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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Se dire que rien n'est terminé, nous pousse un peu plus à continuer. [Astéria et Sarah]

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MessageSujet: Se dire que rien n'est terminé, nous pousse un peu plus à continuer. [Astéria et Sarah] (#)   Se dire que rien n'est terminé, nous pousse un peu plus à continuer. [Astéria et Sarah] EmptyLun 18 Juil - 11:00


Astéria, Sarah & Ulysse


Se dire que rien n'est terminé, nous pousse un  peu plus à continuer.

Cela faisait exactement une semaine. Une semaine que j’avais revu Sarah. Il y a quelques années, juste avant que ma mère ne décède, elle m’avait mise en garde. Elle m’avait dit que Sarah reviendrait un jour. Je ne l’avais pas cru, pensant que jamais, ô grand jamais Sarah ne reviendrait et arriverait à faire face à ses responsabilités. Malheureusement, et tous les dictons du monde le dise, le passé ressurgit toujours. Si elle pensait pouvoir nous retrouver ainsi, elle se mettait le doigt dans l’œil. Je ne comptais pas la laisser voir Astéria. De mon côté, j’étais mal. Mal parce que ma fille a grandit dans un mensonge. Comment j’allais me débrouiller de cela maintenant ? Elle devait savoir. J’avais réfléchis toutes les nuits pendant une semaine sans vraiment savoir quoi faire. Et puis je m’étais décidé à lui révéler la vérité.
Pendant des années je m’étais refusé de parler à Astéria de sa mère. Je n’avais jamais voulu évoquer le sujet, trop douloureux. Encore aujourd’hui c’était la colère qui me rongeait quand je pensais à ces 20 ans en arrière. Astéria n’avait jamais vu de photo de sa mère, à quoi bon lui en montrer ? J’avais essayé de la protéger de tout cela. Je pense m’en être sorti pas trop mal. Aujourd’hui ma fille était pleine de vie, et heureuse, je le voyais. Mais en revenant, Sarah allait tout gâcher. Car oui, c’était de sa faute à elle, pas la mienne.
Nous étions dimanche, un dimanche ensoleillé. J’avais préparé le petit-déjeuner de ma fille, comme si ce petit « service » allait pardonner le mensonge que je comptais lui annoncer. Mais je n’étais pas bien, et ça devait se voir. De plus, depuis mon lever, j’enchaînais les conneries dû au stress. J’avais demandé à Astéria de se préparer, qu’on allait au parc. Il était 10h00 quand nous sommes partis de la maison.
Le parc était grand. Des enfants jouaient, étonnement c’était encore assez calme. Je décidais de marcher encore quelques temps avant d’arriver non loin d’un banc que je connaissais bien. On s’assit, c’était le moment. Je me tournais vers ma fille « Je dois te parler Astéria … ». Sans vraiment m’en rendre compte, j’avais dis ça sur un ton assez dramatique, comme si j’allais lui annoncer que j’étais sur le point de mourir. Fort heureusement, le sujet était plus… léger. Je pris une grande bouffée d’air, avant de commencer à lui parler :  « On venait souvent ici ….avec ta mère, sur ce banc. La dernière fois qu’on s’est posé là, elle était enceinte de 7 mois. On aimait bien, ce petit banc à l’ombre, dans une petite allée …on était tranquille, on avait l’impression que rien ne pouvait nous arriver, parce qu’on était tous les deux. » Soit dit en passant, nous n’avions pas fait que poser nos fesses sur ce banc et admirer la vue. Mais ça, ce n’était pas la peine de le préciser à une ado de 20 ans même si ma fille était très ouverte sur le sujet.
Avant de partir, j’avais pris soin de prendre quelques affaires que j’avais rangé dans la poche de mon pantalon. Je fouillais, et sortis une photo que je tendis à Astéria. Malgré la disparition de Sarah, j’avais gardé des photos, des souvenirs de temps où nous étions trois. « Là c’est toi, tu avais 3 mois. Ca c’est moi et là …c’est ta mère ». Je levais les yeux vers ma fille. Qu’est-ce qu’elle pensait à ce moment là ? Elle devait se poser des millions de questions : pourquoi je décidais de lui en parler maintenant ? Pourquoi lui montrer des photos ? Pourquoi dire « c’est » et non « c’était » …je voulais lui dire mais j’avais du mal. J’essayais de tourner la phrase dans tous les sens dans ma tête mais rien n’y faisait, aucune annonce ne serait meilleure qu’une autre. Je posais ma main sur la tête de ma fille et l’embrassais sur le front. « Tu sais que je t’aime ? J’ai toujours essayé de protéger, de tout, de ton passé, de ton enfance mais … parfois tu dois faire des choix, dire des choses qui te dépassent complètement …pour protéger des gens que tu aimes. J’ai dû faire ce choix et tu vois ….je le regrette. Ce que je veux dire ….j’ai d’autres photos si tu veux. » Lâche. J’étais sur le point de le dire, mais je me dégonflé. Peut-être que je devais attendre encore quelques temps ? Après tout, Sarah n’allait pas débarquer aujourd’hui. Je souris à ma fille, bêtement. Elle devait vraiment me prendre pour un ado de 15 ans qui n’avoue pas à ses parents qu’il a fait une bêtise.


code (c) acidbrain
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MessageSujet: Re: Se dire que rien n'est terminé, nous pousse un peu plus à continuer. [Astéria et Sarah] (#)   Se dire que rien n'est terminé, nous pousse un peu plus à continuer. [Astéria et Sarah] EmptyMer 20 Juil - 8:36




Se dire que rien n'est terminé, nous pousse un peu plus à continuer
retrouvailles en famille

Quelle chance j'ai d'avoir un père comme le mien. Un homme aimant, attentionné et protecteur qui est prêt à tout pour que sa fille soit heureuse. A ses côtés je n'ai manqué ni de moments de bonheur ni d'amour. Nous avons toujours eu cette relation , si spéciale, que mes amies m'enviaient. Je sais que notre petite différence d'âge y est pour beaucoup, mais je reste persuadée que même s'il m'avait eu plus tard, il serait le même. Rien que ce matin, il m'a apporté le petit-déjeuner au lit.  Ca m'a plutôt  surpris. Premièrement, parce que ce n'est pas mon anniversaire  ; et deuxièmement, parce qu'il n'avait pas l'air d'aller très bien. Son visage était livide, presqu'aussi blanc qu'un cachet d'aspirine. De plus, il faisait bêtise sur bêtise, enchaînant maladresse sur maladresse.  Papa était vraiment pas comme d'habitude et je m'en inquiéta mais il me jura qu'il allait bien.
Toujours est-il que son attention me toucha. Il est comme ça mon père, un grand coeur plein de spontanéité. Un coeur si grand qu'il y aurait assez de place pour laisser entrer une femme. C'est fou, mais aussi loin que je m'en souvienne, je ne l'ai jamais vu être intime avec la gente féminine ni même ramener quelqu'un à la maison. Ca me brise le coeur d'imaginer qu'il s'est privé d'aimer rien que pour se consacrer entièrement à moi. Mais je compte bien lui rendre la pareille et le pousser dans les bras de Cassandra.
Lorsqu'il m'a proposé d'aller faire une balade au parc en ce dimanche ensoleillé, j'ai sauté du lit pour prendre une douche et enfiler un jean et un tee shirt. Une fois arrivés, nous avons marchons jusqu'à ce que papa décide de s'assoir sur un blanc. Je l'imite tout en le trouvant bien mystérieux aujourd'hui. Il n'était pas très bavard. Visiblement il y a quelque chose qui ne va pas. Alors que j'entrouve les lèvres pour le questionner, il se tourne vers moi, le visage grave, et m'annonce qu'il doit me parler. Dans le son de sa voix, dans ses yeux, je sens jusque dans mes tripes qu'il y a vraiment un truc qui cloche et je commence à avoir peur. Il a employé un ton si tragique qu'on croirait que quelqu'un est mort.
Il brise enfin le silence... Ai-je bien entenu ou est-ce que c'est une hallucination ? Mon père... entrain de me parler de ma mère ? Dans ma tête je dépeins l'image de mes parents, assis ensemble à l'endroit même où nous sommes,  heureux et amoureux avec moi dans le ventre.  Ce banc je l'admire, je le contemple comme si c'était la plus grande merveille du monde et je ne peux pas m'empêcher de sourire. Par la suite, papa tend vers moi une photo qu'il a sortie de la poche de son pantalon. J'ose à peine imaginer qui est sur la photo. En fait si, mais je peux pas y croire. Je n'arrive pas à croire qu'enfin, peut-être, je vais savoir à quoi resemble ma maman. Dessus, je vois un bébé et un couple.  Il m'explique qu'il s'agit de moi, de lui... Et d'elle.  C'est de la folie ! Mon coeur s'emballe et des émotions que je ne pourrais pas nommer me submergent et me mettent dans un état pas possible. J'ai envie de pleurer mais je reste là, la bouche béante recouverte de ma main gauche,  quand je croise les yeux de mon père. Je ne peux pas dire un mot tandis que lui tente de voir une réaction dans mon regard. Je trouve à peine la force de baisser ma main pour effleurer la photo.  Les pensées se bousculent da ma tête et je ne comprends pas très bien ce qui se passe mais je suis heureuse... Si reconnaissante, qu'en retour je ne peux que lui rendre la pareille par un immense sourire. Mon regard se pose de nouveau sur elle et sur lui : ils étaient mais déja si beau.  Maman est blonde. C'est presqu'un choc vu que je l'avais imaginé brune.  Et si je la rencontrais par hasard, saurais-je la reconnaitre ?
Finalement, les pièces du puzzle s'emboitent dans ma tête : sa maladresse  et son ton beaucoup trop grave n'exprimaient que son malaise car il était sur le point de tout me dire. Sans doute qu'il n'avait pas su comment si prendre et qu'il avait craint ma réaction. Mais alors... Pourquoi il lui avait fallu autant de temps ? Pourquoi au lieu d'avoir l'air soulagé, il semblait de plus en plus bizzare ? Cette sensation, cette peur que quelque chose de grave ce soit passé me reprend alors qu'il pose tendrement la main sur ma tête et qu'il se penche pour m'embrasser le front. Il se met à me questionner, comme s'il avait peur que je doute de son amour pour moi. Mais c'est impossible que cela arrive un jour ! Je pourrais douter de tout sauf de lui. Mais sa façon de parler est étrange, il cherche ses mots, il hésite et n'est pas cohérent. Je ne comprends rien... Me protéger de mon passé ? Faire des choix qui nous dépassent ? Pour finir, il tente de détourner mon attention en me proposant de voir d'autres photos. "Hum... Oui, je veux bien les voir. Mais papa... qu'est-ce qui t'arrive, t'es bizarre depuis ce matin. Et puis, pourquoi tu me montres ces photographies ? Pourquoi maintenant ? Est-ce que... est-ce que tu aurais autres choses à me dire ?"
Je ne sais décidément pas ce qui se passe mais je sûre à présent qu'il me cache quelque chose.

   
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