une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Words upon your lips [Lexie & Brendon] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Mar 7 Nov - 0:43 | |
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Début-décembre 2017
J’ai beau habité si près de la plage, je ne suis pas celui qui y passe le plus de temps. À vrai dire, j’y vais très rarement. Si j’ai envie de prendre un bain de soleil, je le fais sur ma terrasse, dans la cours de ma maison. J’ai même une vue sur la dite plage de chez moi. Du coup, où se trouve l’intérêt ? Je suis vraiment surpris de recevoir ce message texte de Lexie alors que je viens à peine de rentrer du boulot. Je n’ai même pas eu encore le temps de changer mon complet du bureau pour des vêtements plus confortables. Je n’ai d’ailleurs même pas encore conversé avec Anna depuis mon retour. C’est un sacré timing de la part de Lexie de me demander de la rejoindre à la plage justement près de chez moi. Elle n’était pas au bureau aujourd’hui parce qu’elle a prit un congé maladie. Je n’ai pas insisté. Je sais qu’elle ne serait pas du genre à me mentir sur ce genre de sujet pour prendre des vacances. Lexie est une assistante dévouée qui travaille dure et ce depuis le début de notre collaboration en 2012. Du coup, je lui ai simplement souhaité de prendre du mieux chez elle. Mais voilà que son invitation à passer du temps ensemble en tête à tête me préoccupe. Je m’approche d’Anna et je l’informe de la situation, comme je crains que ma meilleure amie ait peut-être plus qu’un simple mal de gorge. Ma compagne me rassure et m’encourage à retrouver Lexie, sans insister sur le fait qu’elle ne me donne aucune nouvelle sur son état de santé. Je ne peux faire autrement que de m’en faire. Je lui ai donné un délai de quinze minutes le temps de me débarrasser au moins de ma cravate et de boire un truc alors que je ne me suis hydraté qu’en café toute la journée. Je change également de chaussures, pour même ceux que je prends pour aller au gym. Je n’ai pas envie que mes paires qui valent très chers soient ruinées par le sable. Je me dirige ensuite vers la plage en gardant ma maison comme point de repère. Finalement, au loin, je vois une silhouette à la tête blonde assise sur un banc sur le bord de la plage. Elle est donc vraiment à quelques mètres de chez moi. Juste dommage qu’il n’existe pas d’accès plus direct et que j’ai du contourner plusieurs propriétés pour atteindre cette plage. Avec l’eau à ma droite et South Bay à ma gauche, je rejoins mon assistante et je l’observe au passage. Je ne sais pas ce qu’elle semble vouloir faire en ma compagnie. Le soleil va se coucher dans pas très longtemps, elle veut peut-être l’admirer tout en parlant. Mais me parler de quoi ? J’arrive enfin à son niveau et je vais m’assoir juste à côté d’elle, passant naturellement un bras autour de ses épaules. « Hey, madame mystère. » Je l’appelle pour plaisanter puisque cela ne lui ressemble pas vraiment de m’envoyer des messages aussi vagues. Lexie est la reine de la précision, si je peux dire. Au travail, en tout cas. Elle sait tout et pense à tout lorsque vient le temps de planifier mes horaires. Elle sait même la couleur de mes sous-vêtements de la journée, sachant que je fais une rotation entre noir, gris et blanc. Alors, pourquoi maintenant elle se montre aussi secrète et que je sens que ce n’est pas par hasard ? « Tu veux bien me dire ce qui se passe, Lex’ ? Je vois bien que quelque chose te tracasse. » Je tente de l’encourager en frictionnant son épaule avec ma main libre. Devant nous, il n’y a pas vraiment de monde. Les baigneurs ne traînent pas par ici. Ils sont beaucoup plus à l’est. Du coup, il semble n’y avoir que nous face à la plage et les vagues légères. C’est vraiment magnifique.
Dernière édition par Brendon Elder le Lun 20 Nov - 15:18, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Mar 7 Nov - 1:54 | |
| Le regard sur l’horizon, l’océan, j’attends la venu de Bren’. Il y a dix minutes, peut-être, je lui envoyé un texto pour qu’il vienne me rejoindre à la plage. La raison de ma présence à quelques mètres de chez lui n’est pas dénuée d’intérêt. En prenant la décision de confier ma fille à ma voisine, soi-disant pour venir en aide à mon ami endeuillé qui venait de m’appeler de toute urgence, je savais pertinemment pourquoi je désirais impérativement me retrouver en tête-à-tête, en terrain neutre, avec mon meilleur ami. Nous devons parlés. JE dois parler. Il y a trop longtemps que je lui garde des secrets et je n’en peux plus. J’ai besoin qu’il sache tout de moi, comme il en a toujours été le cas. J’ai besoin qu’il soit là pour moi, particulièrement en ce moment. Je vais mal. Pas dans le sens dans lequel je lui laissais entendre plus tôt ce matin mais, quel importance. Le résultat reste inchangé. Je ne suis pas au meilleur de ma forme. Je pourrais dire qu’il s’agit uniquement de la faute de Drake, ainsi que son ridicule signe de la main avant de fuir mon loft, mais je ferais preuve d’une incroyable mauvaise foi. Le boxeur avait tous les droits de s’en aller. Surtout s’il s’est aperçu lui-même de ce qui m’est inacceptable. Inutile d’espérer que je mette un mot à mon comportement car, pour rien au monde, je n’admettrais une telle évidence. D’ailleurs, je serais bien stupide de le faire. Je replongerais la tête première dans cette souffrance dont Brendy m’a sortie il y a déjà cinq ans cette année. Non. Je préfère me répéter inlassablement ce qui me permet de tenir, de ne pas craquer sous la violence de cette peine qui me sert encore la gorge. Que lui et moi nous ne sommes que des amis. Des lointains amis, certes, mais des amis quand même. D’ailleurs, je songerais à le remercier de m’avoir indirectement convaincue de jouer franc jeu avec mon frère de cœur. Sans lui, j’aurais encore pu m’enliser dans mes mensonges quelques temps. Quoique. Vu mon état, peut-être pas. Je n’en sais rien. Alors que je regarde le ciel devenir un peu plus orangé, je suis attirée par l’ombre lointaine d’un jeune couple se chahutant dans les vagues. La vie pour eux à l’air tellement simple. Pourquoi ça ne l’est pas pour moi ? Pourquoi ai-je le sentiment que cela ne l’a jamais été ? *Soupire* Je me pose trop de question, encore. Il doit venir de là mon problème. Cette foutu incapacité à agir avec spontanéité comme je le faisais du temps où j’étais une globetrotteuse. Il y a sept ans, j’aurais embrassé Drake sans craindre les conséquences derrière. J’aurais pris ce que je voulais prendre sans redouter de commettre une erreur. C’est frustrant de ne plus être en mesure de faire ça. D’ailleurs, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Mes quinze jours au Canada n’y ont rien fait. Au retour j’étais toujours la même Lexie, en un peu plus paumée encore. Alors que je soupire, je sens un bras se poser autour de mes épaules. Je n’ai pas besoin d’entendre sa voix pour savoir qu’il s’agit de Bren’. Toutefois, je tourne mon visage en sa direction pour lui offrir un petit sourire. C’est étrange comme j’ai envie de pleurer, maintenant qu’il est là.
_ Hey, le futur papa.
Fais-je en retour à sa taquinerie, le cœur moins à l’humour cela dit. Brendy cherche directement à savoir ce qui se passe. Nous sommes tellement semblable, par moment. Ça me rappelle mon arrivée dans la boite de nuit où il m’avait invité à le voir boire plus que de raison. J’avais fait exactement pareil. A peine m’étais-je installer à sa table que je voulais déjà connaître les tenants de sa décision à trainer dans une boite de nuit. La seule différence avec maintenant, peut-être, c’est sa perspicacité. Il a remarqué que quelque chose me tracasser. Je crois donc qu’il n’est plus temps de tourner autour du pot pour gagner quelques précieuses minutes. Seulement, je ne sais pas par quoi commencer ni comment m’y prendre. Les vérités que je m’apprête à lui avouer ne sont pas faciles. Aucune. Chacune d’entre elle le bouleversera, le révoltera. Je dois mesurer la violence des mots. Pour m’aider, je coupe le contact de nos yeux pour regarder l’horizon.
_ Tu te souviens du soir où je croyais que tu voulais me licencier pour mes mensonges ? Je lui demande, d’une petite voix. _ Tu m’as demandé d’être honnête avec toi, ce que j’ai fait. La sensation de ma gorge s’étreignant toujours plus par l’émotion qui me hante est pénible. Néanmoins, je poursuis. _ Chaque jour depuis cette nuit là, je t’ai dis absolument tout de moi. Il n’y a eu aucun mensonge, aucun secret, rien. Je marque une pause pour plonger mes rétines brillantes des larmes qui s’y incrustent dans ses yeux. _ Jusqu’à il y a un mois où j’ai commencé à te mentir, ainsi qu’à te cacher des choses. Et ça, je n’en peux plus. J’ai besoin que tu saches tout de moi, comme avant. Mais surtout, j’ai besoin que tu me crois Bren’, même si cela te semble impossible. Je lui prends sa main libre, celle qui ne frictionne pas amicalement mon bras. _ Promets moi que tu vas me croire sur parole. J’ai besoin que tu me fasses cette promesse pour pouvoir tout te dire. @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Mar 7 Nov - 2:53 | |
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Le futur papa. J’aime qu’elle m’appelle comme ça. Il n’y a pas beaucoup de gens qui savent pour la grossesse d’Anna. Nous ne l’avons pas annoncé sur tous les toits car c’est encore tôt. Tôt dans la gestation, je veux dire. Aucune femme n’est à l’abri d’une fausse couche même si cela m’empêche parfois de dormir quand j’y pense la nuit. J’espère tellement que cet enfant sera en santé et va survivre jusqu’à ce que nous puissions l’accueillir dans notre petite famille. Je souris donc malgré moi lorsque Lexie distrait mon esprit avec le sujet. Elle a un don, je vous dis. La rencontre est toutefois trop intrigante pour que je me laisse avoir aussi facilement. Je me tourne donc vers elle, n’en faisant pas de cas alors qu’elle délaisse mon regard chocolat pour l’océan. Je fronce toutefois les sourcils de préoccupation. Qu’est-ce qui la tracasse à ce point ? J’ai besoin de savoir dès à présent car je ne tiens plus. Elle me demande si je me souviens du soir où elle croyait que j’allais la licencier en 2012. Comment l’oublier ? Je hoche la tête positivement à la place de répondre. Je ne sais pas où elle s’en va avec ma demande de l’époque d’être honnête avec moi. Je l’écoute avec patience. Je suis touché d’apprendre que depuis elle ne m’a plus jamais mentie. C’est une vraie preuve de confiance qui me va droit au cœur. Je savais que je comptais pour elle, mais c’est bon de le réaliser avec ce genre de comportement de sa part. Surtout que cela fait cinq années. C’est long cinq ans. Tout ce temps, elle a tenue cette promesse si l’on veut. Je me sens honoré étrangement. Mon sourire se prolonge. Sauf que je perds ce sourire d’un coup quand ses yeux tombent dans les miens. Elle pleure et aussitôt je porte ma main à sa joue pour la calmer. Ma bouche est entre-ouverte sous la surprise. Bon sang, mais qu’est-ce qui lui arrive ? Elle m’avoue ainsi me mentir depuis un mois et je déglutie sous le choc. Elle s’empare de ma main près de son visage. Elle me demande maintenant de lui promettre de la croire complètement, aveuglément. Même si les choses à révéler me semblent irréel. Je ne peux pas lui refuser alors que je fixe ses larmes. C’est simplement impossible de me demander de ne pas lui faire confiance. « Je te le promets, Lexie. Dis-moi ce que tu as sur le cœur, je t’en pris. Je ne peux pas supporter de te voir comme ça. Dis-moi que ce n’est rien de grave. » Je pense immédiatement au pire. Je songe à la maladie, à la mort, à Lana. Je manque un battement en songeant que peut-être la petite est impliquée. Je prie intérieurement pour que ce ne soit pas le cas. Ne pouvant plus tenir en voyant mon assistante si mal, je la pousse vers moi pour une étreinte. Je la serre avec douceur contre moi afin de la laisser pleurer si elle en ressent le besoin. Je me sens tellement mal, peu importe ce qui lui arrive. À un tel point que je ne suis pas déçu ni fâché en découvrant qu’elle me ment depuis un mois. Je me dis qu’elle doit forcément avoir une bonne raison pour le faire. Je laisse un moment au câlin avant de finalement la libérer et de lui offrir mon mouchoir de poche du jour de couleur rouge vin pour qu’elle éponge ses larmes. Je me fiche s’il soit mouillé, j’ai simplement besoin qu’elle arrête de pleurer. Je viens ensuite lui sourire pour lui prouver que je la supporte vraiment même si ça me brise le cœur de la voir dans un tel état. Si elle a besoin de mon pardon, je vais lui donner, mais j’ai comme unique priorité pour le moment de m’assurer qu’elle va bien et que rien de grave n’est à l’origine de ses mensonges. Si possible, je lirai dans ses pensées pour ne pas l’obliger à me révéler de vive voix ce qui lui fait tant de mal. À défaut d’avoir cette habileté, je me contente d’être une oreille attentive et de respecter la promesse qu’elle vient de me faire faire. Comment lui dire non ?
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Mar 7 Nov - 22:01 | |
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Je pleure. Je ne pensais pas craquée, honnêtement. Ou du moins, pas si vite peut-être. Néanmoins, au geste de la main de Brendy sur mon visage, je prends conscience que mes larmes ruissellent bien sur mes joues. Cela vient sans doute du fait que je me le suis trop interdit, suite au départ de Drake. Désormais, elles ont décidées d’en faire qu’à leurs têtes. Toutefois, il n’est pas question que je dévie du sujet principal pour autant. La raison de leur existence, que me demande Bren’ en me promettant de me croire sur parole, finira bien vite par lui être révélé. D’ailleurs, inutile que mon meilleur ami me parle d’avantage pour que je sens son inquiétude se multiplier par dix. C’est de ma faute, sans doute. Je ne l’ai pas habitué à me voir dans mes pires instants de faiblesse. D’ordinaire, quand je vais aussi mal que présentement, je m’isole un peu pour reprendre mes forces. Je ricane presque à cette pensée. Drake et moi sommes si similaires, également. Je m’interdis aussitôt de faire la liste de nos points communs. Je préfère me focaliser sur le réconfort que m’apporte Brendy en me serrant dans ses bras. J’aurais toutes les raisons du monde pour pleurer là, contre cette épaule attentionnée à mon chagrin mais, je n’en fais rien. Enfin, rien de plus que ce que mon corps exprime de son propre chef. Ah moins que cela ne soit mon cœur, peut-être. Je ne le comprends plus ces derniers temps, mon palpitant. Il m’entraîne à fuir un homme pour ensuite, dés qu’il m’appelle au secours, au sens figuré, m’encourager à me dévouer a lui. C’est insensé.
_ Ce n’est rien de grave.
Dis-je d’une voix étouffer contre l’épaule de mon meilleur ami. J’avoue, je ne fais qu’accéder à sa requête de lui dire ces mots, réconfortant. Car en réalité, j’ignore totalement si ce que je m’apprête à lui révéler est grave. Je ne pense pas, personnellement. Je ne suis pas condamné à mort. Mais allez savoir ce qui est grave à l’esprit de Brendy. Moi-même je l’ignore. Après un long moment à rester blottie l’un contre l’autre, mon frère me cœur me libère pour me proposer son mouchoir. Je rie quelque peu, amusée, en le prenant en main. Il est assorti à sa tenue. Cette manie d’avoir le sens du détail me fera toujours bien rire, je crois. J’éponge mes joues. J’inspire profondément. Il faut que je parvienne à les calmer. C’est important. Je ne peux pas m’adresser à Brendy dans un tél état. Après quelques instants à lutter contre ses gouttes d’eau salée, je reprends la parole. Je ne sais toujours pas comment mener mon discours. Je sais juste que sa promesse m’encourage à lui fournir, enfin, une vraie réponse.
_ Il y a un mois, j’ai été victime d’un cambriolage. Je débute, en reportant à nouveau mes yeux vers l’océan. _ Ils étaient deux types. L’un a cassé ma vitre pour entrer dans mon loft pendant que l’autre l’attendait dans leur voiture. Mais ce n’est pas ça le plus important. La chose que je cherchais essentiellement à te cacher est que cette nuit là, j’ai trouvée le père de Lana dans le salon. Selon ces dires, il n’avait rien à voir avec ça. Il avait juste était là au bon moment pour pouvoir les neutraliser. Je lui ai offert le bénéfice du doute. Cependant, je lui ai ordonné de se tirer de chez moi. Je marque une pause. _ Il voulait parler. Chose que je refusais. Il n’a pas insisté même si, dans la situation où je me trouvais, il était inconscient que je reste seule. Je regarde Brendy à nouveau. _ J’ai appelée les flics immédiatement après son départ, puis je suis allée me réfugier dans la chambre avec Lana pour les attendre. C’est là qu’on entre dans la partie de l’histoire que tu risques de ne pas vouloir croire mais, une promesse est une promesse Bren’. Je lui rappelle, au cas où. _ Alors qu’il y avait à nouveau du mouvement en bas, j’ai reçu un sms de Liam Drake. Il m’informait qu’il avait trouvé ma carte d’identité dans le vestiaire, le soir du gala, et il souhaitait savoir quand j’aimerais la récupérer. Je lui ai répondu que je voudrais qu’il vienne tout de suite au vu de la situation. Il a accepté, sans réfléchir. Il m’a rejoins et il est parvenu à ligoter les deux cambrioleurs avant que les flics n’arrivent enfin. Après leur arrestation, il m’a installé le morceau de carton que j’ai trouvée dans le garage à ma fenêtre brisé et, il a accepté de dormir chez moi, dans ma chambre.
Je m’arrête là, je viens déjà de fournir beaucoup d’informations en un temps très court. Je préfère qu’il assimile ça avant de poursuivre. Surtout que, le plus dur reste à venir : la nuit dans la forêt canadienne. @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Mer 8 Nov - 1:27 | |
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Je l’observe en silence alors qu’elle éponge ses larmes doucement. Elle m’inquiète beaucoup en ce moment et il est difficile de le cacher. Je ne cherche pas à le cacher, non plus. Lexie est autant une priorité pour moi que l’est Anna. Je ne cherche donc pas à la négliger alors qu’elle ressent le besoin de s’exprimer. De m’avouer quelque chose qui m’aurait peut-être fait douter si elle ne m’avait pas fait jurer de la croire sur parole. Je sais que ce qu’elle s’apprête à me révéler est important. Par chance, ce n’est rien de grave donc je me rassure avec cette pensée. Je l’aide à se motiver de parler en posant une main sur son avant-bras et en le caressant de mon pouce. Je fixe ma meilleure amie et je sais que peu importe ce qui la trouble, qu’elle peut me faire entièrement confiance. Elle me connait depuis suffisamment longtemps pour cela. Qu’elle m’ait menti au départ au sujet de ses révélations ne change pas ce fait. Elle et moi, on sera toujours ensemble, alliés contre le monde. Elle pourrait braquer une banque que je lui pardonnerais et pourrais la couvrir pour la protéger. Je me montre donc ouvert comme elle le souhaite, me penchant instinctivement vers l’avant pour ne pas manquer une seule de ses paroles. Un cambriolage. Adriel dans son salon. Alors, ça veut dire qu’il est en liberté à nouveau. Je ne sais pas quoi en penser. Depuis que je connais Lexie, son ex a toujours été derrière les barreaux. Je ne le connais donc que de nom et encore. Je ne pourrais donc pas le reconnaître dans la rue si je le croisais. C’est assez préoccupant. Mon assistante lui a demandé de quitter sa propriété parce qu’il voulait parler. Parler de quoi ? Je doute qu’il sache pour Lana, du moins, j’espère qu’il ne l’a pas découverte dans la maison à ce moment là. Je n’ai aucune confiance en ce type et la simple idée qu’il ait été si proche de la petite me serre l’estomac en un nœud. Elle me rappelle ma promesse et je lui souris pour qu’elle comprenne que je ne vais pas la rompre. Qu’elle peut parler l’esprit tranquille. Je ne peux pas dire que je suis indifférent face à ce qu’elle me révèle. Liam Drake, le boxeur, est venu l’aider avec les cambrioleurs puis il a dormis dans sa chambre… Je garde le silence un moment puis je me racle la gorge en me redressant. C’est certes toute une histoire, mais comme c’est la vérité, tout ce que je peux faire s’est commenter. « C’est assez préoccupant pour Adriel. Est-ce que tu sais où il est en ce moment ? Il t’a recontacté depuis le cambriolage ? » Je m’inquiète surtout pour l’ex de Lexie ainsi que le père de ma filleule. C’est selon moi cela le plus important. Mais comme mon amie juge que le reste de l’histoire me choquerait, je vais au moins le commenter aussi. « Pour ce qui est de Drake, je ne suis pas sur de comprendre. Tu as perdu ta carte d’identité le jour du gala ? Dans le vestiaire où il se trouvait ? Comment il a eut ton numéro au juste ? » Je sais qu’elle était présente avec Drake après sa défaite contre le russe mais j’espère sincèrement qu’elle ne lui a pas bêtement donné son numéro pour qu’il l’appelle. « Et il a dormi dans ta chambre le soir du cambriolage. Avec toi ? » Je ne peux que lui demander. Si elle a couché avec lui, libre à elle. Mais je ne veux pas me retrouver avec une peine de cœur à gérer alors que je ne savais même pas que le boxeur avait partagé le lit de mon amie. Je ne sais pas non plus pourquoi elle m’a caché ce détail. Je veux dire, je comprends pour Adriel car ça aurait pu me faire paniquer vis-à-vis de Lana, mais Drake n’est qu’un sportif comme un autre. À moins que non justement. Je regarde mon amie avec un regard suspicieux. « Lexie, ne me dit pas que tu es amoureuse de Liam Drake. » Je lâche avec tellement d’étonnement que je dois forcer ma bouche à se refermer au bout d’un moment à faire le poisson devant mon assistante.
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Mer 8 Nov - 19:54 | |
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Brendy m’écoute attentivement. A aucun moment il n’apporte un commentaire lorsque je déclame mon premier mensonge dans son entièreté. La seule chose qu’il s’autorise à faire, c’est me confirmer d’un sourire qu’il va tenir sa promesse de me croire. Je lui fais confiance. Je lui prends même la main pour l’aider à accepter les paroles qui ont provoqués le plus de dégâts chez lui. Je sais l’amour qu’il me porte, qu’il porte à Lana, il n’est donc pas surprenant à mes yeux que l’évocation de mon ex-fiancé soit déclencheur d’une forme de panique chez lui. Or, tout va bien. Adriel n’est pas un monstre. A aucun moment il ne lui viendrait à l’idée de me faire du mal, et encore moins à sa fille. Du moins, c’est ce que je me répète inlassablement pour ne pas céder moi-même à une forme de paranoïa car, hélas, je n’ai pas la science infuse. Je ne suis pas dans la tête de mon ex-fiancé qui pensait pouvoir reformer une famille avec moi à sa sortie de prison. Je ne sais donc pas jusqu’où il peut aller par désespoir. Toutefois, je garde espoir qu’il se fasse plus du mal à lui-même qu’à ma petite famille monoparentale. Peut-être à tort. J’espère ne pas me tromper en lui accordant une aussi grande confiance.
_ Il a reprit sa vie d’avant son arrestation. Je déclare à Brendy, le ton calme, pour le rassurer quelque peu. _ Quant au reste, je vais y venir ne t’en fais pas.
Je n’ai pas terminée de dire toutes les vérités qu’il doit entendre. Je préfère donc ne pas sauter des étapes en répondant à ses questions. Elles auront leurs réponses tout bientôt. Là-dessus, il n’a aucun soucie à se faire. Je ne le laisserais pas repartir chez lui avec des zones d’ombres qui amplifieront ces inquiétudes à ce sujet. Oh non. Je connais trop bien mon meilleur ami pour savoir que cela serait la pire chose à faire. Anna elle-même ne saurait pas le rassurer à ma place. Alors, au moment venu, je ferais ce qui est en mon pouvoir pour y parvenir. Pour l’instant, je me contente de l’écouter me parler de Drake. Il me dit ne pas être certain de comprendre. Il est vrai que je n’ai étais friande de détail à ce propos.
_ Oui. Elle était dans la poche de mon jean avec mon téléphone. Quand je l’ai sortie pour… je ne suis vraiment pas fière de ce que je vais dire. _ Rejeter ton énième appel, elle est tombée sans que je m’en aperçoive. C’est Drake qui l’a trouvé. Je marque une pause. _ Au sujet du numéro, si mes souvenirs sont exacts, c’est son manager qui l’a cherché ou… était-ce son entraîneur ? Je m’interroge moi-même à haute voix, hésitante. _ Enfin qu’importe. C’est un membre de son équipe qui l’a cherché, pas lui.
Je songe un instant à son entraîneur que je viens d’évoquer brièvement. Mon regard s’assombrit de tristesse aussitôt. Contrairement aux apparences, je ne pas triste pour cet homme que je n’ai vu qu’une fois en dehors des combats auxquels j’ai assisté. Je suis malheureuse pour Drake. Je me rappelle de l’état dans lequel je l’ai accueillie cette nuit, dans lequel il m’a laissé un peu plutôt, et c’est insupportable pour mon cœur. Je recommence à pleurer alors que je souffle à Brendy.
_ Non. Nous n’avons pas dormis ensemble dans ma chambre cette nuit là. Je soupire. _ Je dormais avec Lana, dans sa chambre.
Immédiatement, mes pensées me ramène à cette nuit, quand nous étions dans les bras l’un de l’autre. Nous étions tellement bien ensemble, au delà de sa douleur. Pourquoi est t’il partie ? Je ne comprends pas. Je sais qu’un deuil doit être affronté aussi seul pour mieux s’en relever mais, pourquoi si vite ? Nous aurions pu avoir encore quelques jours, ensemble. Je soupire à nouveau, tristement. Quand soudain, la question de Brendy me choque, presque.
_ Moi ? Amoureuse de ce type ? Je rie nerveusement. _ Tu es tombé sur la tête, enfin. Je ne suis pas amoureuse de Liam Drake.
Je refuse tout nette cette idée. Je suis juste attaché à lui comme je suis attaché à Brendy, c’est tout. Quant au rêve de cet après-midi, simple déviation d’une femme esseulée en manque. La situation se prêtait à taquiner mes envies, et le subconscient a prit le relai. D’ailleurs, je ne tiens pas à ce qu’on poursuive cette conversation. Je me lance donc à lui parler de mon second mensonge.
_ Maintenant, parlons de mon voyage au Canada. Je déclare pour changer de sujet. _ A mon retour, je t’ai dis que tout c’était très bien passé là-bas. Je marque une pause. _ Hé bien je t’ai menti. En faisant une visite du lac Alta Lake, j’ai découvert Drake inconscient en bas d’une falaise. Il a fait une mauvaise chute qui, heureusement pour lui, n’a eu aucune conséquence plus grave d’une vilaine plaie dans son dos. Toutefois, nous avons été contraint de passer la nuit en pleine forêt à cause de l’impossibilité de retrouver nos voitures. C’est au petit matin que j’ai pu le sortir de là pour qu’une équipe médicale se charge de lui. Je serre tendrement la main que je tiens depuis le début. _ Je te rassure tout de suite. J’allais très bien. J’ai repris aussitôt le reste de mon séjour, comme si rien ne c’était passé.
Il me semble important de le préciser car, rapidement, Brendy va analyser la situation dans le détail que je tais. Il va comprendre pour l’hypothermie, le risque j’ai couru pour ma survie, alors il est préférable qu’il sache que je n’avais rien suite à cela. @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Jeu 9 Nov - 2:11 | |
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Alors comme ça, Adriel a simplement filé sans demander davantage. Je suis déçu qu’il ait ainsi repris sa vie de criminel. Du moins, je présume qu’il en est redevenu un car comme Lexie me le dit, elle ne m’a pas encore révélé tous les détails. Cela ne m’empêche pas de porter naturellement de forts jugements envers cet homme qui a par le passé autant fait souffrir mon assistante. Il a agit avec égoïsme, sans réfléchir et s’est fait arrêté pour ses manigances. Je n’arrive pas à avoir pitié de lui. Je n’en ai jamais été capable. Je le vois comme un problème plus qu’une solution dans la vie de mon amie. Je dois toutefois attendre la suite patiemment. Peut-être a-t-il changé bien que j’en doute. La prison ne forme malheureusement pas d’honnêtes citoyens mais bien des personnes pleines de haine et souvent de vengeance. Qui sait ce qu’Adriel peut faire prochainement. Je ne veux même pas y réfléchir. Je suis distrait grâce à la suite de ses explications. Je cligne des yeux sans comprendre pourquoi elle a rejeté mes appels le jour du gala. Si elle m’avait prévu de l’endroit où elle était dès le départ, je n’aurais pas fait intervenir la sécurité de la salle. Je n’aurais même pas été aussi inquiet, enfin je crois. La seule explication que je trouve à son mensonge c’est qu’elle croyait que j’allais désapprouver son désir d’aller voir le boxeur amoché. Je baisse le regard sur nos mains jointes. Le fait de savoir qu’elle a volontairement engendré de la panique en moi me fait mal. Je lutte pour ne pas le faire paraître. Mais je sais qu’elle n’a pas voulu mal faire. Elle a développé je-ne-sais-comment une obsession pour Liam Drake et elle s’est laissée emporter ce jour-là, il faut croire. Je la fixe avec interrogation au moment de découvrir qu’un membre de l’équipe du boxeur a cherché son numéro avec les informations sur sa carte d’identité. Tiens, ce n’est pas bête. Vraiment pas bête. Je la vois recommencer à pleurer et comme la première fois je pose mes mains sur ses joues pour la calmer. La pauvre, je ne sais pas pourquoi elle a gardé tout cela à l’intérieur mais la voir dans cet état me donne presque envie de pleurer moi-même. Je capture ses larmes de mes doigts, tentant de la rassurer pour qu’elle poursuive. « Tout va bien, Lex’. Je t’assure. Inspire quelques coups avant de reprendre. Rien ne presse. » Je lui dis en la fixant avec empathie. Je suis étrangement soulagé qu’elle n’ait pas couché avec Drake. Je vois Lexie comme ma sœur et il faut croire que la savoir avec un homme dans le genre du boxeur, que j’assume être un coureur de jupons, ne me rassure vraiment pas. Je préfère donc que rien ne se soit passé entre eux. Je ne peux toutefois à sa réaction retenir cette remarque quant à une possible liaison entre eux. Elle me répond vivement que non et je retire mes mains de son visage. Je suis incapable de la croire à cent pour cent cette fois. Est-ce que c’est briser ma promesse ? Je n’espère pas. « D’accord. » Je me contente de dire pour la calmer, lui souriant pour qu’elle reprenne son discours. Elle décide d’aborder son voyage au Canada. Tiens, je ne pensais pas qu’elle me cachait des choses à propos de cela aussi. Je ne sais pas quoi dire. Elle a trouvé Drake ? Au Canada ? Blessé ? C’est une sacrée coïncidence. Il n’y a qu’elle j’imagine pour tomber de la sorte sur le boxeur dont elle m’affirme ne pas être amoureuse. Je choisis une fois de plus de la croire, même si je fais une grimace à l’idée qu’elle ait été exposée toute une nuit à la forêt sauvage. « Donc, tu as vraiment dormis avec Liam Drake ? » Je conclue à la fin de son histoire. « Mais, tu l’as sauvé, surtout, si je comprends bien. Du coup, comment tu as pu reprendre tes activités comme si rien ne s’était passé ? Je veux dire, tu es resté là-bas quinze jours, non ? Pourquoi tu n’es pas rentré directement pour nous retrouver ? » Surtout, pourquoi elle m’a mentie deux fois au sujet de cet homme. Je ne comprends vraiment pas. Les deux fois c’était pour ne pas m’inquiéter, j’imagine. Mais je ne lui aurais pas fait une crise non plus. Il y a définitivement quelque chose qui ne tourne pas rond entre elle et Drake et cela ne me rassure pas du tout. Il est peut-être celui l’ayant poussé à me mentir, qui sait.
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Jeu 9 Nov - 6:28 | |
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Brendy n’insiste pas au sujet d’Adriel. J’en suis contente. Je n’avais pas envie d’aborder, ce qui doit être abordé, dans un sens désordonner. Je tiens à ce que toutes mes vérités soient déclamées dans le même ordre qu’ont eu lieu mes mensonges. D’ailleurs, pour être honnête, je n’ai pas particulièrement envie de parler de mon ex-fiancé présentement. Je sais que je devrais m’en soucier d’avantage, vu le potentiel danger qu’il représente pour Lana autant que moi, seulement l’unique homme qui préoccupe mon esprit est le boxeur tatoué. C’est lui après tout qui m’a, inconsciemment, encouragé à mentir à meilleur ami. Je veux donc me focaliser sur ce sujet. Peut-être que décortiquer notre passé me permettra de trouver une explication à ce phénomène ? C’est du moins ce que j’espère, sincèrement, même si je doute que discuter du comment il a trouvé mon numéro de téléphone soit très utile. Enfin, il faut bien satisfaire la curiosité de Brendy à ce propos. C’est aussi pour lui que nous sommes là. D’ailleurs, mon frère de coeur a beau vouloir tenté de me cacher le mal que j’ai pu lui faire en rejetant ces appels, je le vois très distinctement dans ses yeux. Je soupire donc, exaspéré par ma bêtise.
_ Je suis désolé Bren’. Je lui déclare sincèrement confuse. _ Toute son équipe me dévisageait à cause du téléphone qui ne cessait de vibrer dans ma poche, c'était gênant. De plus, cela aurait été malvenu de ma part de décrocher alors que j’aidais sa soigneuse en tenant une poche de glace sur ses épaules. Je t'assure que je croyais prendre la bonne décision sur le moment. Je t’en prie, pardonne-moi.
Je ne veux pas qu’il puisse s’imaginer que j’aie fait ça par envie. Ce n’était pas le cas. Jamais je ne l’ai trouvé dérangeant. Et jamais je ne penserais cela de lui, non plus. J’étais juste dans une position très délicate qui m’empêchait de répondre. J’aurais pu, pourtant. Je ne suis pas le genre de femme, d’ordinaire, qui se préoccupe des autres pour agir à ma guise. Néanmoins, ce coup-ci, je n’étais plus vraiment moi. Je ne suis d’ailleurs plus jamais vraiment moi quand Drake est dans les parages. Il n’y a qu’à voir ce qu’il a fait de moi depuis sa visite. Je suis devenue une véritable pleurnicharde. Il me suffit de penser à lui en larmes et, pouf, je pleure à mon tour. Encore. Bren’ ne me laisse pas dans cet état, bien sûr. Il vient de nouveau sécher mes joues par le concours de ses doigts en me donnant quelques paroles réconfortantes. Je ferme les yeux pour suivre son conseil. J’inspire quelques coups pour reprendre mon calme, avant de répondre aux autres questions qu’il m’a posé. Brendy veut s’avoir si Drake et moi nous avons couchés ensemble la nuit du cambriolage. Non ! Il dormait dans ma chambre, seul. Pui ensuite s’enquiert sur la possibilité que je puisse être amoureuse de ce sportif. Il est dingue ! Je ne ressens rien pour le boxeur. Rien. J’espère être suffisamment claire pour que son d’accord ne soit pas que de façade car, mine de rien, quand mon patron a une idée derrière la tête, il est difficile – pour ne pas dire impossible – de la déloger. Toutefois, je me refuse de poursuivre la conversation pour m’en assurer. Je préfère passer au second mensonge. Le plus grave, je crois, puisque j’ai failli y laisser ma peau. Cependant, je laisse sous silence ce détail pour lui assurer que, malgré ma nuit en pleine forêt avec Drake, je n’avais absolument rien au petit matin. Un choix avisé. Bren’ se focalise sur le fait que nous avons dormi ensemble. Je confirme en acquiesçant silencieusement. Il est préférable que je m’astienne de préciser que nous avons surtout essayé de ne pas mourir sous mon pauvre manteau. J’espère que ce n’est pas une sorte de mensonge, encore.
_ Hé bien, oui. Drake a continué son séjour de son côté et moi le mien de mon côté. Je l’informe, suite à sa première question. _ Qu’aurais-tu voulu que je fasse d’autre ? Que je reste à son chevet ? Je trouve cela moi-même aberrant. Surtout lorsque je me remémore sa façon de me remercier, à cet instant là. _ Ensuite… je soupire. _ Je ne suis pas rentrée parce que j’avais besoin de ce voyage en solitaire. Je voulais retrouver mon ancienne moi, l’enfant de la jungle, comme cette soirée de juin où j’ai demandé à Liam Drake un combat amicale. Je sais que tu refuses de me croire pourtant c’est tout aussi vrai que tout ce que je te raconte ! Je marque une pause. J’hésite un instant. J’ignore s’il est bon que je fasse part du mal qui me ronge, ces temps-ci. Néanmoins, je me jette à l’eau dés que je me rappelle que je suis là pour jouer la carte de la franchise. _ Brendy, j’ai volontairement cherché les coups se soir là, comme j’ai volontairement coupé les ponts avec mes proches durant ces deux semaines, parce que je traverse une période difficile. Je suis totalement paumée. Je ne sais plus qui je suis ni qui je veux être. Je me mords brièvement la lèvre inférieure, confuse. _ La seule personne vers qui je me suis spontanément tournée est Anna. Je savais de part ce que tu dis constamment d’elle qu’elle était la seule à pouvoir m’écouter. Et ça a été le cas ! Dommage que son conseil ne m’ait pas apporté ce que je cherchais en partant au Canada pendant quinze jours, toutefois.
A savoir : la sauvageonne en moi. Enfin, elle est apparue quarante huit heures puis, après la nuit avec Drake, elle a laissé la mère en moi faire de ma pitoyable personne une loque. Je la maudis, pour ça. Que dis-je ? Je les maudis toutes les deux pour cette façon qu’elles ont de me détruire, depuis.
_ Il y a autre chose. Je reprends, déterminé à en finir avec les révélations. _ Cette nuit Drake a débarqué chez moi, en larmes. Il a perdu son entraineur. Il cherchait du réconfort auprès de moi et, sans réfléchir, je lui en ai donné. Je marque un temps d’arrêt. _ C’est pour ça que je ne suis pas venu travaillé aujourd’hui. Je ne me voyais pas l’abandonner après la nuit que nous avions passée ensemble. Je précise toutefois avant que l’idée lui traverse l’esprit. _ Il n’y a rien eu de sexuel ! Nous avons juste dormie l’un contre l’autre comme cette nuit dans la forêt. Je tourne mon regard vers le soleil qui commence à se coucher dans la mer. _ J’imagine que ça n’a aucune importance. Toutefois, je tenais à ce que tu saches que je me suis dévouée à l’aider pour la période de deuil qu’il traverse, même s’il est fort probable qu’il ne m’appelle jamais. Je regarde Brendy, brièvement. _ Voilà. Tu sais toute la vérité maintenant. Je n’ai plus de secret pour toi. J’admire le soleil couchant quand je repense, enfin, à mon ex-fiancé. _ Ah si. J’oubliais. J’ai revu Adriel. Il sait pour sa fille, je lui ai tout dit.
Et je le regrette, amèrement. J’aurais dû me taire. Je ne sais pas ce qu’il m’a prit de jouer la carte de la franchise avec mon ex-fiancé. Peut-être deviens-je folle finalement ? @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Jeu 9 Nov - 18:04 | |
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Gênant ? Mes appels la gênaient elle et les autres membres de l’équipe soignante de Liam Drake donc elle y a coupé court. J’entre-ouvre la bouche pour lui dire qu’il n’aurait suffit que d’un mot pour me faire arrêter mes appels obsessionnels, mais je suis incapable de m’exprimer. Elle veut que je lui pardonne. D’accord. C’est d’ailleurs déjà fait depuis un moment, je crois. Je regrette d’un coup d’avoir imaginé qu’il lui était arrivé quelque chose d’aussi dramatique qu’un enlèvement. Je garde les yeux baissés encore un moment avant de m’exprimer enfin. « Si j’avais su que tu allais bien, je n’aurais pas mis la sécurité en panique ce soir-là. Je ne t’en veux pas Lexie. Juste que… je me suis imaginé qu’il t’était arrivé malheur parce que tu ne décrochais pas mes appels. » Je suis vraiment inquiet. Plus les confessions avance et plus cela empire. Les larmes de Lexie me font oublier mes soucies. Je me préoccupe immédiatement d’elle et nous poursuivons sur le sujet du boxeur au point d’en arriver à une rencontre presque improbable au Canada. Je ne lui demande pas pourquoi Drake était présent à cet endroit du monde en même temps qu’elle. Ou pourquoi le sort semble les réunir de la sorte. Je suis juste content qu’elle soit devant moi et en pleine forme et que grâce à son aide à Alta Lake, la vie de cet homme soit sauvée. Je pense que si elle n’avait pas été là, il serait en fâcheuse position voir mort. L’hiver approche dans cette partie du monde donc j’imagine que la nuit qu’ils ont passés en commun était fraiche. Je me fais peut-être des idées aussi. Je ne réponds pas aux questions de Lexie sur ce que j’aurais fait à sa place car je n’en sais rien. Elle me reparle de sa première rencontre avec l’homme tatoué et je soupire. « Je te crois aussi désormais. Tu as vraiment demandé à ce boxeur de se battre contre toi. Désolé d’avoir douté. » J’ai l’impression que tout part de là. Du fait que je ne l’ai pas cru et du coup c’est un peu de ma faute si elle a prit comme habitude de me cacher ses rencontres avec Drake. Je me sens vraiment coupable plus que triste suite à ses mensonges. Je trouve difficile de concevoir l’idée qu’elle ait volontairement demandé des coups et que le boxeur lui en ait donnée. C’est un cri de détresse que je n’ai pas entendu et une fois de plus je ramène la faute sur moi. Je ne suis même pas étonné qu’elle ait demandé conseil à Anna plutôt que moi. Je lui souris brièvement. Ma compagne a essayé de l’aider et je suis reconnaissant de cela. Toutefois, j’aurais du être plus présent pour elle. « Tu as bien fait d’aller chercher les conseils d’Anna. Vraiment. » Je lui dis simplement, ne sachant pas quoi dire de plus. Si je lui avoue me sentir coupable, elle va immédiatement le nier. Lexie reprend et je ne suis plus sur de vouloir en entendre plus. Je fais toutefois un effort, pour le bien de mon amie. Apprendre que Drake est allé vers elle cette nuit. Qu’il a abusé ainsi de sa capacité à réconforter, cela est la goûte qui fait déborder le vase. Je garde la tête baissée. Je ferme les yeux. Elle m’a mentie pour son congé maladie. Pour être avec Drake. Encore. Pour lui donner ce qu’il voulait. Relation sexuel ou pas, ça ne change rien. Je ne me redresse que lorsqu’elle m’apprend qu’elle a révélé l’existence de Lana à Adriel. Je la fixe, les yeux écarquillés. À son air, je vois que ça n’a pas été un grand succès. Évidemment, je savais bien au fond de moi que le criminel rejetterait sa responsabilité de père. Comment ça pourrait en être autrement. Je ne lui demande aucune explication. Je viens juste attraper les mains de mon amie et la regarder droit dans les yeux. « Tu as été honnête avec moi et je t’en remercie, Lex’. Sache que je te pardonne pour tout ce que tu viens de me dire. Je veux juste que… À l’avenir, s’il-te-plaît, même si ça concerne Drake, ne me fait plus ça ok. Je sais que tu penses que me cacher la vérité va me préserver de certaines réactions mais… Lexie… Je me suis inquiété tout ce temps de toi parce que je croyais qu’on t’avait fait du mal. Pas que tu… Peu importe ce que tu vis avec Drake. Je réalise maintenant que j’aurais du te croire dès le départ, mais quand même. C’est à cause de cachoteries comme ça que j’ai presque perdu Anna. » Je commence à pleurer malgré moi. « Et je ne veux jamais te perdre, Lexie. Tu m’entends ? »
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| Sujet: Re: Words upon your lips [Lexie & Brendon] (#) Ven 10 Nov - 22:38 | |
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Je ne sais pas ce qu’il m’a prit au juste de dire à Brendy que ces appels étaient gênants. Ce n’était pas un détail capital dans mes explications. De plus, je savais parfaitement l’ampleur qu’auraient de tels mots sur lui. Je lui demande donc sincèrement de me pardonner pour cet aveu. Aveu qui amène un sujet sur lequel il a raison. Si j’avais déjà fait preuve de franchise au gala, si j’avais dit que je partais voir Drake dans son vestiaire, mon meilleur ami n’aurait pas eu la frousse de sa vie à mon absence de réponse. Voilà pourquoi, sincère, je lui déclare en serrant tendrement sa main dans le creux de la mienne.
_ Je sais. Et tu as raison. Si j’avais été honnête envers toi dés ce moment là, tu m’aurais attendu calmement au parking comme je te l’avais demandé. Je n’ai aucun problème avec le fait d’assumer mes torts dans cette histoire. Tout ce qui est arrivé est de ma faute. _ Toutefois, pour ma défense. Car oui, comme tout être humain normal je plaide toujours ma cause même si elle est tout bonnement inexcusable. _ Je n’étais plus véritablement moi-même ce soir là. J’étais inquiète pour Drake et j’ai totalement disjoncté. Je… j’ai crue que tu tenterais de m’en dissuader, ce que je ne voulais pas. J’ai donc agie en conséquence mais, ce qu’il faut que tu retiennes Brendy, c’est que cela ne se reproduira plus jamais. A partir de maintenant, je te promets de ne plus jamais te mettre à l’écart de quoique se soit.
C’est autant une promesse que je lui fais que je me fais à moi-même. Il est hors de question que je nous entraine tout les deux, à l’avenir, dans cette même situation que celle que nous connaissons actuellement. D’ailleurs, je n’ai plus rien qui me motive à faire appel aux mensonges. Il sait pour Drake comme Adriel.
_ Je ne t’en veux pas d’avoir douté de moi. Dis-je aussitôt, souriante, à ses excuses pour avoir refuser de croire le combat amical entre moi et Drake. _ Je ne t’en ai jamais voulu, d’ailleurs.
Je précise avec tendresse. Qu’importe qu’il aurait continué à me prendre pour une menteuse à ce propos, je ne lui en aurait jamais tenu rigueur. Je l’aime trop pour ça. Je pense que la rancune est chez moi autant impossible qu’elle ne l’est chez lui. Pourquoi ? Parce que l’amour que nous nous portons est pur, fort. Rien ne peut l’ébranler, le fissurer. Nous sommes un tout bien plus puissant que toutes les attaques que l’on pourrait avoir malencontreusement contre nous. Cette discussion le prouve. Qu’importe nos erreurs, nos secrets, rien ne saurait nous désunir. Je suis contente qu’Anna arrive également à prendre une place dans notre duo. Pour rien au monde je n’aurais voulu qu’elle se sente exclue. D’autant plus maintenant qu’elle s’apprête à donner naissance à mes filleuls. Brendy m’affirme que j’ai bien fait d’aller chercher conseil auprès d’elle. Cela me rassure. Je ne tenais pas à ce qu’il pense que je le délaisse pour tout dire à son italienne, car ce n’était pas le cas. J’avais juste besoin d’un regard extérieur, féminin, sur la situation que je traverse. Dommage que les recommandations de celle-ci n’aient pas marché autant que je l’espérais. Brendy me remercie finalement d’avoir été honnête envers lui. J’acquiesce simplement. Pour moi, c’est normal. Comme la demande qu’il formule, aussi. Je suis bouleversé de le voir pleurer à l’évocation des secrets d’Anna qui ont faillit lui couter son couple. Et il a raison. Si je fais pareil à mon tour, le risque qu’on s’éloigne existe. Voilà pourquoi, posant mon front contre le sien, ancrant mes prunelles aux siennes, je frotte ses larmes des pouces en lui assurant, avec tendresse.
_ Je te promets que jamais tu ne me perdras, Brendy. Qu’importe ce que l’avenir me réserve, ou te réserve, nous serons toujours ensemble. Je marque une pause, pour lui sourire. _ Tu sais pourquoi ? Parce que je t’aime trop pour laisser qui que se soit, ou quoi que se soit, se mettre entre nous.
Je ne plaisante pas. Qu’importe les obstacles qui pourront se dresser sur notre chemin, je les affronterais tous pour nous garder toujours autant uni que nous le sommes depuis deux mille douze.
_ Tu sais ce que nous allons faire maintenant ? Je lui demande, enjouée. _ Nous allons aller chercher ta belle italienne et ton adorable filleule puis, tous ensemble, nous allons aller dîner chez Sam.
Il accepte cette proposition, le sourire retrouvé. Aussitôt, je l’entraîne par la main jusqu’à chez lui où Anna doit certainement l’attendre. Je le sens, j’ai le cœur léger maintenant que tout a été clarifier entre nous. Désormais, je ne doute pas de ma capacité à traverser ma mauvaise passe plus facilement avec le soutien de ma famille, et cette idée suffit à me rendre heureuse. Pour combien de temps, toutefois ?
Fin @Brendon Elder |
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