A romantic date [Lexie & Liam]

J’ouvre les yeux sous les sons aphrodisiaques que ma fiancée produit tout en mangeant. Il y a quelque chose dans son attitude, dans son plaisir consécutif à la nourriture qui me donne faim d’elle plus que de ce qui a été préparé. Je sens déjà une chaleur naître en mon bas ventre. Je devrais me montrer un peu plus résistant. Après tout, elle doit rejoindre sa fille sous peu et moi j’ai déjà pris beaucoup de retard à mon horaire de la journée. Sauf que c’est plus fort que moi, plus puissant que ma volonté de fer. Depuis que nous avons expérimenté notre désir sexuel hier soir, il semblerait que je sois l’esclave de ses caresses. Je meurs d’envie de savourer le goût de ses lèvres alors que mon regard se fixe sur la brioche qui caresse sa bouche. Je vois même le caramel qui se colle brièvement sur sa lèvre supérieure avant que sa langue ne s’en empare. Je deviens terriblement impatient, attendant pourtant qu’elle avale sa bouchée. Lorsqu’elle me regarde enfin, je suis obnubilé par ses lèvres qui sont un peu plus rouge que précédemment, il me semble. Elles m’attendent tout comme je les veux contre les miennes. Lexie me demande de me régaler et porte son visage dans ma direction. Je suis magnétiquement attiré vers elle. Je me retrouve sur le bout de ma chaise, mes mains à frôler sa mâchoire et son cou dans des caresses affectueuses. J’instaure le baiser, faisant glisser sans tarder ma langue à l’intérieur de sa bouche. Je goûte au sucre en premier, avant de reconnaître l’arôme encore plus succulent propre à Lexie. Je m’accroche à ses lèvres avec ardeur, finissant par nous essouffler tous les deux. Puis, je romps le contact avec une sensation d’inachevée. Je retourne pourtant sagement m’assoir sur ma chaise, l’invitant d’un lent mouvement de la tête à ce qu’elle se nourrice encore avant que l’omelette ne devienne froide. Je tiens à ce qu’elle mange un minimum même si nous avons tous les deux une pulsion évidente qui risque de nous faire flancher à tout moment. Je vois bien que Lexie aussi commence à ressentir un profond désir pour moi et c’est un autre incitatif à lui prodiguer plus de baisers. Je l’observe cette fois pleinement en train de manger afin de surveiller le moment de sa déglutition. Sans besoin d’invitation à présent, je me redresse de la chaise et je m’empare de son visage de mes mains puis de sa bouche avec mes lèvres. L’ardeur s’intensifie exponentiellement tandis que je finis par rompre encore une fois le baiser et par revenir m’assoir à ma place. Lors du troisième échange buccal toutefois, je ne peux plus tenir. Je viens m’assoir contre ses cuisses, après avoir tourné sa chaise dans ma direction. Mon bassin s’installe confortablement contre son abdomen, une jambe de chaque côté de la chaise. Je ne m’appuie pas de plein poids sur elle, afin de ne pas l’écraser sous mes gestes et mon corps de plus en plus désireux d’elle. Je finis rapidement par ne plus tenir et par m’emparer de sa taille de mes deux mains pour la tirer vers le haut afin qu’elle se relève. Je me retrouve avec les lombaires appuyés contre le rebord de la table, poussé vers l’arrière par le corps de Lexie. Comme je ne désire pas être renversé sur la nourriture, j’offre une résistance équivalente à la force de ma partenaire pour que peu importe comment elle me pousse je sois solide sur mes pieds. Libérant ma bouche de la sienne, je viens la caresser de ma joue. J’halète contre son oreille. « Tu as fait le lit pour rien, je pense. » Je me moque en sachant pertinemment qu’elle l’a fait. Je commence à la connaître, mine de rien. Puis, je reviens caresser doucement ses lèvres des miennes sans les faire se joindre complètement cette fois, comme si j’hésitais à l’embrasser alors que mon désir ne fait que s’amplifier à chaque seconde. « On monte ? » Je lui demande, portant mes prunelles vers le haut afin de transpercer son regard de mon intensité.

Les mains de mon fiancé frôlent ma mâchoire, mon cou. Les caresses qu’il y appose sont délicieuses, enivrantes. Je frissonne déjà tandis que nos lèvres se lient l’une à l’autre. Je ferme les yeux, soupire d’envie. Il ne faut pas longtemps à sa langue pour franchir le seuil de ma bouche, offerte. Je la reçois avec un plaisir que je ne saurais dissimuler, même si je le voulais. Ce baiser est autant savoureux – si ce n’est plus – que la brioche que je viens de goûter. En faite, je prends conscience que le goût sucré de la pâtisserie, qui subsiste sur mes papilles, se marie à merveille avec son goût à lui. Ce qui me rend accro à notre échange buccal, oubliant totalement que nous n’en sommes qu’au début de mon déjeuner. C’est un peu frustrant cette pensée. D’avantage lorsque je sens mon appétit sexuel être attisé comme il l’est présentement. Je me retiens de le toucher de peur d’avoir envie de mettre un terme prématuré à ma dégustation. Pourquoi ? Parce que j’ai faim. Parce que j’ai également besoin de force pour lui faire l’amour convenablement. Je n’ai pas envie d’être passive si, tout comme moi, il désire que nous regagnions aussi vite la chambre. Alors, à bout de souffle, j’accepte sans discussion de goûter son omelette. J’en prends une grande portion dans l’espoir de me rassasier suffisamment en un coup, même si c’est impossible. C’est un délice en bouche. Je ne peux pas retenir une nouvelle expression gustative, sous le regard brillant d’envie de mon fiancé. Il ne serait pas exagéré de dire que j’attise volontairement son excitation, car c’est vrai. Désormais que j’ai conscience de ce fait, je m’exprime verbalement autant pour lui assurer de ces talents de cuisinier, que pour durcir d’avantage son membre. Dès que l’omelette à quitter mon palet, mon fiancé se saisie de mes joues pour s’emparer voracement de ma bouche dans un nouveau baiser passionné. Bon sang. Je m’entends gémir d’envie contre sa bouche. A ce rythme, je ne vais pas être en mesure de terminer mon assiette. Il faut que je tienne. Ne serait-ce qu’encore un peu, au moins. C’est surement con mais il me faut plus de sucres lents pour être en pleine capacité de mes forces physiques. Liam semble en avoir conscience puisqu’il me libère pour que je puisse manger. Je me montre plus prévoyante qu’auparavant. Je me saisie de la brioche pour la terminer, avec appétit. Or, l’appétit qui brille dans mes yeux n’a rien de gastronomique. Loin de là. Il est destiné à mon fiancé qui me renvoi le même regard, affamé. Nos bouches se retrouvent une troisième fois, encore plus fiévreusement qu’auparavant. Je ne me retiens plus de le toucher comme une chose interdite. Je glisse mes mains sous son tee-shirt pour caresser ces tablettes de chocolat, à même sa peau. Bon sang ce que j’aimerais les dévorer avec amour, tout d’un coup. Liam facilite l’aventure de mes paumes jusqu’à ces pectoraux parfaitement sculptés en prenant place contre mon abdomen. Sentir ainsi la vigueur de son désir me rend de plus en plus fiévreuse. Je grogne d’impatience de le sentir à nouveau totalement nu contre ma peau. En parfaite osmose, mon fiancé m’ordonne physiquement de me lever. Je m’y exécute, malgré sa position plus qu’inconfortable contre la table. Je crains brièvement sa chute, mais il maitrise parfaitement la situation. Sa bouche vogue jusqu'à mes oreilles, nos souffles saccadés se mêlent. Il se moque de moi au sujet du lit. Selon lui, je l’ai fais pour rien. Ce n’est pas faux. J’en rie même brièvement moi-même avant de lui souffler à l’oreille, chaudement.

_ Ça ne fait rien. J’aurais le plaisir de le défaire à nouveau avec toi.

Ce n’est pas une étape aussi futile qui viendra à bout de mon appétit sexuel plus qu’omniprésent. Dommage pour toute cette bonne nourriture qui m’était destinés, cependant. Liam revient caresser ces lèvres contre les miennes. Je souffle contre celle-ci, désireuse de les embrasser. Or, cela m’est interdit pour une simple bonne raison. Une question qu’il m’adresse droit dans les yeux. Comment refuser ? J’hoche frénétiquement de la tête pour toute réponse. C’est affirmatif, bien entendu. Je me saisie de sa main pour nous y emmener. Je me sèvre de sa bouche le temps que nous montions les escaliers de façon sécuritaire. Ensuite, dès que nous sommes à l’étage, je prends la direction de notre chambre à reculons, bouche contre bouche. Mes observations précédentes du couloir me permettent d’éviter efficacement les obstacles éventuels. Quant à la porte, elle est grande ouverte. J’attends que nous soyons dans la chambre pour lui ôter son tee-shirt. Cette fois-ci, je lui laisse le temps de s’y préparer en tenant le bas de celui-ci. J’ai remarqué ma brutalité de la veille avec sa veste. Je ne reproduis jamais deux fois mes erreurs. Son torse joliment dessiné m’ait offert à la vue. Je l’admire avec envie. Mes prunelles s’attardent sur ses tatouages tandis que mes mains se plaquent sur ses fesses pour le tenir prés de moi. Ma bouche s’appose sur sa paume d’Adam, puis descend sur le haut de son tronc. Je cajole sa peau de mes lèvres. Ma langue trace le contour des dessins à l’encre indélébile que je croise en chemin. Cet homme est une œuvre d’art vivante. Tout chez lui n’est que perfection. J’ai tellement envie de lui. Maintenant, tout à l’heure, demain. Toute ma vie j’aurais ce feu au creux de mes reins rien que pour lui. Alors que mes mains s’aventurent sous son short, sous son sous-vêtement pour s’emparer avec passion de ses douces fesses galbés, mes yeux lui implorent. Prends moi mon amour. Fais moi crier de plaisir pour toi.

 

« Moi aussi, je t’aime. » Je viens finalement lui répondre en fermant les yeux. Je ne suis pas vraiment fatigué, juste grandement comblé. Je souhaite profiter de notre proximité encore un moment. J’ai conscience que nous sommes en début de journée. Il y a encore tellement de choses à faire. Si elle le désir, Lexie pourra terminer son déjeuner que je vais lui réchauffer pendant que je vais aller faire mon jogging. Je vais devoir écourter grandement ce dernier afin de ne pas trop prendre de retard dans mon horaire d’entraînement. Je trace déjà mentalement le chemin que je vais emprunter plutôt que mon trajet habituel afin de privilégier la force physique à l’endurance. Je n’aurais qu’à compenser avec un plus grand moment d’échauffement une fois au gym. Je ne souhaite pas vraiment quitter la chaleur de notre étreinte mais je dois m’y résigner. Après le match contre Nash, les choses vont redevenir normales et je pourrais manger ainsi que faire les mêmes activités que ma fiancée. Pour le moment, je me redresse. Je l’embrasse très tendrement pour m’excuser de devoir couper court à nos cajoleries. Je sais qu’elle ne m’en tiendra pas rigueur mais cela me dérange tout de même. Je décide de faire un rapide tour sous la douche avant de me rhabiller. Une fois à la cuisine, je m’occupe à nouveau de satisfaire l’appétit de Lexie avant de venir la récompenser d’un baiser long. Je mets les écouteurs dans mes oreilles au moment où je me redresse. Je me dirige vers la sortie en joggant déjà. Plus vite cette journée d’entraînement sera complétée et plus rapidement je vais pouvoir retrouver notre lit pour j’espère une nuit supplémentaire de tendresse.

FIN