une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| The sign of three [Anna & Brendon] | |
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Invité Invité
| Sujet: The sign of three [Anna & Brendon] (#) Mar 7 Nov - 18:41 | |
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Début-octobre 2017
Des documents à signer. Des rapports du pour la veille à finaliser. J’ai une pile de travail que Lexie vient de me laisser à terminer absolument pour aujourd’hui alors qu’elle doit me quitter pour aller chercher sa fille. Je ne la retiens pas, tout ce boulot m’occupe l’esprit. Je trouve ça juste un peu décourageant d’être d’un coup tellement en demande. Le vice-président a normalement le temps de souffler entre deux réunions ou rencontres d’affaire. Pas ce soir, apparemment. Je suis penché sur mon bureau depuis une bonne heure déjà. Je soupire en constatant que la pile n’a même pas diminuée. Un peu d’aide serait apprécié, mais je laisse mon téléphone dans ma poche. Je ne souhaite pas déranger Lexie alors qu’elle doit être en train de faire souper Lana. Ce n’est pas l’envie qui manque. Alors que je prends une nouvelle feuille au sommet de la pile, mon téléphone vibre d’un coup. Je fronce les sourcils et je déverrouille l’écran. Lexie vient apparemment de m’envoyer une invitation à mon agenda afin que je passe chez moi dans vingt minutes. Quoi ? Qu’est-ce qu’elle a encore fabriqué ? Je ne sais pas trop si c’est dans le but de me remonter le moral alors que j’attends depuis presque deux semaines le retour à la maison d’Anna, mais je secoue la tête. Si ça se trouve, c’est exactement ça. Elle a orchestré une fête dans ma maison et a tenté de me retenir avec autant de boulot que possible au bureau en attendant de tout préparer. Sacrée Lexie ! Elle peut entrer facilement, elle a après tout le double de la clé depuis les semaines qu’elle a passé à la fin de sa grossesse de Lana. Je ne lui ai jamais redemandé en retour lorsqu’elle a quitté ensuite. Je soupire donc à nouveau et je me décide à me pointer à sa fête. Je prends mon veston, je range mon ordinateur portable dans ma valise de travail et je fais glisser mon téléphone dans la poche de mon pantalon. Je laisse tout le reste sur mon bureau et je ferme les lumières derrière moi avant de quitter. Une fois sortie de l’ascenseur, je dis bonne soirée à la réceptionniste et je rejoins ma voiture à ma place réservée. Je ne me dépêche pas, car j’ai envie que Lexie aussi goûte à sa propre médecine et accueille peut-être un petit retard pour la surprendre. Je roule normalement sur l’autoroute, arrivant au final au bout de vingt-cinq minutes à la maison. Je suis surpris de voir aucune autre voiture de stationner aux alentours. Pour une fête, ne me dites pas que tout le monde est venu à pieds ? Pire, que Lexie a loué un autobus. Il n’y a aucune lumière d’allumée à l’intérieur non plus. Par réflexe, je sors mon téléphone pour lire l’invitation de mon agenda. Pas d’erreur, c’est bien indiqué de venir chez moi. Je soupire donc, me disant qu’elle m’a probablement au final fait un canular pour me sortir la tête du travail. Je m’avance donc normalement jusqu’à la porte d’entrée et je déverrouille celle-ci. J’entre comme à mon habitude, allumant la lumière de l’entrée pour ne pas tomber. Je remarque d’un coup l’odeur de nourriture. Lexie est peut-être cachée en cuisine finalement. « Lexie ? » Je l’appelle, me tournant vers la pièce en question. Je remarque alors une petite enveloppe collée sur le mur à côté de moi. Je m’en saisis, l’ouvre et découvre un petit mot écrit de la main d’Anna à l’intérieur. « Bienvenue à la maison, mon ange. Ton italienne qui t’aime. » Et il y a un cœur à la place de la signature. Aussitôt, je relève la tête et je marche vers la cuisine. Il y a une musique instrumentale qui joue. Du piano. J’arrive et je m’arrête nette en voyant la table de la cuisine dressée magnifiquement. Mon cœur se débat dans ma poitrine alors que d’un coup, en tournant la tête, je vois Anna. Elle est vêtue de cette fameuse robe que j’aime tant, celle de notre tout premier rendez-vous. Mais surtout, elle est là. Devant moi. En chair et en os. Vraiment là. Je la fixe quelques secondes en n’arrivant pas à le croire. Puis, mon corps s’anime et je me dirige vers elle presque au pas de course pour la soulever dans mes bras. Je la serre contre mon cœur, la faisant tourner un coup avant de la déposer à terre et de regarder son visage entre mes mains. Je l’embrasse, me sentant magnétiquement attiré vers elle. Je n’arrive pas à le croire que ça y est, elle est enfin revenue à la maison.
Dernière édition par Brendon Elder le Lun 20 Nov - 15:16, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: The sign of three [Anna & Brendon] (#) Mar 7 Nov - 20:26 | |
| Le regard tourné vers les lasagnes qui chauffent dans le four, j‘attends plus qu’impatiemment l’arrivée de Brendon. Selon Lexie, il aurait déjà dû arriver. J’imagine qu’il traîne pour éviter de se retrouver seul à la maison. Car oui, mon homme ignore totalement que je suis de retour en Nouvelle-Zélande. Pour lui, se soir, nous allons pouvoir nous parler sur Skype suite à ces deux derniers jours où nous n’avons pas eu l’occasion le faire. J’ai hâte de découvrir sa réaction lorsqu’il me verra dans la cuisine. Pour l’occasion, j’ai préparée son repas préféré, ainsi que revêtue la robe de notre premier rendez-vous. Je sais qu’il l’aime énormément, qu’elle a une grande valeur sentimentale à ses yeux. Je profite donc de pouvoir encore la porter avant que mon ventre devienne trop rond pour que cela soit possible. A ce sujet aussi, j’ai tellement hâte. Cela fait déjà une semaine que je garde le secret au sujet de ma grossesse, je ne tiens pratiquement plus. Toutefois, je vais devoir me montrer encore patiente car j’ai l’intention de lui annoncer sa paternité d’une façon tout à fait originale, au cours du dîner. Donc, l’heure de la délivrance n’a pas encore sonné. Alors que je m’apprête à envoyer un texto à sa meilleure amie pour m’assurer qu’elle lui a bien précisé qu’il devait rentrée chez nous, j’entends la clef dans la porte d’entrée s’activer. Aussitôt, je dépose mon mobile sur le bar de la cuisine. Je me mords les lèvres pour ne pas rire lorsque Brendon appelle Lexie. Je tiens à ce qu’il me découvre chez nous par le biais de ce petit mot que j’ai laissé dans le hall. Mio Dio. Pourvu qu’il le remarque. Je croise les doigts quand soudain, le bruit de l’enveloppe que l’on décolle surgit. Je sourie de toutes mes dents, ravie. Normalement, désormais, il ne devrait plus tarder à me rejoindre. Je dois me faire violence pour ne pas faire le pas de le devancer. J’ai tellement envie de le serrer dans mes bras, de l’embrasser, que c’est presque une torture. Par chance, mon homme ne me fait pas languir. J’entends ces pas s’activer en ma direction. En moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire, je le vois dans le chambranle de la porte, stoïque. La vision de la table que j’ai dressée, avec des bougies pour apporter une ambiance romantique qui se marie au piano qu’on entend en bruit de fond, semble lui plaire. Pour attirer son attention, je lui souhaite le bonsoir avec tendresse. Aussitôt, son regard sur pose sur moi. Je lui sourie, émue. Il lui faut quelque seconde pour s’assurer que je ne suis pas un mirage mais, lorsqu’il se dirige vers moi, je sens que le bonheur de se retrouver est partagé. Sans hésiter, j’enroule mes bras à son cou tandis qu’il me soulève de terre pour me serrer fortement dans ses bras. Je rie de joie à son oreille. Je suis tellement comblée en cet instant. Mes pieds retrouvant la terre ferme un instant plus tard, je l’admire tout autant qu’il m’admire avant que nos bouches se retrouvent l’une contre l’autre. Nous échangeons des milliers de baisers tendres, passionnés. Des baisers qui éveillent mes désirs bien plus rapidement que d’ordinaire, à cause de mes hormones de grossesses. C’est difficile pour moi de me convaincre de rester sage mais, avec une grande force de volonté, je parviens à briser le contact de nos lèvres pour nous obliger à patienter quelques heures. « Je t’ai préparée ton repas ainsi que ton dessert préféré, pour fêter mon retour. » Je lui annonce, ravie. D’ailleurs, le four m’appelle. « Excuse-moi un tout petit instant. » Je n’aime pas l’idée de me séparer de ses bras qui m’ont tant manqués mais, je ne désire pas que mes lasagnes finissent carbonisés. Par conséquent, je me défais à regret de lui pour les sortir du four bien chaud. Je prends soin de ne pas me bruler, au passage, avant de les déposer sur la gazinière. Elles sont parfaites. Et elles sentent bons. C’est une chance que le bébé ne me donne ni dégoût, ni nausées. Je vais pouvoir me régaler autant que lui de ce délicieux repas. @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: The sign of three [Anna & Brendon] (#) Mer 8 Nov - 0:43 | |
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Sentir son corps contre le mieux. Partager à nouveau sa chaleur. Humer son parfum si agréable. Je pouvais enfin frôler la peau délicate de ma compagne et voir de mes yeux son sourire qui me réchauffe le cœur. Entendre son rire sublime. Ses lèvres sont encore plus douces que dans mes souvenirs. Je sens un grand désir monter en moi au moment même où je réalise sa présence. J’ai patienté deux semaines avant de pouvoir la toucher et on dirait que cela à amener un sevrage forcé de mon corps. Dès à présent, je veux rectifier cela. Sauf que je viens d’arriver. Elle vient probablement d’arriver aussi. Je suis certain que Lexie est impliquée de près ou de loin, elle n’aurait pas été celle qui m’envoi cette invitation sinon. Elle savait que mon amoureuse revenait ce soir et j’avais donc raison sur le fait qu’elle m’a volontairement retenu au travail. Je vous jure, ces deux femmes vont me rendre fou. Nos baisers finissent par s’interrompre sous la volonté d’Anna. Je n’en suis absolument pas choqué. Je garde mon visage près du sien, expirant et inspirant ensuite afin de retrouver mon souffle. Il faut croire que j’ai déjà perdu l’habitude de soutenir un baiser aussi longtemps. Ou bien que l’excitation vient faire accélérer ma respiration alors que mon cœur pompe à tout rompre dans ma cage thoracique. Je me redresse, la libérant un peu plus de ma forte étreinte. Je dois faire attention, je viens de la retrouver. Je ne voudrais pas la casser en la serrant si fort sous la joie de ces retrouvailles surprises. Vraiment, je ne m’y attendais pas du tout. Je suis sur que ma Anna en est fière de cela. Elle et Lexie qui viennent de m’offrir un magnifique cadeau alors que je me sentais vraiment déprimé d’avoir passé deux jours sans nos conversations skype. Anna m’avait pourtant assuré que c’était à cause que la caméra ne fonctionnait plus chez sa tante, pas que c’était à cause de son retour en avion. Si j’avais su, je n’aurais pas autant tourné en rond dans mon bureau. Quoique… Qu’importe ! Elle est là et c’est tout ce qui compte. Je me fiche complètement du reste, pour être honnête. J’hausse les sourcils en apprenant qu’elle a préparé mon plat et mon dessert préféré pour l’occasion. Elle a donc deviné que sa cuisine me manquait à ce point. Je souris, la laissant aller en caressant de mes mains cajoleuses son ventre ainsi que son bras alors qu’elle se dirige vers le four. Je m’approche de la cuisine, le sourire grand aux lèvres. Je viens simplement m’assoir à table, sachant qu’Anna va insister pour me servir mon assiette. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait alors que je lui offre un regard qui en dit long sur mon désir d’elle. Je vais me tenir sage, pour l’instant, mais je ne peux pas garantir pour après le repas. J’observe les lasagnes chaudes fumer doucement et j’attends qu’elle se soit également servie une part avant de planter ma fourchette dans les pâtes et le fromage et de goûter. Je suis au paradis à nouveau. « Ça m’avait manqué. Tu m’as manqué plus que tout. » Je dis en avalant ma bouchée. Je porte ma main libre de son côté de la table afin qu’elle s’en saisisse. Je recommence à manger un morceau en étant tout aussi en extase devant le goût et aussi l’attention de l’italienne. Je ne peux pas la quitter des yeux, comme si j’avais peur qu’en battant des paupières elle allait disparaître. À force de la fixer, je dois la gêner, mais c’est plus fort que moi. « Je t’aime tellement. » Je lui dis tout bonnement, me remettant à sourire. Comme je suis bien avec elle à nouveau à mes côtés. Je me sens comme le plus chanceux des hommes. Comme celui avec la plus merveilleuse des compagnes. Rien ne peut égaler le bonheur que je ressens en ce moment.
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| Sujet: Re: The sign of three [Anna & Brendon] (#) Mer 8 Nov - 1:41 | |
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Je sens le regard de Brendon glisser sur moi. Il n’imagine pas comme il me rend dingue de lui. Tellement, que je dois me faire violence pour ne pas céder aux désirs qui m’accaparent de plus en plus. C’est que j’ai une annonce importante à lui faire, ce soir. Je tiens donc à ce qu’elle soit faite comme je l’ai imaginée. D’ailleurs, en servant les parts de lasagnes dans nos assiettes respectifs, je me rends compte d’un petit soucie technique. Zut. Il faudra que je trouve une alternative à ce problème. Hum. Je vais prendre le temps du repas pour trouver la solution. Cela ne devrait pas être compliqué. J’apporte les assiettes à table, les déposant respectivement à nos places, avant de m’installer face à mon compagnon. Je laisse Brendon goûter le plat en premier pour prendre aussi une bouchée. Son appréciation me fait grandement plaisir. Je suis ravie que Lexie n’ait pas surpassé mes talents de cuisinière. « Toi aussi tu m’as énormément manqué mon ange. » Dis-je en réponse en prenant sa main sur la table. Ça me fait bizarre. J’ai l’impression de presque revenir à notre tout premier rendez-vous. La différence notable, cependant, c’est que je m’apprête à lui dire qu’il va devenir papa dans huit mois. Mio Dio ce que je me sens nerveuse, tout d’un coup. Pourtant, je n’ai aucune raison de l’être. Je n’imagine pas Brendon déçu de me savoir enceinte, au contraire. Cependant, je ne peux pas m’empêcher de me sentir stressé comme si j’allais passer un oral d’examen. J’essaye d’y faire abstraction en me concentrant à la fois sur le repas et sur mon homme. Il me dévore des yeux. S’il se l’autorisait, je suis certaine qu’il débarrasserait cette table pour nous offrir un tout autre style de dessert que j’ai préparé. Cette idée m’apparaît excitante, soudainement. Du calme, Anna. La nuit est encore jeune. Oui. Enfin, très honnêtement je ne crois pas être en mesure de tenir encore trois heures comme cela. « Je t’aime tout autant. » Je lui réponds amoureusement, un sourire aux lèvres. Bon sang ce que je suis heureuse d’être ici, avec lui. Je crois que je n’aurais pas pu tenir une semaine de plus sans sa présence, je serais devenue folle. D’ailleurs, sur l’euphorie de l’instant, je termine mon assiette plus rapidement que je ne l’aurais cru. C’est que j’ai tellement hâte qu’il sache la vérité, malgré le stress, que je suis impatiente d’en arriver à cet instant précis. Je délaisse d’ailleurs sa main lorsqu’il a terminé lui-même son repas, pour débarrasser les assiettes. C’est alors que je les porte à l’évier que je me rends compte que je n’ai toujours pas trouvée de solution à ma petite bourde. Il faut impérativement que je trouve comment contourner cela, sans éveiller ces soupçons. J’ai une idée ! Tandis que j’amène la tarte aux framboises à table, j’annonce à mon compagnon. « J’ai une petite surprise pour toi à l’étage, dans ma valise. Je te laisse donc nous servir le temps que je vais la chercher. » A ces mots, je quitte la cuisine après lui avoir offert un tendre baiser sur ses lèvres. Je rejoins ensuite notre chambre où je sors de la valise ce déshabiller féminin que j’ai acheté en Italie, pour lui justement. Je compte faire d’une pierre deux coups avec cette ensemble que je cache sous une robe de chambre en soie rouge. Une fois que je suis prête, je le rejoins en cuisine où il m’attend pour savourer sa part de tarte aux framboises. Ma tenue ne manque pas de capter son attention immédiatement. Un bon point. Je m’approche de sa chaise pour me poster derrière son dos. Là, dans un murmure à l’oreille, je lui déclare. « En faite, j’ai deux cadeaux pour toi. » Je lui tends la main, l’invitant à se lever pour me faire face. « Le premier… » Je défais la ceinture de la robe de chambre avec sensualité. « C’est ce magnifique déshabiller. » Qu’il découvre aussitôt lorsque les pans de la robe s’écartent. « Le second, c’est un petit tatouage que je me suis fait à Palerme. J’aimerais beaucoup que tu me dises avec franchise ce que tu en penses. » A ces mots, j’écarte le voile de mon déshabiller pour dénuder la partie de mon ventre où j’ai collée, après ma douche un peu plus tôt, un décalco lui annonçant d’une simple question ma grossesse. Je suis impatiente d’entendre ce qu’il a dire à cette question : veux-tu être mon papa ? @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: The sign of three [Anna & Brendon] (#) Mer 8 Nov - 2:27 | |
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Ma main se fait réchauffer dans la sienne. Je mange avec appétit, heureux de savourer ce qu’elle a prit la peine de préparer pour notre souper retrouvailles. Je termine après Anna, cependant. Je l’observe allègrement alors qu’elle nous débarrasse. Je suis surpris mais aussi vraiment heureux de voir apparaître une tarte à la framboise. C’est probablement ce que je préfère le plus manger au monde et voilà que la femme de mes rêves me l’apporte avec un si beau sourire. Elle m’informe qu’il y a une surprise pour moi dans sa valise. Tiens, un cadeau en plus. Il ne fallait pas. Je ne lui ai rien acheté de mon côté. Peut-être que j’aurais du. Je hoche la tête en signe que j’ai compris et je la laisse filer après un doux baiser. Je la regarde une fois de plus alors qu’elle s’éloigne et grimpe à l’étage. Je commence à couper la tarte, m’en servant une grande part. Je me lèche les doigts et j’attends une fois de plus Anna pour savourer le tout. En me tournant la tête, je la découvre dans sa robe de chambre. Je fonce les sourcils, intrigué. Elle s’approche pour atteindre mon dos et viens caresser mon oreille de sa voix. Je ne sais pas à quoi elle joue, mais ça marche. Je me laisse tirer par le bras pour me retrouver debout en face d’elle. Je la regarde avec envie. Je pense deviner ce qu’elle veut faire sauf que je pensais qu’on finirait de manger avant. Il faut croire que non. Je ne suis pas celui qui va protester. Elle défait la robe de chambre et j’écarquille les yeux en découvrant le déshabiller en dessous. Mes jambes se ramollissent, je manque de tomber par terre tellement le choc s’empare de mes tripes. Un sourire taquin se forme et je ricane même, tendant naturellement les mains afin de toucher à ce corps qui a été trop longtemps loin du mien. Alors, elle m’apprend qu’elle s’est fait faire un tatouage à Palerme et je m’arrête net. « Tu as fais quoi ? » Je ne peux m’empêcher de lâcher en la fixant dans les yeux. Hum, je ne suis pas sur de comprendre. Pourquoi se faire faire un tatouage en secret et espérer que cela me fasse plaisir à son retour ? Je baisse les yeux alors qu’elle écarte un voile du déshabiller. Je fixe la phrase inscrite sur son ventre. C’est une blague ? Je fronce les sourcils, perdu. « Tu veux que je sois ton père ? » Je marmonne à Anna en gardant mon regard sur le tatouage. Puis, il y a un déclic. Je comprends. Ce n’est pas l’italienne qui me demande d’être son papa, c’est… Je m’avance d’un coup et je m’empare d’Anna. Je la soulève à nouveau dans mes bras et je la serre tout en avançant. Je sens ma respiration s’accélérer puis les larmes venir alors que je continue d’avancer. Je ne la relâche pas, je la garde contre moi alors que je fixe le plafond en souriant de bonheur. « Toi. » Je me contente de dire en ramenant ma bouche à son oreille. Je continue à avancer, je suis en train de grimper les escaliers avec elle que je soulève toujours par la taille. « Toi. » Je répète. J’arrive à la chambre. Je la conduis au lit et je la fais s’assoir lentement. Je la fixe, souriant en secouant la tête. « C’était ça ta joie soudaine le jour de la sortie de ta tante. » Je ris doucement et porte mes deux paumes à son ventre. « Il y a une petite crevette à l’intérieur. » À cette pensée, j’inspire un grand coup et je sens à nouveau les larmes couler. Je vais porter mon front à son ventre entre mes deux mains. J’appuie doucement. « Je veux bien être ton papa. » Je dis à ce petit être qui doit être minuscule et ne pas me comprendre, mais je m’en fiche. Je ris à nouveau, me trouvant idiot de ne pas avoir compris plus tôt. Nous allons être parents.
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| Sujet: Re: The sign of three [Anna & Brendon] (#) Mer 8 Nov - 4:45 | |
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L’évocation du tatouage éphémère refroidit directement les ardeurs de Brendon. Il m’observe d’ailleurs, les sourcils froncés, en me demandant ce que j’ai fais. En théorie, je reconnais que de me faire tatouer sans lui en parler aurait été une grossière erreur. Une excellente, même, pour créer un conflit entre nous dés mon retour. Mais en pratique, je sais qu’il partira avec de l’eau savonneuse, et que c’est uniquement le message qu’il détient qui compte. Seulement, Brendon n’a pas l’air de le comprendre. Il me marmonne une question qui ne manque pas de me surprendre. Euh… pourquoi voudrais-je qu’il soit mon père ? J’en ai un, même s’il n’est plus de ce monde. De plus, il faudrait que je sois tombée sur la tête pour demander à l’homme que j’aime de jouer un tel rôle ? C’est de l’inceste c’est… C’est… Pouah. Rien que l’idée me répugne. Jamais je ne pourrais jouer un tel jeux de rôle à des fins érotiques c’est… non c’est définitivement à l’exact opposé que ce qui m’excite. Je soupire, tristement. Je suis déçue qu’il n’ait pas compris le véritable sens du message. Je suis même presque au bord des larmes lorsque Brendon me soulève de terre. Instinctivement, je m’accroche à lui pour ne pas tomber. A ce que je comprends, on dirait que son cerveau a enfin fait le lien entre la question et l’endroit où elle est inscrite. Toutefois, je ne tire pas de conclusions hâtives. Je n’aimerais pas croire qu’il est heureux parce que je suis enceinte, alors qu’en vérité je découvrirais des mœurs très singulières. Car oui, accepter de coucher avec sa compagne en se faisant appeler papa, je m’excuse, c’est très particulier. Alors je me laisse porter jusqu’à notre chambre, sans tenter de me défaire de ces bras. Une grande partie de moi souhaite de tout cœur qu’il a compris. Mio Dio, faite que je n’ai pas à lui expliquer. Je vous en supplie. Mes fesses rejoignent délicatement le matelas de notre lit. Brendon me demande aussitôt, sourire aux lèvres, si c’était ça la cause de ma soudaine joie sur Skype, le jour où Silvia est rentrée chez elle. Je réponds en opinant du chef, la même émotion sur le visage. « Oui. C’était ça. » Je n’ai plus aucune raison de lui mentir à présent. C’était bien le fait de savoir que je portais son enfant qui me rendait aussi anormalement euphorique. Déposant ses mains sur mon ventre, Brendon appuie son front contre celui-ci pour donner sa décision à notre enfant. Il veut bien être son papa. Je laisse une larme de bonheur couler le long de ma joue, tout en caressant le sommet de son crâne avec douceur. Je remercie intérieurement le seigneur de nous avoir fait éviter de justesse la catastrophe. « C’est un décalco. » Je l’informe avec tendresse. « Avec du savon et de l’eau, il disparaitra. » Je dépose mon index sous son menton pour l’obliger avec douceur à relever son visage en ma direction. « Par contre, le fœtus qui se cache à l’intérieur, il est définitivement la preuve que notre amour est plus fort que tout. » Je l’embrasse tendrement sur la bouche, puis lui murmure yeux dans les yeux. « Je t’aime Brendon Elder. Cet enfant c’est le plus beau cadeau que tu pouvais me donner, et le plus beau cadeau que je puisse te donner. Je suis la plus heureuse des femmes, mon amour. » J’essuie du bout des doigts les larmes qui coulent sur ses joues, avant de lui demander avec amusement. « Rassures-moi, ce sont bien des larmes de joie ? » Je n’en doute pas un instant, personnellement. Je cherche juste à lui faire admettre haut et fort parce que j’ai envie de l’entendre. @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: The sign of three [Anna & Brendon] (#) Mer 8 Nov - 16:27 | |
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Mon monde vient à nouveau d’être chamboulé. Complètement. Être père. Avoir offert la vie à un petit être. C’est une responsabilité énorme. J’ai toujours eu ce doute à savoir si j’allais être capable d’élever un enfant sans le décevoir comme l’on fait mes propres parents. Je ne veux surtout pas que cet être souffre un seul instant, surtout à cause de moi. Mais en ce moment, alors que je sais que ce n’est pas un rêve, que ma compagne est bel et bien enceinte de notre enfant, je n’ai plus de doute. Je sais que nous allons être de formidables parents puisque nous allons aimés et protégés le fruit de notre amour. Je suis comblé. De toute ma vie, je n’ai en effet jamais été aussi heureux et sur de quelque chose que de ce rôle de père. Je ris face à la supercherie d’Anna. Elle n’a pas vraiment fait faire un vrai tatouage à Palerme, ce n’est qu’un décalco. Elle m’assure que ça va partir avec du savon et de l’eau et je ris de cela contre son ventre. Durant un instant je n’ai pas compris ce qu’elle cherchait à me dire. Je ne me doutais absolument pas qu’elle portait notre enfant. L’idée ne m’a même jamais effleuré l’esprit alors que j’avais un drôle de pressentiment sur son comportement lors de nos conversations skype. J’ai mis du temps avant de le comprendre mais au moins désormais je sais et je comprends le bonheur démesuré qu’elle a ressenti il y a quelques temps. Elle relève ma tête et ses mots me réchauffe le cœur comme jamais. Je souris même lorsqu’elle m’embrasse. Elle a raison, c’est un cadeau que nous nous sommes mutuellement fait. Le plus beau de tous. Elle me demande si se sont biens des larmes de joie alors qu’elle les essuies de sur mes joues et j’ai un rire spontané. Je l’embrasse longuement en réponse, mes mains toujours sur son ventre. Puis, je nous sépare, mais en gardant ma tête collée à son front. « Je me sens tellement bien. » J’avoue dans un soupire serein. « Tellement tellement bien, c’est fou. Toutes mes craintes, toutes mes angoisses, toutes mes inquiétudes. Elles se sont envolées d’un coup. Tu m’aimes. Je t’aime. Nous allons avoir un bébé. Tout est parfait. » Je ferme les yeux et rapproche mon nez pour le coller au sien. Mon cerveau qui jusque là n’était animé que d’euphorie recommence à penser clairement. Je souris, me reculant pour pouvoir regarder Anna dans les yeux. « Je dois prévenir mes parents adoptifs. Seigneur, ils vont sautés de joie. » Je réalise aussi que ma meilleure amie et tante Silvia sont déjà dans la confidence et cela me fait secouer de la tête un moment. « Je te jure, durant un instant j’ai vraiment cru que Lexie voulait ma mort en me donnant tout ce travail à faire pour demain à la Société. Depuis combien de temps elle sait ? » Je demande, surtout par curiosité. Je ne suis en rien fâcher contre elle, juste que je compte bien lui parler du fait qu’elle ne s’en sortira pas comme ça. Elle va devoir assumer son rôle de marraine tout comme à l’époque j’ai assumé le rôle de parrain qu’elle m’a donné pour Lana. Quand je pense à cette dernière, je sais qu’elle va être tout aussi heureuse de savoir qu’elle aura bientôt un nouveau membre dans la famille. Elle sera assurément la meilleure des grandes sœurs. J’inspire un grand coup et je reprends Anna dans mes bras. Je la garde contre moi longtemps cette fois, au point de presque m’endormir sur son épaule. Je suis juste bien ainsi, à sentir sa chaleur me traverser et à entendre son cœur battre régulièrement. Au bout de je-ne-sais-combien de temps, je parle enfin. « Tu sais ce dont j’ai vraiment envie en ce moment ? » Je lui demande doucement. « Une bonne grosse part de tarte à la framboise. » Et oui, j’ai toujours envie de manger mon dessert préféré. De plus, mon enfant doit impérativement goûter à cette tarte.
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| Sujet: Re: The sign of three [Anna & Brendon] (#) Jeu 9 Nov - 3:52 | |
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Brendon rit à l’évocation du décalco. Je me demande vraiment comment il a pu croire une seule seconde que je me serais fait tatouée, réellement, au cours de mon séjour à Palerme. Je n’ai aucun tatouage sur moi. De plus, je n’ai jamais montrée une passion pour les dessins indélébiles à même la peau. J’imagine qu’il a dû se dire que j’ai fais ça sur un coup de tête. Ce qui aurait put être possible si je m’appelais Lexie. *Rires* Je crois que mon compagnon a tendance à nous confondre de temps en temps. Ce n’est pas grave, si c’est le cas. Je suis flattée d’être associée à une femme aussi forte que ne l’est sa meilleure amie. D’ailleurs, je suis contente qu’elle ait acceptée de m’aider à mettre sur pieds cette surprise. Sans elle, tout serait tombé à l’eau directement, et je n’aurais pas pu annoncer ma grossesse à mon homme comme je le désirais. Je suis si heureuse de le voir épanouie. Ces baisers autant que ces mots me le prouve. Il est sur le même petit nuage que moi je ne l’ai étais lorsque j’ai assimilée que j’attendais notre enfant. J’apprécie cet instant de douceur, de bonheur, à sa juste valeur. Je sais que ce n’est que le premier d’une longue série. D’autres suivront. Je peux d’hors et déjà les nommer. Il y aura la première échographie où nous entendrons le cœur de notre bébé, le second où nous connaitrons son sexe, la préparation de sa chambre, les cours de préparations à l’accouchement, sa naissance. Tant d’instant qu’il me tarde de vivre, avec lui. Je sourie lorsqu’il me déclare qu’il doit prévenir ces parents adoptifs qui ne manqueront pas d’être heureux pour nous. « Quand tu veux, mon amour. » S’il désire annoncer la grande nouvelle maintenant, qu’il ne s’en prive pas. Je serais enchanté de le voir hurler presque au monde entier qu’il va être papa. J ‘éclate de rire à sa confession sur Lexie. Il est vrai que la méthode employée pour le garder bien sagement au travail était diabolique mais, je suppose que sa meilleure amie savait que c’était l’unique moyen de le dissuader de rentrer. « Que je rentrais ? Depuis que tante Silvia est revenu de l’hôpital. » Je lui réponds, doucement. « Sinon, elle ignore totalement que je suis enceinte. Je te laisse le plaisir de lui annoncer quand tu le souhaiteras. » Je l’informe, avec amour. Je trouvais normal que ce soit lui qui lui dise. D’ailleurs, je trouvais aussi normal qu’il soit le tout premier, en dehors de Silvia que je devais impérativement rassuré, à connaître cette grande nouvelle. C’est le papa, après tout. Qui est plus prioritaire que lui sur la liste des gens à informer de ce détail qu’est ma grossesse ? Personne. Brendon me serre à nouveau dans ses bras. Je profite de cette étreinte pour caresser avec douceur sa nuque. Nous restons ainsi un moment, silencieux. Ce n’est au bout de quelques minutes que mon homme me fait part de ce dont il a le plus envie, à présent. Je songe un instant à un câlin plus intime. Toutefois, il ne s’agit pas de cela. Il veut une bonne grosse part de tarte à la framboise. Je rie quelque peu alors qu’il se lève, avant de lui tendre la main. « Allons manger cette délicieuse tarte, dans ce cas. » Nous avons tout le temps devant nous pour nous retrouver pleinement. Oui. Toute notre vie.
Fin @Brendon Elder |
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