(murphy) i'm a motherfucking woman.

murphy ziegler

petite citation pour faire joli

les informations en vrac

Petite, Murphy était le genre de petite fille modèle dont les parents sont très fiers, bien qu'elle n'ait eu qu'une mère. Elle était cette gamine qu'on montre du doigt à la kermesse de l'école en criant "Eh regardez, c'est ma fille !"... Aujourd'hui, c'est différent.

Elle a toujours été très créative. Déjà toute petite, elle passait son temps à dessiner des licornes, des environnements ett des mondes jusqu'ici inconnus, des choses qu'elle était la seule à pouvoir imaginer. Durant de grosses nuits d'orages, à la place d'aller rejoindre sa mère ou l'un des membres de sa fratrie comme le feraient toutes les petites filles de son âge, elle s'enroulait dans sa couverture et se racontait à elle-même une petite histoire, rêvait de choses qui la rendaient heureuse et finissait toujours par s'endormir toute seule. Elle peint et dessine énormément durant son temps libre. Heureusement, le dessin n'est pas sa seule activité. Depuis toujours, Murphy est une grande sportive. Le football, la gymnastique, les courses en roller, la danse... elle a pratiqué de nombreux sports durant son enfance et si elle n'avait pas été aussi énergique à toujours sauter et courir partout comme une folle, elle n'aurait probablement pas pu supporter toutes ces heures d'amusement. Intrépide, elle n'a pas peur du danger mais arrive la plupart du temps à se mettre dans de beaux draps et finit toujours par s'en sortir, que ce soit par elle-même ou grâce à l'aide d'un membre de sa famille. On peut dire d'elle qu'elle est optimiste. Quand elle est dans la merde, Murphy essaye toujours de prioritairement penser positivement, de voir le bon côté des choses même si ça déplaît à certains de ses camarades qui la voient parfois comme étant trop cucul la praline, bien que ce soit loin d'être le cas. Impudique, Murphy choque la plupart du temps par son vocabulaire, par ses habitudes et sa façon d'être. Celle qui était auparavant toute douce dit maintenant beaucoup de gros mots, d'insultes, son vocabulaire en est rempli (et Dieu sait qu'elle essaye de se limiter). Qu'elle soit entourée de ses frères ou non et qu'elle veuille dormir simplement vêtue, elle le fera. Elle n'a honte de rien, l'opinion qu'ont les gens sur elle ne l'intéresse guère, sa famille comprise. Mature, elle sait qu'elle en a dans la tête et aime se voir comme déjà adulte, indépendante même si c'est loin d'être le cas. Malgré ce petit côté vulgaire, insolente qu'elle aime très souvent montrer, c'est une grande sensible. Quand elle est blessée, quand elle a le cœur brisé, elle file dans un coin pour être seule et pouvoir penser tout en pleurant. Elle a beau se montrer vulgaire et provocante à longueur de journée, elle a aussi ses moments de calme, surtout avec son grand frère Edwy.

En bref, Murphy est créative, sportive, vulgaire, énergique, optimiste mais aussi intrépide, méfiante, impudique, mature, très directe, imprudente, impulsive et très curieuse.

Entourée de frères, elle est la seconde fille de la famille et la plus jeune. Elle vit assez bien et elle aime être considérée comme la petite dernière, comme la petite princesse. › Très proche de sa famille et surtout de ses frères, elle aime les titiller de temps en temps, les provoquer parce qu'elle sait qu'ils ne peuvent pas la toucher, lui faire de mal. Ça peut aller de simples petits coups de pieds, de petites moqueries à la bouteille d'eau versée sur le visage à six heures du matin pour être réveillé. › Grande fan de séries télévisées, elle a des posters mettant en avant ses séries préférées sur les murs de sa chambre. Gotham, Once Upon a Time, Gossip Girl, Breaking Bad... Elle en a de la culture télévisée. › Sportive, elle fait énormément de sport. Elle pratique du football en club et est l'une des seules filles de son équipe, ce qu'elle vit plutôt bien. Elle fait aussi du skateboard en dehors des cours. › Le fait de vivre entourée de garçons a fortement influencé ses goûts vestimentaires. Elle porte énormément de joggings, d'anciens vêtements que portaient ses frères. Il lui arrive de porter des leggings, des robes... mais ça reste assez rare. On aime dire que mademoiselle est un garçon manqué, ce qu'elle n'aime pas entendre. › Elle a des notes plutôt bonnes à l'école, elle est dans la moyenne et ne pose de problèmes à personne. Elle ne se fait pas remarquer mais s'il s'avère que quelqu'un vienne lui chercher des noises, elle n'hésitera pas à se défendre... ce qui est déjà arrivé et ce qui a déjà mené à des heures de colle. En général, elle ne se mouille pas trop et préfère envoyer ses frères régler le compte des emmerdeurs de sa classe. › Elle est tombée dans l'anorexie dès les premières semaines qui ont suivies le diagnostic de la maladie d'Alzheimer qui a touché sa mère. Elle ne mangeait plus, elle ne faisait plus de sport, elle restait enfermée dans sa chambre et ça s'est bien vu physiquement. Heureusement, elle a réussi à se reprendre en main bien qu'elle n'ait toujours pas regagné ses kilos perdus. › Grande metteuse d'ambiance, c'est elle qui anime les soirées chez les Ziegler. Elle crie, elle danse... Elle fait marrer tout le monde. › Depuis quelques semaines, elle découvre les "joies" de la féminité. Les premières règles, les garçons gênants qui lui tournent autour, les crises de colère... Tout le monde peut le ressentir à la maison, elle entre dans cette mauvaise période nommée "crise d'adolescence" et ça va être le bordel. › Avec son père, tout va mieux qu'au début, bien qu'ils n'aient toujours pas atteint cette relation "père-fille" qu'elle s'est toujours imaginée. Vivre avec lui a énormément fait avancer leur relation et elle fait de son mieux pour que ça aille bien entre eux, bien qu'elle continue de profiter de ses faiblesses. Qui ne le ferait pas, hein... ?

les indiscrétions sur le joueur

  

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<pris>○millie bobby brown</pris> murphy ziegler

Je suis

Une naissance. Des cris enfantins très aigus, des pleurs de la maman, seule. Pas de compagnon à ses côtés, juste des sages-femmes qui essayent de la rassurer autant que possible, un gros sourire au visage. Madame Ziegler venait de donner naissance à son cinquième enfant, à la petite dernière, la deuxième fille de la famille. Les soignantes ont pris soin de nettoyer l'enfant puis l'ont donné à la mère avant d'autoriser le reste de la famille à se joindre à leur mère pour profiter de ce moment unique, ce moment plein d'émotion qu'ils ont probablement tous encore en tête aujourd'hui.

Murphy, elle est née et a toujours vécu entourée de sa mère, de ses frères et d'une sœur aimante. Elle a toujours été considérée comme la plus jeune, la plus fragile, la plus vulnérable. Elle était la petite princesse que tous voulaient protéger. Elle a toujours eu ce dont elle avait besoin, même quand les fins de mois étaient difficiles et que les plus grands devaient se serrer les coudes, elle n'a jamais manqué de rien. Enfin, peut-être que si. S'il y a bien quelque chose que Murphy a toujours voulu avoir, c'était un papa. Pas n'importe quel homme, son vrai père. Un homme qui n'a jamais été présent dans sa vie, un homme dont personne ne parlait à la maison et à propos duquel l'enfant se posait énormément de questions. Plus les années passaient et plus elle se demandait pourquoi elle était la seule à ne pas avoir de papa à l'école, pourquoi les autres avaient deux parents et pas elle, pourquoi ses frères et sœur portaient tous deux noms et pas elle. Elle en a énormément souffert et ils le savent tous puisque petite, elle n'arrêtait pas d'en parler, de poser des questions à tous. Des questions auxquelles on n'a jamais répondu.

À la maison, Murphy est une enfant calme, si on oublie les quarante milles bêtises et crises qu'elle a fait subir à sa famille. Les coups de pieds sous la table de cuisine en plein repas, les petites blagues pas vraiment drôles qu'elle aime sortir pour se moquer de ses frangins, la honte qu'elle aime leur mettre quand ils ramènent quelqu'un à la maison... Puis le fait que ses deux plus grands frères se détestent n'aide en rien. Une liste de ses pires bêtises, on pourrait en imprimer une et elle mesurerait bien plus d'une vingtaine de pages. C'est un petit diable, tout le monde le dit mais personne ne peut s'empêcher de l'aimer et de vouloir la protéger comme si elle était un joyau très précieux, une petite perle. Elle aime sa famille plus que tout au monde et si elle leur en fait voir de toutes les couleurs, du moins largement moins aujourd'hui que lorsqu'elle était plus jeune, c'est parce que Murphy veut de l'attention. Elle veut qu'on la complimente, qu'on l'aime et qu'on s'occupe d'elle comme si elle était encore une enfant, même si elle ose crier le contraire à tout va. Elle dit vouloir plus de liberté, plus d'indépendance mais qu'est-ce qu'elle se sent paumée là-dehors, toute seule. Elle est heureuse, elle l'est, mais elle ne peut s'empêcher de se dire qu'elle est la moins importante de la famille. Elle porte un seul nom contrairement aux autres, après tout. Elle n'a pas de père, plus les années passent et plus on s'approche d'elle en espérant déjà avoir à faire à une adulte, ce qu'elle n'est pas.

Puis un soleil est venu illuminer ses journées, c'est une façon de parler mais c'est de cette façon que Murphy aime le voir, aime le dire. À ses huit ans, elle a enfin rencontré son père. Un homme très grand, assez intimidant mais au grand cœur. Murphy sortait main dans la main d'un magasin avec sa mère, le regard de la mère a croisé celui d'un ami de longue date, d'un homme, d'une aventure, un homme qu'elle ne pensait jamais revoir. Ils se sont approchés l'un de l'autre puis Murphy a assisté sous ses yeux innocents à une nouvelle rencontre. Sa mère l'a présentée à son père et c'est comme ça qu'elle a rencontré Caïn Gallagher. La mère a incité sa fille à sortir un peu avec son père, ils se sont très souvent vus. Des balades au parc, des sorties au cinéma, des soirées passées chez l'homme à regarder la télé, à discuter et à dessiner... Elle en a passé de nombreuses, mais elle n'a jamais pu s'empêcher de le détester. Elle était trop jeune pour qu'il lui explique les raisons de son départ, et même si aujourd'hui elle ne les connaît toujours pas, elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir énormément. Elle a manqué de sa présence, elle a manqué d'un père pendant toutes ces années et ça, ce ne sera pas facile à rattraper.

Puis une mauvaise nouvelle est arrivée, sa mère avait la maladie d'Alzheimer. Des pleurs, énormément de câlins et de promesses. Murphy est tombée des nues et ne savait pas comment réagir à tout ça. Elle en a parlé avec ses frères, elle a fait des recherches sur le net. Elle ne voulait pas voir sa mère dépérir, elle ne voulait pas la voir l'oublier, alors elle est restée à son chevet autant que possible, avant qu'un jour, elle se mette à l'oublier. Sa mère l'avait oubliée, elle ne savait plus qui elle est, elle la voyait comme une inconnue et bon sang, rien ne l'avait jamais autant blessée. Aujourd'hui, elle ne l'a plus vue depuis plusieurs mois, depuis que ses plus grands frères ont décidé de placer leur mère dans un établissement spécialisé. Elle aimerait retourner la voir, mais elle n'en a pas la force, elle sait qu'elle se mettrait directement à fondre en larmes et Dieu sait que c'est pas du tout son genre, elle déteste être émotive. Alors elle attend le bon moment et espère qu'il se présentera assez tôt.

Puis comme la situation n'était pas assez difficile à gérer comme ça pour une gamine de quatorze ans, son père et ses frères sont allés directement chez les tribunaux. Caïn voulait récupérer la garde de sa fille, il voulait qu'elle porte aussi son nom. Edwy voulait garder sa garde, la garder à la maison. Ces deux-là sont entrés en conflit à la minute où ils se sont rencontrés et voulaient garder Murphy le plus près possible d'eux. Résultat ? En plein tribunal, Murphy s'est mise à parler. Elle a raconté pendant de longues minutes le calvaire qu'elle subissait depuis quelques mois avec la maladie de sa mère, cette guerre qui unissait son frère et son père... Elle s'est vidée de tous les mots qu'elle pouvait dire à ce moment précis puis elle a fondu en larmes... pour la première fois devant son père. Ça s'est terminé sur une garde partagée. Une semaine chez papa, une semaine chez les Ziegler.

Murphy s'est faite à cette vie et elle s'habitue peu à peu à la présence de son père qui est maintenant régulière. Elle vit chez lui, elle vit chez ses frères... Elle vit une vie proche de celle qu'elle aurait aimé vivre depuis le début. Elle a un père, une famille et elle est heureuse plus que jamais aujourd'hui, même si elle aimerait avoir sa mère à ses côtés.