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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
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 the thing that killed our love (avery)

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MessageSujet: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyDim 5 Nov 2017 - 17:47

the thing that killed our love
Seavery

Chaque prénom a une signification particulière, mais un prénom ne nous dit jamais vraiment tout sur quelqu'un. Avery. Ce prénom m’inspire tellement de choses, de souvenirs. Chaque fois que ce prénom résonne dans mon esprit son doux visage apparaît. Je me souvenais comme si c’était hier de son sourire lorsque nous nous retrouvions, sa manie quand quelque chose la mettait mal à l’aise ou encore sa mine pour exprimer son mécontentement. Pourtant, je n’ai jamais décelé son mal-être. Je crois bien que si Avery ne m’avait jamais touché un mot sur son secret, je ne m’en serais jamais douté. Jusque là, je pensais connaître Avery sur le bout des doigts après toutes ces années partagées avec elle, mais à croire que ma femme m’était inconnue. Plus j’y pensais, plus je m’en voulais de n’avoir rien vu. Je regrettais même d’avoir été rude avec elle pour que celle-ci s’éloigne de moi quitte à ce qu’elle me haïsse. Pour tout dire, la colère s’était emparée de moi, excédé par mes sentiments et pensées incontrôlables à son sujet. Cet accident m’en avait fait prendre conscience après m’avoir tant chamboulé, car j’avais bien cru la perdre. Je souhaitais me faire pardonner, car ce divorce devait tout autant l’attrister que moi-même dans le fond. Ce que nous avions vécu n’était en aucun cas une brève et banale histoire sans de réels événements marquants tels que notre emménagement et notre mariage. Pour être honnête, cette fille avait bouleversé mon cœur. Je ne le répéterais jamais assez : notre histoire était faite pour perdurer, jusqu’à même penser vieillir ensemble avec nos visages changés par le temps en profitant de chaque moment avant de rendre notre dernier soupir. Cette histoire s’était terminée sur un goût amer, sans réponses à mes questions alors que je la voyais s’éloigner davantage de moi. Malgré qu’Avery s’était décidée à me confier son avortement, je restais toujours dans l’incompréhension. Néanmoins, Avery avait fini par s'en rendre compte. J’allais peut-être enfin avoir des explications. Tout compte fait, l’accident aura été bénéfique dans le sens où il avait permis de retirer nos œillères. Pour ça, il était préférable que cette tension entre nous disparaisse pour pouvoir nous expliquer sans que des paroles fortes et violentes interviennent. Ainsi donc, des excuses étaient de rigueur. Après m’être renseigné par différents moyens, je finissais par apprendre qu’Avery était rentrée depuis quelques jours de l’hôpital. Par malchance, elle était retournée chez ses parents, le temps de sa convalescence. Je redoutais tellement d’avoir affaire à eux pour me lancer des reproches à propos de leur fille, mais mon souhait de présenter mes excuses à Avery prenait le dessus sur ça. Quoi de mieux qu’un bouquet de fleurs pour les faire passer sans embuche ? Une fleur en particulier me venait en tête, sa fleur préférée. Sur la route en direction de l’habitation de ses parents à South Bay, je n’hésitais donc pas à m’arrêter à une boutique de fleurs pour chercher ce bouquet. Ce bouquet en ma possession, je reprenais ma route. A force de me rapprocher du lieu de ma destination, je sentais une nervosité grandissante. Je ne vous raconte pas mon état lorsque j’étais face à la porte d’entrée. Pendant un court instant, j’avais même hésité à faire demi-tour pensant que je faisais une erreur sachant que mon but était de m'en détacher pour essayer de l’oublier. Je faisais l’inverse en étant là. Au final, je me convainquais à appuyer sur la sonnette en espérant tout de même que je tomberais sur Avery directement. A ma plus grande joie, Avery m’ouvrait la porte et me découvrait sur le perron. Voyant son air quelque peu étonné après m’avoir ouvert la porte, je ne pouvais m’empêcher de faire une petite remarque avec un sourire au coin des lèvres pour essayer de me détendre par la même occasion. « Tu t’attendais pas à me voir, je parie. J’ai préféré prendre de tes nouvelles en personne plutôt que par téléphone. » Bien sûr, je la mettais au courant de la raison de ma visite pour éviter qu’elle me le demande. Avery m’invitait alors à entrer. Tel un réflexe, à mon entrée dans la demeure, je jetais un coup d’œil à la recherche de ses parents. N'ayant pas l'impression qu'ils étaient là, je me concentrais de nouveau sur elle. « Comment tu vas ? Tout se passe bien pour toi depuis ta sortie de l’hôpital ? Tes parents doivent bien t’aider. » J’en oubliais le bouquet de fleurs que je tenais dans l’une de mes mains. Je ne tardais pas à lui partager ma pensée. « J’en oublie de te donner tes fleurs. » Je lui tendais alors le bouquet de fleurs acheté sur le chemin en espérant tout de même qu’elle les accepte. Après tout, elle pouvait très bien me les balancer en pleine figure pour me faire regretter encore plus mes paroles sèches à son égard dans ce bar, mais connaissant Avery, elle n’irait jamais jusque là. Je l’imagine mal être violente. D’ailleurs, Avery est tout l’inverse de moi : alors qu’il m’arrive d’être surexcité, Avery est justement d’un naturel calme. Aussi, il peut m’arriver de faire preuve de crétinerie, au contraire d’Avery étant plus astucieuse. Chacun représente une moitié de personne en soi, dépendante pour l’équilibre de l’autre moitié, d’où peut-être mon instabilité depuis mon divorce. Je n’hésitais pas à lui en faire part pour expliquer mon comportement avec elle. « Je t’avoue avoir été très perturbé ces derniers temps pour plusieurs raisons, donc ces fleurs sont là pour me faire pardonner pour avoir été trop rude avec toi dernièrement, je pense. » Je ne cherchais pas à aller plus dans les détails, elle savait très bien de quoi je lui parlais pour m’en avoir fait l’observation sur son lit d’hôpital. Quant au désordre dans mon esprit, je venais déjà de lui en dire trop. « Désolé. » disais-je timidement tel un enfant s’excusant après avoir fait une bêtise.
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptySam 11 Nov 2017 - 18:34

the thing that killed our love
Seavery

C’est fou ce que le temps passe doucement quand on s’ennuie. Tu étais passé de plus de quarante heures de travail par semaine à l’hôpital à passer tes journées incapable de bouger dans le canapé de tes parents. Tu t’étais promis de ne plus jamais prendre la voiture sous une telle pluie. Il y aura bien un hôtel ou une chambre à l’hôpital vide pour t’accueillir la prochaine fois non ? Tu espères qu’il n’y aura pas de prochaine fois mais avec les aléas climatiques dus au réchauffement climatique, tu n’étais pas très confiante sur ce point. Installée dans le canapé de tes parents, tu alternais entre un peu de télévision, répondre à des textos et des emails, de la lecture et puis c’était à peu près tout. Tes parents n’étaient pas toujours là pour te tenir compagnie alors tu t’ennuyais et tu trouvais le temps bien long. Cela te laissait bien trop le temps de penser à tout ce qui n’allait pas dans ta vie, ta relation avec Sean ou plutôt l’absence de relation avec ce dernier et tu ne voulais pas y penser. Depuis sa visite à l’hôpital, cela avait été silence radio et tu n’avais pas osé le contacter. Tu savais que la discussion approchait, la fameuse mais ce n’était pas à toi de la déclencher. Tu devais tout simplement être prête. Le bruit d’une assiette posée sur la table te fit sursauter. Tu lèves les yeux pour voir que ta mère vient de poser une assiette de tes cookies préférés devant toi ainsi qu’une petite bouteille d’eau fraîche. « Je dois filer retrouver Nancy. Elle cherche un cadeau pour sa fille et tu connais Nancy. » Te dit ta mère en levant les yeux au ciel. Un sourire en coin se dessine sur ton visage. Nancy est la grande amie de ta mère, celle qu’elle ne lâche plus depuis votre arrivée à Island Bay. Et Nancy n’avait jamais eu de talent pour les cadeaux … « Tu n’as pas mangé grand chose à midi alors rattrape-toi. » Te dit ta mère avec un clin d’œil en attrapant son sac. A rester assise toute la journée, tu n’avais pas réellement très faim. Mais ces cookies et leur odeur risquaient de te faire changer d’avis. « Merci maman. Dis bonjour à Nancy pour moi ! » Tu entendis la porte se fermer derrière ta mère et tu souris. Revenir chez tes parents n’avaient pas que du bon mais cela n’avait pas que du mauvais non plus. Tu n’avais pas eu le choix dans tous les cas, tu avais toujours du mal à te déplacer toute seule. Avant d’espérer pouvoir le faire, tu devais attendre que ton bras soit complètement guéri et prêt à supporter ton poids donc tu dois encore attendre une semaine ou deux.  Une fois la porte refermée, tu te replonges dans ta lecture en grignotant un cookie. Tu ne sais pas depuis combien de temps ta mère est partie quand tu entends frapper à la porte. Merde ! Tu poses ton livre avant de te lever sur un pied et d’attraper la seule béquille que tu puisses utiliser. Tu fais donc au mieux pour aller ouvrir la porte et les bras t’en tomberais presque quand tu vois qui est de l’autre côté : « Tu t’attendais pas à me voir, je parie. J’ai préféré prendre de tes nouvelles en personne plutôt que par téléphone. » Dire que tu ne t’y attendais pas était en effet la bonne expression. Tu ne savais pas comment Sean avait appris que tu étais chez tes parents et tu te demandais ce qu’il avait à te dire pour venir chez ces derniers vu l’état de leur relation. « C’est une surprise en effet mais une bonne surprise. » Dis-tu avant d’ajouter : « Entre. » Tu te décales un peu pour le laisser entrer et tu pousses la porte pour qu’elle claque derrière toi. Tu ne pouvais pas la suivre et la fermer, trop de travail. Mais elle se ferma et c’était l’essentiel. « Comment tu vas ? Tout se passe bien pour toi depuis ta sortie de l’hôpital ? Tes parents doivent bien t’aider. J’en oublie de te donner tes fleurs. » Tu lui souris alors qu’il te tend les fleurs. Elles sont magnifiques et le geste te touche vraiment. Tu te demandes ce que tu as fait pour avoir droit à tant d’attention de la part de Sean. Tu sais que la réponse est rien vu que tu ne l’as pas vu ou contacté donc tu ne comprends pas vraiment. « C’est gentil, elles sont magnifiques, merci. Je … Ca te dérange de les poser à la cuisine ? Ma mère les mettra dans un vase en rentrant. » Vu ton bras toujours dans une atèle et ton autre bras tenant la béquille, il était clair que tu ne pouvais pas attraper le bouquet de fleur là de suite. Mais Sean le comprendra, tu l’espères. « Je vais bien. Je t’avoue que me retrouver à ne pouvoir rien faire est assez frustrant mais ça va. Je guéris doucement mais sûrement. Et mes parents me sont essentiels vu que je ne peux pas trop me déplacer. » Dis-tu en montrant ton état actuel. D’ailleurs, tu finis par dire : « Viens, on va aller au salon. » Dis-tu en te déplaçant vers la pièce qui n’était pas très loin. Une fois à l’intérieur, tu repris ta place sur le canapé faisant signe à Sean de s’installer. Alors que tu allais lui proposer des cookies, Sean reprit la parole : « Je t’avoue avoir été très perturbé ces derniers temps pour plusieurs raisons, donc ces fleurs sont là pour me faire pardonner pour avoir été trop rude avec toi dernièrement, je pense. Désolé. » Tu regardais Sean bouche bée. Sérieusement ? Il était en train de s’excuser ? Certes, tu n’avais pas très bien pris le fait de le voir avec une autre femme et les paroles qui avaient suivies mais c’était plus parce qu’elles réduisaient cet espoir que tu avais de pouvoir un jour arranger les choses … S’il y avait quelqu’un qui devait s’excuser, c’était toi bien évidemment. « Tu n’as pas à t’excuser Sean. Je … Je nous ai éloignés sans le vouloir et te voir ce soir-là … Je n’ai jamais voulu te perdre mais c’est de ma faute tout ça, c’est moi qui devrais m’excuser. » Tu n’en es pas fière mais c’est la vérité. C’est toi qui avait avorté sans lui en parler, c’est toi qui t’étais éloignée incapable de supporter cette situation que tu avais créée. « Tu es venu chercher des explications n’est-ce pas ? » Peut-être que le moment était finalement arrivé. Plus tôt que tu ne le pensais mais après tout pourquoi pas maintenant ?
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyLun 20 Nov 2017 - 18:55

the thing that killed our love
Seavery

Ce sentiment incontrôlable qu’est l’amour me faisait perdre la tête. Aimer à en perdre la raison ? Je vous arrête là, car vous n’y êtes pas du tout ! Dans le sens plutôt où je n’étais, pour ainsi dire, plus maitre de mon esprit. Je devais supporter ce que celui-ci me faisait subir, sauf qu’à un moment ou un autre, je finirais par perdre patience et là n’imaginez pas ce qu’il pourrait m’arriver. Moi-même je ne m’en doutais pas le moins du monde. Au final, j’ai fini par me rendre compte que l’amour peut autant rendre heureux que nous faire mal. J’étais entrain de comprendre que l’amour pouvait blesser en le ressentant. Si quelqu’un m’avait averti plus tôt, je n’aurais nullement hésité à le fuir comme la peste. Une chose est sûre, mes dix années aux côtés d’Avery étaient ans nul doute les plus belles puisque sans elle je n’aurais peut-être pas repris goût à la vie. Ainsi, je me devais de m’excuser au moins. « C’est une surprise en effet mais une bonne surprise. » Par ses propos, j’apprenais que ma visite semblait la ravir à ma grande surprise. Au fond, ceci me réconfortait de l’entendre. D’ailleurs, un sourire timide s’était dessiné sur le coin de mes lèvres. « Entre. » Je m’exécutais en faisant mon entrée dans la demeure. Malgré le fait qu’elle devait s’accommoder à son nouvel attirail pour mettre la guérison de ses membres, Avery semblait bien se débrouiller en la voyant assurer toute seule ses différentes actions. Après l’avoir questionnée sur son état de santé avant tout depuis sa sortie de l’hôpital, je lui tendais aussitôt le bouquet de fleurs que j’avais oublié jusque là. Ainsi, un sourire faisait son apparition sur ses lèvres. Décidément, après ma visite, les fleurs la ravissaient également. « C’est gentil, elles sont magnifiques, merci. Je … Ca te dérange de les poser à la cuisine ? Ma mère les mettra dans un vase en rentrant. » A ce moment, je ne me sentais pas très futé pour ne pas dire imbécile de lui tendre ce bouquet de fleurs alors que l’un de ses bras était toujours dans un plâtre et l’autre lui permettait d’être appuyé sur sa béquille. « J’suis bête ... » pensais-je à haute voix tout en levant mes yeux vers le ciel en signe d’agacement. Cette bêtise de ma part reflétait bien mon état d’esprit de ces derniers temps, perturbé. « Bien sûr, j’arrive tout de suite. » lui répondais-je à la suite avant de me rendre dans ladite cuisine. Je n’avais nullement oublié où celle-ci se trouvait même si cette pièce n’était pas celle dont je côtoyais lorsque nous nous rendions ensemble chez ses parents le plus souvent pour dîner et pareillement à l’appartement. Même si je ne pouvais plus que compter sur moi-même pour me préparer de quoi manger, je ne cuisinais pas davantage qu’auparavant. D’autant que mon appétit légendaire semblait disparaitre au fur et à mesure. Je n’étais pas dans mon assiette, c’était le cas de le dire. Deux temps trois mouvements, j’étais de retour auprès d’Avery sans le bouquet de fleurs. « Comment tu vas alors ? » reprenais-je afin qu’elle puisse me répondre. « Je vais bien. Je t’avoue que me retrouver à ne pouvoir rien faire est assez frustrant mais ça va. Je guéris doucement mais sûrement. Et mes parents me sont essentiels vu que je ne peux pas trop me déplacer. » Une petite grimace était apparue sur mon visage en la voyant me montrer son état physique pour insister là-dessus. D’un côté, je me disais qu’elle avait échappé au pire avec son accident de la route, ce n'était qu'une question de temps comme elle le disait avant de la voir d'attaque. « Viens, on va aller au salon. » Aussitôt, Avery se dirigeait vers le salon. Je la suivais donc en pensant que nous serions mieux installés sur des fauteuils pour discuter, d’autant plus pour nous confier. A peine nous étions installés, je me sentais le courage de lui faire mes excuses les plus sincères sur le comportement que j’avais pu avoir avec elle avant ça malgré mon regard fuyant le sien en lâchant mon dernier mot, le plus fort. « Tu n’as pas à t’excuser Sean. Je … Je nous ai éloignés sans le vouloir et te voir ce soir-là … Je n’ai jamais voulu te perdre mais c’est de ma faute tout ça, c’est moi qui devrais m’excuser. » s’excusait-elle à son tour. A l’entente de ses excuses, mon regard s’était relevé pour pouvoir la regarder. Pour la connaitre, je pouvais sentir une certaine émotion dans sa voix. « Disons que nous sommes tous les deux en tort, j’aurais du chercher à comprendre ton mal-être plutôt que de chercher la facilité aussi ... » disais-je pour la rassurer et éviter qu’elle est davantage de remords. Après tout, j’étais responsable également de notre éloignement pour avoir réclamé le divorce marquant une distance plus importante entre nous. « Tu es venu chercher des explications n’est-ce pas ? » Avery ne s’était pas posée mille et une questions sur la raison de ma venue. Je ne peux rien lui cacher, surtout à elle. Ainsi, nous évitions de tourner autour du pot jusqu’au moment où nous nous serions décidés à aborder ce fameux sujet. « Je ne peux rien te cacher … » Avery me mettait quelque peu dans l’embarras, car je n’étais pas prêt pour ainsi dire à aborder tout de suite le sujet. Je me décidais à aller au plus simple avec elle. « J’ai besoin d’avoir des réponses à mes questions pour éclaircir les choses, ne serait-ce que pour dormir sur mes deux oreilles. » Cette touche d’humour pouvait laisser penser à un masque auquel j’essayais tant bien que mal de me cacher derrière avec mes proches, bien qu’il était vrai que je ne dormais plus sur mes deux oreilles. « Qu’on s’explique au calme, sans chercher à se prendre la tête. Tu sais que je déteste ça. » Avery devait sans nul doute le savoir, mais je tenais à lui rappeler pour éviter que nous nous emportions une nouvelle fois et que je finisse par claquer la porte derrière moi sans plus de réponses à mes questions. « Déjà, pourquoi avoir attendu tant de temps avant de m’expliquer la raison de ton éloignement ? D’autant plus que tu as prévenu mon meilleur ami avant moi alors que j’étais le premier concerné … » Je finissais par me jeter à l’eau.
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