dazed and confused (léon)

Pays de Galles, ça avait été des vacances de quelques jours, il avait retrouvé ses parents, il avait pu passer quelques jours avec eux, ainsi que ses potes gallois. Ça avait été vraiment bien, ainsi que la compagnie de Nina, il avait été surpris qu'elle accepte de partir aussi loin, mais au final, il en était bien heureux. Depuis son retour, il a repris ses entraînements pour la danse, en attendant de reprendre les cours officiellement. Il avait beau prendre cela relaxe, il a toujours cette envie de se détendre autrement, de sortir de la ville, parce qu'un coup, qu'il aura repris les cours, il sait qu'il risque d'être moins disponible pour sortir d'Island Bay et prendre cela relaxe. Finn avait donc proposé à Léon de faire un road trip, de sortir de la ville pour s'aérer l'esprit, regarder les étoiles, juste parler entre mecs, déconner un peu quoi. Ce dernier avait accepté, c'était mieux. Finn avait pris quelques trucs pour dormir à la belle étoile, comparé à Cardiff, il n'y a pas de neige, ni de froid à l'extérieur. Ici, c'est chaud, on est bien à l'extérieur, pas besoin de manteau ou de bottes. Un coup équipé, il avait pris son ami en chemin, avant de quitter Island Bay pour de bon. « Merci d'avoir accepté. Tu avais aussi envie de t'évader ? » Pour aucune raison précise, Finn voulait juste s'évader pour profiter des dernières semaines. Il met de la musique avant de lui sourire. « Tu as déjà dormi à la belle étoile ? » Il a déjà fait du camping, c'est la même chose ? Ou pas. Il ignore si c'est légal ou non d'ailleurs, tant pis. Il doute que les policiers aillent rôder pour vérifier cela. « J'espère que tu as amené la bouffe. Je meurs déjà de faim. » Pas besoin de préciser que Finn et la nourriture, ça fait un et qu'il est un gros mangeur, que la nourriture, c'est la vie. Il savait son ami végétarien, le contraire de Finn, qui aime bien la viande.

m'man, je pars qu'une semaine ! et je vais pas à l'autre bout du monde, arrête de stresser. tu souffles en terminant de préparer un sac avec de la nourriture pour tenir plusieurs jours. tu sais que finn ne va pas tarder à venir te chercher avant d'partir et de sortir définitivement de la ville. et toi t'essayes désespérément de rassurer ta mère et lui assumer que tu vas revenir entier. tu retiens un petit soupir, tu sais bien que t'es le dernier, le plus jeune et le seul à vivre encore à la maison, mais bon, t'as le droit de t'échapper de ton quotidien, aussi. tu prends ta mère dans tes bras quelques secondes, avant de récupérer tes affaires et de rejoindre ton ami à l'extérieur. merci d'avoir accepté. tu avais aussi envie de t'évader ? tu hoches vaguement la tête. carrément. même si ma mère a frôlé l'arrêt cardiaque en apprenant que j'partais une semaine en dehors de la ville avec un pote. tu pouffes de rire, secouant un peu la tête, glissant tes doigts dans tes cheveux désordonnés. t'as pas encore totalement l'habitude depuis que tu les as fait couper. merci de m'avoir proposé aussi. tu souffles finalement, laissant finn lancer de la musique dans l’habitacle. tu as déjà dormi à la belle étoile ? jamais ! mais bon, il faut une première fois à tout.tu réponds simplement, te réajustant sur ton siège, observant le paysage défiler par la fenêtre quelques secondes. j'espère que tu as amené la bouffe. je meurs déjà de faim. tu laisses un petit rire s'échapper de tes lèvres, alors que tu tournes la tête vers ton ami. tu te mordilles l'intérieur de la joue. évidemment ! j'aurais dû supporter tes supplications autrement. un sourire franc vient illuminer ton visage. je t'ai même préparé une salade avec du poulet dedans. tu ajoutes en penchant un peu la tête sur le côté. t'es pas du genre à totalement imposer ton mode de vie aux autres. t'as jamais forcé ta famille à manger végétarien et tu sais très bien que finn aime ça, la viande. alors t'as pensé à acheter du poulet. pour la salade.

La nature, il aime ça, s'évader, changer de quotidien, comme il l'avait fait quand il était revenu dans sa ville natale. Encore une fois, il n'était pas seul, parce que ce n'est pas drôle, il risquerait de se lasser rapidement, seul à regarder le ciel, à attendre que les jours passent. Il sourit. « Je comprends, ma mère est pareille, enfin, était. Tu imagines quand je suis partie de loin pour venir vivre ici ? » Pas besoin d'en dire plus, elle pleurait, tout comme à son retour, elle pleurait. « Pas de quoi, ça fait plaisir. » Léon, c'est un peu son chef privé, mais aussi son ami, il avait envie qu'il soit là, qu'ils profitent ensemble de l'extérieur. Il allait pouvoir dormir à la belle étoile, puisque apparemment, il ne l'avait jamais fait. Il avait mis un peu de musique pour l'ambiance, tout en conduisant vers l'extérieur de la ville. Finn espérait qu'il avait pensé à la nourriture, parce que c'est la vie et qu'il n'allait pas tenir plusieurs jours sans ça, même une journée, c'est impossible. Il sourit en l'entendant, surtout au mot poulet, il fallait qu'il ajoute ce mot, pas juste de la laitue et autres légumes. « Tant mieux, j'ai hâte d'y goûter. » Il pose les deux mains sur le volant, concentré sur la route, mais avec une envie folle de chanter la chanson qui passe à la radio, Nsync avec bye bye bye. « Tu n'as pas trop vomi en voyant le poulet ? » Dit-il pour le taquiner. Ils roulent pendant une heure, voir deux, avant d'arriver à l'endroit où ils allaient s'installer pour les prochains jours. Finn gare la voiture avant de sortir à l'extérieur. Il regarde alentour d'eux. « Je pense qu'on va être tranquille. » Espérant que les bêtes sauvages ne viennent pas s'inviter.

t'as toujours été passionné par les étoiles. aussi loin que t'arrives à remonter, t'as toujours tanné tes parents pour avoir un télescope à noël ou pour pouvoir sortir à pas d'heures parce que tu croyais reconnaître une constellation. et aujourd'hui, c'est encore et toujours la même rengaine. tu dors presque pas et passe tes nuits à observer l'ciel, pensant à tout et n'importe quoi à la fois. je comprends, ma mère est pareille, enfin, était. tu imagines quand je suis partie de loin pour venir vivre ici ? pas de quoi, ça fait plaisir. tu hoches vaguement la tête. j'ai un semblant d'idée, ouai. tu laisses un petit rire s'échapper de tes lèvres. après tout, les mères-poules, c'est pas ce qu'il manque. et t'es pas vraiment étonné de la révélation de finn. ta propre mère a eu du mal à voir tes aînés déménager deux rues plus loin, alors partir à l'autre bout du monde ... tu sais pas trop ce que ça aurait pu donner. tant mieux, j'ai hâte d'y goûter. c'est juste une salade, tu sais. tu secoues la tête et observes la route face à vous. tu n'as pas trop vomi en voyant le poulet ? tu lèves les yeux au ciel et esquisse un semblant de sourire. t'es con. tu rétorques simplement, avant de t'accouder contre la fenêtre. tu somnoles un peu pendant le trajet, avant de sortir de la voiture et de t'étirer longuement, faisant quelques pas pour te dégourdir les jambes avant de rejoindre finn. je pense qu'on va être tranquille. tu hoches la tête, observant tout autour de vous. c'est vraiment un endroit paumé. ouai. adieu la civilisation ! tu pouffes de rire, venant te gratter la joue. tu te mords l'intérieur de la joue. tu veux qu'on s'installe ou ? j'ai l'impression qu'il y a une rivière un peu plus loin. tu tournes la tête vers les quelques arbres et t'essayes de tendre l'oreille, mais t'es pas certain qu'il s'agissent réellement d'une rivière ou non. tu retiens un petit soupir.

Ils avaient ça en commun, des mères poules, mais rien n'étonnant, surtout vu leur âge, le fait qu'ils soient le dernier d'une grande fratrie. Finn a toujours été traité ainsi, comme le bébé, celui qui doit rester à la maison, auprès de maman et papa, qui est fragile, qui doit apprendre la vie. Même s'il y a des avantages, il y a aussi des inconvénients, difficile d'avoir sa propre indépendance. Heureusement, la mère de Léon avait laissé partir ce dernier pour les prochains jours. « Ouais, mais de la salade avec POULET. » Dit-il en riant. Le mot poulet est important. Il avait laissé son ami somnoler durant le voyage. Ils étaient enfin arrivés. Ça pourrait paraître glauque, digne d'un film d'horreur, où le mec attire quelqu'un pour pouvoir le tuer. Ou bien, deux amis se font justement massacrer par un tueur caché dans les buissons, un peu plus loin. Est-ce que penser à cela, va l'aider à dormir ? Clairement pas. Il aurait dû amener son chien, ça aurait été déjà plus sécurisant de l'avoir à ses côtés. Il rit. « On va vivre à la sauvage. » Quelque chose dans le genre, avec les moyens du bord. Finn fait quelques pas en regardant alentour. « Ouais, pourquoi pas, ça me va. » Comme ça, ils pourront se laver, sans faire des kilomètres et gaspiller l'eau de réserve. Finn va à l'arrière de la voiture, il ouvre la porte du coffre et il sort les bagages des deux garçons avant de la refermer. Il met son sac dans son dos et regarde alentour d'eux. « Tu crois qu'on est réellement seul ? » Au pire, ils ont un couteau de chasse et de suisse, au cas où, mais il veut juste se faire rassurer.

avant de partir, tu as été chargé par finn de t'occuper de la nourriture. et tu as pris cette tâche à cœur, allant même jusqu'à acheter du poulet pour en mettre dans de la salade. tu n'as rien contre les gens qui mangent de la viande, t'es pas de ceux qui hurlent au massacre des animaux. ouais, mais de la salade avec POULET. tu te mords la lèvre inférieure, t'empêchant de lui donner un coup dans les côtes, ne voulant pas le déranger alors qu'il roule.
le trajet se passe tranquillement, tu somnoles par moment, tentant de rattraper les heures de sommeils qui te manquent depuis quelques jours. tu t'étires en sortant de la voiture et rejoins finn à l'arrière de celle-ci, observant les alentours, un peu intimidé et vachement impatient. t'as jamais eu l'occasion de moments comme ça, en pleine nature. on va vivre à la sauvage. ouai. j'espère que t'as le minimum pour survivre quand même. tu pouffes de rire. tu termines par désigner un petit bosquet d'arbres, un peu plus loin. sans doute une rivière. ouais, pourquoi pas, ça me va. tu hoches la tête, récupérant ton sac et la glacière avec la nourriture et plusieurs bouteilles d'eau. tu poses ton sac sur une épaule. tu crois qu'on est réellement seul ? tu tournes la tête vers finn et hausses vaguement les épaules. sans doute. t'sais la nouvelle zélande c'est pas tant réputé pour les trucs méchants. l'australie c'pire. tu hoches la tête en venant donner une légère tape dans son dos. tu te dégonfles pas, j'espère ?! tu lui lances un regard complice, avant de t'éloigner un peu de la voiture. en réalité, t'es p'être aussi flippé que lui.
l'après-midi s'est passée assez tranquillement. tu te pinces les lèvres en observant l'horizon. le soleil va pas tarder à s'coucher. tu souffles en observant le ciel teinté d'orange. tu viens fouiller dans ton sac pour en sortir une lampe de poche prêtée par ton père.

C'était un peu nouveau pour Finn, même s'il avait déjà fait du camping, il n'avait jamais été seul, certes Léon était là, mais sans ses parents, sans le matériel requis. Ça l'inquiète un peu, mais pourtant, il a cette confiance, il est persuadé que tout va bien se passer. Ouais, enfin, c'était avant de penser à un possible tueur dans les parages. « T'inquiètes pas, on ne risque pas de mourir avec les provisions qu'on a, enfin, normalement. » Il avait le minimum, la nourriture, ds boissons, des couvertures, lampes de poche, enfin, tout ce qu'ils ont besoin quoi. Ça se peut qu'il ait oublié des trucs, ça lui arrive d'être tête en l'air et d'oublier des choses essentielles, mais ça, ils verront bien au cours des prochains jours. Son ami avait trouvé l'endroit où ils allaient s'installer, il manque plus qu'à s'y rendre. Finn le suit, légèrement inquiet qu'ils finissent comme dans les films d'horreur. « J'espère que tu as raison. Mais non, je veux juste être sûr. » Au final, ils ne peuvent pas être totalement sûr. Il hausse un peu les épaules, il vaut mieux penser à autre chose qu'aux ondes négatives. Ils avaient passé une partie de l'après-midi à s'installer, avant que la noirceur n'arrive et les empêcher de se mettre à l'aise. Finn lui sourit. « Ça va, t'excites pas. » Dit-il pour plaisanter. Il lui donne un léger coup sur le bras pour le taquiner et il place les branches ramassées un peu plus tôt dans la journée pour faire un feu. Il s'assoit sur une bûche. « Tu sais faire un feu ? » Il prend deux pierres et il tente l'expérience, qui ne porte pas ses fruits.

vivre en pleine nature. c'est la première fois que tu fais ça. la première fois que tu pars de la maison pour aller te perdre dans la nouvelle-zélande sauvage. tu te mords l'intérieur de la joue, l'excitation prenant le pas sur le questionnement et la petite angoisse qui flotte dans un coin de ton esprit. t'inquiètes pas, on ne risque pas de mourir avec les provisions qu'on a, enfin, normalement. tu hoches vaguement la tête. tu pensais pas forcément aux provisions, mais au matériel. mais tu sais que finn a tout prévu, de toute manière. j'espère que tu as raison. mais non, je veux juste être sûr. t'es pas beaucoup plus rassuré que finn, au fond. après tout, vous êtes que deux gosses de vingt et vingt-et-un ans en pleine nature. t'es pas certain que vous soyez efficaces si jamais il se passe quelque chose. mais il ne va rien se passer, t'essayes de t'en persuader. vous vous avancez un peu dans la pleine, prenant votre temps pour vous installez. du moins jusqu'à ce que le soleil commence à se coucher et que tu le fasses remarquer. ça va, t'excites pas. tu lèves les yeux au ciel et présente ton majeur à finn, que tu laisses d'ailleurs amasser quelques branches. tu sais faire un feu ? tu arques un sourcil et l'observes frotter deux pierres l'unes contre l'autre. tu ne peux t'empêcher un petit rire. attends. tu te diriges vers ton sac et fouille les petites poches, jusqu'à sortir un briquet que tu lances à finn. essaye avec ça. tu ajoutes en te rapprochant, l'aidant à allumer le feu. tu pousses un petit soupir de soulagement et viens t'asseoir à ses côtés sur la bûche, alors que tu glisses tes doigts dans tes cheveux pour les éloigner de ton visage. tu pars souvent en pleine nature comme ça ? tu demandes en tournant un peu la tête vers finn, surveillant le feu du coin de l’œil. ça semble plutôt bien partit, pour le moment. tu sais pas ce qu'il se passera pendant la nuit par contre. tu esquisses un petit sourire. j'trouve ça vachement cool comme expérience. t'ajoutes après quelques secondes de silence. tu viens te gratter la joue, essayant de ne pas te focaliser sur la tête que t'auras en rentrant

Finn avait même été jusqu'à se faire conseiller par un employé d'un magasin spécialisé en camping. Il avait pas mal tout prévu et il avait même donné sa liste à Léon, pour qu'il ramène les choses en double, comme la lampe de poche, des batteries, ce genre de connerie utile. Il voulait être rassuré sur le fait qu'ils sont bien seuls, même si Léon tentait de le faire, il pouvait quand même remarquer qu'il n'était pas complètement certain de ses propres paroles. Ça l'air d'un coin tranquille, sans habitant, sans possible meurtriers ou animaux sauvages, prêt à les attaquer. Ils s'installent, Finn ramasse les branches, après lui avoir fait une grimace suite à son doigt d'honneur, parce qu'il est comme ça Finn, pas du genre agressif, un jeune adulte qui n'a pas terminé de grandir dans sa tête. Maintenant que c'est installé, il tente de faire un feu, comme faisaient les hommes des cavernes, mais actuellement, sa méthode est vraiment nulle. Il lève la tête vers Léon et il attrape le briquet. « C'est vrai que ça ira plus vite avec ça. » Il arrive à allumer le feu plus rapidement et il lui redonne le briquet. « Pas vraiment non. » C'est un novice, habituellement, il aide les autres à monter le camp, mais il ne fait pas ça très régulièrement, encore moins depuis qu'il est à Island Bay. Il regarde le feu prendre et il se tourne vers Léon. « J'avoue que c'est pas mal le fun. C'est un peu ma première fois sans mes parents, sans des instructions. » Finit-il par lui avouer. Il finit par se lever et il va chercher les sacs de couchages, mais il constate rapidement qu'il n'y a qu'un seul sac. « Oh oh.. » Fait-il en mode panique. Il essaye de retourner le sac de tous les côtés, mais il n'est fait que pour une personne, il a beau être grand, il n'y a pas deux sacs. Il grimace un peu. « Hm.. on a un léger problème. » Finn s'approche de Léon et il lui montre le seul sac de couchage.

t'y connais pas grand-chose, toi, en camping. t'en as jamais fais pour être honnête. tes parents n'avaient pas forcément le courage de tous, vous emmenez à des kilomètres de toute civilisation. tu retiens un petit soupir. c'est le moment ou jamais pour découvrir tout ça. vous vous installez tranquillement et tu tends un briquet à finn pour allumer un feu. c'est vrai que ça ira plus vite avec ça. tu observes finn lancer les flammes et tu lui demandes s'il a déjà fait ce genre d'excursions. pas vraiment non. ok. tu réponds simplement, sans savoir s'il s'agit d'une bonne nouvelle ou nons. sans doute pas, mais tu t'en fiches un peu, préférant te préoccuper d'autre chose que de ça. j'avoue que c'est pas mal le fun. c'est un peu ma première fois sans mes parents, sans des instructions. tu te mordilles la lèvre inférieure. c'est ma première fois tout cours alors ... tu ris doucement, le laissant se lever et s'éloigner un peu. tu te penches vers le feu, laissant tes mains se réchauffer doucement, observant les flammes crépiter quelques instants, avant d'entendre finn revenir vers toi. hm.. on a un léger problème. tu te lèves et te tournes vers le brun. ah. tu souffles, te mordant l'intérieur de la joue, constatant l'unique sac de couchage. c'est un peu un charlatant celui qui t'as vendu ça. tu penches la tête sur le côté, tes doigts passant dans tes cheveux. bah ... j'crois qu'on va devoir dormir ensemble. tu ajoutes, un peu pensif. pas que ça te dérange tant. t'as déjà dormi avec d'autres personnes sans aucune ambiguïté. et de toute manière, vous avez pas tellement le choix. t'es même pas certain que vous rentriez à deux là-dedans sans être collés l'un à l'autre. quoique. t'en sais trop rien en fait. tu jettes un petit regard, presque désolé, à finn.

Le feu était enfin allumé, c'était une chose à rayer sur la liste des choses à faire avant de dormir. Il annonce à Léon, qu'il n'est pas un habitué, qu'il ne fait pas ça régulièrement, encore moins sans ses parents. Son père est militaire, alors, il sait comment se débrouiller, il a été entraîné pour cela. Finn est débrouillard, mais il est surtout maladroit, alors, c'est plutôt difficile par moments, de faire les choses correctement, d'être pris au sérieux. « As-tu des marshmallows ? » Pas nécessairement pour ce soir, mais demain, c'est un peu la base quand on fait du camping et un feu de camp. Il lui sourit, au moins, ils sont débutants ensembles, il ne pourra pas trop le juger. « On fait ça ensemble, si ce n'est pas génial. » Il se met à rire pour le taquiner. Finn a envie d'installer les sacs à couchages, ça sera une autre chose de fait sur la liste, installer les lits. Mais voilà, qu'il manque un lit, une couchette. Il grimace légèrement. En effet, c'est un vrai charlatan, ou alors, ils ont mal fabriqué leur truc. Il ne sait pas, mais là, tout de suite, il sait juste qu'ils vont devoir la partager. Il est tard, ils ne vont pas rentrer pour s'acheter un autre sac, ça fait des kilomètres pour rien et il n'a pas envie de conduire à cette heure-ci, pas pour ça. « Je.. ouais, je suppose qu'on n'a pas le choix. » Est-ce qu'ils vont pouvoir entrer là-dedans, tous les deux ? Finn racle un peu sa gorge et il vient installer le lit, légèrement timide, ce n'est pas dans ses habitudes, c'est sûrement rien, il n'y a qu'eux, personne ne va le savoir, n'est-ce pas ? « Je te laisse entrer en premier. Enfin.. si tu veux y aller. Je ne sais pas, fais comme tu le sens. » Il secoue la tête et il va attraper la flasque dans son sac à dos, ouais, un petit remontant, ça ne peut pas lui faire de mal. Il boit quelques gorgées.

t'es pas un grand aventureux, habituellement. t'aimes bien tes petites habitudes à la maison et le confort de la technologie. mais, pour une fois, t'as bien voulu dormir en pleine nature. sans doute l'envie de nouvelles expériences. et l'envie d'être un peu loin de tout durant quelques jours. as-tu des marshmallows ? dans mon sac. tu réponds simplement. t'as même pris deux paquets, sait-on jamais. vous ne restez que des gosses un peu trop âgés pour en être réellement encore. on fait ça ensemble, si ce n'est pas génial. tu hoches vaguement la tête, un peu pensif, alors que le soleil est définitivement couché et qu't'es bien, la, près du feu. tu laisses finn s'éloigner un peu. il ne tarde pas à revenir avec une nouvelle plutôt mauvaise. tu te pinces les lèvres en te rendant compte que vous allez devoir partager le même sac de couchage qui semble - heureusement - être assez grands pour vos deux corps. enfin, tu l'espères. je.. ouais, je suppose qu'on n'a pas le choix. tu te mords la lèvre inférieure. effectivement, vous n'avez pas le choix. tu laisses finn installer le sac au sol. je te laisse entrer en premier. enfin.. si tu veux y aller. je ne sais pas, fais comme tu le sens. tu viens te gratter la nuque, un peu gêné. ouai, j'vais y aller. tu marmonnes. tu te dépêtres de ton pull. si tu dois dormir contre finn, alors tu sais que tu vas crever de chaud avec un pull. l'air nocturne te fait légèrement frisonner alors que tu viens te glisser dans le sac. ça va vraiment être juste pour vous deux. t'es pas certain que vous ayez assez de place pour ne pas devoir dormir l'un contre l'autre. t'essayes de te faire assez petit pour que finn puisse te rejoindre.

« Super. Un feu sans guimauve, ce n'est pas un vrai feu de camp. » Inutile de préciser, qu'il adore la nourriture, et que c'est surtout un prétexte pour pouvoir s'en mettre plein la bouche. Même s'il avait déjà mangé, il avait encore un creux, sûrement que plus tard, il se prendra un truc à se mettre sous la dent. C'était avant de savoir, qu'ils allaient dormir dans le même sac, qu'il allait devoir se débrouiller pour sortir de là, pour aller pisser ou encore prendre un truc à bouffer. Il n'avait clairement pas prévu que ça se passerait ainsi. La prochaine fois, il regardera que tout le matériel soit là, que tout le monde puisse dormir dans sa couchette. Finn était un peu gêné face à la situation, voir beaucoup. Il n'a jamais dormi dans le même lit qu'un garçon, sauf Harry, c'est son meilleur ami, mais ça, c'était avant, avant d'avoir des hormones, de ressentir quelque chose pour le sexe opposé. Pas qu'il n'aime pas les garçons, mais bon, il n'est pas habitué, il se sent un peu mal. Il devrait peut-être lui proposer d'aller dormir dans la voiture, c'est peut-être mieux, mais bon, un peu trop tard, Léon était rentré dans la couchette. Il soupire légèrement, il repose la flasque et il s'approche, il hésite pas mal à le rejoindre. Finalement, il le rejoint, pas vraiment le choix, il ne va pas dormir sur l'herbe ou sur la bûche. Il racle sa gorge, il tente de se frayer un chemin, ça devient un peu serré, encore heureux qu'ils soient minces. « C'est serré ici hein. » Plaisante Finn, accompagné d'un rire jaune. Finn arrive à se mettre sur le dos, ce n'est pas très large, mais bon, le temps de regarder les étoiles qui commencent peu à peu à s'installer dans le ciel noir.

super. un feu sans guimauve, ce n'est pas un vrai feu de camp. tu hoches vaguement la tête. en réalité, c'est ta mère qui a pensé à en acheter, des guimauves. ça t'étais juste sortit de l'esprit, pourtant t'adores ça. mais bon, au final t'as embarqué les deux paquets dans ton sac, de quoi vous régalez pendant plusieurs nuits. nuits qui s'annoncent un peu étranges, puisque vous ne vous retrouvez qu'avec un seul sac de couchage. tu te mords l'intérieur de la joue, sans doute un peu trop fort, mais bon, vous n'avez pas le choix. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, te retrouvant en t-shirt et en jogging, avant de te glisser dans le sac. tu vas clairement pas te foutre en caleçon, t'es pas aussi à l'aise qu'il en paraît, au fond. tu te pinces les lèvres, avant de laisser finn te rejoindre un peu comme il peut. c'est serré ici hein. tu hésites clairement à répondre une connerie pour voir la réaction de finn, mais tu te retiens au dernier moment. dit toi que si tu faisais aussi un bon mètre quatre-vingt, ce serait pire. tu tentes en arquant un sourcil. t'es plus grand que finn, ça n'a jamais été à prouvé. tu termines par te mettre à ton tour sur le dos - un peu comme tu peux - pour observer les étoiles, trépignant silencieusement. t'as jamais eu l'occasion de t'éloigner des grandes sources de lumière et, clairement, tu trouves le ciel magnifique. et, si, à la base, tu voulais embarquer ton télescope, pour faire découvrir les étoiles à finn, ta mère t'en a finalement dissuadé. pour ne pas l’abîmer principalement. t'as quand même un petit regret. mais tant pis. tu tournes la tête vers le brun quelques secondes, ne t'attendant clairement pas à croiser son regard. et tu sais pas pourquoi ton cerveau a pas contrôlé tes mouvements quand t'es venu presser tes lèvres contre les siennes, sursautant presque et t'éloignant le plus loin possible en te rendant compte de ton geste, c'est-à-dire, pas très loin. putain, désolé. tu couines en baissant un peu la tête, tes joues brûlantes de honte.

Finn n'avait clairement pas prévu ça, alors, là, pas du tout, il pensait qu'ils auraient chacun leur sac, une grosse erreur de la part du vendeur. Il va peut-être se faire rembourser à son retour, enfin, si le sac est toujours intact. Pour l'heure, il n'était pas trop à l'aise à se coucher là, à côté de lui, coller comme une sardine, mais il n'a pas tellement le choix. Il avait même pensé à mettre un oreiller, mais elle dépassait un peu le sac. Finn avait fini par le rejoindre, mentionnant que c'est un peu serré, il n'y a pas beaucoup de place là-dedans. Il soupire discrètement et fronce les sourcils à sa remarque. Peut-être bien, mais pour tout dire, il ne pense même pas à ça pour le moment, juste à dormir, ou quelque chose dans le genre, ce que le temps passe vite. Il essaye de se mettre plus confortablement, mais c'est difficile. « Fuck. » Dit-il en lâchant un cri, il a juste cru qu'une bestiole s'était faufilé dans le sac. Il ravale sa salive. « Laisse, j'ai cru qu'on nous attaquait de l'intérieur.. » Là, tout de suite, il déteste réellement les bestioles. Il frissonne même, tandis qu'il tente de se concentrer à regarder les étoiles au-dessus de sa tête. Il essaye de se détendre et soudainement, il se tourne pour voir si Léon s'est endormi ou s'il est en extase devant les étoiles, pour se moquer un peu. Finn se tourne vers lui, il sourit en le voyant se retourner, mais il perdit rapidement le sourire, ce dernier venait de poser ses lèvres contre les siennes, sans raison. Finn ouvre grand les yeux, très surpris, il essaye de reculer à son tour, mais difficile d'aller loin dans ce sac à couchage. Ses jambes se décollent autant qu'ils le peuvent, mais c'est impossible. Alors, il se met à gigoter dans tous les sens comme un poisson sans eau et avant de se retrouver collé à Léon, à force de bouger. « tellement proche.. » Son visage est si près du sien. Il sourit jaune en se disant qu'il va aller se jeter dans la rivière un peu plus loin. Sa main frôle son torse, comme s'il n'avait plus de contrôle sur lui-même, alors qu'il ne devrait pas, c'est pas possible, c'est pas lui.