fuck your ribbons and your pearls.

elea blossom

when we're together

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ (un) t'as jamais été réellement sociable elea. t'as toujours aimé ta solitude, t'isoler dans ton coin, prendre du temps pour toi. peut être que de vivre toujours les uns sur les autres, ça donne pas envie de faire d'efforts. tu sais qu'on va te prendre la tête, tu sais que l'on va te raconter des choses dont tu te fiches. t'hésites d'ailleurs jamais à le dire quand ça t'intéresse pas. puis, on va dire que tu le caches pas dans ton attitude. t'es franche elea, un peu trop parfois. tu sais que tes mots peuvent blesser. mais tu sais pas faire autrement, t'es sans filtres. tu râles aussi, beaucoup. quand on te regarde, on a parfois l'impression qu'il n'y a jamais rien qui te plait, rien que tu aimes. et pourtant, il y a plein de choses que t'aimes. t'es juste pas en train de l'exposer tout le temps. et puis toute façon, c'est plus simple de se plaindre que d'exprimer sa joie. (deux) t'as un caractère de merde elea, c'est un secret pour personne. mais pourtant, t'es pas si mauvaise que tu peux laisser paraitre. t'es ce genre de fille qui serait capable de tout pour les gens qu'elle aime. t'as un grand coeur et t'aurais tendance à donner bien trop si tu ne t'étais pas forgée cette carapace. t'es une sensible au fond mais tu ne veux rien laisser paraitre. tu veux rester forte, parce que chez les blossom on a toujours été forts. tu ne te laisses jamais abattre parce que c'est comme ça que t'as été éduquée. si tu tombes, tu te relèves tout de suite. si tu dois te battre pour obtenir quelque chose, tu le feras. t'es tenace, un brin têtue, c'est embêtant pour les autres mais ça reste quelque chose de bien pour que tu puisses continuer dans la vie. parce que la vie, elle fait pas de cadeaux. la vie, elle laisse les faibles sur le côté. (trois) il te faut du temps pour faire confiance aux gens. t'as été plusieurs fois blessée pendant ton enfance alors maintenant, ton amitié il faut la mériter. par contre, une fois que ta confiance est accordée on a l'impression que t'es plus la même personne elea. tu deviens souriante, tu deviens drôle. tu le libères un peu et t'oses un peu plus. mais, si une personne que tu ne connais pas apparait, tu te refermes comme une huitre. tu redeviens ce mur de glace. même si tu deviens plus sympa quand on te connait bien, tu restes tout de même sarcastique et un peu piquante avec tes répliques assassines. (quatre) ta vie sentimentale est ce que l'on pourrait qualifier d'inexistante. t'as jamais eu de petits copains, t'as jamais voulu en avoir. parce que t'es pas ce genre de fille qui tombe amoureuse au premier regard. t'es pas ce style de fille qui rêve du prince charmant et qui ne cherche que ça. t'es très bien sans. au moins, tu vas pas pleurer et te goinfrer de glace parce qu'on t'a brisé le coeur. pourtant, lui il est là. il est dans ta tête tout le temps. t'as l'impression que ta tête va finir par exploser à force qu'il hante tes pensées. tu veux pas accepter que tu puisses avoir de tels sentiments. tu t'es toujours convaincue que c'était pas pour toi. et pourtant, ton coeur est en train de gagner peu à peu sur ton cerveau. (cinq) tu fais partie de la grande famille du cirque. t'es d'ailleurs née pendant que tes parents étaient en tournée. tu t'es jamais réellement posée même si tes parents revenaient très souvent en nouvelle zélande où se sont installés les parents de ton père à leur retraite. parce que lui, il est pas originaire de ce monde là. lui, il aurait dû être militaire. sauf qu'il est tombé amoureux de cette envoutante cavalière. impossible de résister, il l'a suivi, il s'est reconverti. il a appris la magie et maintenant il se produit, il impressionne tout le monde avec ses tours très recherchés. toi comme t'es née dedans, t'as pas vraiment eu le choix que de suivre les traces de tes parents. t'as d'abord commencé par des petits numéros de clown avec tes cousins. puis ta mère t'as initiée à l'équitation et au dressage de chevaux. sauf que ton truc à toi, c'est le trapèze. c'est voler et faire des acrobaties. de faire briller les yeux des petits et des grands. (six) t'as toujours été sportive elea. heureusement parce que t'es une pile électrique. t'es incapable de tenir en place. tu dépenses ton énergie en t'entrainant plusieurs heures par jour au trapèze ou au cerceau. t'as aussi pas mal de boulot à faire au cirque comme nettoyer les box des chevaux ou aider les plus jeunes à perfectionner leurs numéros. sauf que ça suffit pas à contenir ton énergie débordante. alors, t'as ton petit rituel et tous les matins à sept heures tu vas faire un jogging. (sept) t'as beaucoup voyagé dans ta vie. t'as fait une bonne partie des pays du monde. la troupe avec laquelle était engagée ta famille était très célèbre donc ils se produisaient partout. t'as jamais trop aimer voyager comme ça. t'as toujours rêvé d'avoir une vie normale. t'as toujours envié ces gens qui n'étaient pas obligés de bouger constamment. t'aurais aimé aussi vivre cette vie. heureusement, elle commence à s'en rapprocher depuis que ton père a décidé de monter son propre spectacle à island bay il y a six ans. il a tout mis en oeuvre pour avoir les autorisations pour s'installer et il y est parvenu. donc maintenant t'as plus à voyager autour du monde. sauf que t'as pas envie qu'on sache réellement qui t'es. t'as envie de passer pour la fille lambda. celle qui a son appart, qui a un job basique et qui vit sa petite vie sans aucune originalité. alors, tu ne parles pas du cirque aux gens. tu t'es crée un personnage quand tu fais tes numéros. t'as ta perruque rose pour passer inaperçue. puis toute façon, toi t'es dans les airs alors les gens sont pas censés pouvoir te reconnaitre. (huit) toujours un crayon dans la main, toujours en train de griffonner sur ton carnet. ce cahier, il a plus que vécu sa vie et pourtant, t'es pas capable de le jeter. c'est un peu toute ta vie qu'il y a dedans. tu dessines les gens, tu dessines les situations. ça te détend, ça t'apaise. t'arrives à te vider la tête quand tu dessines. parce qu'il n'y a rien d'autre que la mine noire sur la page blanche. alors bien sûr, ton carnet il a presque plus de place. ton carnet, il a des feuilles volantes qui dépassent de partout. ton carnet, il a les bords tous cornés à force que tu l'emmènes partout. mais il te quitte pas. jamais. il est dans ton sac en permanence. t'es toujours prête à immortaliser les choses avec la mine de ton crayon. (neuf) t'as toujours aimé les animaux. il faut dire que depuis ton enfance tu vis avec. ta mère t'a mise sur un cheval avant même que tu ne saches marcher. il y a toujours des chiens et des chats avec toi aussi. t'as jamais été réellement seule dans ta vie puisque les moments où tu voulais t'isoler, y a toujours eu un chien ou un chat. t'as d'ailleurs encore aujourd'hui un chien et un chat. quand vous étiez sur la route, il y avait aussi les fauves. les fauves que tu aimais regarder de loin. les fauves que tu as longtemps admirés avant de te rendre compte qu'ils avaient rien à faire dans une cage. alors à l'adolescence, t'as commencé à te battre contre ça. t'as même réussi à faire renoncer ton père d'utiliser des animaux sauvages dans ses spectacles. t'es aussi devenue vegan il y a deux ans et tu n'hésites jamais à te battre pour la cause animale. (dix) t'es de ces filles intelligentes elea. t'es de ceux qui retiennent vite. pourtant, t'as jamais aimé l'école. tu t'es contenté du strict minimum. t'as fini le lycée avant de finalement te consacrer pleinement au cirque. maintenant que tu veux t'émanciper de tout ça, tu regrettes de ne pas avoir passé de diplôme universitaire. t'as aucune qualification et tu dois te contenter d'un job de serveuse à mi-temps. t'es en plein dilemme actuellement. t'aimerais reprendre des études mais t'as peur de te lancer. surtout, tu ne sais pas ce que tu pourrais. t'es complètement paumée dans ta vie. peut être que tu pourrais te lancer dans les langues, t'es pas trop mauvaise là dedans vu que tu parles anglais et espagnol couramment. t'as aussi quelques notions de français et même d'allemand vu que chez vous les animaux ont toujours été dressés dans cette langue.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ zendaya coleman</pris> pseudo en minuscule

l'histoire de ma vie

let me go

Encore une fois, tu ranges tes affaires parce que vous partez demain matin. Tu sais que tu ne resteras pas dans cette ville tout comme tu n’es jamais restée dans les autres. Tu restes que quelques jours avant de finalement changer pour une autre. Un nouvel endroit où présenter vos spectacles. Si au départ tu trouvais ça amusant, ton opinion a vite changé au fil des années. Tu te renfermes un peu plus sur toi même chaque fois. A quoi bon se lier avec quelqu’un si c’est pour le perdre peu de temps après ? Tes amis, ou du moins ce qui s’en rapproche le plus, ils étaient dans la troupe. Des enfants d’artistes tout comme toi. Tes cousins et cousines pour une partie. Parce que le cirque, c’est de famille. Ça te vient de ta mère. D’ailleurs, tu vis en permanence avec tes oncles, tes tantes, tes grands-parents. Alors ouais, au départ, c’est sympa. Puis, il y a la pression familiale, toujours quelqu’un pour avoir l’oeil sur ce que tu fais. Pour te demander ce qui ne va pas. Parce que tu te mêles pas aux autres Elea. Parce que t’aimes ta solitude, t’aimes observer les gens de loin, t’aimes analyser leur façon d’être. T’aimes essayer de comprendre ce qu’ils font. Il y a plein de choses que tu ne comprends pas. Sûrement que t’es pas faîtes sur le même modèle qu’eux. Eleanor, termines rapidement de ranger tes affaires. Tu dois t’entrainer encore. Tes sourcils se froncent et ta bouille des mauvais jours fait son apparence. Tu n’as que dix ans et pourtant ton caractère est déjà bien affirmé. Arrêtes de m’appeler comme ça ! Je t’ai déjà dit que c’était Elea. Juste Elea ! Déjà un an que tu as décidé de ne plus te faire appeler par ton prénom complet parce que tu ne l’as jamais aimé. C’est trop long, trop vieux, trop nul. Tu préfères ton surnom et tout le monde t’appelle comme ça à présent. Mais ta mère, non. Elle s’obstine pensant que tu changeras d’avis. Mais, t’as toujours été têtue. Tu veux le dernier mot et tu l’auras. En attendant, tu te dépêches de rejoindre le centre de la piste. Parce que t’aimes ces moments en tête à tête avec ta mère. T’aimes cette liberté que tu ressens quand tu montes à cheval ou que tu dresses des poneys. Toujours dans la douceur. Suggérer plutôt que d’imposer. Ta mère est loin de la dresseuse que l’on pourrait s’imaginer, loin de cette violence que les gens imagine. De toute façon, ta mère, elle a un don avec les animaux. Sur son fier destrier, elle est ton héroïne. Tu veux lui ressembler. Pourtant, tu le sens bien que ta destinée n’est pas là. Que tu n’as pas cette allure comme ta mère l’a quand elle est sur un cheval. Tu n’es pas faite pour devenir cavalière. Du moins pas de cette manière. Ta voie, tu ne la trouveras pas tout de suite. Il faudra que tu attendes encore quelques années avant de t’oser les acrobaties dans les airs. Plusieurs années avant d’avoir cette sensation de voler, cette sensation d’être libre. Parce que c’est de ça dont tu as besoin, voler. Voler de tes propres ailes.

Tu te laisses tomber sur ton lit, ta tête dans l’oreiller. Tu pousses un cri parce que tu ne comprends pas pourquoi ce genre de chose ça t’arrive à toi. Pourquoi fallait-il que ton coeur s’emballe chaque fois que son visage apparait dans ton esprit ? Pourquoi est-ce que c’était son visage que tu voyais dès que tu fermais les yeux ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi. Ce n’était que des questions dont la réponse te faisait peur qui défilait dans ta tête. Tu avais tous les symptômes de ce que tu considérais presque comme une maladie. Tomber amoureuse ? Toi ? Jamais. Du moins, tu avais réussi jusqu’à maintenant. Enfin, tes sentiments pour Finn t’étais très loin de les avouer. Te voiler la face restait encore la meilleure façon de garder pied. Il fallait bien que tu t’accroches à ça sinon tu finirais probablement folle. Il avait été au départ une simple rencontre en vacances. Tu avais été aux USA, tu étais tombée sur lui. Enfin non, c’était plutôt son café glacé qui était tombé sur toi. Normalement, t’aurais dû être énervée, t’aurais dû l’incendier. C’est ce que t’as toujours fait avec les autres. Mais lui non. Lui, il a un truc en plus. Bon, faut pas exagérer quand même, il t’a bien agacée avec son café sur tes chaussures. Mais, t’as quand même accepté de manger avec lui le soir quand tu l’as revu à l’hôtel. C’est pas toi ça d’habitude. C’est encore moins toi que d’avoir toujours cette étincelle après quatre ans. T’aurais dû l’oublier. T’aurais pas dû ressentir de nouveau ce truc là quand t’es retombée sur lui par hasard. Qui aurait pu croire que vous vous reverriez ? T’étais à l’opposé de là où vous vous étiez vus pour la première fois. Mais non, il fallait qu’il soit là lui aussi. Qu’il soit à l’autre bout du monde, qu’il soit dans la même ville que toi. Ton coeur pourtant semblait heureux de le retrouver même si les années étaient passées. Ton coeur, il avait été marqué par cette rencontre. Parce qu’il y avait des gens comme ça qui arrivaient sans difficulté à bouleverser toute une existence. Finn était de ce genre pour toi. Alors tu l’as revu le lendemain. Il a pas eu besoin de longtemps pour voir la Elea qui n’est pas sur la défensive. Pour voir cette partie de toi bien plus douce. Celle qui sait rire, qui sait profiter de l’instant présent. C’était une journée magique. Une journée qui s’est avérée plus terrifiante que jamais pour toi. Un baiser et t’as fui. C’était le genre de chose qui te faisait plus peur que tout. C’était plus simple de partir que d’affronter la réalité. Parce qu’il est là, il est partout. Dans ton esprit, sur ta peau. Ce sentiment est bien trop réel pour que tu puisses faire face. Tu sais pas gérer toi. T’as quand même tenter de faire demi-tour, t’as essayé de le retrouver. Mais c’était trop tard. Il n’était plus là. Sûrement que t’avais loupé ta chance. Ou peut être que c’est tout simplement un signe. Peut être que ça ne fait que confirmer que tu n’aies pas faîte pour ça. Parce que t’es pas ce genre de fille. Mais pourtant, il est là. Il est dans ta tête et tu tentes de lutter contre ça. Lutter contre l’impossible. Se battre avec toi même alors que le plus simple serait de l’accepter.