le parti le plus sûr pour se délivrer de la tentation, c'est d'y succomber. |azraël. (HOT)

azraël&sierra

2006.

tout l'monde a foutu le camp. baissant les armes face à cette soirée bien trop alcoolisée. Hélios est parti rejoindre sa chambre tandis que t'es allongée sur le canapé, une canette de bière à la main. les autres ont rejoint leur domicile respectif. Ash est chez lui. tu l'as vu s'éloigner et quitter la maison. tes parents sont absents pour le week-end. et, avec Hélios, vous avez décidé de réunir plusieurs amis afin d'y organiser une fête. par des contacts, certains ont ramené de l'alcool tandis que tu t'étais chargée de préparer de quoi vous nourrir. un fond musical résonne encore dans la pièce tandis que ton regard se pose sur Azraël. dernier survivant à tes côtés. tu devrais aller te coucher, il est tard. que tu souffles à son intention. tu regardes l'heure sur ton téléphone et le lui montre afin qu'il puisse constater qu'il est déjà cinq heures du matin. non pas que tu veuilles le mettre à la rue. il peut même crécher ici s'il le souhaite. juste, tu penses qu'il est sûrement raisonnable que vous alliez dormir. tu souffles doucement tandis que tu te lèves pour poser ta canette vide sur la table basse. d'un coup d'oeil, tu scrutes la maison. faut qu'on ait rangé tout ça avant que les parents reviennent. que tu dis en croisant les bras sur ta poitrine. surtout pour toi-même. tu sais déjà que Hélios ne t'aidera pas beaucoup à tout remettre en ordre. ce n'est pas tellement son truc. et psychorigide comme tu l'es, tu préfères œuvrer seule plutôt que de repasser derrière lui. va prendre mon lit si tu veux. j'dormirai sur le canapé. j'vais commencé à nettoyer. tu viens te saisir d'un sac poubelle et commence à y mettre les cadavres parsemés ici et là. tu te déplaces lentement dans le salon. exténuée par la soirée. et pas totalement motivée. mais, t'as pas le choix. et tu n'es pas certaine que tu seras apte demain à en faire de même. 

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2006.

La clope au bec, les yeux clos alors qu'il a ses fesses sur le canapé. Faut avouer que la soirée a été fortement intense. Azraël a bu, peut-être un peu trop d'ailleurs et il sent encore l'odeur de la marijuana qui nage dans son sang. Il doit aller dormir, parce que la reprise lundi, des cours, ça va être compliqué. Sierra est à côté de lui, alors qu'il pose naturellement sa tête sur son épaule. Hélios est son meilleur pote depuis une éternité, alors forcément qu'il apprécie énormément sa soeur jumelle. « Il est tard pour toi aussi, t'sais. » Il lui sourit, termine sa clope et l'écrase sur un cendrier qui traîne dans le salon. Il lâche un long soupir. Peut-être que le pire, c'est qu'il est loin d'être fatigué. Putain, ça craint. Les insomnies sont en train de bouffer la santé d'Azra, et lui, au lieu de s'en préoccuper, il préfère continuer à fuir, à les ignorer et à agir comme n'importe quel adolescent de son âge agit en temps normal. « Alors, de un, je vais pas te laisser te démonter le dos sur ton canapé, et de deux, je vais t'aider à ranger. » Tous les autres sont des déchets, et ont préférés se reposer qu'aider à faire le plus gros lors des fins de soirées. Il lui prend son sac de la main, ramasse les gobelets vides, avant de chopper une bouteille loin d'être vide. Il pose son sac sur le sol, s'approche de Sierra avec un sourire amusé aux lèvres. Qui a dit que la soirée est terminé pour eux ? Après tout, ils sont encore complètement réveillés. « Pourquoi on doit se taper tout le ménage ? J'pense qu'on peut encore un peu s'amuser, non ? » Il boit directement le goulot, alors qu'il tend la bouteille à Sierra. Ils auront tout le temps de nettoyer après.  

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2006.

t'es pas une grande fan de ce genre de soirées. quand la drogue est présente, elle aussi. mais, vous êtes deux. et, t'as appris à faire des concessions pour faire plaisir à Hélios. alors, t'as pris sur toi. t'as même autorisé qu'ils fument à l'intérieur de la maison. priant pour qu'une journée d'aération suffise afin que vos parents ne sentent rien. t'es seule avec Azraël. sa tête posée sur ton épaule. bien que tu te lèves rapidement afin de commencer un brin de ménage. tu sais d'avance que tu n'aurais pas le courage de le faire entièrement après une nuit de sommeil. Il est tard pour toi aussi, t'sais. tu hausses doucement les épaules. ouais, il est tard. et, à cette heure-là, t'es même déjà réveillée habituellement. ta tête te tourne un peu. sûrement les effets de l'alcool. t'en fais pas, je devrai survivre. tu ajoutes, un rire sur tes lippes. tu commences à t'activer. un sac poubelle entre les mains. tu jettes les cadavres de bouteilles, de gobelets et de nourritures. Alors, de un, je vais pas te laisser te démonter le dos sur ton canapé, et de deux, je vais t'aider à ranger. tu le laisses te prendre le sac poubelle des mains, et reste un instant immobile. pour toi, Azraël est un peu le double de ton jumeau. alors, t'as du mal à croire à sa généreuse aide. croisant tes bras sur ton torse, tu répliques. en vrai, il est très bien ce canapé. et... merci. tu souffles. tu t'approches du buffet de l'entrée pour récupérer d'autres déchets. tu te retournes quand tu sens la présence de Azraël derrière toi. Pourquoi on doit se taper tout le ménage ? J'pense qu'on peut encore un peu s'amuser, non ? tu arques un sourcil. prenant la bouteille de vodka qu'il te tend, et buvant une gorgée à ton tour. s'amuser ? tu répètes, en écho. tu viens t'adosser contre le buffet. une autre gorgée que tu bois. t'as quoi derrière la tête, hm ? tu demandes en lui tendant la bouteille. ta lèvre inférieure que tu te mords légèrement.

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Azra regarde la brune, un sourire aux lèvres. C'est drôle de constater qu'ils sont vraiment deux personnes différentes, elle et son frère. On peut dire qu'Azra et Héli ce sont bien rencontrés, parce qu'ils ont le même caractère, qu'ils ont les mêmes conneries en tête, et qu'ils savent être sérieux quand il le faut vraiment. « Tu dois encore avoir de l'alcool dans le sang, parce que j't'assure que ton canapé, il est loin d'être confortable. » Il pouffe de rire. Dans le pire des cas, ils peuvent bien se partager un lit. Ce n'est pas comme s'ils se connaissaient pas, puis ça veut pas forcément dire quelque chose, n'est-ce pas ? Du coup, il l'aide. Parce qu'au début, Azraël était vraiment parti dans l'idée de ranger un minimum la maison, pour qu'au matin, quand ils se réveilleront, il n'y aura plus qu'à nettoyer le sol et à vider les poubelles. Tout simplement. Puis il est tombé sur la bouteille, et il faut croire qu'il a changé ses plans d'un seul coup. Elle s'adosse contre le buffet, et sans trop le faire exprès, il se rapproche d'elle. Récupérant la bouteille, il s'empresse de boire plusieurs gorgées. « Moi ? Depuis quand j'ai des choses derrière la tête ? » Il souffle, avec un sourire aux lèvres alors que ses doigts frôlent sa joue et que son pouce fini par se poser contre ses lippes, les caressant brièvement avant de déposer la bouteille entre ses lèvres. « Bois. » Tout le monde dort, il n'y a plus qu'eux, et sans trop savoir pourquoi, Azraël n'a pas envie d'aller dormir. Il veut encore profiter de sa soirée, aux côtés de Sie.    

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t'es bien consciente que Hélios et Azraël sont un peu comme des frères. unis. et depuis tout ce temps, t'as lié une certaine amitié avec le garçon. c'est un peu votre avantage, à Héli et toi. vous partagez plus ou moins la même bande d'amis. même si, parfois, tu ne portes pas franchement les siens dans ton coeur. mais, vu que vous êtes indissociables. tu les supportes. avec Azraël, c'est différent. Tu dois encore avoir de l'alcool dans le sang, parce que j't'assure que ton canapé, il est loin d'être confortable. tu lèves légèrement les yeux au ciel. un rire qui s'échappe d'entre tes lippes. c'est vrai que t'as jamais trop dormi sur le canapé, toi. contrairement à lui qui en est sacrément habitué. ça peut faire l'affaire pour une nuit. tu réponds en te mordant la lèvre inférieure. il s'approche de toi. et, tu ne mets pas bien longtemps avant de lire le fond de ses pensées. Moi ? Depuis quand j'ai des choses derrière la tête ? tu hausses doucement les épaules, détaillant les traits de son visage. tu frissonnes légèrement lorsqu'il vient caresser ta joue, puis tes lèvres. ta bouche que tu entre-ouvres lorsqu'il pose la bouteille sur le bord de tes lippes. Bois. qu'il te dit, comme un ordre. tu le laisses verser le liquide. ta respiration presque coupée, ta tête penchée en arrière. j'pense que j'en ai assez. tu murmures alors qu'il s'arrête. un sourire étire ton visage. dis voir, t'as envie de me saouler ou quoi ? tu demandes tout en te mordant la lèvre inférieure. ton regard qui vient se planter dans le sien. t'es bien consciente que vous jouez là à un jeu dangereux. sûrement un peu trop d'ailleurs, puisque Hélios n'est pas bien loin de vous.

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Okay, alors il va noter ça dans sa tête, il va l'empêcher d'y dormir sur ce canapé. Dans le pire des cas, si elle ne veut pas dormir avec lui, tant pis, il ira dormir avec Hélios en priant silencieusement pour qu'il n'y ai personne qui partage le lit de son meilleur ami. Au pire, il se trouvera un plaid, et il dira bonjour au canapé, il en a l'habitude. « Pour l'affaire d'une nuit, on peut dormir ensemble ? » Il a toujours ce même ton ; innocent, comme s'il n'avait rien derrière la tête. Il peut dire que c'est l'alcool, qui le pousse à être joueur face à la soeur de son meilleur ami, mais au fond... Au fond, il laisse simplement sa propre liberté agir. Elle boit, il récupère la bouteille et n'attend pas vraiment avant de boire à son tour. « Non, voyons. Mais j'pense pas non plus que te faire fumée est une bonne idée, alors un peu de vodka ne fait pas trop de mal. » Il cherche dans ses poches, tire sur son paquet mystère, là où des joints sont déjà préparés. « Même si tu ne tires pas dessus, tu me laisserais faire quelque chose ? » Un sourire se dessine sur son visage, alors qu'il allume le joint, attend une autorisation. Non, elle ne tirera pas sur le joint, mais elle peut bien inhaler un peu de fumée à travers une simple soufflette, n'est-ce pas ? De toute manière, ses mains se sont posés dans son cou, avant de descendre le long de son dos sans forcément tenter quoi que ce soit. Un simple jeu, ce n'est pas grand chose, n'est-ce pas ? Ils ne risquent pas de se brûler s'ils font attention, pas vrai... ?  

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2006.

tu restes immobile. ton regard planté dans celui de Azraël. le pire, c'est qu'il a l'air totalement innocent lorsqu'il te parle. sans aucune arrière pensée. mais tu n'es pas dure, Sierra. tu les connais, les mecs. merci Hélios, t'as envie de dire. Pour l'affaire d'une nuit, on peut dormir ensemble ? tu écarquilles les yeux. plutôt étonnée par sa proposition. tu exploses de rire. un rire nerveux. tu déconnes là ? tu préfères demander, on ne sait jamais. mais, à voir la tête de Azraël, t'as bien l'impression qu'il est sérieux ce con. tu t'arrêtes de rire d'un coup. déglutissant difficilement. tu hausses doucement les épaules. dormir ? hm ? bien sûr. pourquoi pas, après tout. tu ajoutes en souriant. et puis, qu'est-ce qu'il y a de mal à ça ? tu ne vas quand même pas le laisser dormir une énième fois sur ce fichu canapé. c'est trop charitable, Sierra. Non, voyons. Mais j'pense pas non plus que te faire fumée est une bonne idée, alors un peu de vodka ne fait pas trop de mal. tu acquiesces doucement. t'as déjà essayé une fois, de fumer. une cigarette. et, t'as vraiment pas aimé. c'est Hélios qui t'a incité. t'as voulu essayé, comme tout le monde. et autant dire que tu n'es pas prête de réitérer. en effet, je préfère la vodka. tu réponds simplement en gloussant. tu le regardes sortir un joint. une légère grimace qui se forme sur ton visage. t'aimes pas ça, putain. t'es vraiment pas dans ce délire là, toi. Même si tu ne tires pas dessus, tu me laisserais faire quelque chose ? tu arques un sourcil. pas tellement convaincue. essayons. que tu souffles, pourtant. après tout, une fois, ça ne peut pas faire de mal. et comme il vient de te l'assurer, tu ne fumeras pas. tu t'adosses un peu plus contre le buffet. sentant ses mains qui commencent à découvrir ton corps.  

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Azraël regarde la soeur de son meilleur pote, pouffe de rire, sans savoir l'impression d'avoir proposer quelque chose de fou. Parce qu'au fond, même s'il ne dirait pas non, il le lui propose parce qu'en premier temps, ça reste Sierra. Ils se connaissent depuis qu'ils sont gosses, alors c'est loin d'être bizarre de dormir avec elle, pas vrai ? Forcément, qu'au fond, peut-être que son esprit souhaite autre chose. C'est plus simple de mettre la faute sur sa conscience, son état, que ce qu'il désire véritablement. Il lève le poing, comme une victoire. « Tu me remercieras quand tu seras plus vieille, grâce à moi, tu auras moins de problème de dos. » On dirait un con, alors qu'il pose la bouteille sur le plan de travail qui se trouve proche d'eux. Plus de vodka, il vient d'avoir son autorisation, alors ça lui va totalement. « Laisse-moi faire, d'accord... ? » Il murmure, parce que ce qu'il va se passer, c'est certain qu'ils vont faire bien plus que jouer. Ils risquent de se brûler, c'est certain, parce qu'ils se lancent dans une pente qui est vraiment en train de glisser, là. « Alors ouvre la bouche. » Il souffle après avoir tirer une latte de son joint. Il attend qu'elle fasse ce qu'elle lui dit. « Range ta langue aussi, on va éviter de te brûler. » Il pouffe légèrement de rire, alors qu'il pose le joint entre ses dents, en sorte d'avoir le tonc en sa direction. Il attend qu'elle renferme ses dents autour du joint, et il ne met pas plus de temps avant de siffler dessus. Pas longtemps, une dizaine de secondes, avant que les deux adolescents bouffent tous les deux la fumée du joint et, au moment où il lui enlève le joint d'entre les dents, c'est simplement pour poser ses lèvres sur les siennes. 

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2006.

Tu me remercieras quand tu seras plus vieille, grâce à moi, tu auras moins de problème de dos. tu pouffes de rire. je n'y manquerai pas. tu ajoutes alors. et, t'as l'impression qu'un jeu dangereux s'installe entre vous. vos regards. vos mots. Azraël qui s'approche de toi, te caressant doucement. tu sais que tu devrais refuser. tu sais que tu devrais le repousser. parce qu'il est l'ami de ton frère. son meilleur ami, même. mais tu n'arrives pas à t'y résoudre. tu veux te persuader que l'alcool est le coupable. mais tu sais que c'est faux. tu sais que t'en as bel et bien envie, de ce jeu. Laisse-moi faire, d'accord... ? tu acquiesces doucement alors qu'il s'approche de toi. tu frissonnes. impatiente de connaître la suite des événements. mais, tu es tout autant anxieuse. Alors ouvre la bouche. tu t'exécutes sans rechigner. fermant les yeux. tu préfères pas voir ce qu'il va se passer. t'as bien trop peur, en réalité. Range ta langue aussi, on va éviter de te brûler. sous ses conseils, tu fais donc attention à tes gestes. tes mains venant se poser sur ses hanches pour tenter de tenir l'équilibre. tu sens la chaleur du joint réchauffer tes muqueuses. puis la fumée qui s'empare de ton être. tu ne peux t'empêcher de tousser un peu. putain ça brûle. mais, t'as pas le temps de le dire à voix haute. parce que vos lippes se rencontrent. ta tête te tourne. et t'es pas en état de te poser des questions. alors, tu viens coller tes mains de part et d'autre de son visage. approchant ton corps du sien. tu ne sais pas combien de temps vous restez ainsi. ta langue qui vient chercher la sienne. mais, tu t'éloignes au bout de quelques instants. oh putain.. que tu souffles alors que tu te laisses glisser au sol. c'est toi ou l'herbe mais... tu laisses un léger rire s'échapper d'entre tes lippes. j'ai aimé. tu souffles, finalement.

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2006.

Leurs lèvres se découvrent, alors que le joint monte à nouveau dans son sang, et qu'Azraël se sent terriblement bien. Bien, grâce au joint. Bien, grâce à l'échange qu'ils sont en train d'avoir. Il passe ses mains sur son corps, une dans son dos, l'autre dans ses cheveux, attirant un peu plus son corps contre le sien. Puis, arrive le moment où les deux adolescents ont besoins de prendre de l'air, alors leurs lèvres se séparent, mais la proximité est là. « Je propose un petit jeu, même... » Ses doigts frôlent sa joue, descendent le long de son dos, frôlant ses jambes dénudés, sa main qui tire légèrement sur le bas de sa robe. « Et si... Si on se faisait un petit jeu à la con ? Un sorte de pierre, feuille, ciseau ? » Sa main glisse le long de sa jambe, frôle les fesses de la brune, alors que ces lèvres glissent le long de son cou. Il joue, il joue bien trop et il n'a pas vraiment envie de reculer. C'est beaucoup trop plaisant, alors que le joint se consomme tout seul. Ses lèvres qui remontent le long de son oreille, mordillant sa lobe. « Celui qui gagne retire le vêtement de l'autre... » Il murmure dans son oreille, pressant légèrement ses doigts sur la peau de la brune, s'approchant un peu plus de son corps, alors que ces lèvres dérapent sur ses lèvres en les frôlant. « Alors... On joue ? » Forcément, que l'adrénaline est présente. C'est excitant, de savoir qu'à tout moment, les chopes peuvent déraper. C'est excitant, de savoir qu'ils peuvent être surpris, mais qu'ils continuent quand même. « Parce que je me vois déjà t'enlever ta robe, genre là, maintenant. »
 

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2006.

Je propose un petit jeu, même... tu écarquilles les yeux, encore une fois. curieuse d'en savoir plus. la peur au ventre, toujours présente. hm ? que tu demandes alors que ses mains commencent à se faire plus pressantes sur toi. Et si... Si on se faisait un petit jeu à la con ? Un sorte de pierre, feuille, ciseau ? tu arques un sourcil. t'es pas certaine de comprendre. sûrement les effets de l'herbe. sûrement que t'as le cerveau un peu cramé à cause de tous ses mélanges. tu bascules ta tête vers l'arrière. ton corps qui frissonne. et un gémissement s'extirpant d'entre tes lippes. putain. tu sais que tu ne devrais pas. tu ne devrais pas te laisser faire. encore moins avec Azraël. Celui qui gagne retire le vêtement de l'autre... tu recules légèrement. pour pouvoir le regarder, le détailler. t'es sérieux ? que tu pouffes. décidément, la drogue ne te réussit vraiment pas. t'es incapable d'être sérieuse plus de trente secondes. Alors... On joue ? Parce que je me vois déjà t'enlever ta robe, genre là, maintenant. tu ris encore une fois. noooon... que tu murmures. ta voix qui monte un peu trop dans les aiguës. tu t'extirpes de ses bras. te relevant tant bien que mal. tu vacilles et tu t'accroches aux meubles ici et là pour te diriger jusqu'au canapé où tu t'échoues. au passage, t'as pris le soin de récupérer la bouteille de vodka. déjà, t'es complètement défoncé. et moi aussi, d'ailleurs. tu souffles, simplement. et t'es le meilleur pote de Hélios. on peut pas faire ça. tu te redresses légèrement pour capter son regard. tes chaussures que tu envoies valser dans la pièce. tu portes le goulot de la bouteille jusqu'à tes lèvres. faisant tomber quelques gouttes du liquides sur ta peau. déconnes pas. même si tu m'plais, hein. là, il n'y a aucun soucis, vraiment. t'es un peu comme le... tu cherches tes mots. tu sais, le fantasme dans les séries pour ados où la nana veut toujours sortir avec le meilleur ami de son frère. ta voix monte encore une fois beaucoup trop dans les aiguës sur la fin de ta phrase. mais franchement. Hélios te tuerait. que tu conclues. ton regard toujours planté dans le sien.
 

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2006.

L'alcool et la drogue, ça permet de se libérer un peu. La jeunesse, ça permet de faire des folies, de découvrir de nouvelles expériences, de les apprécier. Peut-être que la proposition était simplement de l'excès, mais Azraël a compris que même s'en l'avoir vraiment consommer, les effets sont présents dans son organisme. « Alors, pour la défonce, j'ai vraiment l'habitude d'en prendre alors j'peux dire que je suis dans mon état normal là. » Il dit la vérité, il se sent bien, euphorique, mais il n'a plus la tête qui tourne, il n'a plus non plus la sensation d'avoir des illusions, aucun effet que la drogue apporte en temps normal. Il s'approche d'elle, un sourire à la main, lui prenant la bouteille des mains. « Okay, j'pensais pas que la soufflette allait te donner un peu d'effet de la magie de l'herbe. » Il pose la bouteille loin, très loin d'elle. Il comprend le refus, se contente d'hocher la tête, prenant doucement sa main dans la sienne, nouant leurs doigts. « Je pense qu'on devrait t'emmener dans ta chambre. Promis, je tente rien hormis des câlins et des baisers. Et j'irais nettoyer pendant que tu auras les yeux clos. » Il sait qu'elle a raison, Hélios peut vraiment tuer Azra si ça se sait. Mais il n'y est pour rien, Sierra a toujours plu au gosse, par son intelligence que par sa gentillesse. « Tu me plais, ouais, mais j'abuserais jamais de toi, pas quand tu es dans cet état. » Il se permet même de pose ces lèvres sur les siennes, encore une fois.
 

azraël&sierra

2006.

t'es clairement consciente de l'erreur. t'es consciente qu'il ne faut pas. pas parce que t'es prude. pas parce que t'en as pas envie. mais parce que tu sais que plusieurs facteurs vous le feront regretter demain. l'alcool. la drogue. la fatigue, aussi. alors, tu préfères le repousser. tu préfères te détacher de lui. envolés l'ivresse de cette nouvelle rencontre. t'as découvers Azraël sous un nouvel angle. une facette que tu ne lui connaissais pas. Alors, pour la défonce, j'ai vraiment l'habitude d'en prendre alors j'peux dire que je suis dans mon état normal là. bon. ce n'est pas ton cas à toi, à en voir ton état. toi, t'es totalement ivre. et, t'as même carrément l'impression de voir Azraël en double. ce qui n'est pas franchement déplaisant, c'est vrai. Okay, j'pensais pas que la soufflette allait te donner un peu d'effet de la magie de l'herbe. hé, ma bouteille ! que tu souffles alors qu'il te la retire. tu mimes un air boudeur sur ton visage. pourtant, tu viens caresser sa main alors qu'il la lie à la tienne. un sourire totalement ridicule sur ton visage. Je pense qu'on devrait t'emmener dans ta chambre. Promis, je tente rien hormis des câlins et des baisers. Et j'irais nettoyer pendant que tu auras les yeux clos. tu te redresses un peu plus. t'aidant de son poids pour te lever. difficilement. t'as encore la tête qui tourne. tu acquiesces silencieusement. Tu me plais, ouais, mais j'abuserais jamais de toi, pas quand tu es dans cet état. tu souris doucement contre ses lèvres. alors qu'il te donne un nouveau un baiser. oublies le ménage. que tu souffles contre lui. tu l'attires un peu plus vers toi, et dépose à nouveau tes lippes contre les siennes. tu l'emmènes jusqu'à ta chambre. veillant à ce que la porte de celle de Hélios soit fermée. tu verrouilles la tienne avant de te retourner vers Azraël pour l'attirer une nouvelle fois contre toi. t'as réussi.. que tu souffles contre ses lippes. à venir dormir dans mon lit. tu ajoutes en riant. tu te détaches un peu de lui pour retirer ta robe, sans aucune pudeur. et, tu viens ensuite te saisir d'un t-shirt que tu mets sur toi. ton soutien-gorge que tu enlèves ensuite. arrêtes de me regarder comme ça. que tu murmures, un rire s'échappant de tes lippes. tu viens mêler tes doigts aux siens et tu l'incites à venir avec toi jusqu'au lit.
 

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2006.

Elle est rigolote, dans cet état là. Et pourtant, il croise les doigts, prie le bon dieu pour qu'Hélios ne l'apprenne jamais, au risque d'un potentiel décès. Elle râle pour la bouteille, mais Azra en a rien à foutre, il préfère largement être un peu protecteur, ne souhaite pas que Sierra se retrouve la tête dans la cuvette le lendemain. Elle l'embrasse, et Azra passe rapidement ses mains dans son dos pour la tenir contre lui, se mordant légèrement la lèvre quand il regarde sa silhouette. Alors il la suit, jusqu'à cette chambre qu'il connaît brièvement, se mordant à nouveau la lèvre quand elle se change devant lui. Pas de limite ? Très bien. « T'es belle. » Il souffle, sans vraiment pouvoir retenir les mots. Avant qu'elle l'emmène dans son lit, Azra retire son haut et son pantalon, sans aucune honte de se retrouver en sous-vêtement face à elle. Il se laisse aller, son dos contre le matelas, alors qu'il lâche un soupir de bien-être. Bordel, ça fait du bien. « En effet, j'ai réussi. » Il souffle, frôle ses lèvres alors qu'il se permet de poser une main sur sa jambe, laissant son index qui caresse sa peau du bout des doigts. Il ne l'embrasse pas, c'est beaucoup plus excitant de frôler, parce qu'on va pas s'mentir, avoir Sierra dans ces bras, c'est quelque chose pour l'adolescent. « Le fait qu'on soit allongés, ça signifie que la soirée est terminée ... ? » Il demande, avec un air innocent, alors qu'à force de les frôler, il fini par déposer ces lèvres sur la mâchoire de la jeune femme, remontant jusqu'à son oreille, mordillant sa lobe.
 

azraël&sierra

2006.

c'est que tu joues carrément avec le feu, là. tu sais que tout risque de déraper d'une minute à l'autre. tu sais que vos corps risquent de s'enflammer bien trop rapidement. mais, à croire que le mélange des différents alcools ingérés ce soir te font perdre la raison. et même ta pudeur puisque tu te déshabilles devant lui. sans même penser à tout ce que ça pourrait engendrer. merci. que tu réponds simplement alors que tu es déjà sous les draps. l'attirant à toi pour qu'il vienne te rejoindre. tu détailles ses gestes lorsqu'il retire son pantalon et son haut. la lèvre inférieure que tu te mords. tu t'étires légèrement, fermant quelques secondes tes yeux. c'est vrai que ton lit est vachement plus confortable que ce foutu canapé. ta tête lovée dans l'oreiller, tu ne quittes pas son regard alors qu'il s'approche de toi. frôlant tes lèvres. jouant avec tes nerfs tandis que son index découvre ta cuisse. tu retiens un frisson et tu viens passer ta jambe sur sa hanche. le souffle coupé. t'as chaud. beaucoup trop chaud. et t'es incapable de savoir ce qui te fait cet effet là. l'alcool. la soufflette. ou Azraël. sûrement un peu des trois. sûrement beaucoup lui. tu sens ses lèvres franchir enfin la barrière. les millimètres qui vous séparaient. la distance se brise. tu bascules ta tête vers l'arrière. l'une de tes mains qui se glisse vers sa nuque. la seconde qui parcourt son dos dénudé. le caressant de tes doigts. elle descend, cette main. dangereusement. j'crois qu'on devrait dormir. tu sais, pour faire le ménage, tout ça.. mais, ton corps veut tout le contraire. dormir ? à quoi bon alors qu'un type est dans ton lit. Azraël. ta main vient caresser ses fesses tandis que tes lèvres s'emparent des siennes. ta langue qui cherche, sans pudeur, à jouer avec la sienne. tu approches un peu plus ton corps du sien. ton bassin qui se love contre le sien. l'épousant parfaitement. à moi de te proposer un jeu.. tu souffles contre ses lèvres. un léger sourire étirant tes lippes. tu viens déposer un baiser dans son cou. puis tu te permets de mordiller son lobe. on va reprendre ton idée. tu murmures à son oreille. pierre, feuille, ciseau. à chaque fois que tu gagnes, mes baisers perdront en altitude. tu souffles en venant lui voler un baiser. puis en venant frôler son cou, sa clavicule, son téton. tu remontes à ses lèvres, sans les toucher. si tu perds.. je reviens au point de commencement. ici. que tu termines en venant à nouveau poser furtivement tes lippes contre les siennes. puis, tu bascules doucement ton bassin. venant te mettre sur lui. alors, tu veux jouer ? tu souffles en dessinant une ligne imaginaire sur son torse avec ton index. un sourire taquin étirant ton visage.