let's be lonely together (sastiel)

« Fais preuve de politesse. » Avait-il dit son père dans la voiture noire. Son père était de passage à Island Bay, son état lui permet encore de voyager, mais pas pour bien longtemps. Alors, il profite de son énergie pour faire acte de présence là où il doit être. Gabriel avait été obligé de l'accompagner, et même s'il devait faire preuve de politesse envers sa fiancée et la mère de cette dernière, il n'allait pas garder sa langue dans sa poche pour autant. Si quelque chose ne lui plaît pas, il ne va pas se gêner pour le dire, faire savoir son opinion. Ils avaient mangé quelque chose d'origine française, peut-être pour tenter de conquérir le cœur des deux hommes, mais Gab n'est en rien charmé par toute cette mascarade et ce spectacle qui se roule sous ses yeux. Pile au moment où ils commencent à parler des fiançailles, Gabriel cherche une issue pour sortir de table. « Où se trouvent les toilettes ? » Demande-t-il soudainement. Laissant son père seul à table, sachant qu'il allait sûrement mieux se débrouiller que lui pour suivre la conversation des deux femmes. Il sort de la salle à manger, il envoie un message à son meilleur ami, Louis, pour lui faire comprendre qu'à son retour, il va avoir besoin d'un remontant et de quelque chose pour lui faire changer les idées. Il déboutonne son veston avant de se diriger vers la salle de bain. Il regarde vite fait la décoration, pas qu'il y prête attention, mais ça attise sa curiosité. Il arrive à l'étage en question, il s'apprête à ouvrir la porte, c'est à ce moment que la porte s'ouvre, qu'il manque de se la prendre en pleine figure, heureusement, la catastrophe est évitée de justesse, il ne serait pas très canon avec une marque rouge sur le front. Il a quand même prévu de se changer les idées après ce dîner, autant qu'il reste comme il est. Gabriel se recule pour laisser passer la personne, mais au moment, où elle montre son visage, son cœur s'arrête, il la reconnaît, c'est certain, son visage, il l'a déjà vu. « On ne se serait pas déjà croisés ? » Mais sa tenue, lui fait penser qu'elle n'est pas de la famille, en tout cas, elle fait domestique, il en a assez vu pour connaître la chose, les employés.

Ce n'est pas une soirée à laquelle il pouvait échapper, à vrai dire, il se sentait un peu obligé, parce que son père est malade et que s'il se rebellait comme autrefois, il se sentirait sûrement mal. Il ne souhaite pas que leur relation se dégrade, ça serait sûrement un de ses pires regret, ça, et Laura, mais ça, c'est une autre histoire bien différente. Gabriel s'était donc retrouvé à table, à se faire poser des questions, répondant avec sa plus grande franchise, de quoi faire rougir son père, de quoi le rendre mal à l'aise, même si ce n'était pas son intention. Ceci dit, il est comme ça, et ce n'est pas ce qu'il souhaitait faire de sa soirée. Il était là, c'est ce qui compte, non ? En tout cas, à ses yeux. Il avait fini par s’éclipser, par rejoindre l'étage, la salle de bain. Pendant un court instant, il avait fixé le couloir qui mène à la porte de sortie, la porte de la liberté, mais il ne pouvait pas laisser son père avec ses vautours. Mais il fut la rencontre d'une fille, d'une possible employée, mais tout ce qui l'attirait, c'était son visage, qui lui rappelle une ancienne rencontre, une soirée à laquelle il avait participé avec des amis. Était-ce possible ? La jeune femme semblait confuse, mal à l'aise, alors que lui, il la fixait, le sourire sur le visage, pas prêt à la laisser partir, au contraire d'elle, qui semble vouloir prendre la fuite. Il tient la porte, il s'apprête à y entrer, mais au fond, ce n'était qu'un prétexte et honnêtement, s'il peut rester ici, plutôt qu'en bas, ça l'arrange. « Puis-je mettre un nom sur ce visage ? » Ce visage radieux. Il a l'air un peu stupide, mais comment il s'en fout, il ne souhaite pas qu'elle parte, encore. « Ce n'était pas à une soirée ? Parce que je ne peux pas me retirer de la tête que l'on s'est déjà vu. » Il continue de lui sourire. « Je ne peux pas oublier un tel visage. » Dit-il avec toute sa franchise, en la regardant. Si Louis était là, ou même un autre de ses amis, il serait sûrement en train de glousser dans son coin, et ce, même si ce n'est pas la première fois qu'il est ainsi, mais là, c'est autre chose, il ressent une connexion, ou peut-être que c'est juste son coeur qui lui joue encore des tours.

C'est une rencontre à laquelle il ne s'était pas du tout attendu. Il savait qu'il l'avait déjà vu, parce qu'il n'avait pas oublié son visage, il ignorait son nom, mais son visage, aucunement. Gabriel savait bien qu'ils s'étaient déjà vu, il avait besoin d'une confirmation, et elle le fit. Il en était bien heureux, ça faisait sa soirée, la seule chose positive de la soirée, c'est elle. Sam. Gab sourit à nouveau, il n'arrivait pas à se détacher de son regard, de regarder ailleurs, ni d'arrêter de sourire. « Gabriel ou tu peux m'appeler par mon surnom, Gab. » Finit-il par lui dire. L'un ou l'autre, pour le moment, ce n'est pas vraiment du prénom qu'il se soucie. Toute son attention se dirige vers elle. Il n'arrivait juste pas à croire qu'il retrouvait la fille de la soirée, et pourtant, il en avait des filles là-bas, Sam était juste celle qui avait attiré véritablement son attention. Encore, aujourd'hui, il pouvait confirmer qu'elle attire encore son attention. Cela pouvait paraître bête aux yeux de certaines personnes, mais il croit au coup de foudre, coup de cœur, peu importe comment on peut nommer cette sensation étrange. Il secoue légèrement la tête à sa question. « Mon père a été invité, j'ai suivi. Un peu par obligation. » Et c'est le cas de le dire. Il ne mentionne juste pas que c'est à cause d'une stupide alliance, qu'il va bientôt se marier, enfin, pas dans l'immédiat, mais un jour. Déjà que ça lui donne des boutons, il n'a pas envie d'en parler. « Tu travailles ici ? Ou tu vis ici.. » Il ne sait pas trop ce qu'elle fait là à vrai dire, il hésite sur le fait qu'elle habite dans cette baraque, mais sait-on jamais. Si c'était le cas, alors, il ne comprenait pas pourquoi son absence à la table de ce soir, pourquoi elle n'était pas présente avec eux. « J'aimerais tellement sortir d'ici. » Il soupire légèrement, trouvé la sortie, partir de la maison, c'est ce qu'il souhaite.

Gabriel avait enfin mis un nom sur ce visage, ce visage qu'il avait espéré revoir, et même s'il avait gardé espoir, il ne pensait pas la revoir un jour. Il était content, content qu'elle soit devant lui, dans la même pièce, même maison. Qui l'aurait cru ? Il finit par de son envie de partir, qu'il n'a pas souhaité être ici, qu'il préférait être ailleurs. Sam semblait être du même avis, elle est là par obligation, comme lui. C'est un peu comme si le destin l'avait mis sur son chemin, il aimerait croire à cela. Il est quand même surpris qu'elle travaille là, même si ce n'est que pour une simple journée. « Le dragon ? » Dit-il surpris et amusé. Il ignore de qui elle parle, peut-être de son patron, parce qu'il ignore qu'elle est la belle-fille de sa future belle-mère, ils sont liés sans vraiment le savoir. Gab hausse les épaules, parce qu'il s'en fiche, quand même que son père le trouverait là, il ne risque pas de dire grand-chose, juste qu'il manque à ses obligations, qu'il devrait être à la table, devoir supporter les autres femmes présentes à la table. « Il n'y a aucun mal à se trouver dans un couloir. Je me trompe ? » Dit-il en lui souriant. Elle avait l'air de craindre quelqu'un, regardant alentour d'eux, comme si un monstre allait apparaître pour la punir. Mais il évite pour le moment de lui demander, pourquoi elle a l'air inquiète. « Ça me va. » Là, encore, il ne comprenait pas pourquoi elle lui demandait une telle chose. Il n'ajouta rien, parce qu'il ne voit pas l’intérêt de parler de sa rencontre, juste qu'il commence sérieusement à être curieux à son sujet. « On va dans une chambre ? » Demande-t-il au même moment où elle lui demande d'où il vient. Gab rougit légèrement avant de se mettre à rire. « Permettez-moi madame, mais je pense que si nous ne voulions pas que le dragon nous attrape, autant aller ailleurs, dans un coin plus tranquille. » En plus, il est poli, c'est parfois un défaut, avec ses amis, il se laisse aller, avec les femmes, les autres, c'est souvent différent. Cela dépend vraiment de la nature de la relation. Bon, d'accord, là, il jouait un peu, il l'avait quand même tutoyé juste avant. Et aussi, étant donné qu'il ne connaît pas l'endroit, il compte sur elle pour les emmener ailleurs que dans le couloir. « Je viens de France. » Finit-il par lui avouer. Même s'il avait appris à parler anglais, il est beaucoup plus habitué à parler en français, chose qu'il fait avec son père ou ses amis français.

Gabriel n'avait pas eu de réponse quand il parla du ''dragon''. Il n'avait donc pas insisté à ce sujet, bien qu'intrigué. Comme le fait qu'elle lui demande d'ignorer sa présence, qu'il ne parle pas d'elle, là encore, c'est bizarre, mais il ne dit rien. Il comprendra plus tard pourquoi, il l'espère en tout cas. Il hoche la tête en l'écoutant lui raconter qu'elle travaille dans la cuisine, même si ce n'est pas un employé à temps plein. Il sourit légèrement. « C'est quoi la spécialité ? J'espère que c'est bon. » À vrai dire, il s'en fichait un peu, c'était surtout pour l'entendre parler et puis honnêtement, même à la table, il risque plus de jouer avec la nourriture comme un enfant qu'autre chose. Pour l'heure, il a juste envie rester auprès d'elle, il ne souhaite pas retourner à l'étage du bas, s'emmerder, faire semblant d'écouter. Mais Gab avait tendance à être parfois un peu trop rapide, demandant d'aller dans une chambre, pas qu'il a des idées mal placés, enfin, pas vraiment, c'est surtout pour être tranquille, loin du couloir. Il lève un sourcil quand elle la voit tenter de parler en français. Il tente sincèrement de comprendre ce qu'elle venait de dire, France, ça, il l'avait plutôt compris. Il se met à rire, pas pour se moquer, juste comme ça, il trouve cela drôle tout simplement. « Ouais, Paris, c'est.. magique. On aime ou on n'aime pas. » Dit-il en riant. À vrai dire, tous les touristes s'émerveillent devant la tour Eiffel, lui, ça fait longtemps qu'il ne s'émerveille plus. « Un jour, je pourrais t'y emmener. » Dit-il dans un large sourire, un brin charmeur. Gab la suit jusqu'à une chambre, elle semblait quand même connaître l'endroit, car lui, il aurait ouvert toutes les portes des pièces avant de découvrir une chambre. Il entre dans la pièce, il avance à peine avant de tourner vers Sam, qui ne se trouve plus qu'à quelques centimètres à peine. Gabriel lui sourit. « Je n'ai pas vraiment visité, c'est différent de la France, d'Aquitaine, mais ça me va. » Pas qu'il fait son prétentieux et difficile, mais ce n'est pas comme chez lui, loin d'être aussi historique et il y a des choses qui lui échappent, comme les saisons, la météo et tout le reste. Il se recule et il regarde alentour, la décoration. « Tu as un petit ami ? » Il s'arrête de tourner en rond à regarder la chambre de droite à gauche et il pose son regard sur elle.  

Pour tout dire, Gabriel ne l'écoute pas vraiment, il est plus concentré sur elle de façon physique que ses paroles. Alors, il hoche la tête, sans répondre. Ce n'est pas un cordon-bleu, on lui a toujours préparé la nourriture, encore aujourd'hui, c'est le cas. Alors, en villa, ce n'est pas vraiment différent, on lui livre la nourriture, des repas déjà tout fait, de temps en autres, c'est un chef, plus pour les occasions. Il n'a jamais vraiment touché à un four, si ce n'est que pour réchauffer la bouffe. « Il y a des endroits pour faire de l'équitation ? Ou se promener librement avec l'animal ? » Évidemment, il n'a pas pu ramener son cheval, un pur-sang, mais sa passion était quand même là, il aime se balader sur le dos d'un cheval, c'est une bête incroyable. « Sûrement, oui, je vais avoir besoin d'un guide. » Il ne connaît pas du tout l'endroit, et encore moins les endroits huppés de la ville. C'est loin d'être la France, ou encore les lieux où il a fait de l'aide humanitaire. Il doit juste s'habituer au changement de saison, à cette petite ville tranquille. Gabriel était décidé à faire son curieux, à poser une question qui pourrait paraître peut-être un peu trop tôt ou tout simplement que ce n'est pas de ses affaires. Mais Sam lui répond, sans l'envoyer balader. Elle lui retourne même la question, lui décrochant un sourire. Il pourrait répondre, mais au lieu de cela, il préfère lui montrer, lui montrer qu'il est célibataire. Parce qu'à ses yeux, il n'est pas fiancé, c'est comme s'il vivait dans deux vies différentes, l'un où est libre et l'autre, où il est enchaîné. Alors, Gab ne lui répond tout simplement pas puisqu'il s'approche lentement d'elle, sans la quitter des yeux. Il fait quelques pas avant de se pencher pour lui saisir les lèvres afin de l'embrasser, mais en douceur.

« Un habitué de ses belles bêtes. J'avais quelques chevaux à Aquitaine. Je serais ravi de visiter ses endroits. » Les gens pouvaient préférer les chats, les chiens ou les hamsters, mais lui, il avait une préférence pour les chevaux. Ils sont tout aussi intelligents, ils arrivent à apaiser une personne, c'est, en tout cas, vrai pour Gabriel. Il ne sait pas encore comment il va se procurer un cheval, ni même s'il va l'acheter, mais pour l'heure, ce n'était pas ce qui le préoccupait. Ils étaient passés du couloir à la chambre, et même s'il avait un peu soufflé l'idée, il était bien content d'être tranquille. Son père n'allait sûrement pas partir à sa recherche dans son état, mais peut-être qu'un autre domestique allait le faire. Sauf s'il décidait de l'appeler par son portable, mais il ne croit pas, tout ce qu'il va faire, c'est qu'au retour de Gab, il va lui faire la morale, mais en privé, pas devant tout le monde. Gabriel avait eu sa réponse, elle n'a pas de petit ami, et même si cela peut paraître grossier, il s'était tout de même avancé vers Sam pour venir poser ses lèvres sur les siennes. Il allait soit se prendre une gifle ou soit elle allait prolonger ou pas. Elle s'était reculée, mais lui, il n'est pas choqué, il a juste envie de sceller à nouveau ses lèvres, mais elle le fit à sa place. Il prolonge tendrement le baiser, même si ce n'est que de courte durée. Il se mord la lèvre, il a un peu l'impression que tout joue contre eux, comme si un fantôme voulait les séparer, alors que ce n'est que la deuxième fois qu'ils se voient. « Ce n'est peut-être rien.. » Il l'espère. Il manquerait plus que l'on hurle leur nom pour gâcher encore plus le moment présent. Il place ses mains dans ses proches en la regardant dans les yeux. « Si tu savais. » Il se racle la gorge, c'était sorti tout seul. Il ne va clairement pas parler de son passé, ça pourrait l'effrayer, au point de croire que c'est un obsédé. « Non, pas du tout.. j'ai seulement l'impression qu'entre nous.. c'est comme si c'était naturel. » Dit-il en décrochant un léger sourire. Cela pouvait paraître absurde, et ça l'est d'ailleurs, mais cette impression est là. « On ferait mieux de redescendre. Retourner à notre place. » Il n'a pas envie que cela arrive, mais ils ne peuvent pas rester là éternellement. Gabriel s'approche de la porte, la frôlant exprès, il ouvre la porte en prenant une respiration. « J'espère que l'on va se revoir bientôt et ailleurs.. » Gabriel quitte la chambre afin de retourner à la salle à manger. Tous les yeux sont rivés vers lui, alors qu'il se contente de soupirer.

C'était presque un moment magique, mais cela n'a pas duré bien longtemps, pas assez pour savourer l'instant présent. Peut-être qu'il vaut mieux pour le moment, se séparer, Gab n'est pas le genre à abandonner, il n'allait pas lâcher l'affaire. Il pouvait sentir au plus profond de son être, qu'elle est bien plus qu'une fille qu'il a croisée dans une soirée ou dans le couloir en face des toilettes. Ce n'est peut-être seulement pas le bon moment pour se trouver, pour pouvoir être seuls. Évidemment, il était donc d'accord pour la retrouver, il ne sait quand, mais bientôt, il l'espère. Gabriel avait fini par quitter la chambre pour descendre rejoindre les autres. Il sentait que son père le fusillait, déjà, en entrant dans la pièce, il pouvait sentir les regards sur lui, l'ambiance devenue moins festive. Il avait repris sa place, alors, que la soirée avait finie par s'achever, au grand soulagement de Gabriel. Il était sur le point de quitter la pièce, mais la main de son père avait réussi à le retenir, de quoi lui faire grincer les dents et l'envie de dire quoi encore lui brûlait les lèvres. Alors, il se racle la gorge, se demandant ce qui allait bien pouvoir se passer. Loin de douter que la personne de sa future belle-mère est Sam, la fille avec qui il avait partagé un petit moment magique. Gabriel et son père, étaient tournés vers le cadre de porte. Ce n'est qu'à son arrivée, qu'il sentit son cœur débattre dans sa poitrine. Est-ce qu'elle venait de le piéger, ou c'était un jeu de la part d'Annabella ? Gab regardait la scène se dérouler sous ses yeux, sans vraiment pouvoir dire quoique ce soit, il avait assez fait attendre son père et la soirée tirait à sa fin, si ce n'est que la présentation, ça va. Enfin, ça allait.. jusqu'à ce qu'elle décide de mentionner les fiançailles. Il ravale sa salive et lève la tête, il garde la tête froide, il fait comme s'il ne la connaissait pas, parce que ça ne pourrait qu'empirer les choses, surtout pour elle, d'après ce qu'elle avait pu lui dire plus tôt dans la soirée. Il jette un regard à Sam, tandis que Willow se colle à Gabriel, comme si cela était normal, parce que ce n'est pas naturel, pas comme ça l'était avec Samantha. Gabriel n'a pas manqué de s'excuser, de remercier et de quitter la maison pour se réfugier dans la voiture qui les attendait. Comment va-t-il faire pour gérer tout ça, alors que son cœur semble balancer pour une autre, qu'en une fraction de seconde, tout s'est écroulé comme un château de cartes.