elle a quoi cette fille?les nich*ns parfumés à la bière? Ψ (ash)

Ash Carpenter

do you know how full of crap you are?

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ une âme torturée.un esprit brisé.un vaut rien des baffons. ash n'est ombre que de lui même. il se cherche nourrissant une haine malsaine envers ses parents biologiques. même si une petite partie de lui aurait souhaité les connaitre. avoir une enfance normale. et malgré les années et la fatigue accumulée, ash n'arrive pas à se remettre de cette "trahison".   ○ trimbalé depuis l'enfance de famille d’accueil en famille d’accueil c'est qu'il en a vu du paysage. c'est qu'il en a passé du temps dans des bagnoles à regarder la route défiler. que des visages vagues. des souvenirs qui s'effacent. ash ne s'attache à rien. à personne. c'est plus simple comme cela. ça fait moins mal. tout recommencer. repartir à zéro. s'adapter. faire comme si tout allait bien alors que tout s'écroule. c'est un peu son quotidien et ce depuis toujours. ○ puis à dix ans il débarque à island bay. dans la grande ville. il passe encore plusieurs jours dans une famille qu'il ne connait pas. avec des enfants tout aussi seuls. tout aussi aigris. les adultes pensent qu'au fric. ils font semblant de les aimer. ils font semblant de s'intéresser. il y en a même qui le montre ouvertement. les mioches ne sont que de passages. rien de définitif. lui tout ce qu'il attend c'est d'être majeur. de se casser loin d'ici. des rêves pleins les yeux, mais la réalité qui l'envoi au sol. ○ il commence à fréquenter les mauvaises personnes. à se prendre pour un dur. une racaille des bacs à sable. pas un sou en poche. si seulement il pouvait avoir des oncles et tantes qui pouvaient crever pour recevoir du pognon. alors il commence à piquer l'argent de vieilles biques. à capturer des chats de quartier, et attendre qu'on propose de l'argent pour les retrouver. puis les ramener comme si de rien était. tel un ange. un ange déchu. c'est la vie qu'il tente de se convaincre. il a jamais dit qu'il était un enfant de coeur. ○ grossier. vulgaire. ordurier. bourru. insolent. impoli. obscène. ignoble. la liste est longue et peu glorieuse. pas de compliments. jamais. de toute façon il les cherche pas. il emmerde le monde. cette société de merde. il s'exprime simplement de manière peu conventionnelle. s'il traite les gens de "connard aigri qui a pas baisé depuis vingt ans" ou de "salope va te mettre le doigt dans la chatte d'un autre" faut vraiment pas le prendre personnellement. c'est juste qui il est. pour ce que ça vaut, il fait des efforts quand des enfants sont autour de lui, histoire de ne pas donner un trop mauvais exemple.  ○ ash est aussi connu pour son tempérament. colérique est loin d'être un euphémisme lorsqu'on parle de lui. il joue des poings. il tape dans tout ce qui lui passe sous la main. jamais les femmes. ça non. c'est la ligne à pas dépasser. mais des bagarres dans des bars il en a connu. il frappe fort. lui aussi en prend des coups. des violents. souvent un œil violacé lui défigurant le visage. parfois il attend que ça, de souffrir. ressentir une douleur physique l'aide à se sentir vivant. à ressentir. il est peut-être maso sur les bords. allez savoir. il préfère se dire que ça lui donne un côté viril. pourtant il y a toujours cette culpabilité qui le ronge de l'intérieur. qui lui tord le ventre. lui donne envie de vomir. dégoûté par lui même. ○ autour de ses onze ans, une famille décida de l'adopter. allez savoir ce qu'il avait bouffé ce jour-là. ash s'était comme d'habitude comporter de manière ignoble. jurant. boudant. grognant. montrant de toutes les parcelles de son corps que le couple n'était pas les bienvenus dans sa vie. pourtant, ces derniers ont cru comprendre que ash ouvrait grand les bras comme pour leur dire allez faite moi un câlin. pour qu'ils décident d'adopter ash, parmi tous les autres morveux, c'est qu'ils devaient être désespérés. dans le genre j'ai pas réussi à avoir un bébé, et on est trop pauvre, alors on te prend quand même. dans ce genre de milieu tout le monde sait qu'au bout d'un certain âge c'est foutu. peut-être qu'ils s'étaient dit qu'ils pourraient le changer. le modeler à leur façon. grave erreur. qu'ils aillent tous crever que s'était dit ash toujours aussi amère. ○ c'est ainsi qu'il a débarqué dans ce nouveau quartier. toujours mieux que là où il habitait. puis au moins il avait une chambre pour lui. et ses "parents" lui offraient pleins de trucs. comme si l'argent pouvait acheter un amour inexistant. hell no. accepter la situation aurait fait de lui une pute. une pute de onze ans voilà. pourtant ils sont pas méchants. ils savent juste pas comment faire. lui non plus. alors il fait des efforts. eux aussi. ○ c'est en débarquant dans cette nouvelle vie qu'il rencontra les andersson. ses nouveaux voisins. sierra. cette gamine qui n'avait pas froid aux yeux. ce petit rayon de soleil qui gagna son coeur à l'aide d'une boite de cookie. perdu. seul. anxieux. il osait parler à personne. de toute façon il ne voulait pas se retrouver avec d'autres morveux. ceux qui l'observeraient avec pitié, à lui demander pourquoi il ne vit pas avec ses "vrais parents". mais sierra était pas comme ça. un souffle d'énergie pure. que des bonnes intentions dans le coeur. ses yeux pétillants de malice.le jeune carpenter ne le savait pas encore, mais ce petit bout de femme allait changer le reste de sa vie.  ○ d'abord amis. c'est la seule personne à qui il pouvait vraiment se fier. celle à qui il pouvait tout confier sans se sentir juger. sans s'en rendre compte, sa présence suffisait à l'aider. à être plus optimiste. à apprécier ce qu'on lui offrait. même s'il restait tout de même peu bavard. et puis ses sentiments évolua. lorsque l'adolescence frappa, c'est comme si un rideau s'était retiré de ses yeux. il aurait très bien pu être aveugle, découvrant à quel point sierra était belle. avant il s'était toujours arrêté à sa tête si bien faite. mais plus maintenant. surtout lorsque les hormones frappèrent à nouveau. et leur proximité constante ne faisait que renforcer ses sentiments à son égard. de simple amie elle est passée à plus. alors il trouva les couilles du haut de ses seize années de l'inviter à dinner. ça passe ou ça casse. la trouille au ventre. de tout foutre en l'air. de se retrouver seul. elle semblait aussi l'apprécier. et ça lui suffisait amplement. mais ils étaient tous les deux trop jeunes. l'envie bouillant dans leur sang. et ash n'étant qu'un homme, avait aussi envie d'aller voir ailleurs. alors au final, ils étaient un couple sans vraiment l'être. même si tout le monde savait que sierra voulait dire ash et inversement. mais les autres femmes n'étaient que des distractions aux yeux de ash. personne ne pouvait remplacer sierra. et puis il se souvenait de la promesse qu'il s'était fait. celle de la protéger. de la soutenir. d'être là. de toujours l'aimer. c'est peut-être pour ça qu'il en était arrivé à des extrêmes. celui de la partager avec un autre homme. savoir que lorsqu'elle ne passait pas ses nuits dans ses bras, elle était avec l'autre. jusqu'à partager son toit. vivre tous les trois ensemble. c'était ça où la perdre à tout jamais. peut-être qu'il est trop con. trop amoureux. mais il est désespéré au point de prendre les miettes qu'on lui donne.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ jeremy allen white</pris> ash carpenter

l'histoire de ma vie

gravity, a heartless bitch

il les entendait parler de lui. se disputer. se défoncer les poumons à coup de mots douloureux.  toujours à cause de lui. toujours la même chose.  c’est qu’ils en auraient voulu un autre de gosse.  un mioche souriant. poli. pas un crevard d’la sorte. pas remboursable. baisé voilà ce qu’ils étaient. ils devaient s’occuper d’un fardeaux. les mains du jeune carpenter se resserrèrent sur la poignée de la porte. personne ne voulait de lui. un objet cassé, bien trop usé. peut-être qu’il devrait fuguer. prendre ses affaires et se barrer. loin d’ici. ses mains tremblaient rien qu’à cette idée. il observait sa chambre d’un air lugubre. c’était faisaible, il le savait. il s’était toujours débrouillé. il n’avait besoin de personne.  et surtout pas de leur putain de pitié.  il donna un coup de poing dans le mur. le regard déterminé, il commença à attraper ses affaires qu’il fourra dans un sac à dos. aussi silencieux qu’une ombre il s’affairait. souffrant. le cœur dur. une fois terminé, il se laissa tomber sur son lit. ses yeux s’égaraient sur ce plafond qu’il connaissait déjà que trop bien. c’est que bordel il lui fallait un plan. quelque chose. une trame. seule la lune à son apogée viennait percer sa fenêtre et éclairer sa chambre d'un halo blanchâtre. les minutes s’écroulèrent en heure. il n’avait plus un son. ses « parents » surement trop fatigués de s’insulter devaient déjà se reposer. ash, ne dort pas. les yeux grands ouverts, il  peste contre lui-même, contre son encéphale en sur-régime. il observe le ciel étoilé, le ventre noué, la colère toujours aussi présente. cette dernière se transforme rapidement en amertume. c’est là qu’il la voit. sierra. toujours réveillée. à faire il ne sait trop quoi dans sa chambre. surement des trucs de fille. il peut voir son reflet à travers son rideau. il l’admire pendant plusieurs minutes. les mains moites. c’est pour ça qu’il était incapable de partir. il pouvait pas l’abandonner. c’était sa drogue. Il était bien trop égoiste. « PUTAIN FAIT CHIER. » qu’il éclate en soupirant. se mordillant l’intérieur des joues il commence à tout remettre en place. c’est plus une option, il doit rester. partir c’est crever. rester c’est souffrir.


ash se montre doux. aimant. il parsème son corps de baisers. d'amour. de désir. il ne souhaite pas la toucher qu'avec son corps, mais aussi avec ses mots. c'est simple: il l'aime. bien que ces mots ne sortiront jamais de sa bouche. la confiance qu'elle lui accorde le touche. le rend heureux. parce qu'il est le premier. parce qu'il espère qu'il y en aura jamais d'autre. sierra est à lui. surement légèrement possessif.  il préfère le montrer à travers ses gestes. il vient goûter ses lèvres. son souffle chaud caresse la peau de la demoiselle. il se montre patient. il tente de se montrer courageux. à la hauteur. alors que pourtant à l'intérieur il doute. lui non plus n'a pas beaucoup d'expérience. baiser une fille il sait faire, lui faire l'amour est une chose complètement différente à ses yeux. alors il a fait les choses en grand. il souhaite rendre le moment magique. c'est surement une des rares fois de sa vie où il s'est montré aussi romantique. avalant toutes ses économies pour une chambre d'hotel hors de prix. une musique apaisante faisait tourner l'air alors que leurs parfums se mêlaient aux draps. le jeune carpenter n'avait jamais insisté pour passer à l'acte. pour tout avouer, il avait bien trop peur que hélios lui casse la gueule s'il savait la vérité. et puis simplement parce que c'était elle.  il avait insisté pour qu'elle l'arrête si elle n'avait plus envie, ou tout simplement mal. lui n'avait pas de vagin ni de poitrine, mais il avait bien compris que l'expérience pouvait être désagréable. « t'es si belle . » qu'il murmure au creux de son oreille, encourageant. elle ne devait pas se rendre compte de l'effet qu'elle lui faisait. du bonheur qui l'emparait. du sourire béat qui ne quittait pas ses lèvres. c'était si délicieux. si chaleureux. ash égoïstement, ne souhaitait plus quitter ses bras.  son index venait se glisser sous le menton de la jeune andersson , l'obligeant à replonger ses yeux dans les siens. ses yeux, merveilles inventions dans lesquels il aurait pu se noyer sans craindre de mourir. son front contre le sien.« merci. » un mot qui en disait bien plus qu'il ne laissait paraître. merci de l'avoir abordé ce jour là. merci d'avoir continué à le côtoyer malgré ses attitudes de bâtards. merci d'être son ami. merci d'être plus. merci de le faire oublier. merci de l'aimer.




« MAIS PUTAIN T'ES FOLLE OU QUOI? » qu'il beugle complètement désemparé. il donne un coup de poing contre la table de la cuisine. des émotions contradictoires étaient en train d'envahir son corps. il voulait se barrer en courant plutôt que d'affronter cette terrible réalité. mais lui c'était pas un trouillard. les larmes montaient à ses yeux et et les contenait, respirant profondément, tentant de garder le peu de dignité qui lui restait. « t'es en train de me dire que tu me quittes si j'accepte pas que tu baises un autre homme sous notre toit? que c'est lui ou moi? » qu'il redemande en détachant dangereusement chaque mot. comme si l'information n'arrivait pas complètement à son cerveau. c'était tout simplement absurde. certes, ils étaient un "couple" dans le sens très large du terme. ils étaient de nature volage, aimant aller voir ailleurs. mais ils revenaient toujours l'un à l'autre. c'était la règle implicite.  un mélange de rage et de tristesse envahissait son corps. il s'était bercé par l'illusion de jolies paroles. pourtant il s'était promis de ne pas le faire. c'était un idiot, qui avait osé y croire. tout avait été sans doute trop parfait. tout avait été sans doute trop beau. son coeur saignait. et le silence qui suivit sa question ne fit qu'augmenter ses souffrances. tout le monde l'abandonnait. tout le monde l'avait toujours fait. il avait juste été trop con. il était pas désiré. pas désirable. « PUTAIN» il balança une chaise dans un coin de la cuisine. en cet instant, sierra ne lui inspirait que de la répugnance. du dégoût. une inconnue. parce que la sierra qu'il connaissait ne lui aurait jamais demandé quelque chose comme ça. dix ans de relation et c'est tout ce qu'il recevait? elle allait l'abandonner pour un inconnu. un mec qu'elle connaissait depuis deux heures. « PUTAIN»  qu'il grogna à nouveau, s'en prenant cette fois-ci au mur. c'était toujours mieux qu'à elle. car à cet instant précis, ses envies étaient bien noires. dangereuses. il se sentait sale. il décida de prendre ses distances avec la demoiselle. son visage trahissait une haine profonde. il sentait déjà les mots sur la langue de la femme qui avait été jusque là la sienne, mais il l'arrêta net d'un geste de la main. il ne voulait pas entendre ses pitoyables excuses. passant ses doigts dans ses cheveux, il attrapa sa veste. il avait besoin de réfléchir. de prendre l'air. de se casser loin d'ici. la douleur présent dans ses poignets lui faisait du bien.« j'espère que tu sais vraiment ce que tu fais » qu'il lâcha avec dédain tout en s'éloignant. parce qu'à cet instant précis, il avait bien l'intention de dire non.