, chez moi j’entends, je crois savoir qu’il le boit noir sans sucre. Je L’amène donc tel quel à la chambre où, après avoir toquer un coup à la porte, je découvre le boxeur assit sur le rebord du lit. Il m’apparaît toujours autant épuisé. Je m’approche pour lui donner la tasse. Il en boit aussitôt une grande gorgée. Bien sûr je ne suis pas stupide, je sais qu’il faudra du temps avant que la caféine n’agisse sur son organisme. Cependant, j’espère que cela suffira à le faire tenir une grande partie de la journée. Je réponds à son sourire. Cela me fait plaisir de le voir même si, quelque part, j’imagine que le cœur n’y est pas totalement. Drake m’annonce ensuite qu’il va un peu mieux. Je sais que ce n’est que passager, malheureusement. Il parle d’un besoin de dormir vingt quatre heures. Je ne trouve pas ça exagéré, au contraire.
_ Si tu en ressens le besoin, tu peux dormir ici toute la journée. Je lui propose avec douceur _ Je n’ai pas prévu de sortir, en dehors d’aller récupérer Lana au jardin d’enfant tout à l’heure, je ne serais donc pas loin.
Je l’informe pour l’aider à prendre sa décision à se sujet. Je ne compte pas le contraindre. Il fait ce qu’il a envie. Néanmoins, avant qu’il ne batte un record de sommeil, je crois qu’il est important qu’il mange au vu du gargouillis qui émane de son ventre.
_ Je vais aller te préparer de quoi manger.
Je lui sourie à ces mots. Il se lève puis m’indique qu’il me suit. Je prends les devants pour rejoindre l’escalier menant au rez-de-chaussée. J’arrête toutefois de descendre à la question qu’il me pose. Aussitôt, je tourne mon visage en sa direction.
_ Non, pas du tout. Je fais demi tour pour le rejoindre. _ Je vais te sortir une serviette. J’entre dans la salle de bain pour en prendre une dans mon armoire, sous le lavabo. Je sors également les produits que j’ai achetée pour Bren’ quand il dort occasionnellement chez moi. _ Tiens, je te donne ça également. Je les dépose sur le porte-shampoing dans la douche. _ Je vais voir s’il ne me reste pas quelques vêtements d’homme dans ma penderie, je reviens.
Je préfère qu’il sache que je vais revenir. Je ne voudrais pas le surprendre dans son plus simple apparat, même si la vision ne serait pas désagréable. Après quelques minutes de recherche, je retrouve dans un carton au fond de la penderie les quelques affaires que je devais rendre à la mère d’Adriel. Ce n’est pas grand-chose, ça ne lui ira peut-être pas, mais si ça peut l’aider à se sentir bien c’est déjà une bonne chose. Je toque à la porte de la salle de bain pour déposer ce que j’ai trouvée sur le rebord de l’étagère où je range tout mes soins.
_ Je t’ai trouvé ça. Je lui indique sans regarder dans la pièce, au cas où il aurait commencé à se dévêtir. _ Mon ex faisait beaucoup de musculation, il se peut donc que cela soit un peu trop grand. Enfin, tu verras.
Je n’aime pas trop l’idée de lui parler de mon ex. Je ne veux pas qu’il croie que j’ai gardée ces affaires parce que je suis encore accro à lui. Je l’ai été, c’est un fait indiscutable, mais les choses ont considérablement changé entre temps.
_ Je te laisse, cette fois. Je lui assure, charmante. _ Si tu as besoin de quoique se soit, je suis en cuisine.
Je referme la porte pour rejoindre aussitôt la cuisine où je sors de quoi lui préparer quelque chose de consistant. Là encore, je me fie à mes souvenirs. Il me semble qu’il aime les œufs brouillés et le bacon revenu à la poêle. Je lui prépare donc ça pendant qu’il se lave à l’étage. Je dispose ensuite sur la table, en plus des ustensiles, du pain ainsi que de quoi le tartiner. Au cas où. C’est lorsque tout est cuit que je remplis nos assiettes. Je me montre davantage généreuse avec la sienne que la mienne, au vu de son grondant appétit. Je n’attends plus que lui pour manger également. @Liam Drake |
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Sam 4 Nov - 14:33 | |
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Une proposition de dormir toute la journée. Voilà qui est tentant. Je vais peut-être y succomber, mais pour l’instant je pense que je dois subvenir à d’autres besoins que j’ai avant de penser à une nouvelle tentative de repos. Mon estomac vient de se manifester contre mon désir, révélant à Lexie que je n’ai pas mangé depuis un moment. Immédiatement, elle se porte volontaire pour me faire à manger. J’aurais normalement protesté à une telle attention puisque je l’ai déjà suffisamment embêté. Mais je me ravise, me souvenant que ce genre de geste lui fait plaisir. Je me lève donc en l’informant que je vais la suivre. Je ne vais pas lutter cette fois-ci. Nous marchons jusqu’à l’escalier et je réalise d’un coup que je devrais vraiment prendre une douche d’abord et avant tout. Lexie ne s’y oppose pas, ce qui me soulage. Je me dirige donc à la salle de bain où je l’observe alors qu’elle me donne serviette et produit nettoyant. Elle est vraiment très attentionnée. Je viens à peine de le remarquer. Je n’ai toujours pas bougé de là lorsqu’elle m’indique qu’elle va même vérifier si elle n’aurait pas des vêtements pour moi. Alors là, ça serait le rêve. Je ne voudrais pour rien au monde réintégrer mes vêtements sales après cette douche bienfaisante. J’attends donc patiemment la blonde en allant m’assoir sur le rebord du bain. Je me laisse tomber dans la Lune entre temps et dès que la porte résonne de petits coups, je redresse la tête. Elle dépose quelques vêtements sans entrer et m’informe que ça pourrait être trop grand mais je m’en fiche un peu. Elle termine en me disant que si j’ai besoin de quoique se soit elle sera à la cuisine. Je ne sais pas quoi répondre donc je force quelque chose à sortir avant que la porte ne se referme. « Ok. » Ça peut passer, mais ce n’est pas l’idéal. Je me lève donc et je retire aussitôt mon t-shirt et déboutonne mon jean. Une fois ce dernier au sol, je m’approche des vêtements qu’elle a trouvés. Je les inspecte brièvement. Le chandail gris clair sera large certes, mais le pantalon noir devrait faire. Il sera juste un tantinet trop long pour moi, mais ça ne devrait même pas paraître. Je me débarrasse donc de mes sous-vêtements qui sont les seuls que je vais devoir remettre malheureusement. Je me changerais une fois à la villa, ce n’est pas grave. Je me glisse ensuite dans la douche. Dès que je fais couler l’eau, je sens mes muscles se détendre un peu. Je laisse le jet agir contre mon dos un long moment avant de commencer à me laver les cheveux et le corps. Cela me fait du bien de me débarrasser de l’impression d’avoir vécu dans cet hôpital. Une fois terminé, je ferme le robinet et j’attrape la serviette. J’éponge mon corps puis je frotte vigoureusement mes cheveux avec. Je m’inspecte un moment dans le miroir une fois qu’il n’est plus embué. Je repasse mes cheveux à la serviette pour vraiment enlever toute l’eau et je me coiffe brièvement avec mes mains. Je vais devoir les laisser sécher naturellement. Je m’habille. Ce n’est vraiment pas si mal. Je flotte juste un peu dans chandail de son ex, mais ce n’est pas aussi dramatique que je l’aurais cru. Je sors donc de là et je retourne à la chambre avec mes vêtements sales pour les mettre avec mes baskets. Je descends ensuite l’escalier pour rejoindre Lexie. Lorsque j’arrive, je remarque que tout est prêt. « Wow, c’est du service. » Je lui dis en attrapant son regard avec le mien. Je souris même un peu pour la remercier. Je ne fais pas plus de commentaire avant de m’installer à ma place et de plonger ma fourchette dans les œufs brouillés. Encore une fois, je mange comme si j’avais une limite de temps avant que tout disparaisse. Dès que mon assiette est vidée, je m’autorise une tranche de pain que je couvre d’une bonne couche de beurre d’arachide avant de la manger comme ça. Je cherche un truc à boire et je remarque une deuxième tasse de café justement pour moi. Je vais en boire la moitié avant de finir la tranche de pain. Je soupire de bonheur alors que mon estomac est plein. Je constate seulement maintenant que Lexie a à peine mangé la moitié de sa propre assiette, pourtant moins généreuse que la mienne. Est-ce que je lui explique pourquoi ? J’hésite. Normalement, je ne parle pas de mon passé. Mais c’est Lexie. « C’est une vieille habitude que je n’arrive pas à perdre. Lorsque j’étais dans l’armée, on nous demandait de manger en cinq minutes et après il fallait immédiatement reprendre les activités. J’ai été trois ans dans l’infanterie de l’armée de terre américaine. De mes dix-neuf ans à mes vingt-et-un ans. Avant de quitter parce que je n’aimais pas trop. Je m’étais engagé à la base parce que mon père est un haut gradé. Je pense que je voulais le rendre fier. Comme n’importe quel fils, j’ai l’impression. » Je me cale dans ma chaise et je regard la blonde. Je viens de lui en dire beaucoup plus que je ne le croyais. Sauf que parler de moi me distrait de mes pensées récentes concernant la mort de Roy. Étrange.
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Sam 4 Nov - 23:35 | |
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Drake ne tarde pas à arriver en cuisine. J’en suis ravie. Nous allons pouvoir manger tant que tout est encore chaud. Je prends place à table en observant sa tenue. Finalement, les vêtements lui vont. Ils sont un peu larges par endroit mais, rien de bien choquant. C’est à croire que j’ai une vision faussée de la musculature de Drake, ou que mes souvenirs ont amplifié la carrure d’Adriel. Au choix. Enfin, peu importe. Ce qui m’importe là c’est l’appréciation qu’il m’adresse en voyant le déjeuner qui l’attend. Je sourie, ravie. C’est la première fois qu’il apprécie une de mes attentions à son égard. Ça me fait donc réellement plaisir même si je n’y réponds rien. Je commence à picorer dans mon assiette dés qu’il est assit à son tour. Contrairement à lui, je prends mon temps pour manger. Je me trouve d’ailleurs particulièrement lente à côté de lui. Je n’en suis qu’à la moitié de mon assiette qu’il a déjà terminée de manger. C’est hallucinant. Attention, je ne le juge pas. Je ne suis pas ce genre de personne qui apporte une opinion à toutes choses différente de mes opinions ou actions personnelles. Toutefois, je ne peux m’empêcher de trouver ça… surprenant. Oui. Soudainement, Drake aborde le sujet justement. Comme s’il lisait dans mon esprit. Je porte aussitôt toute mon attention sur lui, tandis qu’il m’explique ce qui l’a conduit à adopter un tel rythme au cours des repas. Je n’aurais jamais imaginé ça un jour. Qu’il puisse avoir été militaire. Je suis impressionnée. Admirative, même. Je ne lui cache pas dans le regard que j’échange avec lui.
_ On veut tous faire la fierté de notre père, je crois. Je dis doucement, sourire aux lèvres. _ Enfin, quand on a la chance d’en avoir un.
Je baisse les yeux à cette conclusion, songeuse. Je pense à ma fille, tout d’un coup. Elle grandit avec une image masculine utile à son équilibre psychologique mais, concrètement, elle n’a pas de père. Du moins, elle n’avait pas de père devrais-je dire car, depuis deux semaines, je cherche le moyen de lui parler du sien qui est sortie de prison. Cela a toujours été un sujet tabou entre nous. Lorsqu’elle me demandait par le passé pourquoi il n’y avait pas de papa à la maison, je ne trouvais rien de bon à lui répondre sur le sujet. Que pouvais-je dire ? Ton papa est en prison parce qu’il a commit des choses que la loi interdit ? Oui. J’aurais pu. Seulement j’ai voulu la protéger de cette face sombre de l’humanité. J’ai voulu qu’elle ne grandisse pas aussi vite que moi en découvrant ce que le monde a de pire. Je cherche donc maintenant la meilleure façon de lui amener le sujet et, seule, ce n’est pas facile.
_ Je ne sais pas si Lana aura ce désir un jour pour son père. Je reprends, tout d’un coup. _ Enfin, pour ça il faudrait déjà qu’elle le rencontre.
Je rie un peu nerveusement à cet aveu spontané. J’ignore ce qu’il me prend de parler de ça, à Drake. Je devrais peut-être m’arrêter avant d’aller trop loin dans les confidences. D’ailleurs, je doute que ce soit le bon moment pour faire ça. Je doute que ce soit un jour le bon moment, tout simplement. Cependant, je sens que j’ai besoin d’en parler à quelqu’un. Et pas à Bren’, pour l’instant. Je sais qu’il va me dire que j’ai eu tort d’annoncer à Adriel sa paternité, peut-être à raison, alors je préfère éviter. Je n’ai pas besoin d’un sermon mais de conseil.
_ Il est en liberté depuis peu. Je dis, gênée du sujet que j’amène dans la conversation. _ Il était là la nuit du cambriolage. C’est lui qui a assommé le type dans le salon. Je ne sais pas ce qui me prend d’aborder cette partie de l’histoire. _ Je lui ai demandé de dégager car je savais qu’il entendrait Lana à l’étage. Je joue nerveusement avec les œufs dans mon assiette. _ Je ne voulais pas qu’il apprenne sa paternité de cette manière là. Je plonge mes yeux dans ceux de Drake. _ J’avais peur de sa réaction s’il savait que j’ai cachée ma grossesse après son arrestation alors, j’ai préférée lui dire plus tard. Seulement maintenant, je ne sais pas comment amener le sujet avec ma fille. Je soupire. _ Pardonne-moi. Je ne sais pas ce qu'il me prends de t'ennuyer avec tout ça.
Je m’arrête. Je ne veux pas déranger outre mesure Drake avec ce qui n’est que mon seul problème. Mentir à Adriel en deux mille douze ne pouvait pas avoir d’autres conséquences que celle-ci. Si je refusais de les assumer, il fallait simplement que je ferme ma grande gueule du côté de l'ex-taulard. La petite est née de père inconnu. Jamais il n’aurait pu prouver que ce sont bien ses spermatozoïdes qui ont collaborés à sa création. Je soupire à nouveau, découragé par moi-même.
@Liam Drake |
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| Sujet: Re: Me and my broken heart [Lexie & Liam] (#) Dim 5 Nov - 0:32 | |
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N’ayant plus rien à manger ou à boire, les seules choses que je peux accomplir à présent sont de parler ou d’écouter. J’ai d’abord fait la première. Je me suis ouvert sur un sujet que je n’aborde presque jamais. Un passé que je considère être incompatible avec ce que je suis actuelle. Une image que je n’aime pas projeter de moi, donc. Sauf qu’elle fait tout de même partie entière de ma personne, de qui je suis aujourd’hui, donc je n’ai pas vu de mal à la révéler à Lexie. Sa réponse me fait réfléchir toutefois. Je ne sais pas si elle sous-entend qu’elle vit ou a vécut l’absence d’un père. Puisqu’elle considère que c’est une chance d’en avoir un, elle accorde une certaine valeur au rôle. J’en déduis donc que cette absence paternelle est involontaire, non d’origine conflictuelle. Sinon, elle aurait eu tendance à dénigrer le rôle de père plutôt que de le promouvoir. Je penche légèrement ma tête de côté à la suite. Donc, sa fille n’a encore jamais rencontré son père. C’est visiblement important aux yeux de la blonde, peut-être même primordial. Plus un enfant grandit, plus il apprend à saisir et à se faire à son environnement. Cela inclus les personnes qui s’y trouvent. À force de vivre avec un seul parent, l’idée d’en avoir deux deviendra difficile à faire accepter, c’est un fait. Cela préoccupe suffisamment Lexie pour qu’elle m’en parle. Puisque, après tout, je ne suis ni un ami, ni un membre de sa famille. Me faire donc la confession est significatif. Elle représente un besoin que jusque là j’avais négligé car je n’ai pas remarqué avant chez la fille les signes. La façon de Lana a constamment établir un contact physique avec moi. Serais-ce le début de ce que Lexie espère ? Est-ce que la petite cherche en moi une figure paternelle ? L’idée me fait baisser les yeux sur mon assiette vide. Suis-je seulement à la hauteur des attentes de cette enfant ? Que je le sois ou non, est-ce vraiment réaliste ? Que pense Lexie véritablement de l’idée de présenter à sa fille un père ? Le vrai comme un de remplacement. Je lève la tête lorsqu’elle reprend. Pourquoi elle me semble gênée et préoccupée par le sujet ? Cela m’intrigue davantage. Il est en liberté. Je présume qu’elle parle du père de Lana. Donc, il a été relâché ou s’est échappé de prison. Elle m’apprend que c’est lui qui a assommé l’un des cambrioleurs il y a un mois. Mais s’il avait la situation sous contrôle, pourquoi m’avoir appelé moi ensuite ? Où était ce père à mon arrivée ? Si Lexie n’est pas intervenue alors que je croyais qu’elle était à l’origine du coup porté au premier cambrioleur, c’est qu’elle cherchait à protéger le père. Pour une raison que j’assume être personnelle. Je n’ai pas à juger ses choix. Sauf que si elle fait suffisamment confiance en cet homme pour mentir à la police, alors pourquoi pas moi ? La suite me laisse douter de la dite confiance. Elle ne voulait pas qu’il rencontre Lana. Ce qui est logique vu le contexte chaotique. La petite aurait pu avoir peur. Elle me regarde et je soutiens ses prunelles pour la pousser à poursuivre car il manque un élément. Lexie avait peur de sa réaction car le père ignore qu’il en est un. Voilà qui complique les choses en effet. D’après ce que je comprends, elle a réussis à lui annoncer mais elle n’ose pas faire de même avec sa fille. Il est clair qu’il faut être délicat car la petite est déjà en train de réaliser l’absence d’un père à son existence. Elle peut soit fuir celui qu’on lui propose ou au contraire s’y attacher avec possessivité. Les deux cas sont à éviter. Il faut une intégration progressive à l’environnement à mon avis. C’est ce qui est le mieux pour l’enfant. Je souris un peu en voyant que Lexie croit m’ennuyer avec sa réalité. D’où elle tient cette idée ? « Ne dis pas ça. Je ne vois pas pourquoi tu t’excuses. Nous avons tous des problèmes, mais ce n’est pas une raison pour dénigrer ceux des autres. Donc je t’écoute avec intérêt même, je t’assure. » Je vois bien qu’elle est perdue dans cette situation donc je tente au mieux de lui apporter ma vision des choses. « Je pense que Lana n’est pas une enfant naïve. Elle sait que quelqu’un est manquant dans sa vie. Elle a peut-être aussi sentie que tu étais différente depuis un mois. Que tu lui cachais peut-être quelque chose. Mais surtout, elle a confiance en toi. Elle sait que c’est pour la protéger que tu ne lui dis rien. Les enfants sont plus intelligents qu’on ne le pense. Ils sentent ce qui nous trouble, plus qu’on peut le réaliser. » Je marque une pause pour la fixer quelques secondes dans les yeux. « Je ne peux pas te dire si elle va mal ou bien le prendre. Personne ne peut l’anticiper. Juste que tu peux lui apprendre que quelque chose à changer récemment. Que cela te rend un peu nerveuse, mais que ce n’est pas une mauvaise chose. Que peut importe ce qui arrive, tu seras là pour elle. Que le retour de cette personne ne signifie pas ton départ. Ensuite, le plus dur. Faire la première introduction. Laisser l’enfant voir le père et impérativement laisser la liberté à l’enfant de choisir le moment pour s’en approcher ou l’aborder. Le père doit éviter de s’adresser à la petite avant qu’elle sente qu’il n’y a pas de danger. Je ne dis pas ça car il a fait de la prison. Chaque inconnu à un potentiel de dangerosité pour un enfant, c’est instinctif. Donc la première rencontre doit être dirigée par l’enfant et aller à son rythme. S’il n’y a pas d’interaction ce jour-là, ce n’est pas grave. Il faut y aller étape par étape. En prolongeant les visites du père. D’abord dix minutes, puis vingt minutes, ainsi de suite jusqu’à ce que cet homme soit accepté par Lana. Ce qui peut être long, je ne te le cache pas. Elle commence à vieillir, sa perception des choses est plus importante. S’il y a des erreurs, se sera aussi plus difficile à rattraper. Mais pour t’aider aux premières rencontres, entoure-toi du plus grand nombre de personnes de confiance que connaît bien Lana pour qu’elle comprenne que c’est ok que cette nouvelle personne soit là. Que cet homme est accepté aussi par les adultes. Surtout, évitez de la fixer tous de préférence, ça va l’intimider. » Je m’arrête. Pourquoi je parle autant. Je parle trop. Vraiment trop. Ce n’est pas ma fille. Qui suis-je pour savoir ce qui est le mieux pour elle ?
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