une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] | |
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Invité Invité
| Sujet: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Jeu 14 Déc - 6:04 | |
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Appartement #48, jeudi le 21 décembre 2017
Faisant attention pour ne pas renverser la boîte, je la dépose sur le siège avant de ma Lincoln avant de rejoindre l’arrière du volant de l’autre côté. Je mets le contact et je penche la tête pour observer l’heure sur l’ordinateur de bord. Il n’est que quinze heures et quart. J’ai amplement le temps de rejoindre West Bay. Je mets ma musique un peu plus fort avant de tourner la tête pour jeter un œil au rétroviseur et m’engager dans le rue lorsque le chemin est libre. Je ne suis allé qu’une dizaine de fois chez Aubrey au cours des trois années que nous nous connaissons. Elle est devenue une excellente amie avec le temps. La raison en est simple : Nous avons des caractères très similaires. Cela est drôle parfois de constater que nous avons des réactions identiques ou des habitudes communes. Si nous nous sommes rencontrés dans un contexte atypique, par là j’entends qu’elle a assisté à l’une de mes conférences sur l’économie et la finance à son université en 2014, notre bonne entente est venue aussitôt. Par contre, notre rapport d’amitié n’était pas aussi bien défini au commencement. J’ai constaté trop tard qu’Aubrey avait développé une attirance pour moi. J’étais très mal avec le fait de devoir la faire redescendre de son nuage. Je déteste faire ça. Mais je ne pouvais pas la laisser entretenir cette illusion alors que j’étais en couple à l’époque avec une autre femme. Ça m’a fait de la peine qu’on perde le contact, mais je l’ai accepté parce que j’avais conscience que je lui ai fais de la peine. Aubrey est comme moi, elle est si sensible qu’elle ne pouvait pas se protéger ou anticiper cette gifle au visage. Si je n’avais pas été avec cette femme, je nous aurais probablement donné notre chance. Sincèrement. Je suis content au final qu’on se soit recroisé quelques mois plus tard et expliqué. Nous avons décidé d’un rapport amical et depuis c’est si agréable d’avoir une personne aussi joyeuse sur qui compter. Je ne me doutais pas par contre qu’Aubrey soit la demi-sœur de Liam Drake, le boxeur professionnel pour qui mon assistante à le plus gros béguin de l’histoire de l’humanité et qu’elle refuse de l’admettre. Cela ne change pas mon opinion de l’étudiante en art, au contraire. Depuis que j’ai discuté avec Liam à sa villa il y a une semaine demain, je l’estime beaucoup et je sais que c’est un bon gars. Sinon, je ne l’aurais pas laissé emmener Lexie à l’autre du pays sans rien dire. Surtout qu’en plus ce type vient de gagner une course automobile. Ce n’est pas rien, même si ce n’était pas des pilotes professionnels en compétition. Il faut avoir un sacré talent pour faire ce qu’il a fait. Cette victoire, j’ai accepté de la célébrer à leur retour et je compte bien tenir ma parole. Mais pour l’heure, je me rends plutôt chez sa demi-sœur pour l’après-midi. Elle n’a pas précisé d’heure pour la rejoindre comme elle ne va pas quitter son domicile. Je me gare donc à côté de sa mini cooper dans l’espace réservé aux visiteurs. J’éteins le moteur et je vais chercher ma boîte de cupcakes que j’ai décidé de prendre en cadeau puisque je sais qu’elle les adore de cette pâtisserie du centre-ville. Je m’approche de la porte de son appartement et je toque trois coups. Il n’y a qu’un seul jappement. Les instincts de chien de garde de Celeste lui font toujours échapper un jappement. Seulement un avant qu’elle se rappelle qu’elle n’a pas le droit et qu’elle se recouche en général. La porte s’ouvre sur une Aubrey qui se jette dans mes bras et sur la truffe d’un golden retriever qui me mouille le jean avant de remonter vers ce que je tiens en équilibre dans ma main. « Non, ce n’est pas pour toi, Lucifer. » Je dis au chien qui ne m’écoute évidemment pas. Dire le nom de ce chien me fait bizarre depuis qu’Anna est enceinte. Sauf que je garde notre intimité bien secrète, même à Lexie. Dès que ses bras se libèrent de moi, je donne à Aubrey mon cadeau. « Je sais que tu en raffoles et du coup je me suis dis qu’on pourrait les manger tout en pratiquant ta respiration de femme enceinte. » Je dis en souriant très grand.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Ven 15 Déc - 23:23 | |
| Assise dans le canapé, j’attends la venue de Brendon en jouant à la Nintendo Switch. Ce n’était pas prévu que l’on se voit, en réalité. Je devais passée ma journée toute seule à l’appartement avec mes deux boules de poil, que j’aime d’amour, jusqu’au retour de Marty en fin d’après-midi. Mes plans ont changés quand mon ami m’a envoyé un sms il y a quelques heures. Il était étonné qu’une de ces connaissances, Liam Drake, ait évoquée mon prénom dans leur conversation. En faite, ça aurait put être aussi une autre Aubrey que moi. Je ne suis pas la seule fille sur cette terre à porter ce prénom. Or, il se trouve qu’il s’agissait bien de moi puisque je suis sa petite sœur. C’est drôle de ce dire que cet homme que je connais depuis trois ans maintenant connaissait aussi mon frère sans que je le sache. Bon, depuis octobre de cette année mais ce n’est qu’un détail. D’ailleurs, le plus amusant reste sans doute que la fameuse Lexie dont est amoureux Liam, se trouve être également sa meilleure amie à lui. C’est une amusante coïncidence n’est-ce pas ? Pour moi ça l’est, en tout cas. Et je compte bien en savoir un peu plus sur cette fameuse jeune femme, même si Brendon m’a encouragé à la rencontrer. Ce n’est pas l’envie qui manque, hein. Si je pouvais je me procurerais dés à présent son numéro de téléphone pour qu’on se fixe une date. Seulement, avec ma manie de trop parler, je sais que ce n’est pas une bonne idée. Je serais bien capable de dire des choses qui me ne me regardent pas. Peut-être même couper l’herbe sous le pied à mon frère au sujet de ces sentiments. God, j’espère qu’il va saisir qu’il soit en voyage avec elle pour lui dire je t’aime. Ça serait tellement romantique. J’imagine déjà la scène. Tout deux élégamment vêtus suite à sa victoire. Heureux d’être à la première place de cette course de voiture. Ça serait le moment idéal. (Rêve) Redescend sur terre, Aubrey. Brendon a dit qu’ils avaient tout deux du mal à s’admettre amoureux. C’est pas cette course qui va être la source d’un miracle. Et pourquoi pas ? Des fois les émotions fortes ça encourage à faire des trucs qu’on ne pensait pas faire ! Mouais. (Soupire) Je n’aime pas être aussi rationnelle. Ça me déprime après. Enfin heureusement que j’ai mon petit plombier en salopette rouge pour me distraire. J’en suis au niveau de la ville très typée américaine. Je n’en suis pas fan pour tout vous dire. Je trouve Mario disproportionné aux habitants de cette ville. En plus le manque de couleur rend ce royaume tellement triste. J’ai hâte d’avoir collectée assez de lunes pour passer au monde suivant, sérieux. Là, j’en suis à discuter avec les quatre musiciens dans la ville pour qu’ils acceptent de participer au gala organisée par la mairesse. C’est très simple. Il suffit de les rejoindre, leur parler, et ils se téléportent dans l’hôtel de ville automatiquement. Alors que j’arrive au troisième sur le toit d’un immeuble, j’entends qu’on frappe à la porte. Aussitôt, Celeste jappe. Je lui indique de se taire. Elle obéit sans que j’aie à me faire comprendre plus sévèrement. Je dépose la switch sur la table basse, la partie sur pause, avant de rejoindre l’entrée en compagnie de Lucifer. C’est un gros curieux, comme moi. Il adore savoir qui vient nous rendre visite. Comme je m’y attendais, c’est Brendon. Je me jette à ces bras pour le saluer. Je suis contente de le voir. Ça ne nous arrive pas souvent, hélas. Lucifer aussi l’accueille chaleureusement mais essentiellement pour ce qu’il a dans les mains. Un vrai estomac sur patte ce Golden Retriever. _ Lucifer, laisse Brendon tranquille ! Je dis en libérant mon ami de mes bras. Je suis contente qu’il ait eu la bonne idée de nous amener des pâtisseries. Cela sera parfait avec le thé. _ Merciii. Je m’exclame enchanté. _ C’est une délicieuse idée que tu as eue là. Je me frotte le ventre. Je me montre taquine. _ La future maman qui sommeille en moi à hâte de déguster tout ça en apprenant les exercices de respiration. Je ne sais même pas si j’ai l’instinct d’une mère, en faite. Je dis ça uniquement pour le faire rire, telle la boute-en-train que je suis. _ Entre je t’en prie ! Je m’écarte avec Lucifer pour le laisser pénétrer dans l’appartement. Je ferme ensuite la porte sur lui. _ Installe-toi dans le canapé, je vais nous préparer tout ça. Je rejoins la cuisine avec Lucifer sur les talons. Je lui ordonne de s’asseoir. Je sais qu’il aimerait avoir un de ces délicieux cupcakes mais c’est hors de question. _ Avec ça, qu’est ce que je peux te proposer comme boisson ? Moi, ça sera un thé, obligé.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Sam 16 Déc - 1:48 | |
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Aubrey est heureuse que je lui offre des cupcakes. Je trouvais l’idée sympathique et je connais la dent sucrée de mon amie donc pourquoi ne pas lui faire plaisir de la sorte. C’est réussi. Je pénètre dans l’appartement après son invitation. Le chien se désintéresse aussitôt de moi pour suivre plutôt sa maîtresse et la boîte de pâtisserie. Cela me fait sourire alors que je prends le temps de retirer mes chaussures. Je suis habillé d’un complet, comme j’ai passé l’avant-midi en réunion avant de prendre congé suite à l’annonce de la victoire de Drake par ma meilleure amie. Il faut d’ailleurs que je pense à aller chercher du champagne après avoir quitté Aubrey. J’ai également une idée de quoi acheter pour ma conjointe enceinte et Lana qui ne peuvent évidemment pas boire d’alcool. Tout ce met tranquillement en place dans ma tête. Je m’approche du canapé, gardant mon attention sur la jeune femme qui commence à se préparer du thé. En voilà une bonne idée. « Ne te dérange pas, je vais prendre la même chose que toi pour changer. » Je lui dis en souriant. J’ai plus l’habitude de boire du café, mais je n’ai jamais boudé les quelques tasses de thé que je me suis fait offert dans ma vie. Je vais ensuite m’assoir sur le canapé, remarquant l’écran de la télévision qui est sur pause. Je reconnais aussitôt le jeu. « Oh tu joue à Super Mario Odyssey ! Ça te dérange si je te regarde ? Le fils d’un collègue y jouait lorsque j’étais en dîner d’affaire chez lui. Pour être honnête je me concentrais sur le jeu et pas sur ce que mon collègue disait, mais qu’importe. Je n’ai vu que jusqu’à New Donk City justement. Ça fait trop de coïncidences dans une journée, je ne sais pas s’il faut s’en inquiéter. » Je dis en riant, pointant l’écran en posant mon regard sur l’anglaise. Non loin de moi se trouve le beau berger allemand qui s’est assit suffisamment près du canapé pour me permettre en étirant le bras d’atteindre le sommet de sa tête. Elle connait mon odeur, elle se laisse donc caresser sans mal. Je me demande si un chien serait propice à notre vie familiale à moi et Anna. Je veux dire, une fois les jumeaux nés. Nous n’avons jamais exprimés le besoin d’avoir un animal à la maison. Si mes souvenirs sont exacts, l’italienne a d’ailleurs une préférence pour les chats alors que je suis plutôt du type chien. Je pense que si un jour nous investissons dans un animal, ce sera lorsque les jumeaux seront assez vieux pour pouvoir le dresser ou jouer avec lui. Cela reste à voir mais pour l’instant ce n’est vraiment pas une priorité. Aubrey revient finalement vers moi avec deux tasses de thé. Je la remercie à deux reprises, comme elle ramène ensuite un cupcake pour chacun. Je bois une gorgée de mon thé avant de me caler dans le canapé et de mordre dans le petit gâteau au glaçage sucré. Je me mets à fixer l’écran alors que l’étudiante en arts recommence à jouer à Mario. Je m’émerveille une fois de plus en voyant les prouesses que l’on peut accomplir avec l’aide de Cappy. En tournant la tête, je me mets à rire doucement. J’attire forcément l’attention sur moi. Je m’excuse auprès d’Aubrey et je lui demande de ne pas bouger alors que je tente de calmer mon rire. Je porte une main à son visage et à l’aide de mon pouce de retire délicatement du bout de son nez le glaçage qui s’y est collé alors qu’elle mangeait le cupcake. Je viens nettoyer le glaçage de mon pouce en le portant à ma langue pour le manger. Je souris ensuite très grand à Aubrey. « Voilà, ni vu, ni connu. » Je dis en recommençant à m’amuser de la situation. Décidemment, il est facile de me faire rire aujourd’hui puisque ce matin au boulot j’ai passé dix minutes à m’amuser d’une blague stupide. C’est peut-être la fatigue aussi. En l’absence de Lexie, je dois tout gérer seul et comme je n’en ai pas l’habitude ça me prend beaucoup d’énergie.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Sam 16 Déc - 23:00 | |
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Mon invité se laisse tenté par du thé. Cool. J’en prépare deux tasses immédiatement, ravie. En bonne british qui se respecte je ne consomme jamais de café. Je suis donc toujours contente de convaincre un consommateur de caféine de tenter la théine. Même si c’est du pareil au même finalement. En faite, j’ai fais de brèves recherches sur le sujet. Par curiosité pure. Et il se trouve que la caféine vient du thé. Hé oui. On pense que ce sont deux boissons totalement différentes alors que non. La seule chose qui les démarque sont la thénanine que seul le thé contient. Mais je ne vais pas vous embêtez plus avec ça. Surtout que je n’ai pas la prétention de détenir la vérité à ce sujet alors, si vous êtes également curieux à ce propos, je vous invite à chercher sur google. Pendant ce temps là, moi je m’occupe de servir Brendon qui attend dans le salon. Il reconnaît le jeu « Super Mario Odyssey ». Cela m’étonne agréablement. Je ne pensais pas qu’il connaissait. Il me demande si ça ne me dérange pas qu’il me regarde jouer pour voir au delà du niveau New Donk city où je suis. _ Non du tout. Au contraire. Tu me donnes une bonne excuse de jouer encore un peu avant qu’on se lance à ce cours de respirations pour femmes enceintes. Je lui assure charmante. Il va falloir sérieusement que j’évite de mentionner ce détail à tout bout de champs. A force les gens vont croire que je suis réellement en cloque. Ce qui risque d’être embêtant au quotidien puisque je ne le suis pas. D’ailleurs je me demande bien comment je l’aurais fait avec une pilule prise assidûment et une réserve de préservatif dans mes affaires. Les mecs sont rarement prévoyant à ce propos. En plus de ça j’ai quitté mon dernier petit copain en date la veille du début des vacances parce qu’il voulait passer les fêtes exclusivement avec moi. Ce qui est très mignon de ca part je ne dis pas le contraire. Or il est inenvisageable que je délaisse Marty et mes boules de poils pour ces fêtes. Ça me fait penser que je n’ai toujours pas présenté mon meilleur ami à mon frère, et que nous n’avons pas discutés de nos projets à ce sujet. Hum… (Réfléchit) Je doute très sincèrement que cette année ça soit possible qu’on les passe ensemble. Liam a sûrement d’autres trucs de prévus à l’heure qu’il est avec son entourage. Peut-être avec papa même. Euh… Jack je veux dire. il n’est pas mon père. Je sors de mes réflexions à la suggestion de Brendon. Il se demande si nous devons nous inquiéter sur les coïncidences que nous rencontrons aujourd’hui. Je trouve cette idée très drôle. _ Elles ne sont encore qu’au nombre de deux. Je déclare taquine. _ Si on en trouve cinq au cours de l’heure qui suit, nous pourrons avoir même presque peur ! Je ne suis pas non plus la dernière pour dire des bêtises, comme vous pouvez le constater. Je sors de cuisine pour lui apporter successivement son thé ainsi que son cupcake. Il me remercie. Je lui sourie en m’installant sur le canapé tout à côté de lui. J’ai toujours Lucifer collé à moi. Il tente même de me chiper ma pâtisserie. Je lui ordonne d’aller ce coucher sans plus tarder. Ce qu’il fait avant de me lancer un regard tout triste. Comme si je n’avais pas compris qu’il tentait de m’amadouer de cette façon. Mais ça ne prend pas. Je mange mon cupcake de sorte de ne pas le faire languir cruellement pour rien. La partie peut reprendre. Je me saisie des manettes de ma Switch pour jouer sous le regard attentif de mon ami, qui déguste son cupcake. Je termine la mission des musiciens en moins de deux. Je pense en avoir enfin terminer avec ce niveau mais on demande à Mario d’aller dans les égouts désormais. Je soupire de frustration. Brendon se met à rire. Je tourne mon visage vers mon ami aussitôt. Je ne comprends pas ce qui l’amuse vraiment. Je l’interroge de mon grand regard chocolat tandis qu’il tente de reprendre son calme. Tout d’un coup son pouce se dépose sur mon bout de nez. Je recule brièvement par réflexe. Il se trouve que j’avais du glaçage dessus. Je rie donc à mon tour, amusée de ne pas l’avoir remarqué moi-même. Brendon lèche son doigt pour s’en régaler. Je déglutis ma salive malgré moi. Fuck. J’avais oublié à quel point il pouvait être si sexy ! Oh noooon. Je pensais être passé définitivement au dessus de tout ça ! Ne plus être attiré par lui ! Surtout que maintenant c’est encore pire qu’il y a trois ans en arrière ! Il va être papa ! (Soupire) Ça va aller Aubrey. Tu parles. Je me connais trop bien malheureusement. Maintenant que je le trouve à nouveau séduisant, mes vieux sentiments vont resurgir plus fortement qu’autrefois. Cesse déjà de le regarder aussi fixement ! Heu oui. Je ricane à l’unisson avec lui, puis tourne mon visage vers l’écran pour jouer. Mario. Je ne dois penser qu’à Mario. Brendon n’a pas des lèvres attirantes. Je n’aimerais pas être à la place de son cupcake ou son pouce. Non non non. Focalise toi sur ton niveau, surtout. Oui. Je n’arrête pas de tomber bêtement depuis quelques minutes. Si ça continue je vais avoir un game over. Au pire parle lui de sa compagne ? Oui. Savoir qu’il est éperdument fou d’amour va peut-être m’aider à garder fermer cette foutu boîte de Pandore que j’ai verrouillée il y a trois ans. Seulement, qu’est-ce que je peux lui demander ? Je sais déjà qu’elle va bien. Qu’il a le pressentiment que ces enfants sont une fille et un garçon. Je connais même leurs prénoms !! Euh… Réfléchit plus vite Aubrey ! Je fais ce que je peux, fuck ! _ Comment t’as rencontré mon frère ? Je demande tout d’un coup, fière de cet éclair de génie que je viens d’avoir.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Dim 17 Déc - 0:15 | |
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Aubrey affirme que si le nombre de coïncidences rencontrées dans l’heure à venir est de cinq qu’on pourra commencer à en avoir peur. Je la regarde en souriant très grand. Je blaguais à propos du fait qu’aujourd’hui est la journée des coïncidences il semblerait. Je suis toutefois d’accord pour qu’on commence à sérieusement les comptabiliser même si je me doute qu’on va monter jusqu’à cinq. On verra bien. « Ok, espérons que nous n’atteignons pas le nombre fatidique. Je t’avertie d’avance que je cours super vite et que je suis sans pitié dans les espaces étroits. Je sais jouer du coude pour être le premier à atteindre la sortie la plus proche. » Je plaisante en faisant référence à notre panique qui pourrait potentiellement nous faire nous enfuir en criant loin l’un de l’autre si le nombre de coïncidences devenait suffisamment important pour nous effrayer. Je préfère donc la prévenir en riant que mes grandes jambes me permettent de faire des pas de plus sans effort et que j’aurais eu des talents de hockeyeur avec mon jeu de coude. Ce qui est assez ridicule à exposer, mais tout ce que je veux c’est de faire rire mon amie. Elle revient ensuite vers moi et je peux commencer à l’observer en plein jeu. Je suis content de découvrir plus de Super Mario Odyssey. Je me laisse toutefois distraire par la présence de glaçage sur le bout du nez de l’anglaise. Sans même hésiter, je viens lui retirer avec mon pouce pour ensuite le faire partir de là en le léchant. J’aurais pu utiliser une serviette en papier mais je ne suis pas à ce point accro de l’hygiène. Faire le ménage et tout nettoyer est d’ailleurs l’une des choses que je déteste le plus faire. Il est donc évident que je ne vais pas me formaliser pour si peu et perturber la partie d’Aubrey en me levant pour utiliser son évier. Je me saisis donc de ma pâtisserie que je finis d’engloutir par la suite en fixant l’écran de télévision. Je remarque qu’elle éprouve d’un coup des difficultés à contrôler Mario et qu’elle tombe à plusieurs reprises. Je finis par m’en inquiéter et par tourner mon regard dans sa direction. Quelque chose la perturbe on dirait puisqu’elle n’a pas la même expression que tout à l’heure. J’ignore si je me trompe. Je poursuis de la scruter alors qu’elle se tourne au final vers moi pour me demander comment j’ai fais la connaissance de son demi-frère. J’hésite une seconde, songeant qu’il y a toujours quelque chose qui dérange Aubrey avant de fixer le vide et de lui répondre. « Je l’ai surtout connu à travers Lexie au début car moi je ne lui ais pas réellement parlé avant vendredi dernier, ce qui est fou quand on y pense. Je l’ai vu en personne à deux reprises à des combats de boxe à Wellington. Un en juin et un en octobre. Disons que je n’approuvais pas vraiment au début que Lexie s’intéresse autant à Drake. Dans ma tête, c’était un coureur de jupon, tu vois. Alors, je me disais stupidement que je devais la protéger à tout prix de lui. Je n’ai pas été jusqu’à leur mettre des bâtons dans les roues mais disons que je me suis inquiété jusqu’à prendre le temps de discuter avec lui. Il a totalement changé ma vision en moins de vingt minutes. Il parait un peu froid de loin, mais il est juste calme et concentré sur ce qu’il fait. Du coup, disons que depuis une semaine je me permets de le contacter par message texte pour apprendre à mieux le connaître car je sais qu’il aime éperdument Lexie. C’est aussi évident que le nez au milieu de la figure. Du coup, je suis team Liam depuis. Je tente de les pousser l’un vers l’autre et je pense que ce voyage ensemble va fonctionner. Si j’ai le moindre potin croustillant à leur retour, je vais t’en informer la première. » Je dis en levant l’un de mes sourcils pour faire une tête malicieuse. J’ajoute un sourire pour rendre mon expression encore plus convaincante. « De ton côté aussi si tu apprends des trucs intéressants, je veux tout savoir. » Je ricane avant de venir la pousser doucement de mon épaule. Je pointe le jeu du menton, tournant ensuite mon visage vers elle ce qui permet à nos regards de connecter à nouveau. « Tu veux que je prenne la relève pour t’aider à passer ce niveau ou on enchaîne plutôt avec les techniques de respirations de femme enceinte ? » Je lui demande en souriant toujours. Parce que oui je suis très sérieux, j’ai l’intention de lui montrer comment faire. Pourquoi ? Et bien parce que ça va être drôle.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Mer 20 Déc - 23:29 | |
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Brendon n’aimerait pas qu’on atteigne la limite des coïncidences que j’ai fixée. Moi non plus même si je trouve ça très drôle. Pas parce que ça me fout la trouille, attention. Je n’ai juste pas envie de le découvrir tel qu’il se décrit en cas de panique surtout. Je ne ferais clairement pas le poids face à lui au coude-à-coude. L’avez-vous vu ? Il est très grand ! Il me projetterait presque à l’autre bout de la pièce ! Tu exagères. Bon. Un peu. Mais ça ne change rien au fait que je n’ai pas envie de tenter l’expérience, même pour le fun. Le mieux est qu’on se contente de faire ce pourquoi il est venu : m’apprendre un exercice de relaxation. Je doute de son efficacité d’avance vu ma nervosité presque aussi grande que lui, soit dit en passant. Pourquoi avoir accepter dans ce cas ? Pour qu’on passe un peu de temps ensemble, pardi ! Brendon et moi on n’a pas souvent l’occasion de se voir réellement. En général, on s’envoi des sms pour s’assurer que tout va bien chez l’autre et c’est tout. Pour une fois que nos emplois du temps s’accordaient à merveille, je n’allais certainement pas cracher sur l’occasion. D’ailleurs, ça me fait plaisir de lui permettre de découvrir un peu plus le jeu super mario odyssey. Je me sens un peu moins seule dans cet état d’euphorie enfantine qui m’empare alors que mon plombier d’amour me montre toujours plus ce qu’il a dans le ventre. L’ajout de Cappy dans le gameplay est à mes yeux une excellente idée. Mario peut devenir n’importe qui, n’importe quoi, et c’est génial. J’ai hâte de voir d’autres mondes pour savoir quelles autres ennemies peuvent être contrôlés. Dommage que le niveau de la ville se rallonge avec cette nouvelle demande de la mairesse. Je soupire de frustration. Brendon se met à rire. Je l’observe intrigué. Serait-ce ma réaction la responsable de son hilarité soudaine ? Non. C’est le glaçage qui se trouve sur mon bout de nez qui en est la responsable. Je rie après qu’il m’en est débarrassé de son pouce. Je me demande comment je n’ai pas pu le remarquer moi-même, en faite. Non. Je me demande surtout comment j’ai fais pour oublier que Brendon était un type hyper sexy. Fuck. Je n’ai pas des pensées en raccord avec l’amitié à la vue de sa langue léchant son pouce. Fuck. Fuck. Fuck. Moi qui me croyais définitivement à l’abri du coup de cœur que j’ai eu pour lui à notre rencontre, je me le reprends en pleine face comme une claque. Je ne peux pas retomber là-dedans même si c’est tentant. La situation est encore pire qu’elle ne l’était à l’époque. Il n’est pas seulement en couple, il va être père. De jumeaux qui plus est. Il faut impérativement que je calme le jeu tout de suite. Ça me rappelle que Mario m’attend tiens. Je reporte mon attention sur l’écran pour poursuivre la partie. C’est une catastrophe. Je suis tellement hanté par l’image presque érotique de Brendon que Mario tombe dans le liquide gluant violet du niveau. Je grogne presque. Si ça continue je vais me taper un game-over. Je dois absolument, immédiatement, parler de quelque chose. Je pense à sa compagne mais c’est une mauvaise option. J’ai tout demandé en sms déjà. Hum. Mes neurones carburent à fond. Liam devient mon sauveur quand j’ai l’idée de lui demander comment il a rencontré mon frère. Une excellente question, n’est-ce pas ? Je te félicite. Je me félicite doublement. J’observe mon ami qui a un drôle de regard à mon encontre. Oh non. Fuck. Il a sentit mon changement de comportement. Je suis sûre. Empêche le d’y penser. Oui. Je vais bavarder de sorte qu’il n’ait pas l’occasion d’analyser le point de départ de mon malaise. Je commence déjà par sourire comme avant. Tout va bien. Je craque juste pour lui c’est pas la mer à boire ! (Rires nerveux) T’es dans la merde, Aubrey. C’est un amour impossible. Comme si je l’ignorais tiens. Brendon et moi on n’a jamais eu aucune chance. Je suis même certaine que je ne lui plairais pas s’il était célibataire. Non. Lui il préfère les italiennes pulpeuses, pas les anglaises plates comme des limandes. Ne sois pas méchante avec Anna. Elle n’y peux rien si elle l’a séduit. Noooon c’est clair ! Elle est juste une victime. Je parie qu’elle a misé sur le décolleté. Arrête Aubrey ! (Silence) Ecoute ce qu’il te dit c’est plus intéressant. C’est vrai. J’apprends des petits détails sur Lexie non négligeables. Que c’est elle qui a eu le béguin en premier et que, protecteur, il a rencontré mon frère pour s’assurer de ces intentions. C’est mignon. J’aimerais bien que Marty fasse pareil s’il sentait qu’un mec pouvait potentiellement me faire du mal. _ C’est vrai qu’il est flippant à première vue. Je ne savais pas moi-même s’il n’allait pas me dire de dégager quand je suis allée le voir à sa salle. Je narre pour rebondir à ces propos, le rire aux lèvres. _ Heureusement il a directement eut la bonne idée de me rassurer. S’il ne l’avait pas fait, nous n’aurions pas passé un moment aussi génial tout les deux. _ J’espère que tu as raison, que ce voyage va les encourager à sauter le pas car j’ai vraiment envie de rencontrer Lexie. C’est potentiellement ma belle-sœur. Ce n’est pas rien. La famille s’agrandit. _ Et promis, si Liam me dit quoique se soit de croustillant sur ce voyage, je t’envoi un message directement. Je le ferais. Ça sera mon excuse pour pouvoir lui parler. Il me pousse doucement de l’épaule. Je ricane brièvement. Je m’assure d’agir comme je le ferais avec un ami lambda. Brendon me parle du jeu. Il me propose son aide ou qu’on passe aux exercices de respirations. Je déglutis ma salive au regard qu’on échange, puis lui tends les manettes. _ Essaye. Je dis d’un coup, presque dans un souffle. _ Tu vas voir c’est génial. Je sauve les meubles en souriant prestement. Ensuite, je lui explique les touches, les mouvements de mains à faire, pour contrôler Mario et Cappy. Je suis sûre que ça va m’aider à l’éloigner de l’analyse poussée de mon comportement complètement aléatoire. Il faut que j’arrive à chasser mon attirance pour lui. Elle n’a pas lieu d’exister.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Jeu 21 Déc - 1:17 | |
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Je pouffe de rire en écoutant Aubrey parler de Drake. C’est sur que le boxeur n’est pas quelqu’un qu’il faut approcher sans avoir au préalable une idée du personnage. Quand on le regarde, plus petit que moi mais aux muscles bien formés et à la peau couverte de tatouages, je vous assure que ça peut glacer instantanément sur place. Je trouve donc Aubrey très courageuse d’avoir ainsi été à sa rencontre et visiblement ça c’est bien passé. Il a su la rassurer dès le départ tout comme il ne m’a pas chassé de sa propriété en découvrant qui j’étais et ce que je foutais devant l’entrée de sa villa. Drake n’est pas méchant au fond, il sait juste comment se rendre inaccessible quand il le veut, il faut croire. Elle aussi elle espère que le voyage à l’autre bout du pays entre nos deux tourtereaux se passe bien puisqu’elle a le souhait de rencontrer mon assistante. Je souris en me disant qu’elles iraient bien ensemble. Quelque chose dans leur énergie mutuelle m’en convainc. Aubrey rêve d’une famille depuis que je la connais et je sais que cela fait bien au-delà de cette période qu’elle porte ce désir. Je la comprends au fond. Après avoir connu Lexie, j’ai eu Lana, puis Anna. Maintenant Liam est sur le point de se joindre à nous j’ai l’impression. Il serait donc tout naturel qu’Aubrey suive ensuite. Je la connais assez pour savoir que c’est une bonne personne et que Lana pourrait vraiment s’amuser avec l’anglaise. Ça reste à déterminer mais je suis prêt à le parier dès aujourd’hui. Elle est d’accord pour m’apprendre les potins de son frère et de Lexie et je souris encore plus grand. Même si j’ai accepté Drake, il n’en demeure pas moins que je reste le meilleur ami de Lexie et que j’ai une certaine curiosité qui doit être comblé. Oui, j’ai envie de les espionner un peu, mais c’est seulement au début pour m’assurer que tout va bien, je ne fais rien de mal ! Qu’importe. Je propose à Aubrey qu’elle me laisse tenter de jouer. Elle accepte sans discuter et cela me rend heureux d’avoir la chance de participer à sa partie. J’écoute attentivement ses consignes sur les commandes des manettes et les gestes à faire. Dès que j’ai saisis l’entièreté de ses explications, je me lance dans l’aventure. Je commence par faire avancer le personnage avec beaucoup de conservatisme, ne faisant rien de risquer. Cela me permet de progresser dans le niveau. Finalement, je tombe une première fois. « Ok, assez joué. » Je dis, comme si Mario lui-même venait de me lancer un défi. Je retire mon veston et relève mes manches de chemises. Je me cale un peu plus dans le canapé et je recommence à faire avancer le petit plombier. Je réussis cette fois à passer, ce qui me fait presque bondir comme un ressort. « Yes ! » Je dis en ayant toujours plus d’ambition. Je continue la partie et même si parfois je me fais prendre par surprise par des éléments qui me sont inconnus, je passe toujours au deuxième essai. Lorsque New Donk City est complétée, je mets sur pause et je dépose les mannettes sur la table. Je ne laisse même pas l’option à Aubrey de les reprendre pour poursuivre le jeu. Je me saisis de ses deux mains et la seconde suivante je suis à genoux par terre, pile devant elle. « Tu veux qu’on fasse ça ici ou sur ton lit ? » Je lui demande comme une question légitime avant de réaliser qu’il faudrait un peu de contexte car ça peut porter à confusion. Je ris quelques coups avant de redevenir sérieux. Je sais que c’est très drôle voir gênant par moment ce genre d’exercice, mais qu’importe ! « La respiration, je veux dire. On peut commencer assis et dès que tu auras la technique on pourra passer à la position couchée. » Encore une fois, j’ai l’impression de mal m’exprimer. Peu importe ce je vais dire, je vais avoir cette impression alors autant faire avec. « Alors, j’ai besoin que tu te détendes et que tu fermes les yeux. Ramollie ton corps et concentre toi sur nos mains jointes. Ensuite, je veux que tu inspires autant d’air que tu le peux par le nez, que tu conserves cet air cinq secondes et que tu vides complètement tes poumons doucement par la bouche. Tu as compris ? » Je lui demande en venant poser nos mains sur ses genoux. Il y a juste un truc qui cloche. « Peux-tu rapprocher ton bassin vers moi, s’il te plait ? Il faut que tes pieds soit à plat sur le sol. » Dès qu’elle s’exécute, je viens serrer légèrement plus fort ses mains. « Inspire. Concentre-toi sur nos mains. » Je lui précise. Puis cinq secondes plus tard : « Expire. »
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Ven 22 Déc - 7:28 | |
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Brendon n’est pas si nul que je le pensais. Il avance bien dans le niveau avec le peu de connaissance qu’il en a. Il joue même avec plus de prudence que moi qui ait tendance à être une adepte du die and retry. Pourtant ce n’est pas l’écran que j’observe le plus. C’est lui. Il se trouve que je suis plus en admiration devant les mimiques qu’adopte son visage sous la concentration, que le jeu en lui-même. Je soupire. Définitivement, je suis dans une sacrée belle merde. Je suis entrain de craquer complètement pour lui alors que je ne devrais même pas le faire. Il faut que je pense à Anna, aux bébés à venir. Fuck que ça me fait chier qu’ils soient si heureux tout les deux ! Comment ont t’ils fait pour redevenir aussi amoureux ces deux là ? Il n’y a quand même pas une fée qui est venu dégainer sa baguette magique sur leur couple, tout de même ?! Je refuse d’y croire. Pourtant je suis de nature rêveuse. Les contes de fées c’est presque une passion aussi importante que l’art chez moi. Mais là, si je me laisse à imaginer que la magie les à réunie pour un happy end, je vais maudire tout les Disney de ma collection pour toujours. Je serais même bien capable de les jeter dans la poubelle commune de la résidence sur un coup de tête. Réaction excessive. Ça t’étonne encore ? Je suis dans l’excès moi. Sur tout. Je ne changerais donc pas de l’ordinaire en pétant un câble aussi violemment. Respire. Détends-toi. (Ricane) T’as oubliée ? C’est lui qui est sensé m’apprendre la relaxation. J’observe Brendon retirer sa veste tout d’un coup. Ah non ! Si en plus maintenant il se déshabille, je ne marche plus ! C’est déjà pas facile de ne pas céder à l’envie de lui sauter à la bouche pour lui rouler une pelle en bon et dû forme, ça serait bien qu’il ne me complique pas la tâche ! Dis-lui de la remettre. T’es folle ! Pour quel motif ! Tu me donnes des idées peu catholiques ? Plutôt crevé. Le mieux est que je me focalise sur l’écran. Ce que je devrais faire depuis le début. Brendon bondit presque à coté de moi en poussant une exclamation de joie. On en parle du fait que je ne sais pas pourquoi ? Que je n’ai pas suivie le jeu pour comprendre quel été son challenge ? Et que si ça se trouve j’aurais pu lui proposer de l’aider et que je ne l’ai pas fait ? (Soupir) Je me retiens de me taper le front de la main tant je me désespère toute seule. Je ne veux pas qu’il remarque à nouveau qu’un truc cloche chez moi. Je me concentre donc sur la partie qui continue. Brendon quitte les égouts de New Donk City pour entamer une nouvelle facette de ce monde. La version nuit. La mairesse entonne la chanson du clip pub du jeu, pendant que les habitants s’amusent au quatre coins de la ville. A ce niveau plus de liberté. Mario passe en un 2D qui me fascine toujours autant qu’aux premiers mondes du jeu, pour traverser la ville en fête. L’odyssée redevient enfin utile au voyage. C’est une idée qui m’obnubile suffisamment pour que j’aie mis mon ami de côté. En faite, je pourrais même me persuader que c’est Marty qui joue. Et ça marche. Seulement, le temps d’une minute puisque Brendon délaisse les manettes qu’il dépose à même la table basse pour se mettre à genoux devant moi. J’écarquille les yeux de stupéfaction. Il se passe quoi là ? Est-ce que je me suis endormie ? Comment on en est arrivé à cette proposition qu’on couche ensemble soit dans le canapé ou dans mon lit ? Je ne comprends pas. Je sourie juste bêtement, trop contente qu’il est autant envie que moi qu’on tente un truc. Et Anna t’y pense ? Ce n’est pas bien de faire ça à une femme enceinte de jumeaux !! Je n’en ai rien à faire de Anna ! C’est pas moi son mec ! De plus, je suis sûre que Brendon trouvera surement les mots justes pour expliquer notre soudaine passion. Tu délires complètement. Chuuuut. Tu gâches tout. Je te pourrirais la vie avec des remords, sois en assurée Aubrey. Fais donc. Brendon éclate de rire tout d’un coup. Je présume que c’est l’excitation, l’euphorie. Je rie donc avec lui de bon cœur également, serrant ces mains dans les miennes. Je ne m’attends absolument pas à cette chute vertigineuse qu’il m’offre cependant. Je cesse de rire immédiatement. Le réveil est brutal. Il me semble entendre ma conscience qui se marre comme une folle dans ma tête. _ Euh… Je bégaye tout d’un coup. _ Tu m’as fais peur ! Je prétends en riant jaune. _ A un moment j’ai crue que tu voulais qu’on couche ensemble ! hahaha. Achevez-moi. Je me racle la gorge. Vite. Noyer le malaise imminent. _ Assit c’est bien. Après tout c’est lui qui assiste aux cours prénataux. Pas moi. Fuck. Pourquoi il a fallut qu’il la mette enceinte celle-là. Détends-toi Aubrey. Fais ce qu’il te dit. Oui. Je ferme les yeux. Je me concentre sur nos mains jointes. Je ramollis mon corps le plus que je peux. Autant dire que c’est un fiasco vu le grand huit émotionnel que je traverse. Néanmoins je m’accroche. _ Oui. J’ai compris. C’est à la portée de tous ces explications. Seulement ça ne marchera pas. Et tu critiques les défaitistes après, c’est joli. Je suis réaliste. Nuance. J’ouvre les yeux à son étonnante demande. Il veut que j’approche mon bassin de lui. Euh… D’accord. Je glisse sur le canapé de sorte d’être dans la bonne position. Il me serre à son tour les mains. J’inspire en fermant les yeux. J’emmagasine par mes narines le plus d’oxygène que je peux dans mes poumons qui se gonflent. Je me concentre sur nos mains, sur mes genoux. J’expire par la bouche à son ordre. Je reproduis plusieurs fois consciencieusement l’exercice. Je m’applique. Je caresse machinalement ses mains de mes pouces sous l’effet apaisant de ce qu’il m’enseigne. Finalement ce n’est pas si bidon que ça son truc.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Ven 22 Déc - 16:52 | |
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Elle a crut que je lui proposais de coucher avec elle ? Je demeure hilare à cette révélation. Mais quel genre d’homme demanderait à une fille de coucher avec lui de la sorte sans même un minimum de respect ? Je ne suis pas un animal qui aimerait se saisir de son butin. La pauvre, elle a vraiment été étonnée sur le coup et je la comprends. J’ai du la traumatiser avec l’idée de faire l’amour de la sorte. Nous sommes amis quand même. C’est un peu comme si Marty lui aurait fait la même demande. Franchement ! Il y a des trucs qui ne se font pas et des limites à ne pas franchir. Aubrey sait pertinemment que je ne lui aurais pas fait ça. Je continue donc sur ma lancée, trouvant que la situation est toujours aussi amusante malgré tout. L’anglaise se détend sous mon contact et dès que nous commençons les exercices de respirations je ferme les yeux à mon tour pour me joindre à elle. J’inspire donc simultanément à la jeune femme, avant d’expirer de la même façon. Il y a plus d’air qui sort de mes poumons à moi mais c’est simplement une question de physionomie. Plus on est grand, plus la cage thoracique est allongée, forcément. Je tente toutefois de demeurer en parfait synchronisme avec elle. Je sens qu’elle se détend de plus en plus et je souris tout en ouvrant les yeux pour voir qu’elle s’est complètement prise à l’expérience. Ses pouces caressent mes mains alors qu’elle me donne l’impression d’être sur le point de s’endormir. J’attends encore un peu avant de la ramener. « Une dernière fois. » Ma voix affirme doucement. Et dès qu’elle expire, je souris très grand. « Tu vois que j’avais raison ! Je confirme que tu es prête à accoucher maintenant ! » Je dis en laissant échapper un rire étrangement victorieux. Je viens lui secouer les bras de gauche à droite pour lui redonner un peu de tonus musculaire. « Tu peux ouvrir les yeux. » Je lui affirme, toujours aussi joyeux. J’accueille ses prunelles de mon sourire le plus beau. Je me relève, baissant mes yeux sur nos mains qui sont toujours jointes. « Tu peux me lâcher, aussi. » Je précise avec douceur, m’amusant du fait qu’elle soit tellement relaxe qu’elle a oublié de me lâcher les mains. Je ne lui en veux pas, c’est l’état dans lequel je voulais qu’elle soit. Il va donc falloir une bonne dose de sucre pour remédier à la situation. « Allez, ça mérite un autre cupcake ! » Je lance avant de me diriger vers la cuisine. Lucifer se retrouve coller à mes jambes au moment d’atteindre les gâteaux. Ce chien est décidément trop intelligent. Je me saisis de la boîte que je garde en hauteur à cause du golden retriever qui conserve son museau en l’air. Je viens l’ouvrir devant Aubrey pour qu’elle fasse sa sélection parmi les quatre cupcakes restant. Je ramène ensuite la boîte à la cuisine, toujours avec une seconde ombre. Je me saisis moi-même d’une pâtisserie et je rejoins ma place sur le canapé. « Je te redonne les commandes. » Je précise à Aubrey en pointant les manettes d’un doigt salis de glaçage. Je viens le nettoyer en le portant à ma bouche. Je croque dans le cupcake, heureux d’en savourer le goût réconfortant. Je me tourne vers mon amie qui me semble toujours énormément affectée par l’exercice de relaxation. Du moins, c’est ce que je déduis en la voyant pas tout à fait dans son assiette. « Je pense qu’on va éviter cet exercice à l’avenir, il a beaucoup trop d’effet sur toi. » Je me moque. Lucifer est assit à côté de moi, la tête posée entre ma cuisse et l’accoudoir. Il me fait un regard envieux et moi je me montre particulièrement possessif envers mon cupcake. Il avale à plusieurs reprises, salivant visiblement à l’idée que je cède et lui donne de la nourriture. Je finis mon gâteau en le regardant dans les yeux. Il retire sa tête de là et s’éloigne. Meilleure chance la prochaine fois, petit Seigneur des Enfers.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Sam 23 Déc - 23:27 | |
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Contrairement à ce que je pensais sa méthode marche sur moi. Peut-être parce qu’il me tient les mains ? Je n’en sais rien à vrai dire. Tout ce que je sais c’est que j’aimerais qu’on reste comme ça durant des heures. Pourquoi pas même jusqu’au retour de Marty tiens. Bon, il se demanderait sûrement ce qu’il se passe mais ce n’est qu’un détail. Surtout qu’on ne fait rien de mal. Malheureusement. Ne recommence pas Aubrey. Quoi ? J’ai le droit de regretter qu’il ne me propose rien de sexuel tout de même ?! D’ailleurs, suis-je aussi naïve également ? Je veux dire que ça se voyait que je me forçais à rire, non ? T’es une bonne comédienne, il faut croire. Ou j’ai beaucoup de chance dans mon malheur. Hum… Qu’importe. Brendon me signifie que c’est la dernière fois. L’idée ne m’enchante pas. J’aimerais qu’on poursuive encore quelques minutes comme ça. On n’est pas bien là tout les deux ? Visiblement non. J’expire déçue de le constater. Ensuite, j’ourle mes lèvres d’un sourie polie à la boutade de mon ami. Selon lui je suis prête à accoucher. J’aimerais bien que ça soit vrai. J’aimerais bien que ça soit de ces jumeaux tiens. Je sourie plus sincèrement à l’image qui se dessine sous mes paupières closes. Je me vois allongée sur un lit à la maternité, les pieds sur les étriers. Nous sommes main dans la main. Je pousse de toutes mes forces pour faire sortir notre premier bébé. Il est beau, souriant. Son regard brille d’amour rien que pour moi. Aaaaaah. C’est vraiment un merveilleux songe. Dommage que je dois ouvrir les yeux sur la réalité qui m’est plus déprimante. Le bonheur que je lis dans le regard de mon ami m’est encore plus cruel. Je sais qu’il n’est pas épanoui grâce à moi où à ce que nous venons de vivre tout les deux. Il l’est à cause d’Elle. Il me le confirme en me rappelant de le lâcher. Je m’y exécute sans conviction en regardant nos mains. Pourquoi faut t’il qu’il aime toujours une autre femme que moi ? Pourquoi il n’a même pas voulu tenter une histoire avec moi avant de rencontrer son italienne à forte poitrine ? Je ne suis pas assez bien pour lui ? Pas assez ambitieuse peut-être ? Je peux ouvrir un cabinet de médecine générale si le problème réside là ! Il va fonder sa propre famille, c’est trop tard. Je refuse cette idée. Il n’est jamais trop tard. Je suis certaine que je peux… quoi ? Détruire son couple ? Oubli ça immédiatement Aubrey ! Tu n’es pas méchante ! De toute façon je suis sûre que son couple se cassera la gueule avec ou sans moi. Cette Anna ne l’a pas toujours rendu heureux réellement. La preuve : il y a encore quelques mois je le sentais malheureux avec elle. Quelle cruche j’ai été de jouer la parfaite amie dévouée à le faire rire pour chasser ces tracas. J’aurais mieux fais de lui faire comprendre qu’il existait mieux qu’elle : moi. Je soupire. Brendon me tends la boite à cupcakes pour que j’en prenne un nouveau. Je n’avais même pas fait gaffe qu’il était parti la chercher. Je me saisie du premier venu. Lucifer ne tente pas de me le chiper malgré mon inattention. Il préfère suivre la boite qui retourne en cuisine. Ça m’arrange. Je peux engloutir cette dose de chocolat en quelques bouchées. Il paraît que le chocolat c’est bon quand on déprime. Rhââ nooon. Maintenant je pense à ces yeux couleur chocolat. (Soupire) Brendon reprend sa place sur le canapé. J’évite soigneusement de le regarder dans la dégustation de sa pâtisserie. Il va encore être trop sexy pour que mon petit cœur le supporte. Enfin, jusqu’à ce que j’ai la bonne idée de le faire lorsqu’il me parle des manettes. Fuck. Il le fait exprès de se lécher les doigts comme ça ?! Arrête de le fixer t’as l’air d’un zombie ! Exact. Je m’empare plutôt des manettes pour reprendre la partie. Mon ami me signale avec humour qu’il vaut mieux éviter les exercices de relaxations sur moi parce que c’est trop efficace. S’il savait à quel point il est à côté de la plaque. Non. S’il savait à quel point on a régressé dans notre relation il ne rirait plus tant. Enfin. Je rie par politesse pour le conforter dans cette idée. Bon. Il faut que je me concentre sur le jeu. Alors… le monde de la mer. _ Oooh. C’est super joli ici ! Je clame oralement en le découvrant. _ Ça donne envie d’aller à la plage tiens. Remarque inutile bonjour. Euh… De quoi pourrions nous parler… Euh… Oh je sais. Lexie. _ Tu connais Lexie depuis longtemps ? Je demande aussitôt, intriguée d’en apprendre plus sur ce que j’espère être ma future belle-sœur. Jouer c’est bien mais ça ne chasse pas mon humeur trop maussade.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Dim 24 Déc - 16:03 | |
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Je détourne mon regard du golden retriever en retrait pour observer l’écran de télévision. Aubrey a reprit les manettes et vient de faire progresser le jeu jusqu’à un nouveau monde. Je souris alors qu’elle trouve la plage particulièrement jolie. J’avoue que cet univers est mon préféré jusqu’à présent, visuellement. Ayant grandit en Nouvelle-Zélande, je suis un grand passionné de plages et de l’océan bien que je ne mis aventure plus aussi souvent qu’à mon adolescence. J’ai même quelques souvenirs agréables qui remonte des filles que j’emmenais pour des rendez-vous sur la plage ou encore de mes amis casse-cou qui mettaient en pratique leur connaissance en surf et en nage, puisqu’ils chutaient beaucoup. Ah, c’était le bon temps. Une époque où tous les tracas de la vie d’adulte ne nous touchaient pas encore pleinement malgré les responsabilités qui s’accumulaient. Je me préfère tout de même à mon âge actuel qu’à n’importe quelle de mes années adolescentes. Vraiment, ce n’est que par pure nostalgie que cela me manque. Pas par réel envie de redevenir con. Car oui, j’ai déjà été comme tous les hommes le con aux yeux de nombreuses filles. J’avais du charme toutefois, donc j’étais un con intéressant. Mais pour l’heure, Aubrey ne me demande pas de remonter aussi loin. Elle est toujours aussi curieuse à propos de ma meilleure amie et comme elle a accepté de se laisser prendre au jeu des respirations de maternité, je pense qu’il est équitable de lui fournir ce qu’elle demande comme information en retour. De toute façon, il est inutile de lui cacher ce genre de choses, je n’en vois pas la nécessité. « J’ai engagé Lexie en mai 2012. Donc on travaille ensemble depuis ce jour. On est devenu amis dans les mois qui ont suivit. Ça vraiment été un coup de foudre. Pas le genre amoureux, celui où quand tu rencontres une personne tu sais que ton destin est lié à elle et le sien à toi. Moi et Lexie, ont est plus qu’un patron et son assistante. Que deux amis. J’ai l’impression qu’on s’est trouvé. Que je suis en quelque sorte son grand frère qui a toujours besoin de sa petite sœur. Elle m’a aidé à traverser tellement de choses. Nous avons été là l’un pour l’autre. Je suis le parrain de sa fille, d’ailleurs. J’ai même été là à la naissance. C’est pour ça que je sais que Liam sera heureux avec elle. Et aussi pourquoi j’ai tellement eu du mal à l’accepter je pense. C’est un peu comme si je laissais ma sœur dont je me suis occupé et avec qui j’avais vécus au cours des cinq dernières années sortir avec un gars sorti de nulle part et dont on ne sait pas s’il est honnête avec elle ou pas. Bref, ce temps-là est passé. Par chance, parce que je déteste être comme ça. Laisser mon instinct surprotecteur me diriger. » J’ignore si Aubrey va comprendre ce sentiment, mais je pense que la relation qu’elle entretient avec Marty est similaire à celle que j’ai avec Lexie. Du moins, c’est l’impression que j’ai en les observant tous les deux et en entendant l’anglaise me parler fréquemment de son colocataire médecin. D’ailleurs, ça m’inspire une question. « Est-ce que ça t’es déjà arrivé avec Marty ? Qu’il rencontre une fille qui provoque en toi tellement de méfiance que naturellement tu vas chercher à tout savoir et à intervenir si besoin, comme si tu devais protéger ton meilleur ami au cas où il aurait rencontré quelqu’un qui n’est pas fait pour lui. » Je la regarde avec beaucoup de sérieux, très intéressé par sa potentielle réponse. J’aimerais qu’elle m’affirme que oui afin de me sentir un peu moins seul dans ma condition presque pathologique de surprotecteur. Je tiens à Lexie davantage que je tiens à ma propre vie. Il est donc normal pour moi je réagir avec autant d’excès. Mais, est-ce le cas d’Aubrey ?
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Mar 2 Jan - 17:26 | |
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Mon ami se montre plus enclin à me parler de cette fameuse Lexie. Cela me soulage considérablement. Je mise beaucoup sur cette conversation. J’espère qu’elle saura m’éloigner définitivement de mon attirance plus que préoccupante pour le futur papa. D’ailleurs bien que mon attention soit happée par l’écran, je retiens chaque information qui m’est offerte. Déjà j’apprends qu’il la connaît depuis 2012. Ça fait donc après un rapide calcul mental, cinq années qu’il l’a connaît. C’est amplement suffisant pour me convaincre qu’il maitrise son sujet, si je peux m’exprimer ainsi. L’amitié qu’il me décrit me fait penser un peu à celle que je partage avec Marty. Nous aussi ça a été comme une sorte de coup de foudre. Nous ne sommes pas tombés amoureux comme lui et le coup de cœur de mon frère mais très rapidement on a su qu’on était fait pour être ensemble. J’ajouterai même que le fait qu’on partageait la même passion principale nous a été favorable. Ça a accéléré considérablement l’apparition de la complicité là où ça aurait peut-être pris plus de temps. Je me demande si Brendon et Lexie partage également une passion en commun. Quelque chose qu’ils aiment faire tout les deux et qui ait aussi amené cette amitié fraternelle dont il parle. C’est génial de voir que Marty et moi nous ne sommes pas aussi unique que notre entourage veut nous le faire croire. Je suis soudainement curieuse de savoir si eux également ont eu cette allusion comme quoi ils couchent ensemble. Je me promets de lui poser la question lorsqu’il aura terminé car ça ne se fait pas d’interrompre les gens. Surtout quand on arrive au détail le plus intéressant : la maternité de Lexie. Mon frère ne m’ayant pas parlé d’enfant, je sais déjà que ce n’est pas lui le père. Brendon le connaît peut-être ? Je suis intriguée par ce qui a encouragé cet homme a ne pas jouer son rôle comme le mien avec moi-même. Quoique. Peut-être est il présent pour la fille de Lexie ? Peut-être est t’il juste séparé de la maman ? Brendon n’est pas très clair à ce sujet. J’aimerais bien connaître la raison si c’est le cas. Je ne voudrais pas que mon frère soit malheureux si c’est elle la responsable de cette rupture. Mon ami termine ces confidences par sa nature surprotectrice. Je lui sourie en ne quittant pas Mario des yeux. Je trouve ça mignon qu’il s’inquiète pour elle comme ça. J’aimerais bien qu’il en fasse de même pour moi mais je ne suis pas assez proche de lui pour ça, je crois. _ Est-ce que Lexie et toi vous partagez une passion en commun ? Je l’interroge immédiatement pour ne pas repartir dans mes tristes pensées. _ Est-ce qu’on vous a déjà dit qu’il était impossible que vous ne couchiez pas ensemble ? Marty et moi on ne compte pas le nombre de fois où on nous a dit qu’on était exclusif à l’autre. Ce qui est chiant à la longue, faut l’avouer. _ Est-ce que tu connais le papa de la fille de Lexie ? C’est un type bien ? D’ailleurs tu sais pourquoi il n’est plus en couple avec elle ? Me revoilà repartie avec ma manie à poser des questions à la chaîne. J’ai vraiment un sérieux problème d’empressement. Brendon m’interroge à son tour. Il veut savoir si moi aussi je peux me montrer surprotectrice avec Marty quand je sens qu’il est avec une fille qui ne lui correspond peut-être pas vraiment. Hum. Je réfléchie sérieusement à la question. _ Je pense. Je dis sans grande conviction. _ En faite Marty et moi on ne se présente pas tout nos petits-amis. Ce qui est vrai. Ce n’est pas foncièrement une nécessité. _ Et de nous deux je suis celle qui cumule le plus d’échecs sentimentaux alors.... Je soupire en songeant qu’il en fait partie. _ Je pense que oui. Si un jour je le voyais amoureux d’une fille susceptible de lui faire du mal, je crois que je fouillerais son passé pour tout connaître d’elle avant d’essayer de lui éviter une cruelle déception. L'idéale serait qu’il tombe sur une fille comme moi. Une fille qui le voit comme il est réellement. Il n’est pas comme tout les mecs et c’est ce qui fait son charme. Pourquoi les filles de maintenant préfèrent t’elles les méchants garçons aux tout mignons qui prennent leurs temps ? Ça me donne une idée de conversation tiens. _ Dis moi Brendon. Toi qui est un homme sensible et gentil. Qu’est-ce qui fait que ça colle plus avec Anna que les autres ? Qu’est-ce que vous avez fait pour que ça marche à ce point entre vous ? On peut peut-être faire mieux tout les deux. Marty peut également rectifier ce qu’il ne fait pas déjà, qui sait. Oui. C’est mal de voir un intérêt pour moi là où il devrait ne pas en avoir.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Mer 3 Jan - 3:46 | |
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Je ne pensais pas réveiller en Aubrey une telle curiosité en ouvrant la porte au sujet de Lexie. C’est peut-être une erreur car mon souhait est qu’elle apprenne à connaître ma meilleure amie en personne. Je vois bien que c’est raté. Du coup, je me trouve en fâcheuse position. J’hésite entre lui révéler entièrement ce que je sais pour combler sa curiosité grandissante ou bien m’en tenir à mes paroles précédentes exprimées par message texte. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Je vois bien qu’en apprendre plus sur la fréquentation de son demi-frère l’intéresse. Elle est comme moi au fond, elle veut veiller sur Drake et s’assurer qu’il ne soit pas tombé amoureux de la mauvaise fille. Du coup, puisque je saisis les intentions d’Aubrey derrière ses multiples questions, je me sens encore plus prisonnier dans mon rôle d’interlocuteur. Bon sang, pourquoi il a fallut que je me mette à lui en dire autant sans réfléchir aux conséquences ? Il est un peu tard pour faire marche arrière. Je baisse les yeux sur mes mains jointes. La première question n’est pas aussi simple à répondre que je l’avais anticipé. Du coup, je tente de l’éclairer au mieux. « Et bien, non, pas vraiment. Nous aimons beaucoup de choses similaires mais il n’y a pas une passion prédominante. Enfin, rien qui me vient à l’esprit spontanément. » Je dis en espérant que ce ne soit pas trop vague. J’ai l’impression de parler d’un coup comme un politicien. Ce genre d’individus qui ne fournissent jamais de réponse clair et précise à la question demandée. La suite est un peu plus facile à répondre. « Je suis son patron et elle est jolie, donc évidemment qu’il y a eut des rumeurs entre nous avant même qu’on soit amis, tu sais. Je pense que les gens aiment associés un homme et une femme ayant de la complicité ensemble, les mettre en couple quoi, alors que c’est rarement vrai. Du coup, je compatis car je connais bien ce que vous vivez. » Je lui souris avant de me saisir de nouveau de ma tasse de thé pour faire disparaître le goût sucré de sur ma langue. Le liquide est devenu tiède désormais et contrairement au café, je trouve cela meilleur ainsi. Va savoir pourquoi. La question suivante me pose vraiment un problème. Je viens d’ailleurs faire une petite grimace, pouvant faire passer cela sur le goût d’une gorgée de thé. Mais en fait, c’est vraiment parce que c’est un terrain que je ne veux pas abordé. « Je le connais oui. Sauf que c’est de l’ordre de la vie privée de Lexie et je préfère ne pas révéler ce genre de choses à sa place. Si elle est à l’aise de t’en parler quand tu vas la rencontrer, tu pourras lui demander. Mais rassure-toi, ce n’est rien de grave. Je pense juste que je ne suis pas la meilleure personne pour tout t’expliquer. » Je viens dire en me sentant presque coupable de lui avouer cela. Seigneur, on doit changer de sujet. Du coup, je tente de l’orienter à me parler de Marty. Ce qui fonctionne. Je hoche la tête à sa réponse. « Je vois, donc on pense pareille à ce sujet. Je crois que c’est nos amitiés fusionnelles qui font ça. On n’est pas des mauvaises personnes pour autant, au contraire. Ça nous prend juste un peu plus de temps que les autres pour accepter que notre meilleur(e) ami(e) soit avec quelqu’un d’autre. Et surtout je suis prêts à parier qu’autant toi que moi ont feraient tout pour saboter une relation avec une femme ou un homme qui ne convient pas à notre ami(e). » J’affirme comme pour me convaincre. Mais tout ça, c’est toujours selon nous. Notre vision de cet amoureux ou de cette amoureuse est forcément très subjective. Bon sang, être le meilleur ami est un rôle ingrat en amour, finalement. Je préfère ne pas trop y penser. La suite de la conversation vient une fois de plus me mettre dans l’embarras. Elle veut que je lui parle d’Anna, de ce qu’on a fait pour que ça marche. Bref, les actions qu’on a prises pour que notre couple n’explose pas comme il aurait dû. Parce qu’avouons-le, moi et Anna ça semblait prédestiner à s’écrouler. S’il n’y avait pas eu notre rapprochement soudain puis la grossesse… Je soupire. Je viens fermer les yeux et me caler dans le canapé. Bon sang, je n’arrive pas à croire que je suis en train de songer à cela alors qu’au fond je suis éperdument heureux avec la mère de mes futurs jumeaux. « Honnêtement, je n’en sais rien. Ce qui nous a rapprochés au tout début c’est la sensation de nous perdre. Tu connais l’histoire. Après qu’elle m’ait rejoint à Island Bay, c’était le bonheur parce que tout était nouveau et amplifié par l’amour naissant. Puis, la routine s’est installée il faut croire et ont a commencés à changer. Tous les deux, pas juste Anna. On dirait qu’on a arrêté de se comprendre. Je l’ai remarqué trop tard. J’ai foutu la merde avec ma demande en mariage ratée. Ça aussi tu connais les détails. » Je soupire. Je garde mon regard dans le vide, évitant le contact des yeux d’Aubrey. « On a passé un an à se rendre fou l’un l’autre avant d’avoir comme un déclic, encore une fois parce qu’on croyait qu’on allait se perdre. Anna m’a convaincu d’aller voir une thérapeute et ça été… très peu agréable, disons. Ensuite, il y a eut les jumeaux. Une grossesse surprise. Tu sais, je ne pensais jamais dire ça un jour mais… je me demande ce qui se serait passé si Anna n’était pas tombé enceinte. » C’est vrai, ça nous a rapproché au point que ça recommence à marcher. Mais sans ce coup de pouce… Seigneur, je préfère ne pas penser à l’état de notre couple sans cela !
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Jeu 4 Jan - 0:46 | |
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Pas de réelles passions en commun ?! Rien de particulier qu’ils font uniquement ensemble lui et Lexie ?! C’est… Surprenant. Enfin je veux dire que ils doivent bien avoir une vraie passion en commun qui a favorisé la venue d’une complicité amicale en dehors du boulot ! Ils ne peuvent pas juste s’entendre parce qu’ils partagent les même opinions sur de nombreux sujets ou aiment globalement les mêmes choses ! […] Hum… Je suis perplexe là. Tellement que je mets le jeu sur pause pour le regarder. A mes risques et périls puisque j’étais parvenue à chasser mon attirance pour lui en me concentrant à la fois sur la télé et ces réponses mais là je ne peux pas faire autrement. J’ai besoin de savoir s’il reste évasif juste pour couvrir sa meilleure amie d’une chose qui serait susceptible de me déplaire chez elle, ou si réellement il ne partage rien de bien concret avec elle. Verdict ? Hum. Impossible à dire. Ses traits de visage deviennent très vite assurés à ces paroles suivantes alors… C’est délicat de tirer une conclusion à ce qui me choque presque. Enfin. Non. Ça ne me choque pas vraiment. Ça me surprends plus disons. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être parce que je me suis toujours dis que toutes les relations amicales comme celle que je partage avec Marty étaient pareilles. Je suis forcé de constater que c’est partiellement le cas. Brendon et Lexie connaissent aussi ces allusions fréquentes sur une possible activité sexuelle entre eux, mais ils ne sont pas à fond sur un truc ensemble. Comme quoi ce n’est pas obligatoire. Et ce n’est pas grave. J’apprécie de découvrir qu’on peut autant se lier à quelqu’un sans forcément avoir une passion commune. J’apprécie aussi la sollicitude de Brendon sur ce que disent les gens de Marty et moi. C’est génial pour une fois de ne pas avoir un petit sourire amusé à ce sujet. Vous savez ? Ce petit sourire qui dit : c’est ça, oui. Si toi tu ne couches pas avec lui moi je suis champion du monde du saut à l’élastique ou une autre connerie de ce genre. Agaçant. Faut dire que ma réputation me précède aussi. Je suis connue pour être la fille qui ne reste jamais très longtemps avec le même mec. A force ça ne me donne pas une très belle image. Enfin je m’en fous. Les seules personnes qui ont un avis important à mes yeux sont ma mère, mon meilleur ami, et mon frère. Les autres ils peuvent penser ce qu’ils veulent de moi ça ne changera rien à ma vie. Même Brendon ? Bon pas lui c’est vrai. Mais lui même si je changerai pour correspondre à ces critères, ça ne modifierait en rien notre relation. Je serais toujours à ses yeux la gentille petite Aubrey qui l’amuse. (Soupire) Brendon grimace après avoir bu son thé. Je fronce des sourcils. _ Il n’est pas bon ? Je m’inquiète aussitôt. _ Car si c’est le cas je peux te donner autre chose à boire tu sais. Ne te force pas pour me faire plaisir. Je ne lui en voudrais pas qu’il n’apprécie pas le thé. Non. Je ne peux l’en vouloir de rien. Pas même qu’il refuse de répondre au sujet du papa de la fille de Lexie et les raisons qui l’ont conduit à ne plus être avec la maman. Je comprends d’ailleurs parfaitement son point de vue. Il est vrai que ce n’est pas a lui de me dire tout ça. C’est à Lexie elle-même. _ Tu as raison Brendon. Je déclare doucement en déposant les manettes sur la table basse. _ Ce n’est pas à toi de me parler de tout ça et je m’excuse de t’avoir poser autant de questions à ce sujet. Oui. Je m’excuse. Moi-même je ne m’y attendais pas. _ Je lui demanderai directement lorsque j’aurais la chance de la connaître moi également. Je pose brièvement ma main sur son genou le plus proche. _ J’espère qu’elle m’appréciera comme toi tu m’apprécie. Je trouverai ça dommage de ne pas voir souvent mon frère parce que ma présence l’insupporte ou… Je m’interromps. Je ne sais pas vraiment ce qui pourrait lui déplaire alors il est préférable que je n’énonce pas tous ces défauts qu’on me reproche en général. Je préfère répondre à la question de Brendon sur mon amitié avec Marty. Ou plutôt sur ma capacité à me montrer intransigeante sur ces prétendantes. De mon souvenir je ne me rappelle pas avoir court-circuiter ces anciennes relations parce que ces copines me semblaient bizarres. En général Marty le remarque de lui-même que ça ne va pas coller. Du coup je suppose que dans le cas où il ne le verrait pas lui-même, j’aurais la même réaction que lui ne l’a eu avec mon frère. Je chercherai à savoir les intentions de cette fille pour être certaine d’avoir raison de lui faire confiance. Je suis donc d’accord sur tout ce que Brendon me dit en retour. J’hoche même de la tête pour lui faire savoir jusqu’à ce qu’il parle de sabotage de relation pour notre ami. Je ne sais pas quoi penser de ça. Est-ce une invitation indirecte qu’il me lance ? Dois-je comprendre qu’il voudrait que je sabote sa relation avec Anna parce que je pense qu’elle n’est pas réellement faite pour lui ? Je t’interdis directement de te persuader que c’est le cas, Aubrey. Cet homme n’est pas pour toi. Et il parlait dans le sens de Marty et Lexie. Vous seriez capable de faire ça pour eux. Pas pour vous deux. (Soupire) Foutu conscience. Rien ne coûte de s’en assurer. Non ! Attends ! _ Tu aimerais toi que Lexie ou une autre de tes amies fasse ça à ton encontre si elles sentaient qu’Anna n’était pas faite pour toi, par exemple ? Ni vu ni connu. Il va croire que je lance un débat sur la réaction du dit ami à la relation saboté à des fins amicales, et jamais il ne s’imaginera que c’est moi qui m’intéresse réellement à son cas particulier. D’ailleurs je m’en assure en lui demandant le secret de sa réussite avec sa compagne italienne. Ainsi j’ai autant d’infos potentiellement utiles à Marty dans la concrétisation de ces futures relations avec la gente féminine, que les infos sur les points sensibles de sa relation avec la future mère de ces enfants. Tu es monstrueuse comme fille. Je t’assure que tu n’auras plus une nuit de sommeil tranquille si tu brises son couple. Tu ne me donneras aucun remords si j’ai la preuve que ce que je fais est le mieux pour lui. Tu as vu sa réaction à l’évocation d’Anna ? De son couple ? Il n’a pas l’air si heureux que tout le monde veut le croire et ces mots sont autant plus parlants que ces gestes. Il semble perdu le pauvre. Je pose à nouveau ma main sur son genou en guise de réconfort. Je comprends aux travers des mots que son couple n’est pas très stable. La grossesse a amenée avec elle un souffle de bonheur sur eux, mettant un terme au moment difficile qu’ils ont traversés, mais tout ne sera pas éternellement tout rose. Anna va finir par accoucher. Son image va perdre de sa superbe. Dans quelques temps ils verront à nouveau tout ce qui les sépare et… Arrête. Ce constat est biaisé par tes sentiments pour lui. Tu veux tellement cet homme que tu serais prête à faire le malheur d’une autre femme. Enceinte, de surcroit. Fais ce que tu as toujours fais pour lui. Assure-lui que cette grossesse est juste une preuve évidente de leur amour. Pas le canot de sauvetage qui a empêcher à sa relation de sombrer définitivement. […] Aubrey. Tu n’es pas méchante. Juste sexuellement attiré par le mauvais gars. Il ne mérite pas que tu brises tout pour ce qui sera juste une partie de jambes en l’air. Surtout que tu connais très bien Brendon. Il souffrira de l’absence d’Anna dans sa vie. Il sera une épave encore plus inaccessible pour toi. (Soupire) C’est vrai. Je vais le détruire. Je ne dois pas faire ça. Je l’apprécie beaucoup trop pour faire son malheur. _ Le véritable amour est comme ça il faut croire. Je souffle finalement avec tendresse. _ Il offre des moments de hauts puis de bas pour lesquels ça vaut le coup de se battre. Je marque une pause. _ J’ai jamais eu la chance de connaître ça avec qui que se soit mais ta relation avec Anna est à mes yeux la preuve que vos sentiments sont sincères. Si vous étiez destinés à vous séparer, vous l’auriez déjà fait. Alors profite pleinement de ce bonheur que tu ressens à l’idée d’être le futur papa d’un petit Rory et d’une petite Amelia car c’est tout ce qui compte. Le fait que votre amour va donner la vie à deux beaux enfants qui t’aimeront tout autant. Je sourie pour l’en convaincre. Je viens à nouveau de le pousser vers elle. Je me maudis pour ça.
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) Jeu 4 Jan - 2:41 | |
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Décidément, je fais tout de travers d’un coup. Aubrey me regarde depuis quelques minutes et forcément elle a associé ma grimace de déplaisir à un mauvais goût de son thé. Je me mets alors à secouer la tête vivement. « Non, le thé est excellent. Juste que j’ai pensé à un truc. » Non, cette réponse n’est pas mieux. Bon sang, je suis une cause désespérée. J’aborde donc le sujet du père de Lana en tentant de ne pas paraître trop dur pour ne pas qu’Aubrey pense que je lui en veux pour sa curiosité à ce sujet. Je réalise bien qu’une fois de plus j’ai mal géré les choses. Elle est d’accord pour demander directement à Lexie l’explication sur sa séparation avec Adriel sauf qu’en contrepartie elle craint d’un coup que ma meilleure amie ne l’apprécie pas et l’empêche même de voir Liam. Tout ça va trop loin. Je dois intervenir. Je pose ma main sur la sienne pour voler à sa rescousse. Je viens même appuyer légèrement dessus, sentant désormais bien la pression sur mon genou. Je me penche vers l’étudiante et je la regarde dans les yeux. « Aubrey, ne fait pas ça. Ne voit pas les choses tout en noir avant de laisser une chance à Lexie. Si tu restes toi-même quand tu vas la rencontrer, je ne vois pas pourquoi elle ne t’apprécierait pas. Je t’assure que si un jour j’entends quelqu’un te traiter d’insupportable, je le frappe. » Je dis sérieusement avant de réaliser ma dernière phrase et de pouffer de rire. « Frapper dans le sens métaphorique, on s’entend. Je ne suis pas violent. » Oh Seigneur que je me déteste en ce moment à gaffer d’un coup autant ! Je libère donc sa main et je nous fais changer de sujet, ce qui fonctionne grâce au ciel. Je réalise ainsi que nous sommes assez similaire, que nous voyons de la même façon notre rôle de meilleur ami protecteur. Je suis pris de court quand Aubrey me demande si j’aimerais que Lexie ou une autre amie sabote ma relation avec Anna s’il y avait une bonne raison de le faire. « Euh… » Je lâche spontanément. Je ne sais pas quoi répondre à ça. Qu’est-ce qu’on répond à ça ? « Et bien, j’imagine que oui. Juste que moi et Anna ont est ensemble depuis deux ans donc c’est un peu tard pour faire ce genre d’intervention, je pense. » Je souris, à défaut de savoir quoi faire de plus. Lexie ne s’est jamais opposé à ce que je fréquente Anna donc l’exemple ne tient pas vraiment la route, mais qu’importe. Ce n’est pas grave. Le sujet de ma compagne devient prédominant dans la conversation et je me sens à nouveau coincé. Je veux répondre honnêtement, ce qui me pousse à avouer que je ne sais pas comment mon couple serait si la grossesse surprise n’était pas arrivée. Suis-je horrible de simplement évoquer le sujet alors que je ne suis pas malheureux présentement, mais alors là très loin de l’être ? Dans ce cas, pourquoi je remets d’un coup cela en doute ? Pourquoi ? Je suis abruti ou quoi ? La main d’Aubrey se retrouve à nouveau sur mon genou mais je suis trop confus. Je n’ai aucune idée de comment faire pour enlever ces doutes soudains de ma tête. Je ne pensais pas être sauvé par mon amie elle-même. Je la regarde, retrouvant progressivement mon sourire à chacun de ses mots. « Tu as raison. Ça mérite qu’on se batte pour nous et aussi pour nos enfants. » Je dis, retrouvant pleinement mon sourire. Je fixe Aubrey dans les yeux. « Tu sais, c’est vraiment agréable de te parler. Tu es une femme super, je ne veux plus jamais que tu t’inquiètes de ce que Lexie ou n’importe qui d’autres peuvent penser de toi. Tu ne m’as jamais déçu depuis que je te connais. Alors ait un peu plus d’appréciation pour toi-même. Ok ? » Je viens naturellement m’avancer et la serrer dans mes bras pour la remercier de ses mots qui m’ont fait beaucoup de bien. « Tu vas connaître bientôt le véritable amour, j’en suis certain. C’est impossible que ça ne t’arrives pas. Tu mérites autant que les autres de le connaître. » Je la garde un peu contre moi puis je me sépare et croise son regard. Nouveau sourire reconnaissant. « Merci, Aubrey. »
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| Sujet: Re: Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] (#) | |
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| | | | Have a cupcake ! [Aubrey & Brendon] | |
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