Le Labyrinthe du mal. Ou pas. | L'intégration #11.

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Il y avait des jours où Augustus se demandait vraiment ce qu'il faisait de ses journées. Comment il arrivait à se retrouver dans un pareil endroit alors qu'il détestait ça. La réponse était simple, son destin et bien c'est moi qui le maîtriser et parfois, c'était plutôt amusant de jouer avec. C'est comme ça qu'il s'était retrouvé dans le plus grand labyrinthe d'Island Bay. Ils avaient mit un sacré bout de temps pour en obtenir un tel résultat alors après tout, ça aurait été dommage de ne pas aller voir ça de plus près. Ce qu'il l'avait aussi motivé ? Une « surprise » s'il trouvait la sortie, sauf que là, il n'avait aucune idée d'où il pouvait être et vous voulez un scoop ? Son gps de téléphone n'avait pas prédit ce genre d’excursion alors débrouille toi, chéri.

Il est impossible de savoir à combien de kilomètres s'étant le labyrinthe. Il avait été créer sur un espace très grand qui occuper certainement des terres agricoles auparavant. A l'intérieur, y avait des animations, des sortes de petites épreuves mais surtout des haies tellement immense que même sauter ne le faisait pas avancer pour autant. A l'entrée, on lui avait donné une boussole et un plan mais je vous le donne en mille, à part l'appeler Indiana Jones, c'était quand même super dur de se repérer dans un labyrinthe.

Gus était à ce qu'on peut appeler une intersection. Quatre possibilités s'offraient à lui et aucune envie d'y aller au petit bonheur la chance. Alors il tournait avec sa boussole depuis une bonne dizaine de minutes en jurant que si à la sortie, la surprise n'était pas un bon restaurant ou encore mieux un bar, il porterait plainte. Il pensait également au fait où il aurait mieux fallut pour lui de venir avec quelqu'un mais bon ce n'était pas vraiment prévu qu'il vienne alors sur un coup de tête, il n'avait prévenu personne… Eh merde… S'il mourait alors personne ne s'en apercevrait… Bon aller Gus ! Arrête de divaguer et prend à droite, non à gauche ! Oh derrière toi, voilà quelqu'un ! C'est bon signe, le mec ressemble à Harry Potter, aller mec trouve le porte au loin et sauve-nous d'ici !

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Ce matin Harper voulait aller faire ce nouveau grand jeu qui est arrivé à Wellington : un labyrinthe géant. Après avoir tenté de convaincre ses deux petits frères de l’accompagner, elle a décidé de vivre cette aventure toute seule. Cela ne devrait pas durer longtemps, elle serait de retour à temps pour le dîner. Un bisou à Eliott et Josh, son téléphone, une bouteille d’eau et voilà Harper partie à l’aventure. A peine arrivée, Harper commence déjà à se dire qu’elle ne va y arriver seule. Mais c’est trop tard, elle y est, elle se lance.

Cela fait quelques heures maintenant qu'elle y est, Harper n’en peut plus. Elle a bu toute son eau, est revenue sur ses pas au moins cent fois, tournée en rond, fais demi-tour, sauté pour voir la suite. Rien n’y fait, elle est perdue. Elle essaie de se repérer : le petit pont au-dessus de la rivière, le cul de sac au bout du chemin en pierre, la grande route en sable qui est en fait un piège puisqu’elle ne mène à rien. Les choses sont toujours aussi floues. Harper commence à regretter de ne pas être restée à la maison tranquillement.

A une sorte d’intersection, elle rencontre un type barbu qui a l’air encore plus perdu qu’elle, un plus jeune garçon aux airs d’Harry Potter qui va peut-être pouvoir l’aider. Elle l’espère tellement en tout cas, après des heures à tourner en rond, Harper aurait bien besoin d’un peu d’aide.

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le labyrinthe du mal... ou pas.
(intégration onze)

aujourd'hui, tu avais une journée de congé à l'hôpital et comme jordan travaillait, tu décidas de prendre une journée pour toi. tu avais envie de découvrir la ville, comme tu avais eu si peu de temps pour le faire depuis ton arrivée en septembre. tu savais où se trouvait les bons plans d'island bay, mais sans plus... une fois habillée et prête à partir, tu t'installas devant ton ordinateur portable pour regarder sur tripadvisor ce qu'il pouvait y avoir de bien à faire en région. tu tombas sur un labyrinthe géant qui se trouvait à wellington. les photos semblaient lui donner un air plus grand que nature. tu notas l'adresse dans ton smartphone et quitta la maison. en route vers l'aventure !

une fois rendu sur les lieux, tu t'inscrivis à l'accueil et ils te firent un petit cours 101 sur ce qu'il y avait à savoir. mesure de sécurité, quoi faire en cas de problème... ce genre de choses. convaincue que ça ne devait pas être 'si pire que ça', tu quittas la réception pour t'enfoncer dans ledit labyrinthe. tu es ce genre de femme: courageuse, téméraire et qui ne recule devant rien. un petit labyrinthe n'avait rien pour te faire peur. les premières minutes se passèrent bien, ce n'était pas vraiment difficile... soudain, tu fronças les sourcils en te rendant compte que ce bout de bois à cet endroit précis, tu l'avais déjà vue quelques minutes -ou heures- plus tôt. ça y est, tu étais perdue. tu continues néanmoins à marcher et soudain, tu tombes nez à nez avec un petit groupe qui a l'air tout aussi perdu que toi. « on est tous dans la même galère à ce que je vois ! » dis-tu avec un petit sourire, prenant ensuite ta bouteille d'eau pour en boire une gorgée.

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Augustus se retourna puis il vit une jeune femme qui avait l'air tout aussi perdu que lui. Franchement, il ne perdrait pas grand-chose à aller la voir. De toute façon il n'était pas vraiment timide et sa dignité, là tout de suite ? Il lui disait d'aller se faire voir. Tout ce qu'il voulait, c'était le restaurant au bout, en espérant que la « surprise » soit ça. Sur le coup, il n'avait pas voulu aller voir sur internet pour ne pas se faire spoiler mais là, il avait vraiment peur de tomber sur rien du tout et que ce soit ça la surprise un gros rien du tout ! Il s'approcha d'elle en souriant.

- Excusez-moi, je suis perdu, vous avez l'air perdu. On pourrait être perdu ensemble, qu'est ce que vous en dites ? Deux cerveaux, c'est mieux qu'un et on trouvera probablement d'autres personnes dans le même cas.

Il espérait que son discours est fait mouche auprès d'Harper. Son ventre se mit à grogner puis il leva les yeux au ciel faisant mine de rien. Lui, il n'avait pas été assez malin pour emmener une bouteille d'eau et au moins une barre chocolaté. Non, il avait préféré se la péter à l'entrée en déclarant haut et fort, qu'il serait sorti aussi rapidement qu'il était entré. La prochaine fois Gus, tu tourneras ta langue plusieurs fois dans ta bouche avant de parler. Quelques minutes plus tard, une autre jeune femme vint rejoindre leur petit groupe, enfin leur duo improvisé.

- C'est exactement ça ! Je comprends rien à la carte qu'ils nous ont donné.

Gus brandit alors sa carte en faisant une grimace. Ben oui, elle n'était pas simple à comprendre entre les petits dessins qu'étaient censés représenter une fontaine, un pont ou encore un croisement. Bref, il n'y avait pas beaucoup d'indices pour les aider et pas de petit point magique qui pointait « Vous êtes ici. », vraiment c'était pas gagné cette histoire !

- Au fait ! Je m'appelle Gus.

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Tu n’as jamais été aussi perdu. Jamais. Et ça t’énerve. Tu n’aimes pas être comme ça, à psychoter pour que dalle. Alors tu as décidé de prendre les choses en main et de te changer les idées. Tu t’es inscrit sur un site internet qui donne des défis - plus ou moins - et tu t’es ajouté à la liste de ceux intéressés par le labyrinthe infernal de Wellington. Quitte à être perdu, autant l’être littéralement. Tu as été sélectionné et mis en équipe avec un certain Mustang. Tu aimes bien son pseudo, mais tu préfères le tien. Mr.Pendragon. Ça claque. Pour ta défense, tu trainais sur Netflix avec Emrys, Merlin à vos pieds et Perceval sur tes genoux. C’était inévitable. Alors oui, tu es plutôt content. L’idée de rencontrer une nouvelle personne t’emballe vachement. Et puis, tu te dis que passer la nuit à la belle étoile dans un labyrinthe, ça peut être cool. Même si c’est techniquement interdit. Mais peu importe, tu vaincras ! Tu réussiras ton défi et ce sera une super expérience à raconter à tes petits enfants plus tard. Tu prépares rapidement ton sac. Un sac de couchage. Une gourde remplie d’eau. Une gourde remplie de rhum - faut bien se tenir chaud. Des allumettes. Et des marshmallows. C’est très important les marshmallows. Il ne te manque plus que ton chapeau de cowboy. Tu cherches dans tes affaires, retournes ta chambre, vides ton armoire, mais il n’y a rien à faire. Tu ne peux pas mettre ta main dessus. Tu te sens bête. Dire que c’est toi qui as choisi votre signe distinctif pour vous reconnaitre, toi et Mustang. C’est malin. Tu réfléchis, te triturant le cerveau pour trouver une solution … Ton chapeau Mario ! Ce n’est pas l’idéal - ça n’a rien à voir avec un chapeau de cowboy - mais ça sort de l’ordinaire. Et puis, tu pourras toujours lui envoyer un message pour lui expliquer la situation. Ça te parait bien comme idée. Tu attrapes ta veste, enfiles tes baskets et balances ton sac sur le dos. Alors que tu quittes la maison et enfourches ton vélo, tu oublies bien évidemment ta lampe torche sur ton bureau. Ça serait trop facile autrement.

Rapidement - ou aussi rapidement que ton vélo te le permet - tu arrives au point de rendez-vous. Tu as pris soin d’attacher ton bolide à une barrière pour être sûr de le retrouver quand il faudrait rentrer. Tu sors ton téléphone de ta poche, tu as un message de Mustang. Tu lui tapes rapidement une réponse en prenant la peine de lui expliquer ton petit couac avec ton chapeau. Tu espères que ça passera. Muni du plan pas très explicite distribué à l’entrée, tu entres dans le labyrinthe, tournes une fois à droite, puis deux fois à gauche. Tu vérifies une dernière fois que c’est bien ce que vous aviez prévu lors de vos quelques échanges d’emails, puis tu restes planté là à attendre ton coéquipier. Tu affiches un grand sourire. Le moins que l’on puisse dire, c’est que tu es heureux d’être là !

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Mais qu’est ce qui vient de me passer par la tête ! Mais quelle conne ! Jouer à cache-cache dans un labyrinthe c’est cool, mais se teindre les cheveux en vert feuillage pour faire camouflage... Et merdeee ! Trop tard ! Je vais me porter cette tignasse pendant... Je peux me raser la tête aussi... hum... je suis pas sûre que ce soit mieux. Toute façon c’est pas maintenant que je peux le faire. Chapeau la bonne idée du jour ! Ah ben justement, le chapeau. Je n’ai pas de chapeau de “cowboy”. Toute façon, on ne va pas garder les vaches ensemble. On va dormir dans un labyrinthe ensemble. Si on ne se retrouve pas au poste de police pour violation de propriété... Ça fait trop longtemps que je n’ai pas fait une petite folie, j’en ai trop besoin pour ne pas pêter un cable. Sur le lit, j’ai étalé tout ce que j’ai prévu d’emmener pour cette escapade. Je profite de ce superbe spectacle de rangement organisé par fonctionnalité et de nécessité première, deuxième et troisième, parce que ça ne va pas durer. Je fourre tout dans mon sac dos, avec la seule idée que tout doit rentrer. Ben non bien sûr. Tant pis y’aura des manques, j’espère qu’on se complètera avec mon équipier. Surtout ne pas oublié le chapeau. Chapeau de cowboy, chapeau de plage, chapeau, c’est un chapeau point barre. Je lui envoie un message pour lui signaler que je décolle, direction le labyrinthe. Quand je reçois la réponse de Mr.Pendragon, j’en crois pas mes yeux, il portera une casquette rouge. Bonjour le chapeau de cowboy ! Au moins, je n’ai pas à culpabiliser pour le mien.

Le labyrinthe. Le voilà. Dans toute sa splendeur. Je stationne ma voiture, me charge de mon sac à dos et en avant. Ouais, ça fait très naturel quelqu’un qui part faire une ballade dans une attraction tout public avec un sac dos, un sac de couchage par dessus et un gros pull attaché autour de la taille. Je crois que j’ai fait peur au gamin juste devant moi dans la file d’attente. Au guichet, la fille m’a regardé bizarrement aussi. Non, c'est pas mon attirail... je crois que c’est les cheveux. Et merde ! Etape 1, aller jusqu’au point de rendez-vous. Je cherche quelqu’un avec une casquette rouge. En fait, je n’ai pas à chercher. Mario ! Il aurait mieux fait de choisir ce pseudo. Je m’approche de lui. Il a une bonne bouille, c’est déjà ça. Après... un serial killer ça peut avoir aussi une bonne bouille, ça se sert aussi d’internet pour trouver des proies et ça tue les petites connes qui lui font confiance au point d'aller à des rendez-vous... Je fais demi tour. Non. J’y suis, j’y reste. C’était le but, passer la nuit dans un labyrinthe avec un inconnu. Pas question que je renonce, j’ai choisi ce défi exprès pour cela. Alors go !

— Salut. Mr.Pendragon je suppose. Je suis Mustang.

Je lui souris. Ouais, on fait la paire, lui avec sa casquette rouge et moi mes cheveux verts. Peut-être qu’on va monter un groupe de rock à la sortie. Je chante comme une casserole.

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Ce labyrinthe est en train de s’avérer être au final une très mauvaise idée. Eliott et Josh ont bien eu raison de ne pas venir avec Harper. Ils auraient râlé tout du long ! Et la jeune brune aurait eu encore plus de mal à se repérer et à trouver son chemin. Le temps passe, Harper commence à avoir soif et faim. Elle en a marre, elle est épuisée. « On est tous dans la même galère à ce que je vois ! » Une jeune femme blonde a rejoint le petit groupe qui commence à se former. Et le type barbu dit qu'il s'appelle Gus. "Moi c'est Harper. Je ne comprends rien non plus à cette carte, les petits sapins dessinés de partout ne m'aident pas vraiment. " Harper tourne en rond. Elle commence à s'impatienter, la boule qui se forme dans son ventre commence à devenir insupportable. Un autre jeune homme se joint à nous, il affiche un grand sourire. Harper se dit en elle-même qu'il va vite déchanter le pauvre garçon. "Quelqu'un comprend quelque chose ? Quelqu'un a vu ces sapins de malheur ? " Harper garde le nez sur le carte comme si la réponse allait lui sauter aux yeux. "Wouhou petits sapins, petits sapins ? Wouhou petits sapins ? " Harper se met à chercher ces fameux arbres, comme elle chercherait son chat dans son appartement. Elle doit passer pour une folle. Mais elle s’en fout, l’essentiel maintenant c’est de quitter cet endroit. Le plus vite possible ! De trouver la sortie de ce labyrinthe infernal et de ne jamais y revenir.

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Augustus tourna sur lui-même une fois, puis deux. Il se demandait si le mieux était de resté en groupe ou de partir de son coté. Le problème c'est que jusqu'à présent ça n'avait pas été vraiment une réussite. Alors qu'il tenait sa carte, une jeune femme se mit à parler de son propre plan puis il s'approcha d'elle en penchant la tête pour regarder.

- Comment ça des sapins ? C'est petit trucs pointues là, c'est censé représenter des sapins ?

C'était peut-être un indice mine de rien. Peut-être qu'il fallait tourner au coin d'un. Peut-être qu'ils étaient tous là pour leur indiquer la sortie. Peut-être que Gus divaguait complètement mais ça, c'était le manque de sucre. Vous voyez les mecs dans le désert qui commence à halluciner parce qu'ils n'ont pas bu depuis longtemps ? Et bien pour lui c'était pareil avec le sucre. Il releva la tête en pointant son index droit devant eux.

- Par là-bas un sapin ! Comme sur le plan, vous avez vu ? Il y a un sapin ! Je pense que le mieux c'est de suivre cette direction, qu'est ce que vous en pensez ?

Il avait fait son choix. Il ne voulait pas rester seul, ni mourir seul. Bon en fait, il ne voulait surtout pas être le seul à se taper la honte quand le staff ferait son tour avant de fermer se rendant compte qu'il n'avait pas trouvé la sortie, lui qui se vanter tant en y entrant. Gus se mit à sourire alors qu'il regardait sa carte puis l'angle à droite qu'il avait pointé du doigt quelques minutes plus tôt.

- Alors, qui vote pour suivre la direction des sapins ?

Gus fit mine de s'étirer comme s'il allait faire un jogging. Fallait qu'il retienne ce que lui avait dit Sasha durant leur dernier footing. Ça remontait un petit peu mine de rien, de puis son opération ils n'étaient pas aller courir ensemble mais tout seul, Gus n'était pas vraiment motivé. Sauf ici, pour trouver la sortie !

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Toi, moi, nous.

Notre mission, parce que nous l'avions accepté était de passer la nuit dans le labyrinthe sans se faire prendre. Une superbe épopée en perspective. Mais serons-nous seuls, tous les deux, à affronter la nuit, les chiens, les vigiles, les chauves-souris, le froid, le vent, l'orage, non pas d'orage le temps en clair, la faim, l'angoisse...? Pour sûr, c'est de l'aventure magistrale. De quoi raconter à ses petits enfants, le soir d'Halloween, en baissant la lumière et en chuchotant... «En cette nuit, en ce lieu si souvent hanté par les morts-vivants, car oui tant d'inconscients s'étaient aventurés et y étaient morts de froid et de faim, mais dans l’obsession dans sortir, continuaient de marcher dans les corridors de verdure. Or, cette nuit terrible, nous étions deux braves...» Presque deux, l'avenir le dirait, en effet, si nous finirons à deux ou plus nombreux, parce que... Une bande de touristes, ou d'autochtones, semble vouloir s'attarder dans ces lieux de par leur bon vouloir ou pas. Je mise sur le fait qu'ils se soient perdus et qu'ils tournent en rond depuis un moment. Au point que la folie pénètre peu à peu leur esprit. Parce que franchement, faire une telle fixation sur les sapins ! Et gueuler à tout va qu'il y en a partout. Je ne suis pas calée en botanique mais les haies qui nous enserrent, non, ce ne sont pas des sapins. Et les dessins sur la carte... moi, j'appelle ça des flèches. P'tain, ils sont gravement atteints. Ils ont sombré dans l'hallucination, carrément. J'avoue, ça fait peur. Bien plus peur que de jouer à cache cache avec des chiens à nos trousses. Pourvu que Mr.Pendragon et moi ne soyons pas dans un tel état dans deux heures de là. J'ai quitté du regard la casquette rouge pour les observer. Je vais s'aider à la pitié. C'est trop dur de les voir dans cet état de délabrement psychologique. Je ne sais pas comment on doit se comporter devant une telle détresse, alors je tente le tout pour le tout et je me mets à chanter cette chansonnette qui d'habitude, en période de Noël, met de la joie dans le coeur des gens...
Mon beau sapin, roi des forêts
Que j'aime ta verdure
Quand par l'hiver, bois et guérets
Sont dépouillés de leurs attraits
Mon beau sapin, roi des forêts
Tu gardes ta parure.
Yeh ! J'l'avais dit, je chante faux. Même ça, j'le chante faux. Je crois que ça ne va pas du tout les réconforter.

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Harper n’en peut plus de ce labyrinthe. Elle tourne en rond depuis bien trop longtemps. Elle soupire, baisse les bras. C’en est trop. Et tous les gens présents autour d’elle sont en train de devenir fous, elle y compris. Une jeune fille aux longs cheveux verts se met alors à chanter, comme si la folie avait pris le dessus sur la petite troupe. Les chants de Noël, Harper adore ça, ce petit air de fêtes de fin d’année redonne du baume au cœur à Harper ! Elle entonne à son tour pour se motiver et pour se détendre aussi :

« Etoile des neige, mon cœur amoureux
S’est pris au piège, de tes grands yeux.
Je te donne en gage, cette croix d’argent.
Et de t’aimer toute la vie, je fais serment. »

Harper retrouve peu à peu son sourire, chanter lui fais du bien même si on doit à nouveau la prendre pour une folle. Après tout, c’est un jeu, alors autant s’amuser et faire les choses qui nous rendent heureux. Et puis ce labyrinthe c’est aussi l’occasion de se faire de nouveaux amis, et de passer un bon moment ensemble. Harper s’est enfin détendue, elle a décidé de prendre la situation différemment, de faire ce labyrinthe dans la rigolade, le calme et la bonne humeur. En prenant sa respiration un grand coup, Harper se tourne vers ses compatriotes de galère et leur adresse la parole. "Au risque de passer pour une courge, une courge emballée de papier cadeau bien sûr puisque c’est la période ! Je vous propose de rassembler nos idées et de trouver la solution à notre problème commun. Qu’en dîtes-vous ? " Harper affiche un sourire de mille dents pour rassurer ses futurs amis qu’elle n’a pas perdue la raison, qu’elle s’est simplement détendue et heureuse d'être là, dans ce labyrinthe de fou.

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le labyrinthe du mal... ou pas.
(intégration onze)

entourée de gens inconnus, tu ne savais plus trop où donner de la tête. tu avais vraiment envie de te tirer d'ici. non pas parce que les étrangers t'agaçaient oh non... plus parce que tu étais à la limite de te taper une crise d'angoisse dû aux endroits clos. toi, claustrophobe ? oui, un peu... tu te contentas de t'asseoir par terre, repliant tes genoux contre ta poitrine et les entourant de tes bras. tu écoutas les trois autres personnes discuté entre eux lorsqu'une d'entre elle proposa de tous s'y mettre pour trouver une sortie, une solution. « quelqu'un a un couteau suisse ou un truc coupant ? on pourrait se tailler un chemin dans les haies ? ou alors creuser un tunnel jusqu'à la sortie ? » dis-tu en étant pas totalement convaincue de tes deux idées. tu te relevas et suivi le soleil du regard. en pensant à voix haute, tu exprimas ton hypothèse. « et si on suivait le soleil ? ouais, dans bien des cas il peut nous aider, non ? ou alors il y a un passage secret, il levier qu'il faut actionner. une branche ou... une corde à tirer ? » tu te mis à faire les cent pas où vous étiez tous coincés. espérant, oh non priant même, pour que vous puissiez tous sortir d'ici avant la tombée de la nuit. parce que tu n'osais même pas imaginer passer la nuit ici. jordan finirait bien par te chercher.

@Harper Watson @Noa Lane @Augustus Fletcher @Reid Bane-Levy

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Les minutes passent et tu commences à te demander si tu as bien fait de venir. Pas que tu aies peur … mais qui a dit que seules les femmes pouvaient être prises pour cible par un serial killer. Après tout, un labyrinthe à seulement quelques heures de la tombée de la nuit, ce n’est pas ce qu’il y a de plus rassurant. Tu ne te sens pas vraiment en sécurité et c’est vraiment rien de le dire. Pourtant, tu décides de rester. Tu te rappelles les raisons qui t’ont poussé à prendre ces risques. Tu as peut-être un peu peur, mais tu préfères ce sentiment à ceux que tu tentes de mettre de côté. « Salut. Mr.Pendragon je suppose. Je suis Mustang, » te lance une voix féminine. Tu sors de tes pensées et esquisses un grand sourire. Tu ne t’attendais pas à ce que Mustang soit en fait une femme, mais ça te plait ! Tu sens que cette expérience va être pleine de rebondissements et tu ne veux pas en perdre une seule seconde. « Enchanté mademoiselle, » lui réponds-tu en faisant une petite courbette. Un peu trop théâtral ? Probablement, mais on ne te refera pas. Il est bien trop tard pour ça. C’est alors que tu remarques ses cheveux verts. Tu ne penses pas du tout camouflage. Oh ça non ! Toi, ce que tu vois, c’est le parfait acolyte. Le Luigi de ton Mario. Tu réfléchis une seconde, tentant de te rappeler si tu avais précisé que ta casquette serait celle de Mario … mais non, c’est juste un pur hasard. « C’est juste génial ! » t’exclames-tu en soulevant délicatement l’une de ses mèches vertes. « Mario et Luigi for the win ! » ajoutes-tu en lui offrant un grand sourire d’enfant qui découvre toutes tes dents.

Pas loin de vous, probablement derrière une haie, des voix s’élèvent. Tu ne reconnais pas celle d’Augustus, ton cousin, et c’est probablement un véritable sacrilège, mais pour ta défense, ton attention est totalement absorbée par le mot ‘sapin’ qui revient sans cesse. Pourquoi est-ce que tu ne les vois pas, toi, les sapins ? Tu veux voir les sapins ! Tu aimes les sapins. Enfin, ça dépend. Tu les aimes bien vivants et pas coupés spécialement pour noël. C’est que ça te fait de la peine. Pauvres arbres. Mais tu n’as pas le temps d’y penser bien longtemps puisque Mustang se met à chanter une chanson de noël. Tu l’accompagnes gaiement, chantant sûrement aussi faux qu’elle, si ce n’est pire. Et à peine avez-vous terminé qu’une personne, de l’autre côté de la haie, enchaine sur un différent chant. Tu souris. Toute cette atmosphère de noël te donne la banane. Tu en oublierais presque Cade et votre situation. Presque. Tu te tournes vers Mustang, prêt pour votre nouvelle aventure : « par où est-ce qu’on commence, chef ? » Tu ne sais pas pourquoi tu l’as appelé ainsi, ou même si elle va accepter ce titre, mais ça t’est venu tellement naturellement que tu n’as pas réfléchi.

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Le Labyrinthe du mal. Ou pas.

Toi, moi, nous.

Mon équipier a l’air sympa au prime abord. Il ne doit pas trop se prendre au sérieux pour se balader avec une telle casquette sur la tête. Là où les choses se corsent, c’est quand il soulève une de mes mèches vertes pour faire de moi le Luigi de son Mario. Je soupire. C’est mon frère qui aurait dû être là. Il aurait été heureux de comparer ses scores avec Mr.Pendragon, parce que je ne doute pas que s’il possède la casquette emblématique, c’est qu’il est passionné par les jeux dont il est le héro.

Passé les extravagances de la quête du sapin et les autres tribulations angoissées des égarés du labyrinthe, il fallait commencé à songer à notre aventure. — Chef ? Euh, non, je ne suis pas chef. Est-ce que cela signifie qu’il n’a aucune idée de la manière dont on va s’y prendre pour se faire enfermer toute la nuit. A l’évidence s’il pense que j’ai un plan, il se trompe totalement. — Peut-être commencer par se faire discret ? Ou pas. Après tout si on focalise les regards dans un premier temps et si on change... Je regarde sa casquette rouge. — Comme dans les films, lors d’une filature, la personne change de tenue... J’ose même pas continuer à développer l’idée. J’ai les cheveux verts. Je peux mettre un bonnet sur la tête. Je n’ai pas de bonnet. J’ai un chapeau jaune. — S’enfoncer au plus profond de la jungle, se noyer dans la végétation. Oui, enfin, on n’est pas dans la jungle amazonienne et les chemins sont parfaitement tracés, entre deux haies taillées parfaitement elles aussi, pas une brindille ne dépasse l’autre, pas même une feuille. Je soupire. Et voilà qu’une voix de femme porte jusqu’à nous une idée. Saugrenue en elle-même... tailler un chemin dans la haie avec un couteau suisse... creuser un tunnel jusqu’à la sortie... — Les soldats, ils se cachent, ils s’enterrent. Ils creusent des trous et se recouvrent de terre pour disparaitre. On peut tenter de se faufiler sous les haies et masquer notre présence avec de la terre et des branchages pour qu’on ne se fasse pas repérer quand les gardiens ferons leur tour pour vérifier que personne n’est encore là. C'est un idée, elle vaut ce qu'elle vaut, elle n'est pas pire que se teindre les cheveux en verts... Ah ! Camouflage ? L'idée n'était peut-être pas si nulle.

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