contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Sam 16 Juil - 10:37
Bury me, Bury me
FEAT. CHARLY HOPPER
Kelii longeait une rue sur West Bay main dans les poches, le besoin d’un remontant. Sa journée avait été mauvaise, très mauvaise et il savait que demain ça ira beaucoup mieux, qu’il avait horreur des responsabilités d’adultes. Ce matin il n’avait pas entendu son réveil, une heure et demie de retard, son patron fâché l’avait fait venir dans son bureau, le menaçant d’un licenciement si cet événement ce répétait. Malgré les excuses, le pardon, un grand sourire, rien ne sembla effacer les traits mécontents de son patron, le visage violacé et en colère persista. Son patron tolérait les vingt minutes de retard pas une heure et demie. Son retard avait provoqué une réaction en chaine, sa voiture n’était pas prête pour l’heure, le client était pas content malgré son sourire et le café qu’il lui avait offert. Et le reste de la journée avait été dans le même ton. En soit, il devait garder le sourire, tout allait bien, le plus important était d’être en vie. Le soleil, les arbres, la chaussée, il vit un chaton dans la cime d’un arbre, il miaulait à gorge déployée, il monta parmi les branches pour le récupérer, il le serra contre lui et le libéra. Heureux d’avoir commis sa bonne action, il n’avait pas le courage de rentrer dans sa péniche vide, le surf il en a fait hier, même ça ne lui donnerait pas le maximum de moral dont il avait besoin. La seule solution, le seul remontant pour lui, était de rentrer dans un bar bien spécial, celui qui soignait tous les maux, prêt à s’en rendre malade, soulever le coude jusqu’à que son estomac lui en dise merci. Au pire il prendra un taxi pour rentrer. Non, Kelii ne buvait jamais, il devrait peut-être s’y mettre, non surtout pas. Il s’arrêta, fixa les jolies couleurs rosées de l’enseigne, le nuage de buée qui étoilait la vitrine. L’évocation de la gourmandise, il poussa la porte et se dirigea vers une table d’un pas énergique.
Une lumière éclatante sur un carrelage en damier, fait de verts et de rose, des chaises blanches et un décor en fond à la Marry Poppins. Qu’il aimait venir ici. Les effluves sucrée lui caressaient les narines, évoquant en lui des séismes incontrôlées de vouloir commander l’ensemble de la carte. Les rares fois où ça n’allait pas, il pouvait commander jusqu’à la moitié de la carte. Bilan de sa vie ? Il était heureux, mais heureux tout seul. Il avait une voiture, un travail, quelques amis et un peu d’argent de coté. Or il avait trente six ans, il se promettait de mieux régler l’heure de son réveil. C’est dur aussi de sortir du lit, surtout lorsqu’on tient fermement sa peluche et qu’on ne veut pas partir de cette zone de confort. Une fois confortablement installé, une serveuse, joli tablier noué, un chignon serré sur la tête arriva. Ses yeux s’agrandirent plus la commande avançait. Deux coupes maxi avec supplément chantilly, cerises et nappage chocolat avec glace pistache, chocolat noir, chocolat blanc et une coupe géante avec glace Brownie, Yaourt et beurre de cacahuète. Dix minutes plus tard il avait déjà entamé la première coupe.
Kelii ne bois pas, ne se soûle pas, il se glace la gueule, jusqu’à en être malade. Généralement lorsqu’il arrive à la géante, elle fait tellement envie, qu’il se moque que son estomac se torde de douleur d’être trop remplis, que son cerveau soit noyée dans la glace. La serveuse le regardait comme un extraterrestre, rien d’étonnant. La géante faisait au moins la taille d’un mini tabouret. Il se mit à rire, telle une personne ivre. C’est tellement bon les sensations, la glace est le meilleur remède du monde, il sait qu’il va en vomir, elle lui faisait oublier tous ses petits soucis actuels. Sa cuillère racle le verre, ne voulant pas perdre une seule goûte du précieux dessert.
Encore une bouchée, le chocolat noir lui ravis le palet, il dépose sa cuillère, quelques clients l’observent. A la table, son foie s’alarme de la situation, même à la fin de la géante il lui manque encore un peu de glace dans le ventre pour être totalement satisfait. « Mademoiselle une autre à emporter !» Il caressa son ventre, il marchait à peine droit, l’effet du trop plein de glace se faisait sentir, il prit le cône et lui donna un pourboire. En poussant la porte, il déambulait, mais glace à la main, fier. Il n’a pas vu le géant dans la rue, sa vue un peu brouillée. La collision était inévitable, le cône s’écrasa sur le bitume tandis qu’une partie de la glace c’était répandue sur la chemine de l’homme qui avait croisé sa route. « Désolé ! » Il avait une voix mal assurée, le ton vibrant. « Je crois que je vais vomir ! » Il était à deux doigts de la cuite glacée. Il se mit à rire niaisement, proche plus d’un mal à l’estomac qu’une véritable murge. Le concernant ça revenait au même.
Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Sam 16 Juil - 13:13
Bury me, Bury me
ft. Kelii & Charly
West Bay. Charly ne connaissait absolument pas cet endroit, pas plus qu'il ne connaissait cette ville, Island Bay. Pourquoi alors était-il venu ici me direz-vous ? Certainement pas pour son paysage, qui était certes très joli, mais dont le Capitaine se fichait comme d'une guigne. Non, s'il était là, c'est qu'il était à la recherche de quelqu'un, d'un petit blond, de quatre ans plus jeune que lui. Un petit blond qui, il y a quelques années, lui avait retourné complètement les sens et la tête. Oui, il était tombé amoureux d'un jeune homme alors qu'il était marié à Candice. Oh bien sûr ce mariage était factice, comme la plupart de sa vie à l'époque, la seule chose qui était vrai, la seule chose qui n'était pas "forcée", c'était l'amour qu'il avait pour son métier. Il était à l'époque jeune pilote dans l'armée de l'air, affecté à Pearl Harbor et il n'avait pas fallu longtemps à Kelii, le fils des voisins, pour le chambouler complètement. A l'époque, Charly était différent, à l'époque, il clamait à qui voulait bien l'entendre qu'il était "normal", qu'il était hétéro. L'attraction qu'il ressentait pour les corps masculins n'était qu'une illusion, il ne pouvait pas être bi, il ne pouvait pas ressentir des sentiments pour un homme, non, c'était impossible. Pourtant, ce qu'il ressentait déjà pour Kelii était bien de l'amour, il avait le coup de foudre pour le jeune homme, mais il se serait coupé les deux jambes plutôt que de se l'avouer. Une amitié est née entre eux et puis un jour, enfin un soir plutôt, tout dérapa.
Kelii et Charly se sont embrassés. Charly avait apprécié, c'est certain, le goût des lèvres de Kelii sur les siennes était tout bonnement divin, mais dans un éclair de stupide lucidité, il le repoussa, le frappant et lui disant qu'il n'était pas un "PD". Il avait mis tellement de dégoût lorsqu'il avait prononcé ce terme qu'il avait blessé Kelii mentalement en plus de la douleur physique qu'il venait de lui infliger. Naturellement, les regrets avaient envahi l'esprit de Charly et dès le lendemain il avait voulu s'excuser auprès du jeune homme, mais c'était trop tard, Kelii ne l'avait pas attendu, Kelii était parti, disparu. Charly en fut dévasté, mais il devait continuer à vivre avec ce poids sur sa conscience. Alors il continua. Il gravit les échelons et devint Capitaine, s'étant lancé à corps perdu dans le travail. Son couple, qui était vacillant, explosa en plein vol et Charly demanda le divorce il y a trois ans. Candice n'était pas contre, bien au contraire. Charly décida d'être enfin celui qu'il était vraiment, il assuma sa bisexualité, reconnaissant être également attiré par les hommes. Il eut d'ailleurs quelques aventures, mais il ne réussit pas à enlever Kelii de son esprit, il voulait le revoir, il voulait se faire pardonner et si possible, entamer une histoire avec lui, quelque chose de sérieux, quelque chose de durable. Alors il fit son enquête et ses investigations le menèrent ici.
Il avait même trouvé l'adresse exacte de Kelii, il avait eu l'intention de se pointer directement chez lui, mais au dernier moment, il s'était ravisé. Et si Kelii avait quelqu'un dans sa vie, comment réagirait cette personne en voyant débarquer Charly ? Non, il ne pouvait pas arriver comme ça, comme un chien dans un jeu de quilles, il devait voir Kelii seul à seul. Pour l'heure, il tentait d'envoyer un message à son frère aîné, qui habitait New-York, seul membre de sa famille avec qui il était encore en contact depuis l'annonce de sa bisexualité. Il était tellement plongé dans la rédaction de son sms qu'il n'a pas vu le jeune homme venir face à lui avec sa glace. Il leva les yeux de son téléphone quand il se fit bousculer et qu'il reçu de la glace sur sa belle chemise toute propre.
- Hey ! Vous ne pouvez pas...
Il s'était interrompu. Kelii était là, devant lui. Après toutes ces années, le hasard a voulu qu'ils se rencontrent à nouveau. La glace qui coulait sur sa chemise n'avait plus aucune importance. Kelii ne semblait pas en très bon état. Charly fronçait les sourcils.
- Kelii ? C'est toi ? Que t'arrive-t-il ?
Le militaire s'approcha du jeune homme et lui mit la main sur le front. Non, il n'était pas malade, on pourrait dire qu'il était bourré, mais c'était une ivresse particulière, Charly ne saurait dire exactement de quoi Kelii était ivre.
- Est-ce que tu me reconnais ? .
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Dernière édition par Charly Hopper le Sam 16 Juil - 19:14, édité 2 fois
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Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Sam 16 Juil - 18:55
Bury me, Bury me
FEAT. CHARLY HOPPER
Une seconde d’inattention, Kelii n’était pas doué, le monde qui l’entourait l’absorbait, donc les détails lui échappaient. L’homme en face de lui était grand, sa chemise immaculée, contenait désormais une belle trace de nourriture et lui fit une moue triste en constatant que le reste de sa glace était sur le bitume. Un désolé et il exprima la volonté d’expulser le trop plein intérieur. Son prénom ? Il n’avait toujours pas regardé son interlocuteur trop absorbé par le reste de sa glace, il trouvait ça tellement beau, les couleurs sur le bitûme avec les éclats caramélisés et ce magnifique biscuit en morceau. Il fut interrompu par une main sur le front, se moquant totalement de qui s’adressait à lui. Kelii n’était juste pas bien. « Toi l’inconnu, d’où tu me connais ? Est-ce que je te connais ? » Tes pupilles remontèrent, premier bouton, second bouton, deux pectoraux développés, lui il devait s’entretenir. Jusqu’à ce visage fin, des yeux clairs, des cheveux blonds, un peu typé suédois. Grand, plus grand que lui. Son visage ? Charly ? C’était Charly Hopper. La glace lui faisait faire des hallucinations, depuis quand un excès de glace pouvait donner des mirages. La conséquence d’un désert trop chaud, une crise de délirium tremens, de la drogue mais sûrement pas de la glace. Ses paupières papillonnèrent, ses mains s’approchèrent de son visage se refermant en carcan sur ses joues qu’il écrasa comme pour vérifier l’existence de l’homme. « Hopper ! Charly…. ? Hein ? » Il fit un bond de douze ans en arrière, même plus. Il avait seize ans et il y avait ce jeune marié en face de chez lui, il l’avait salué, pour réponse Kelii lui avait piqué son porte feuille et face au regard médusé de Charly à l’époque, il avait tout regardé, les photos, l’argent et lui avait rendu. Au final ca a été le départ d’une belle amitié. Les souvenirs frappaient son esprit, des petits travaux dans sa maison, des glaces sur son perron, il connaissait sa femme Candice. Quand Charly revenait de mission, Kelii débarquait pour vérifier qu’il était bien rentré, généralement il passait par la fenêtre du salon avec Hector sur l’épaule. Ca énervait Candice. Tout lui remontait par vague saisissante, jusqu’à ce baiser et c’est à cette réminiscence qu’il fit un pas de recul. La brûlure du point dans la figure, l’uppercut dans le ventre et pour terminer des mots lacérant son cœur. Il s’était figé et l’observait, laissant retomber ses bras le long de son corps, arrêtait de lui toucher le visage. Premier sentiment était de lui sauter dessus, lui faire un câlin, des bisous, l’improbabilité de le retrouver dans cette rue en Nouvelle Zélande, lui demander des nouvelles, ce qu’il faisait ici, est ce qu’enfin il l’emmènera dans son avion. A l’époque il n’avait pas le droit, même de lui faire visiter la base il n’avait pas le droit. Or leur dernière entrevue lui restait accroché aux tripes, il en avait encore mal, car ce baiser l’avait renversé, car à l’époque il n’avait fait que révéler une vérité à Kelii. Celle que Charly lui avait toujours plu, qu’il en avait été amoureux dès qu’il lui avait piqué son porte feuille pour tout savoir de lui. Et que Liko avait été une échappatoire. Le mécanicien avait eut trop de respect pour cet homme, jamais il n’aurait osé faire un geste déplacé. Premièrement il était macho et secondement il était marié. La meilleure solution était d’être ami, pour Kelii c’était une solution, le moins pire pour vivre le mieux, toujours trouver le positif. Le fait de l’avoir connu était une bénédiction, il aurait pu s’en contenter.
Il posa la main sur son ventre endoloris, l’estomac gonflé. Aucune peur juste une colère sourde. Concernant le mécanicien, il existait toujours une seconde chance, une troisième chance, or il était parti, le soir où il était venu voir Charly c’était pour lui annoncer son départ, il n’a jamais eut le temps. Or on saisit une seconde chance, ce qui n’avait pas été son cas. Certes il ne lui avait pas laissé le temps. « Tu veux me frapper encore ? Tu veux terminer le travail ? Tu t’es dit que ce PD tu l'avais commencé autant le terminer…… » Il posa son doigt accusateur sur la poitrine de cet homme, le faisant rebondir à chaque parole. Un rot, un petit rot qui ressemblait au miaulement d’un chaton. Des petits effluves chocolatés et sucrés remontèrent dans son souffle. Kelii était du genre très bien foutu, mais gardait cette dimension céleste et innocente. « Que… » Un nouveau rot, il déposa la main sur sa bouche. « Charly je me suis soûlé à la glace…. » Ce qui ne voulait strictement rien dire, on ne peut pas être soûl de glace, dans le cas de Kelii ca pouvait s'avérer.
Il se hâta de s’accrocher à une poubelle extérieure faisant l’angle d’un banc pour lui permettre de vomir Le bruit d'éclaboussure fit retourner quelques personnes dans la rue. Une sueur grasse lui coula le long de la tempe, épaisse, jusqu’à qu’il termine. Il ne se sentait pas bien, du citrate, c’était le meilleur remède pour une murge à la glace. Sa dernière lui remontait à la mort de sa mère.
Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Sam 16 Juil - 20:39
Bury me, Bury me
ft. Kelii & Charly
Charly ne savait pas vraiment quel accueil pourrait lui réserver Kelii, il savait cependant qu'il méritait beaucoup de choses, il méritait que Kelii lui tape dessus, qu'il l'insulte, qu'il...enfin bref, il savait qu'il méritait tout ce que Kelii voudrait lui faire, seulement lorsque le militaire posait les yeux sur le jeune homme face à lui, il se doutait bien que ce dernier n'était pas capable de grand chose. Ainsi, Charly laissa Kelii tenter de rassembler ses esprits et ne répondit rien lorsqu'il lui demanda d'où il le connaissait. La lumière sembla ensuite se faire dans le cerveau glacé du jeune blond puisqu'il le reconnu enfin. Charly allait répondre positivement, mais Kelii posa directement ses mains sur le visage de Charly. Le militaire ferma les yeux un court instant, savourant pour un instant seulement le contact de la peau de Kelii contre la sienne puis il ouvrit de nouveau les yeux.
- Oui, c'est bien moi.
Son regard ancré dans celui de Kelii, les pensées de Hopper s'évadèrent dans le passé, il revoyait ce petit blond si remuant qu'il l'avait cru branché sur une prise de courant. Ce jeune homme qui venait le voir à chaque fois qu'il était de retour chez lui, en permission. Kelii venait toujours avec son singe sur l'épaule, Hector, si le militaire se souvenait bien. D'ailleurs, Candice détestait Hector, elle n'aimait pas les animaux, et chaque fois que Kelii repartait chez lui, Charly avait le droit à une scène de sa femme. Cela finissait par l'amuser et il souhaitait même que Kelii ne se sépare jamais d'Hector afin de toujours énerver sa femme quand il venait le voir. Alors que Charly était perdu dans ses pensées, il ne sentait plus les mains de Kelii sur son visage, il voyait que l'expression du jeune homme avait changé, il y avait de la douleur, de la colère aussi et là Charly était certain que Kelii se souvenait de tout. D'ailleurs, les paroles que le jeune homme eut pour lui par la suite ne firent que conforter son idée. Kelii l'accusait de vouloir "finir le travail" et Charly hocha négativement la tête en fronçant les sourcils.
- Non, non ce n'est pas ça, pas du tout...Kelii, je....
Il ne pu pas continuer que déjà Kelii semblait de plus en plus mal. Il expliqua à Charly qu'il s'était "soûle avec de la glace". Le militaire le savait original, mais à ce point-là.
- Soûlé avec de la glace ? Mais ce n'est pas possible de...
Encore une phrase qu'il ne finissait pas. Il regarda Kelii vomir tripes et boyaux et lança des regards noirs aux passants pour qu'ils fassent ce qu'ils savent faire le mieux...passer leur chemin. Tandis que Kelii se redressait, Charly s'était précipité auprès de lui, mouchoir en papier dans les mains. Il prit doucement le jeune homme contre lui pour que l'arrière de la tête de Kelii repose sur son épaule. Il lui parla doucement.
- Laisse-toi faire...tu ne tiens presque plus debout.
Il lui essuya la bouche et le garda contre lui, il commença à marcher.
- Viens, je vais te ramener chez toi d'accord ? Ecoute Kelii, je sais que tu as tous les droits d'être en colère contre moi, j'ai été un vrai connard la dernière fois qu'on s'est vu, mais je ne suis pas là pour "finir le travail" comme tu dis. Si je suis là, c'est parce que je voudrais te demander pardon, pardon de t'avoir frappé, pardon d'avoir dit ces mots si atroces. Tu sais, j'ai beaucoup changé. Après cette soirée, j'ai voulu te revoir, je voulais m'excuser, dès le lendemain je suis venu chez toi, mais tu étais déjà parti. Depuis ce moment, il n'y a pas un jour qui passe sans que je ne me morde les doigts de mon comportement envers toi.
Il osa déposer un baiser sur le front de Kelii, il n'en avait sans doute pas le droit, mais tant pis, il n'était plus à ça près.
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Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Dim 17 Juil - 2:07
Bury me, Bury me
FEAT. CHARLY HOPPER
Quelques secondes de réflexion pour réaliser les contours de la personne en face de lui. Le toucher était essentiel, en réalité Kelii est un garçon très tactile, il adore découvrir du bout de ses doigts toute forme, toute texture. C’était Charly Hopper, l’homme qui savait piloter des avions, il adorait son métier, il trouvait ça tellement fantastique l’idée d’être dans les airs, être totalement libre. La fascination d’un adolescent dans les premiers pas adultes, à leur rencontre il n’avait que seize ans et depuis cette époque, il n’avait pas beaucoup changé. Certes trente-six ans, mais qui donnerait trente-six balais à cet homme ? Dans un premier temps il fut en colère, l’accusant de vouloir le tabasser une fois de plus, un peu idiot de sa part, une réflexion à chaud. Bien entendu les nausées le prenait, qui serait capable d’avaler autant de ce met glacé, les rots furent prémisse de ce qui allait arriver. Lui pencher, la tête dans une poubelle à vomir. Avant il avait pris soins d’expliquer son état, qui semblait rendre très perplexe l’homme à coté de lui. D’ailleurs automatiquement il vint à son secours, après avoir expédié dans le fond de la poubelle verte un amas de glace fondue en pleine digestion, il se redressa un peu fébrile. Le militaire le rattrapa au passage, sa tête logée sur son épaule. Il ferma les yeux profitant de ce moment. Sur le moment il s’interdit tout sentiment de confort et d’attirance. Pourtant, son cœur s’accéléra à ce contact, le soin que pris Charly à lui essuyer la bouche. Il tenta de se débattre au début, pour se laisser faire, quoiqu’il arrive il était malade. « Essaye de manger deux coupes maxi ainsi qu’une géante, après ne me dis pas que ce n’est pas une murge à la glace je ne te croirais pas ! » Personne ne le faisait, à part un Kelii totalement morose. Il se laissa embarquer, une main sur son épaule, c'est à ce moment qu'il remarqua la différence de taille. Kelii faisait un mètre soixante quinze. Le mec à coté de lui facilement deux mètres. Un sentiment de protection l’envahis et doucement sa joue regagna son épaule. Il huma son parfum, c'était délicieux, cet homme sentait bon, même lorsqu'il tondait sa pelouse l'été. D’une oreille attentive il écouta ses explications. Après ces mots, ce baiser si doux sur son front, il était convaincu du bien fondé de la requête. Le mécano fit exprès de passer sa main sur son front. Un geste calculé, qui se veut imperceptible et rebelle. Puis il culpabilisa de l’avoir fait.
Il repensa aux mots qu’il venait de prononcer à son encontre, venir lui présenter des excuses, lui demander son pardon ? C’était ça, il ne voulait pas le taper ? Qu’il avait horreur des gens violents. « Trop mignon, faire plein de kilomètres, pour avoir mon pardon ! » Ils continuaient de marcher, un nouveau rot, non annonciateur de bonnes nouvelles, malgré tout, il avait réussis à retenir la vague de nausée. Kelii n’était pas rancunier, en réalité il n’aimait pas ressentir la haine, c’est trop négatif.
« Faut que t’ailles en dehors de la ville, je vis sur une péniche, loin ! A la frontière du monde ! » Kelii se décida à lui donner son adresse, il adorait dire qu'il habitait à la frontière du monde. C’est ainsi qu’il lui donna les clés de sa voiture, lui montrant où elle était garée. Une jolie chevrolet coupée sport, cadeau de l’année dernière. Kelii resta avec le ventre gargouillant et silencieux tout le long du trajet, réfléchissant à la situation, cette rancœur avait été un prétexte or elle n’avait jamais existé. Ils arrivèrent à cette belle péniche, amarré à un ponton à l’extérieur de la ville. Le bateau était dans une petite crique en lisière de forêt, pas de plage privée, mais de quoi se garer. Il se laissa transporter à l’intérieur, a la limite soulever dans les bras puissants de son prince, le pont extérieur était recouvert de fleurs, de pots, de plante, le tout aménagé autour d’une jolie terrasse. Une fois passer la cabine du capitaine, il fallait descendre l’escalier en colimaçon en ferrailles qu’il avait fait faire. La on entrait dans son espace de vie, un hamac dans le coin du salon était fixé, un canapé dans l’angle, un autre fauteuil. Une belle cuisine aménagée en bois avec des stickers collés partout, un comptoir en marbre. Le long du comptoir des tabourets. Un tapis, des hublots, son petit confort de vie, une affiche de dessin animée sous verre, des dessins de comics qu’il avait faits trainait sur la table du salon, rien n’indiquait qu’il vivait avec quelqu’un.
Il se retira des bras de Charly à contre cœur, pour se laisser tomber dans son hamac, une jambe dans le vide. Sa tête avait rebondis sur le coussin épousant la forme de son crâne. « J’ai envie de bonbon ! » Charly faisait démesuré dans le décor et ça le fit rire. Il ne se cognait pas au plafond c’était l’essentiel. « Bienvenue chez moi ! Tu sais quoi, je t’ai déjà pardonné, il y a bien des années ! Sauf que tu ne le savais pas ! J’ai voulu t’envoyer un pigeon voyageur….on m’a dit que ça se faisait plus ! J’ai un téléphone portable maintenant, or je ne sais pas où il est ! Sérieusement Charly tu fais quoi ici ? Tu es en mission ? T’as laissé Candice à la plage pour te promener ! » Kelii était naïf, ingénu, bavard mais pas idiot, dans sa tête, le militaire avait une alliance à un doigt, sûrement papa et très heureux en vie de famille. En fait, il n’avait jamais vu cet homme aimant les hommes, il mettait tellement d’énergie à faire d’eux deux une amitié, que cette image était ancrée. Charly parlait tout le temps de femmes, du plaisir des courbes féminines et il était sincère. Le baiser l’avait surpris or sa réaction n’avait fait que confirmer ses soupçons.
Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Dim 17 Juil - 10:14
Bury me, Bury me
ft. Kelii & Charly
Charly avait bien remarqué que Kelii avait tenté de se défaire de son étreinte, mais il avait un peu insisté et le jeune homme s'était finalement laissé faire. De toute façon, étant donné l'état dans lequel il était, il n'y avait pas à insister beaucoup. Le militaire se demanda l'espace d'un instant, ce qui avait bien pu se passer dans la vie de Kelii pour qu'il en vienne à se mettre dans cet état. Soûlé à la glace, un état dont il n'avait jamais entendu parler, un état que seul Kelii Edena pouvait connaître. Charly eut un sourire amusé malgré lui lorsque l'ivrogne des glaces lui énuméra ce qu'il avait mangé.
- En effet, je comprend maintenant. La vraie question c'est pourquoi tu as mangé tout ça ? Hein ? Pourquoi tu as voulu te soûler à la glace ?
Le ton employé par Charly était doux, comme quand on réconforte un enfant après un cauchemar, d'ailleurs, Kelii semblait encore avoir gardé son âme d'enfant. A l'époque où les deux hommes s'étaient connus, Charly s'était déjà fait cette réflexion concernant celui qui était son voisin, il le trouvait très gamin, mais ce n'était pas péjoratif, non, il trouvait cela très attendrissant au contraire, mais à l'époque Kelii avait seize ans, donc Charly avait imaginé qu'il finirait par mûrir. Il semblerait que ce ne soit pas vraiment le cas. Kelii serait-il atteint du syndrome de Peter Pan ? Le militaire n'en savait rien et sincèrement, il s'en moquait complètement. La sensation qu'il ressentait à tenir Kelii dans ses bras ne faisait que confirmer ce qu'il pensait depuis quelques années déjà. Il l'avait dans la peau. Il savait que Kelii était celui auprès de qui il finirait sa vie, même s'il lui faudrait du temps avant de réussir à être avec lui. Le sourire qu'affichait Charly s'effaça et une pointe de douleur traversa son coeur lorsqu'il vit Kelii passer sa main sur son front après qu'il l'ait embrassé. Le fait qu'il ait chassé cette tentative de réconfort avait fait mal à Charly. Oh il savait qu'il le méritait, mais il n'en demeurait pas moins que cela restait douloureux.
Ils progressaient vers la voiture de Kelii. Charly essuyait de temps en temps quelques gouttes de sueur qui coulaient sur le visage de Kelii. Un demi-sourire accueilli la réflexion du jeune homme.
- Je ne sais pas si c'est mignon comme tu dis, mais c'est la vérité.
Le capitaine ne savait pas s'il devait dire à Kelii qu'il avait fait une enquête pour savoir où il se trouvait, qu'il était tellement désespéré après son départ qu'il a radicalement changé de vie il y a trois ans. Oh il se doutait bien qu'il le lui dira à un moment donné, mais pas ici, pas dans la rue. Il baissa un doux regard sur le visage du jeune homme.
- A la frontière du monde hein ? Et bien allons-y alors.
Il le savait que Kelii habitait sur une péniche, cela l'avait assez surpris d'ailleurs, mais en y réfléchissant, pour quelqu'un comme Kelii, ce n'était pas si extravaguant que cela. Le chemin jusqu'au domicile du jeune homme se fit dans un silence total, Charly concentré sur la route était plongé dans ses pensées et jetais de temps en temps un coup d'oeil au passager pour savoir s'il ne comatait pas. La voiture de Kelii était belle, mais Charly n'était pas vraiment expert en belle mécanique automobile. Il était incollable sur les avions, mais les voitures était un domaine totalement inconnu pour lui. Il avait laissé la sienne à Hawaï et elle ne lui manquait pas du tout. Arrivé sur place il se gara et aida Kelii à descendre de voiture, puis il le mena à l'intérieur. Il balaya l'endroit du regard, laissant Kelii s'affaler où il voulait. Le militaire fronça les sourcils.
- Je doute que les bonbons soient recommandés dans ton état.
Il commença à fouiller dans les divers tiroirs et placards et finit par en sortir un verre et un cachet contenant de la bicarbonate. Il le plongea dans le verre qu'il avait au préalable rempli d'eau et l'amena à Kelii. Ensuite, avant de répondre à la question du jeune homme, il s'assit sur le fauteuil dans l'angle du salon. Il était heureux de savoir que Kelii lui avait déjà pardonné, mais ce n'était pas pour ça qu'il allait repartir. Il eut un petit sourire amusé quand le jeune homme évoqua les pigeons voyageurs.
- Kelii, je...je suis réellement heureux de savoir que tu m'as pardonné, parce que moi je n'arrive pas à le faire. Comme je te le disais tout à l'heure, j'ai beaucoup changé. Après ton départ, quelque chose s'est brisé en moi, j'ai réalisé à quel point j'avais été stupide, à quel point je t'avais blessé. Je voulais te rechercher et te retrouver pour te demander pardon, mais je ne m'en sentais pas le droit et puis je voulais me punir de ce comportement, alors je me suis dit qu'en vivant quelques temps avec les remords que ma conduite me causait, ce serait déjà un bon début. J'ai continué l'armée naturellement, je suis même devenu Capitaine et puis, il y a trois ans, j'ai décidé d'arrêter de me mentir, j'ai décidé d'être celui que j'étais vraiment, alors j'ai annoncé à ma famille ma bisexualité, d'ailleurs il n'y a que mon frère qui continue de me parler à l'heure actuelle, mais je m'en moque et j'ai divorcé d'avec Candice. De toute façon, cela n'allait plus depuis longtemps entre nous. Déjà quand tu venais nous voir avec Hector, les tensions au sein de notre couple étaient permanentes.
Il baissa un instant la tête en soupirant doucement puis la releva, regardant Kelii.
- Ainsi, je ne suis pas en mission parce que je suis arrivé au bout de ma carrière, et Candice ne fait plus partie de ma vie depuis trois ans maintenant. Si je suis venu là, si j'ai enquêté sans relâche pour savoir dans quelle ville tu vivais, à quel endroit tu habitais, c'est parce que au-delà du pardon que je voulais, je souhaite également que tu me donnes une seconde chance Kelii. Une chance de ne pas tout foutre en l'air, une chance de te montrer à quel point je t'aime. Parce que oui, je t'aime Kelii, depuis de nombreuses années, la différence, c'est qu'à l'époque je ne voulais pas le reconnaître. J'attendrais le temps qu'il faudra, mais je veux de toi dans ma vie, je te veux auprès de moi.
Il balaya de nouveau discrètement l'espace du regard. Rien n'indiquait que Kelii habitait avec quelqu'un, mais cela ne voulait pas dire qu'il avait personne dans sa vie. Le Capitaine eut un petit sourire gêné.
- Je débarque avec mes gros sabots...mais..Peut-être as-tu quelqu'un dans ta vie en ce moment ?
Pitié, faites que non. Charly souffrirait s'il savait que Kelii était pris, mais il attendrait tout de même, quitte à mourir à quatre-vingt quinze ans en étant resté célibataire.
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Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Dim 17 Juil - 10:51
Bury me, Bury me
FEAT. CHARLY HOPPER
Comme toute personne qui décide de vider des bouteilles, la raison de vider des coupes de glace était stupide. Kelii n’avait pas changé, car il c’était promis un jour d’être heureux et de ne voir que le plus beau dans la vie. Ce serment solennel il l’avait fait avec sa mère, un serment secret qui ne regardait que lui. D’ailleurs sa façon de vivre l’avait plutôt bien conservé à ses années de vie. « Je me suis fait disputé par mon patron, ma journée n’était pas aussi belle que les autres donc vive la glace ! » Le mécanicien n’avait pas envie de revenir sur tous ces détails, ça n’était pas tellement important, ce qui l’était en cette heure, c’était la façon dont cet homme lui parlait. Effacer son bisou avait été nul de sa part, peu importe c’était fait. D’ailleurs il n’en était pas fier du tout. L’écouter, lui demander son pardon, il buvait ses paroles malgré son état, pourtant aucune réponse. Son silence était rare, d’habitude il réagissait à froid, il ne prenait pas la peine du prendre du recul. En une journée ça faisait beaucoup. Une fois dans sa voiture, il n’avait pas dit grand-chose, se laissant conduire au travers de la ville par cet homme. Ils traversèrent le pont fleuris pour atterrir dans son petit coin de paradis rien qu’à lui. Une fois dans son hamac, il réclama des bonbons. « Les bonbons c’est un excellent médicament ! » Une bonne fraise Tagada et boum la journée est à nouveau éclairée. Tout en le laissant farfouiller dans ses placards, il le fixa, sa façon d’être avec lui était touchante, il s’occupait de lui. Tandis qu’il s’afférait pour lui donner son remède, il s’exprima sur son pardon, sur ce qu’il en pensait. Or il n’était pas convaincu que Monsieur était là uniquement pour un pardon. Lorsqu’il lui donna son verre, il fit une grimace. Le liquide pétillait, la couleur était trouble et jamais une personne normale n’aurait envie de boire ça. « T’aurais pu mettre ça dans un chocolat chaud non ? » Malgré tout il se mit à boire. Il était choqué d’entendre qu’il puisse aimer les hommes, il avait bien caché son jeu.
Il attendait les réponses à ses questions, et d’ailleurs Charly lui offrit, de longues explications qui faillirent lui faire lâcher son verre. Le militaire venait de se mettre à nu face à lui, lui qui faisait tellement sûr de lui, avec tellement d’assurance, lui avait balancé toutes les affirmations brutes, sans distiller. Avant de rebondir sur tant d’informations à digérer, en plus de la glace, il se mit à boire son breuvage miracle, une nouvelle grimace déforma ses traits. Autant commencer par la fin, ça c’était la question la plus facile. « Non je n’ai personne, pas depuis douze ans ! Liko a été le seul en fait….même pas une petite aventure ! Quelques flirts très légers ! » Pourquoi maintenant ? Cet homme avait eut douze ans pour le retrouver, certes les premières années il avait beaucoup bougé. Il l’observait dans son fauteuil, il semblait si abattu, si touchant. Il termina son verre pour le déposer sur sa table. N’avait-il pas rêvé de ce moment étant jeune, le jour où Charly Hopper viendrait en personne lui dire qu’il quittait tout et qu’il était le bon. Encore pire il avait cru que c’était possible à l’époque, que ça n’était pas que dans les films.
Il l’aimait lui. « Charly, t’étais à l’époque sûrement mon meilleur ami ! On a jamais eut la chance…..de pouvoir essayer ! Je trouve merveilleux ce travail sur toi dans ta vie….tu me connais, mais toi au final je me rends compte que je ne te connais pas autant que je le pensais ! » Le blondinet était admiratif du travail qu’il avait fait sur lui, il ne se mentait plus, peut-être plus en phase avec lui-même. Il soupira, il se moquait un peu de son ventre. Doucement il lui prit la main et le tira de son fauteuil, qu’il était lourd. Doucement il le fit remonter sur le pont supérieur avec lui, au milieu des fleurs, sur la terrasse. Sûrement l’endroit du bateau qu’il soignait le plus, il adorait la nature. Doucement il posa une main sur sa poitrine, et ensuite à la bonne hauteur il y déposa sa joue pour écouter son cœur battre. Ses paupières se fermèrent au son mélodieux qu’il produisait, il relâcha l’homme et traversa le pont. Il retira son haut dévoilant son buste finement musclé et imberbe, un sourire complice avec cet homme. Il retira son pantalon qui cachait un short de bain, Kelii prévoyait toujours ce genre de détail, au cas où il ait envie de sauter à l’eau. « Tu me veux….. ? Alors attrapes moi ! » C’était insolite, aussi insolite, or Charly devait comprendre ce que c’était que de l’avoir dans la vie. Il plongea, remontant à la surface en rigolant, un peu d’eau lui faisait terriblement du bien. L’eau de la crique était claire, il se mit à nager, allait-il le rattraper ?
Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Dim 17 Juil - 14:39
Bury me, Bury me
ft. Kelii & Charly
Charly écouta les explications de Kelii sur les raisons qui lui avaient fait prendre autant de glace. Il fut presque rassuré que ce ne soit que le résultat d'une "simple" mauvaise journée. Il aurait pu arriver au jeune homme quelques malheurs, si cela avait été le cas, Charly se serait proposé de l'aider, sans vraiment savoir s'il aurait pu être d'une quelconque aide d'ailleurs. Il se contenta de hocher la tête aux paroles de Kelii et n'ajouta rien de plus. Qu'y avait-il à ajouter d'ailleurs ? Ensuite les deux hommes avaient pris le chemin de la péniche habité par Kelii et une fois sur place, le petit blond avait exprimé le désir d'avoir un bonbon. Charly n'était pas médecin, certes, mais il savait bien que quand on avait l'estomac retourné, ainsi que l'avait Kelii à l'heure actuelle, un bonbon était la dernière des choses à manger. Malgré lui il eut un petit sourire amusé.
- Oh je l'ignorais, mais promis la prochaine fois je t'en donnerai un. Pour cette fois-ci, tu n'as qu'à imaginer que ce que je te donne c'est un bonbon pétillant.
Et il lui avait donné le remède à ses maux. Il pencha sa tête sur le côté lorsque Kelii évoqua un chocolat chaud, mais il reconnaissait volontiers que le goût du médicament était vraiment immonde, son aspect n'aidant pas particulièrement à l'apprécier. Il ne répondit rien cependant, se contentant d'observer les grimaces que faisait Kelii lorsque le liquide descendait dans sa gorge. Ensuite, Charly s'était complètement mis à nu devant Kelii, le militaire s'était dit que s'il voulait avoir la moindre chance avec le jeune homme, alors il ne devait rien lui cacher, il devait jouer franc jeu avec lui. Pour la première fois en quarante années d'existence, il avait laissé tomber le masque qu'il affichait toujours sur son visage, il avait laissé quelqu'un voir la personne qu'il était vraiment, sans artifice, sans fioriture. Il avait également amené sur le tapis un sujet qui lui tenait particulièrement à coeur : savoir si depuis tout ce temps, Kelii n'avait pas trouvé quelqu'un. C'est vrai, le jeune homme était vraiment beau, désirable, il avait un corps à se damner et rien que de penser qu'un autre que lui pouvait y poser ses mains, le caresser, l'embrasser, Charly sentait le démon de la jalousie qui refaisait surface.
Heureusement, Kelii le rassura en lui disant qu'il n'avait personne. En douze ans, il n'avait jamais eu de relation sérieuse. Charly de son côté n'avait rien connu de sérieux depuis son divorce non plus. Il avait eu quelques histoires bien sûr, des flirts masculins la plupart du temps, mais rien de durable, Kelii était resté dans son esprit pendant toutes ces années et il n'avait pas pu le remplacer. Il esquissa un petit sourire.
- Ah oui ? Après mon divorce, je n'ai rien connu de très sérieux non plus.
Les paroles de Kelii touchèrent le militaire, ainsi, il saluait le travail que Charly avait fait sur lui-même. Le capitaine trouvait pour sa part qu'il s'était réveillé un peu tardivement et avait bien l'intention de rattraper ce retard.
- Merci. Je ne sais pas vraiment s'il existe sur terre une personne qui me connaisse réellement. Disons seulement que j'en ai dit plus à toi en l'espace de quelques secondes qu'a n'importe qui d'autre, même mon frère n'est pas au courant de tout. Tu sais que maintenant je milite activement contre l'homophobie. C'est plutôt ironique quand on y pense, non ?
Il se laissa tirer et se leva donc du fauteuil puis il suivit Kelii sur le pont, l'endroit était vraiment bien aménagé. Lorsque le jeune homme posa sa tête sur sa poitrine, juste à l'endroit de son cœur, Charly ferma les yeux et caressa doucement la nuque de Kelii. Ensuite Kelii s'écarta de lui et lui sourit. Charly le regarda se déshabiller, appréciant le spectacle qui s'offrait à lui et eut un petit rire amusé au "défi" qui venait de lui être lancé. Il ne perdit donc pas de temps et suivit Kelii, puis il se déshabilla, se retrouvant en boxer, il n'avait pas prévu de maillot de bain, mais peu importe. Il plongea à la suite du jeune homme et commença à nager pour le rattraper. Au bout de quelques minutes, il y parvint et referma ses bras autour de la taille de Kelii, collant le dos du petit blond contre son ventre, il murmura à son oreille.
- Je t'ai eu. Et maintenant ? Je dois faire quoi ?
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Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Dim 17 Juil - 18:03
Bury me, Bury me
FEAT. CHARLY HOPPER
Le garçon n’était pas bête, ça n’était pas un bonbon, mais un vrai médicament, ce genre de substance que l’on crée pour que ce soit horrible. Il l’avait réclamé dans du chocolat chaud, impossible, il bouda qu’on puisse ne pas céder à ses caprices. Un regard angélique, tel le divin avait déposé dans ses traits, l’incarnation céleste. Gorgée par gorgée, grimace par grimace, le blondinet arrivait à avaler son digestif. Charly fut incroyable, tellement touchant dans chacun de ses mots, il était loin du militaire, cet homme particulièrement ancré dans ses convictions. Une déclaration rapide. Amoureux de lui ? Un je t’aime, alors qu’ils venaient de se retrouver. Combien d’années s’étaient-ils connus avant ? Kelii vivait la vie, il était composé de grands principes auquel il se tenait. Incapable de pouvoir vivre une intimité avec un homme seulement pour une nuit ou pour une heure. Les quelques flirts se résumait à un léger baiser sur la bouche. Ainsi pour pouvoir être en accord avec lui-même, le capitaine avait perdu sa femme, sa famille. C’était impressionnant, il était véritable. Sur le moment, l’incroyable envie de lui demander s’il avait connu le plaisir physique avec un garçon lui survint, or non, ça le regardait, c’était mal polis. C’était un être bien. C’était la dissonance de l’époque qui avait provoqué cette vive réaction. Pourquoi en arriver à de telles extrémités, car cette attirance devait exister avant Kelii, malgré cette révélation qu’il avait eut en le rencontrant, il devait exister des prémices. Ainsi il était l’incroyable chanceux de connaitre beaucoup plus sur la vie de Monsieur Hopper, il en rougit. « Ironique ! Donc tu disputes les homophobes ? C’est cool ! » Même son frère ne pouvait se vanter de le connaitre autant. C’est là qu’il eut cette idée de jeu, lui prenant la main, il l’amena sur le pont supérieur. Kelii était fier de ce qu’il avait accomplis dans cet endroit. Sans aucune pudeur, il fit tomber le pantalon et retira son t-shirt pour se jeter à l’eau, se faisant le premier prix de ce petit jeu. Pas le temps de regarder derrière lui, il devait nager. Charly l’avait rejoins en quelques secondes, le prenant au niveau de la taille. Il essaya de se débattre en rigolant dans l’eau, jusqu’à se retrouver enlacé dans ses bras, ses biceps le retenant prisonnier. La chute de rein effleura le ventre plat de cet homme, il était désormais son captif. Délicatement il longea de la bosse du biceps, jusqu’à son avant bras avec son majeur, arrivant sur sa main. C’était incroyablement intense, son cœur semblait vouloir sortir de sa poitrine à coups de marteau. Un rêve étrange, un rêve éveillé, il devinait le contour de ses pectoraux contre ses omoplates. Des lèvres sensuelles proches de son oreille. Non, il ne ferait rien d’insolite avec lui dans cette eau cristalline.
Il tourna la tête faisant attention, Kelii savait se montrer sérieux lorsque l’instant l’exigeait et là c’était important, un goût de déjà vu, à la fois amer, acide, et aussi incroyablement beau. Les circonstances étaient différentes. « Tu m’as capturé ! » Pivotant dans l’eau, il fit face à Charly, restant dans ses bras, dont il appréciait l’épaisseur, combien de traction il faisait les matins pour les avoir ainsi. Ses mains remontèrent le long de son dos, ses pieds toucher le fond. Il entoura ses épaules avec ses bras, ses mains remontèrent le long de sa nuque, caressant ses cheveux courts. « Tu m’as eut ! » Kelii conservait son sourire en répétant les mots de son militaire. Doucement il approcha son nez contre le siens, le caressant, leurs bouches s’effleurèrent, laissant échapper une petite respiration saccadée et restreinte. La proximité entre eux, tout semblait si logique, pourquoi attendre ? Pourquoi se refuser à lui ? N’avait-il pas fait tout ce voyage pour lui.
« Je t’appartiens Charly ! Je suis ton captif….je suis à toi ! » Une longue inspiration s'en suivis. Non il n’allait pas l’embrasser, pas lui, il frissonna du contact de sa peau si douce contre la sienne, ses tétons réagirent sans le faire exprès. Ils étaient debout, avec seulement le haut du corps qui dépasse. Ses paupières se fermèrent, il le mettait au supplice de l’embrasser. Kelii aimait son Charly, il a tellement rêvé de prendre soins de cet homme autant que lui prenne soins de qui il était. Il se concentra pour ne pas penser à leur dernier baiser, c’était à Charly de lui faire oublier, à lui de refermer les blessures, de lui donner la preuve que tout n’était pas un mensonge. Le mec qui l’avait tabassé, allait devenir son mec, douce ironie. Rien n’était encore fait, pourtant, pour une fois dans sa vie, il était sûr de ne pas se tromper. Il s’humecta les lèvres, la tension étant à son comble, son cœur battait trop vite, il en était devenu douloureux. Son esprit était embrumé, il en oubliait qu’il était dans l’eau, le visage recouvert de gouttelettes.
Oui, c'était vraiment ironique quand on y pensait. Charly ayant été homophobe lui-même il y a quelques temps, le voilà maintenant qui défendait bec et ongles les droits des homosexuels, montant au créneau à chaque injustice. Oh il n'était pas fier de l'homme qu'il avait été et espérait sincèrement que l'homme qu'il était devenu réussira à rattraper ses erreurs. Il hocha doucement la tête en esquissant un demi-sourire.
- Oui, en quelque sorte. Je suis membre d'une association à Hawaï et dès qu'il y a une manifestation, tu peux être sûr de me trouver dans le cortège.
Et puis la conversation s'épuisa, mais Kelii trouva de quoi les faire "bouger". Cette candeur présente chez le jeune homme pouvait sembler un peu enfantine et très étrange pour un homme de son âge, mais Charly aimait cette innocence et l'air enfantin du jeune blond faisait monter en lui un tel désir de protection. Jamais il ne laisserait qui que ce soit faire du mal à Kelii, non, il le protégerait, il savait qu'il l'avait fait souffrir, mais il avait décidé de s'amender. Il avait l'intention de donner au jeune homme tellement de douceur, tellement d'amour, que Kelii finirait par oublier les mots atroce que Charly avait eu envers lui quelques années auparavant, oui, le militaire s'en faisait la promesse.
Il était donc parti à la poursuite de Kelii quand celui-ci avait plongé dans l'eau. Le capitaine dû nager un peu pour le rattraper, mais il était rompu aux exercices physiques, donc ce n'était pas grand chose pour lui, il l'avait rapidement rattrapé et il le tenait actuellement contre lui, ses bras entourant la taille du jeune blond. Des frissons parcoururent son corps lorsque le doigt de Kelii caressais ses biceps. Il sourit lorsque Kelii annonça l'évidence. Il l'avait capturé. Oui, il l'avait capturé et n'avait plus l'intention de le laisser partir. Il laissa Kelii se retourner dans ses bras, mais les referma de nouveau autour de sa taille. Il aurait presque ronronné en sentant les mains de Kelii lui caresser la nuque.
- Oui, je t'ai eu.
Le coeur du militaire allait exploser, rien ne pouvait troubler la magie du moment. Il se sentait tellement bien. Tenant Kelii dans ses bras, il se sentait enfin à sa place. Oui, c'est là qu'il devait être, près du jeune homme, à l'embrasser, à le caresser, à vivre tout simplement. Il lui montrerait ce que c'est que d'être aimé sincèrement par quelqu'un. Toujours souriant il rendit à Kelii son "baiser esquimaux" en frottant son nez contre celui du jeune homme. Il gémit de frustration lorsque leurs lèvres ne firent que se frôler. Il ne voulait pas qu'elles se frôlent juste, il voulait l'embrasser, mais à peine avait-il eut cette pensée qu'il compris pourquoi Kelii ne l'avait pas fait. Oui, c'était à lui d'embrasser le jeune homme, à lui de faire le "premier pas" pour lui montrer que tout ce qu'il avait dit tout à l'heure n'était pas de vaines paroles. Il plongea un regard doux dans les yeux de Kelii.
- Oui, tu es à moi Kelii et je n'ai pas l'intention de te laisser partir.
Joignant le geste à la parole, il resserra un tout petit peu son étreinte sur Kelii et se saisit de ses lèvres puis il l'embrassa. C'était doux, c'était tendre, c'était un baiser où se mêlait l'amour et le repentir, le passé et le présent. Oui il l'aimait, sincèrement. Il porta ensuite Kelii, nouant les jambes du jeune homme autour de sa taille, tout en continuant de l'embrasser. Il posa ensuite son front contre celui de Kelii.
- Je t'aime Kelii Edena, tu es à moi comme je suis à toi.
Doucement, délicatement, il parsema le visage de Kelii de légers baisers comme s'il voulait refermer les dernières cicatrices laissées par ses propres poings quelques années auparavant. Oui, plus jamais quiconque ne fera souffrir cet ange qu'il tenait dans ses bras.
Total respect, jamais il n’aurait imaginé Charly se lancer dans la défense des droits homos. C’était étrange de l’imaginer à une Gay Pride et en même temps il en était admiratif, il avait encore dans la tête, l’image trop présente du Charly qu’il avait connu. Ensuite tout c’était emballé, tous les deux s’étaient retrouvés à l’eau d’un jeu concocter par Kelii lui-même, jeu qui avait un but bien précis, se retrouver entouré des bras épais de cet homme. Même si le mécanicien nageait depuis qu’il était petit, faisait du surf, un peu de musculation, rien n’équivalait à l’expérience militaire du quadragénaire. Il se retrouva dans ses bras dans lesquels il ne pu résister bien longtemps, malgré une faible tentative, il c’était rapidement laissé faire. Une douce caresse sur le bras avant de lui faire face proclamant qu’il l’avait eut, ses bras entourant ses épaules, ses mains sur sa nuque dans ses cheveux et s’en suivis un bisou esquimaux. Charly sembla à répondre à ce baiser qui était d’une extrême douceur, leurs lèvres s’effleurèrent une première fois provoquant en Kelii un tourbillon irraisonné. Il souffla quelques mots, ça n’était pas de la rhétorique mais une belle démonstration d’une vérité de la mécanique du cœur. Ses bras se refermèrent un peu plus, il se laissa totalement faire et pour terminer leurs lèvres se scellèrent, le contact charnue lui fit s’envoler toute crainte. La douceur du touché de leur bouche, son corps transcendait des ondes de félicité. Avec lenteur, il se les fit légèrement frotter l'une contre l'autre, répétant l'action. L'acte était aussi pure révélant au monde un amour unique. Qui aurait pu dire au début de sa journée qu’elle se terminerait dans l’eau avec un homme qu’il n’avait pas vu depuis douze ans et qu’ils s’embrasseraient malgré leur passif. Il répondit au baiser avec la même envie, les mêmes sentiments. Deux mains solides se logèrent sous ses cuisses pour le porter, ses cuisses s’enroulèrent sans mal autour de sa taille, Kelii se laissant totalement guider. Leur différence de taille était totalement effacée par cette manœuvre, il en était même légèrement plus grand. Le baiser avait été chaste, il n’avait pas besoin d’être langoureux. Le garçon était transporté. Front contre front, la contigüité n’en était que plus forte. La déclaration qui suivit ne fit qu’achever ce moment à la fois d’un romantisme urbain et d’une profonde sincérité. Kelii ne se sentait pas encore prêt à dire je t’aime à Charly, car il ne l’avait dit qu’à deux personnes dans sa vie. Ces deux personnes ne faisaient plus partie de ce monde, malgré son optimisme, il ne voulait pas se précipiter, même s’il ne croyait pas au malédiction, c’était une forme de mécanisme d’autodéfense. « Je vous croie Monsieur Charly Hopper ! Je ferais tout pour te rendre heureux autant que je le suis !» C’était une déclaration maladroite mais adéquate. « Si je ne te dis pas les trois mots magiques, ce n’est pas parce que je ne le ressens pas, j’ai juste peur de les prononcer, un jour ça arrivera pas tout de suite, ne m’en veux pas ! » Le mécanicien souhaitait que leur relation soit basée sur l'honnêteté, ils ont le droit d'avoir des mystères, pas de se mentir ou de se trahir.
Un voile protecteur de baisers recouvrit son visage, le faisant sourire béatement. Il ne voulait plus quitter l’eau, les premières lueurs du crépuscule dissipèrent le bleu du ciel, faisant naitre des couleurs roses et dorées dans la coupe céleste. Le spectacle était magnifique depuis cette crique. Maintenant qu’il avait le droit, il plongea à nouveau ses lèvres sur les siennes, sur la fin il se permit juste de sortir la pointe de sa langue pour effleurer la sienne. Rien de bien méchant, même si son petit ami avait un corps divin, qu’il avait le droit désormais de le toucher où bon lui semblait, il ne voulait pas faire naitre un désir trop intense et devoir ensuite réfréner ses ardeurs. Car avant toute communion de leurs corps, il avait envie de partager un peu plus, de faire naitre une véritable intimité entre eux. En soit même si ils se connaissaient depuis vingt ans maintenant, ça ne changeait rien. De plus pour aujourd’hui, ça faisait beaucoup à encaisser, ils n’allaient pas gâcher ce moment, ils en créeront un autre pour l’occasion, quand Kelii se sentira prêt. Bien qu’il avait toujours adoré les bisous avec la langue, lui saurait se contrôler mais qu’en était-il de Charly ? Il resta accroché à lui comme un Koala.
Il alla déposer un baiser dans le creux de son cou remontant le long de sa mâchoire, son souffle restait saccadée, il passa une main sur la naissance de ses pectoraux, il avait envie de le toucher partout. « J’ai un transat sur la terrasse, si tu veux on peut sécher l’un contre l’autre grâce aux dernier rayon du soleil ! Par contre, vu que tu l’as décidé faut que tu me porte jusque là ! Tu me dira alors tes projets ici, je veux savoir! » Ca lui plaisait tellement qu’il joue aux hommes forts. Une échelle descendait le long de la coque du bateau, qui aiderait à leur ascension, cependant Kelii devra se débrouiller tout seul pour regagner le pont. Il planta son regard sombre dans les yeux clairs de son petit ami.
Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Mar 19 Juil - 13:19
Bury me, Bury me
ft. Kelii & Charly
Charly était au comble du bonheur. Jamais il n'aurait imaginé en débarquant ici à Island Bay qu'il retrouverait Kelii si facilement et surtout, que ce dernier lui ait déjà pardonné le comportement odieux qu'il avait eu avec lui. A présent qu'il le tenait dans ses bras, le militaire réalisait pleinement que Kelii était tout pour lui, il était prêt à n'importe quoi pourvu que ça plaise à Kelii. Pris dans la magie du moment, la douceur du baiser donné et l'acceptation de Kelii dudit baiser, Charly avait à nouveau dit au jeune homme qu'il l'aimait. Il ne fallait pas croire que le militaire disait ces mots facilement, oh non, bien au contraire, de toute sa vie c'était la première fois qu'il les prononçait, c'était la première fois qu'il les ressentait, c'était la première fois que ces mots avaient un sens. Alors il les avait dit parce que cela lui semblait naturel. Il sourit à Kelii.
- C'est important pour moi que tu me crois, parce que c'est la vérité et te tenir dans mes bras me rend déjà très heureux.
Le capitaine déposa un baiser sur le bout du nez de celui qui était à présent son petit ami. Il y a encore quelques mois, jamais Charly n'aurait imaginé pouvoir désigner Kelii ainsi et pourtant...Oui, une joie immense emplissait le coeur du militaire. Il caressa doucement le visage du jeune homme lorsque celui-ci lui confia qu'il n'était pas encore prêt à exprimer ses sentiments.
- Hey, ne t'inquiètes pas pour ça d'accord, je ne t'en veux pas du tout. On ira à ton rythme, je ne suis pas pressé tu sais. Je veux seulement que tu te sentes bien avec moi, c'est tout.
Ensuite, Charly avait recouvert le visage de Kelii d'une multitude de petits baisers et cela sembla plaire au principal intéressé. Il eut un nouveau baiser en récompense et le prolongea doucement, répondant également lorsqu'il sentit le bout de la langue de Kelii sur la sienne. Ce soir ils n'iraient pas loin, ils ne s'en tiendraient qu'à quelques baisers, quelques caresses, Charly voulait prendre son temps, il voulait une histoire sérieuse avec Kelii, il voulait faire comprendre au jeune homme que c'était avec lui qu'il voulait terminer sa vie. Cela peut sembler rapide de dire cela maintenant, mais Charly a eu des années pour y penser. Il ne comptait plus les fois où il s'était dit que si Kelii lui pardonnait un jour, alors il ferait tout pour le conquérir et le garder, il était certain que Kelii était l'homme de sa vie et il n'avait pas l'intention de le laisser partir.
Le capitaine ronronna doucement lorsque Kelii embrassa son cou et sa mâchoire. Il soupirait doucement de plaisir, caressant la nuque de son compagnon. Il plongea son regard dans celui du jeune homme en souriant face à ses mots.
- Oui, le transat me paraît être une excellente idée. Tu veux donc t'épargner le trajet jusque là-bas, et bien soit.
Tenant fermement son petit ami contre lui, Charly fit demi-tour et se dirigea en marchant vers la péniche. Sur le chemin, il embrassait le cou de Kelii, le lui caressait avec le bout de son nez. Il se repaissait de cet homme qu'il avait cru avoir définitivement perdu. Arrivé à l'échelle, il leva le regard vers Kelii.
- J'ai bien l'impression qu'il va falloir que tu gravisses les quelques barreaux de l’échelle tout seul...mais je te promets que je te reprendrais dans mes bras après et que je te mènerais jusqu'au transat. D'accord ?
Un autre petit baiser sur les lèvres de son homme, comme pour le décider à bouger un peu.
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Dernière édition par Charly Hopper le Jeu 21 Juil - 13:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Mar 19 Juil - 15:37
Bury me, Bury me
FEAT. CHARLY HOPPER
Ensemble ils batifolaient dans l’eau, profitant de cet instant enchanteur de leurs premiers pas comme véritable couple. C’était sûrement le meilleur moment pour eux de se retrouver. Le baiser avait donné une douce introduction à cet instant complice. Alors que les sentiments de Charly étaient révélés au grand jour, il ne pouvait qu’y croire avec une certitude inébranlable. Sa sincérité était si belle et il ne fit que le confirmer. Le bisou sur son nez le fit sourire de plus belle tandis qu’il avouait qu’il n’était pas prêt en faire de même, non qu’il ne ressente rien pour le militaire, au contraire, il suffisait de voir ses veines palpitées par le flot de passion qui se déversait en lui. Intensifié par la douce caresse des longs doigts parcourant son visage. « Je me sens bien avec toi ! Et je veux que tu restes toi-même, tu me rendras plus heureux ! » Kelii n’ignorait pas que dans un couple il fallait faire certaines concessions, or la plus belle était d’accepter l’autre. Ca ne pourra marcher entre eux que s’ils sont fidèles à ce qu’ils sont. Après des baisers sur l’ensemble de son visage, il se permit d’aller à l’assaut des lèvres de son compagnon, terminant par une petite accolade de sa langue contre la sienne. D’ailleurs celle de Charly fut assez réceptive à ce contact, il n’en fut que plus fébrile. C’était un délice, mieux que de la glace au chocolat avec de la Chantilly. Il continuait de jouer avec les cheveux à l’arrière de son crâne tandis qu’il se permettait de jouer de sa bouche contre la peau tendre de son cou, remontant le long de la ligne de sa mâchoire. Leurs cœurs palpitaient à l’unisson, enserrer l’un contre l’autre. Il voulait se faire porter jusqu’à son beau bateau par les bras forts de son homme. « Tu es un homme fort montre le ! » Il se laissa guider, un chemin fait de pas, de muscles et de bisous.
L’épreuve de l’échelle devait les séparer et c’est d’une main solide qu’il attrapa l’escalier fait de cordes pour grimper sur le pont supérieur. « Tu m’as emmené jusqu’ici c’est déjà génial. » Pieds après pieds, il se hissa le long de la coque pour revenir au point de départs, prêt de l’amas de vêtements formés par ceux de Charly et les siens. Même eux s’étaient mélangés. Il pouffa tout seul en les observant. Le corps ruisselant, il alla jusqu’à un coffre pour y sortir une serviette de bain et s’éponger un peu. Il revint vers l’échelle pour tendre la main à Charly et l’aider à remonter, se retrouvant face à son géant fait de muscles. Ses yeux descendirent jusqu’à son boxer et il ne pu s’empêcher en cet instant de se mordiller avec subtilité la lèvre inférieure, il semblerait que cet homme soit des mieux constitués à tout point de vue. Il passa une main sur son ventre dans un geste d’affection, l’embrassant en se hissant sur la pointe des pieds.
Il alla étendre la serviette sur le transat, l’avantage d’habiter ici était qu’il n’y avait aucune habitation, aucun vis-à-vis qui pourrait les observer. Bien que de voir deux hommes aussi beaux s’embrasser serait une représentation des plus agréables. Il était sur son petit nuage, baignant dans le bonheur, espérant ne jamais à avoir à atterrir. Les lueurs du couchée de soleil offrait cette étrangeté exotique à cette scène. Tel un équilibriste, il se hissa sur la rambarde du pont pour laisser ses pieds le guider proche du précipice, il adorait faire ça sur le dossier des bancs, les bords de trottoir, d’immeuble et de balcon, dans sa vie il prenait des risques insensés. Sa mère ne cessait de l’admonester, qu’un jour il tomberait et se ferait mal. Non, il avait continué, à grimper aux arbres et à s’amuser. Ca serait trop demander d’aller s’allonger tranquillement sans bouger. Bien que cette idée était séduisante dans les bras de son militaire. « Bien, c’était amusant, on s’échange nos numéros et on se rappelle ? » Il le taquinait bien entendu, il ne voulait plus le voir partir. Kelii lui tira la langue avec un regard complice, quand soudainement il réalisa qu’il restait tellement de zone d’ombre, il s’arrêta un instant, toujours les bras tendus de chaque coté de son corps. « Charly tu es arrivé quand ? Comment t’as su que j’étais ici ? Tu vas faire quoi ici ? Tu repars sur Hawaii ? Comment t’as su que j’étais là, à manger des glaces ? Tu vis comment ? Tu pilotes toujours ? » La mitraillette aux questions avaient été déclenché, car malgré la candeur du blondinet, il avait cette crainte inaudible de l’abandon. Il s’arrêta, et se pinça juste pour vérifier qu’il n’était pas au milieu d’un monde onirique, qu’il se réveillerait dans son lit avec seulement son oreiller entre les bras.
Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Jeu 21 Juil - 13:45
Bury me, Bury me
ft. Kelii & Charly
Oh Charly n'avait pas l'intention de changer, non, le changement il l'avait effectué il y a quelques années lorsqu'il avait enfin admis qu'il était également attiré par les hommes. Après cette "révélation" personnelle, il avait vraiment changé, il était devenu plus tolérant entre autres. Maintenant qu'il était en paix avec lui-même, il n'avait plus l'intention de changer quoi que ce soit dans sa personnalité. Il sourit à Kelii.
- Ne t'en fais pas pour ça, je n'ai pas l'intention de changer qui je suis et c'est pareil pour toi Kelii, je ne veux pas que tu changes et je ne ferai rien qui te fasse modifier ton comportement, ta façon d'être.
Oui Kelii avait un côté gamin, mais Charly trouvait ça tellement adorable qu'il ne voudrait pas que son compagnon change, il en serait attristé d'ailleurs. Après avoir démontré que, effectivement, il était un homme fort, Charly avait été contraint de laisser Kelii monter seul les barreaux de l'échelle. Il hocha la tête aux mots de son petit ami.
- Merci, enfin c'est surtout que je n'ai pas envie qu'on prenne le risque de tomber tous les deux.
Il observa le jeune homme faire son "ascension" puis il monta à sa suite. Il prit la main que lui tendis Kelii et laissa le jeune homme contempler son corps. Il posa un regard amusé sur le blond et frissonna doucement quand il sentit la main de Kelii sur son ventre. Il prolongea le baiser de son compagnon et le laissa installer la serviette sur le transat. Quand Charly vit le jeune homme jouer les équilibristes sur la rambarde du pont, il haussa un sourcil. D'accord, son homme lui filera des cheveux gris avant l'âge. Il hocha positivement la tête à la taquinerie de Kelii.
- Ouais, c'est ça, on s'appelle et on se fait une bouffe.
Ensuite, le militaire se fit assaillir de questions. Il laissa la rafale passer et lorsque ce fut fait, il eut un doux sourire pour son compagnon.
- Oh là...tout doux, respire, tout va bien. Je vais reprendre les questions une par une, d'accord ? Mais avant...
Sans ajouter de mot, il s'avança rapidement devant Kelii et le prit dans ses bras ainsi qu'on le ferait à une jeune mariée pour la faire entrer dans la maison. Il plongea son regard dans celui de Kelii.
- Je t'avais dit qu'une fois sorti de l'eau, je te prendrai de nouveau dans mes bras.
Il lui fit un nouveau baiser sur le bout du nez et alla s'installer avec lui sur un transat. Il s'y allongea à demi et positionna Kelii sur ses genoux puis il entoura la taille du jeune homme de ses bras.
- Je suis arrivé quand ? Hier en fin d'après-midi et je suis descendu à l'hôtel. Comment j'ai su que tu étais là et qu'est-ce que je vais faire ici ? J'ai mené une petite enquête quand j'ai enfin accepté mon attirance pour les hommes, je voulais te retrouver coûte que coûte pour me faire pardonner par toi, je m'en voulais tellement pour ce que j'avais fait et puis je voulais aussi te dire que je t'aimais. Ce que je vais faire ici dépend en fait de toi. Est-ce que je repars sur Hawaï ? Non, pas si tu penses que tu pourras me supporter. Comment j'ai su que tu étais là à manger des glaces ? Pour ce soir, je n'en avais aucune idée, je marchais dans les rues en cherchant un moyen de t'approcher sans passer pour un dangereux psychopathe. Je vis comment et est-ce que je pilote toujours ? Je vis grâce à ce que l'armée me verse comme pension. Je ne pilote plus que pour mes loisirs. Je suis retraité de l'armée. Je te rassures, je n'ai pas l'intention de rester inactif, ce n'est pas mon truc, mais je me disais que je pourrais peut-être passer un diplôme pour être instructeur et j'enseignerais le pilotage d'un hélicoptère, je pourrai ouvrir un club aéronaval ici à Island Bay. Qu'en penses-tu ?
Pour finir ses paroles, Charly ne pu s'empêcher d'embrasser délicatement les lèvres de son homme. Depuis qu'il y avait goûté, il ne pouvait plus s'en passer.
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Sujet: Re: Bury me, bury me ♠ CHARLY&KELII (#) Jeu 21 Juil - 15:25
Bury me, Bury me
FEAT. CHARLY HOPPER
Ravis d’entendre qu’aucune métamorphose n’était à prévoir à l’horizon, ils rejoignirent ensemble la péniche pour se sécher un peu après tant d’émotions. Kelii savait bien que son homme était fort et il était aussi conscient qu’il n’était pas non plus superman, quoique, un petit peu quand même. Il le voyait bien avec une cape et des supers pouvoirs. Après avoir aidé son homme à regagner le pont, à le contempler, il s’était hissé sur la rambarde de sécurité et y avançait le plus naturellement du monde. Il y faisait ses petites cabrioles et c’est à ce moment que se déclencha une série de questions dont il avait besoin de réponses. L’Hawaïen enchaina une bonne dizaine de questions au moins, tout en continuant ses allées et ses venues, s’amusant, souriant. Malgré tout il voulait faire taire quelques craintes. Avant d’avoir le droit à ses réponses, il rigola à la réplique de son chéri. Il était un moulin à paroles depuis qu’il savait utiliser ses cordes vocales. Son homme le récupéra au niveau de ses hanches, ses pieds quittèrent le rebord, il le souleva pour le récupérer dans ses bras. Comment il s’y était pris, il ne savait pas, le pli de ses genoux sous un bras et son dos sous l’autre. Tout naturellement ses bras s’enroulèrent autour de son cou sans même chercher à se débattre. Ce qui en soit était une belle avancée. Le jeune homme était impressionné par sa force. Un petit bisou sur le nez et les voila coller l’un contre l’autre sur le transat. Ses fesses trouvèrent très confortable ses cuisses, il le laissa l’enlacer au niveau de la taille. De nouveau leurs peaux se retrouvaient, Charly était toujours un peu mouillé. Et c’est à ce moment qu’il eut le droit à toutes les réponses nécessaires. Son cœur s’accéléra, il avait fait tout ce voyage pour lui. Depuis qu’il le connaissait, il avait une affection particulière pour son beau militaire, la photo qu’il avait dans son porte monnaie le témoignait. Bien qu’il ait effacé toute trace de son ex, il avait gardé ce souvenir de Charly, huit ans d’amitié, il y a forcément des traces. Retraité de l’armée, ainsi plus de mission, il eut un soupir de soulagement, car le savoir loin de lui, aurait été dure. Déjà tout jeune, lorsqu’il le voyait partir avec son sac tôt le matin, il priait pour qu’il revienne très rapidement. Une forme de respect et d’admiration lorsqu’il évoqua son projet d’aéroclub, il faut pouvoir trouver une piste d’atterrissage, une tour de contrôle. Pour terminer, il eut le droit à un baiser, pas le temps de répondre, le bisou en premier, il colla ses lèvres contre les siennes, se pressant contre lui. Une main sur son torse, il se laissa envoler dans ce baiser dans lequel il répondit en entrouvrant légèrement les lèvres, cette fois il voulait un baiser plus passionné et c’est sa langue qui fit le travail. C’était savoureux, d’ailleurs ses joues en rosirent. Leurs lèvres se pressaient, se retiraient, revenaient dans une danse fiévreuse alors que leurs langues se découvraient, un long frisson le parcouru. C’était aventureux mais digne d’un vrai baiser, les français ont tout compris dans cet art. French kiss pour toujours, Kelii adorait ça, ça faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas pris le temps d’embrasser quelqu’un. Lorsqu’il y eut ce léger essoufflement, il reprit ses esprits. « L’école aéronavale Charly Hopper, pour les jeunes pilotes ! Ca c’est une idée qui a du style et tu m’emmèneras faire un tour d’avion ? Tu n’as jamais voulu dans l’énorme que tu possédais pour l’armée ! Et l’hélicoptère j’ai jamais fait, tu sais aussi piloter ces gros engins ? »
Une véritable admiration se lisait dans le regard du jeune homme. Car elle avait toujours existée. « Bien, alors première étape légaliser ta situation ici comme résident, je sais tout par cœur pour les papiers ! Te trouver un appartement, l’hôtel c’est nul si tu veux tu peux dormir ici en attendant de trouver…. » Kelii était un adulte, tout ce qu'il y a de plus adulte, sauf que l'enfant qui était en lui n'a jamais disparu. En fait, il avait peur de lui proposer trop rapidement de vivre avec lui, il ne voulait pas qu’une forme d’impatience fasse emballer la machine. Kelii avait eut toujours cette dimension un peu sauvage, à la fois très accessible car très extravertis et en même temps si difficile à capturer. Sa liberté primait dans son mode de vie. Kelii posa sa joue contre la poitrine de son homme, écoutant son rythme cardiaque, c’était un orchestre à lui tout seul, une mélodie enchanteresse. Il était capable d’accepter l’idée si c’était du provisoire, qui pourrait devenir du définitif. « Déjà ce soir tu restes dormir, exceptionnellement je mettrais un t-shirt et un boxer, je ne veux pas être tout seul ! Et pour terminer….. » Kelii dormait nu, vivait même nu, s’habillait seulement pour sortir de chez lui. Ses idées s’épuisaient, ses paupières se faisaient lourdes. La journée avait été très riche en émotion, et sans crier gare il s’endormit profondément, happé par la mélodie du battement cardiaque de son petit ami, la chaleur de ses bras, les premières ombres de la nuit. Un petit ronflement s’échappa de ses lèvres, à peine plus fort que le ronronnement d’un chat, la respiration paisible. Il remua légèrement pour s’allonger en quasi-totalité sur son chéri, entremêlant ses jambes avec les siennes. Ce blondinet était surprenant à tout point de vue.