Laurick - I'm a bad man, ain't my fault it's all I got

Laurick Gabano

Tell me what I need to get right ♫ - Bad Man / Austin Jenckes

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Mes premières fois...

• La première et dernière fois que j'ai volé. Je me souviens quand j’étais gosse, je prenais un malin plaisir à voler les biscuits que ma grand-mère préparait. Durant la nuit je me levais subtilement, telle une sourie, je me rendais à la cuisine, je me hissais sur le comptoir avec habileté et je m’empiffrais de sucre. C’est ainsi que j’ai découvert que le Père-Noël n’existait pas… Un soir de décembre, je faisais le même trajet lorsque j’entendis du bruit provenant du salon. Je découvris ma grand-mère entrain de placer les cadeaux sous le sapin. Elle resta surprise lorsqu’elle me vit apparaître en pleur à ses côtés. Depuis, elle se jura de ne plus jamais me mentir sur les contes inventés pour les enfants. Elle trouvait cela trop difficile de me voir pleurer à chaude larme pour toute une mise en scène. Je crois que c’est à ce moment-là que notre complicité s’est formé pour la vie. Cette confiance aveugle que nous avons l’un pour l’autre, voilà comment elle l’a gagné.

• J’ai échangé mon premier baiser à l’âge de 16 ans. Ce n’était rien de bien romantique. Un jouait à la bouteille, comme la plupart des jeunes adolescents de cet âge qui commence à découvrir le sexe opposé et à jouer à touche pipi. Je me souviens que ce n’était aucunement agréable. La fille avait une accumulation de bave dans sa bouche à cause de ses broches dentaires. J‘avais l’impression de me noyer dans cette échange buccale. Heureusement, je me suis repris au courant de la soirée avec sa meilleure amie, qui n’en était certainement pas à sa première fois…

• Ma première retenue scolaire… Apparemment, j’avais été déplaisant avec le professeur. Mon petit air de fendant, qui attirait les filles mais qui provoquait les enseignants, m’avait conduit en colle après les cours. Le directeur m’avait demandé de retranscrire une phrase dix fois et de changer de couleur de stylo à chaque lettre. J’avais 16 mots, 7 couleurs de stylos différents. Si vous faite le calcul,  je n’étais pas sortie avant des heures. Malheureusement pour eux, cela ne m’empêcha pas d’être détestable pour autant.

• Ma grand-mère se proposa comme prototype pour que je puisse la tatouer. Mes premiers tatouages sont encrés sur son poignet, son épaule, sa nuque, son mollet… Je dois avouer qu’avec mon piètre équipement de débutant et mon manque de confiance, j’avais peur de tout foiré, mais tout ce déroula à merveille.

• L’erreur la plus fatale que j’ai faite et que je ne me suis jamais pardonné, c’est de ne pas avoir été amoureux lors de ma première relation. Je me suis rendu compte que ce n’était pas un sentiment que l’on pouvait avoir sur demande. J’ai été profiteur et manipulateur tandis que la fille en question m’aimait pour de vrai. Toutes mes actions m’ont porté à réfléchir et heureusement, j’ai eu une seconde chance avec mon ancienne petite amie. Je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé. J’ai absolument tout partagé avec cette fille, mais le karma est venu s’immiscer dans ma relation. Nous nous sommes séparés. Je me suis retrouvé dans la même situation que la fille que j’avais « utilisée » pour mes besoins. Seule et désemparé. Brisé par l’amour non réciproque.

• J’ai une moto depuis la vingtaine. C’est mon seul et unique moyen de transport. Évidemment, quand je vais faire l’épicerie avec Dolorès, je dois utiliser sa voiture. Je me rappelle lorsqu’elle m’avait montré à conduire son vieux véhicule… J’avais malencontreusement égratigné sa petite Camery bourgogne contre le vinyle blanc de la maison. Je reculais la machine sous le garage extérieur et je m’étais collé contre le bord de la maison. La peinture du véhicule est toujours voyante sur notre demeure. Je désirais réparer mon erreur en nettoyant le tout, mais Dolorès disait que laisser des souvenirs comme celui-ci c’est important. Alors à chaque matin quand je me rends au travail, je vois quotidiennement cette tache bourgogne sur le coin de la maison.

• Je me suis acheté un chien il y a moins que de quelques mois. C’est un Husky Sibérien. Il s’appelle Bretzel, mais grand-mère le surnomme Bret. Au départ, Dolorès n’était pas chaude à l’idée d’avoir un animal de compagnie. Elle disait que c’était beaucoup plus de trouble que je ne pouvais me l’imaginer, mais au final, elle adore ce grand toutou. Il est gentil, affectueux, curieux. Moi et lui on a déjà fait les 100 coups depuis quelques mois. Grand-mère s’occupe de lui quand je vais travailler. Cette petite boule de poil est comme mon enfant. Je l’aime et je le chéri comme jamais.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Harvey Newton-Haydon</pris> Laurick Gabano

l'histoire de ma vie

This is just a dream stuck on a bad repeat

Depuis que je suis haut comme trois pommes, c’est ma grand-mère qui s’occupe de moi.  Je lui dois absolument tout. Elle m’a élevé dans le réconfort et l’amour. Elle jouait le rôle de mon père et de ma mère à la fois. Mes défunts parents n’ont pas survécus à un terrible accident de voiture. Mon père est mort sur le coup et ma mère est morte de ses blessures. Son décès fut constaté une fois acheminée à l’hôpital. Je n’ai aucun souvenir d’eux, mise à part quelques photos. Ma grand-mère, Dolorès, a tout fait pour subvenir à mes besoins. Je dois vous avouer que je n’ai jamais manqué de rien… Surtout pas de sucre à la crème, de beignes et de tartes aux pommes. Je me demande encore aujourd’hui comment j’ai fait pour garder ma ligne et ne pas faire de diabète.

J’ai grandis dans la maison familiale, celle ou mon père et mon grand-père ont vécu leur enfance. Alors vous pouvez deviner que la maison n’est pas très jeune. Au contraire, elle a de l’âge et elle commence à tomber en lambeau. Comme ma grand-mère a un attachement émotionnel à cette demeure, je tente de la rafistoler du mieux que je peux. Je lui dois bien cela après toutes les années qu’elle a sacrifié pour moi. Autrefois c’est elle qui s’occupait de moi, mais comme la vieillesse rattrape ses jours, c’est moi qui prends soin d’elle.


Malheureusement, je n’aimais pas vraiment l’école. Mes notes empiraient d’année en année. J’en ai fait baver à ma grand-mère plus d’une fois avec mes problèmes de comportements. Je dérangeais en classe, je ne remettais pas mes devoirs à temps, je déclenchais quelques bagarres ici et là pour protéger des demoiselles en détresses. Disons que des heures de colles, j’en avais à revendre. J’ai calmé mes ardeurs quand j’ai trouvé enfin ma vocation. L’art. J’ai poursuivi mes études dans ce domaine jusqu’à ce que j’obtienne un diplôme et quelques certificats prouvant mon talent et mes efforts acharnés. Heureusement que grand-mère me poussait à poursuivre mes études. C’est grâce à elle si aujourd’hui je suis tatoueur.

Aussitôt que j’avais eu l’âge requis pour obtenir un poste en tant que tatoueur, j’avais postulé dans une boutique qui me faisait rêver. J’étais arrivé avec mon portfolio de croquis et d’esquisse ainsi que ma grand-mère lors de l’entrevue. Ma grand-mère portait plusieurs de mes créations sur son corps. Elle voulait tant que je réussisse qu’elle m’avait dit et je cite : «  Je suis prête à donner mon corps à la « science » pour que tu puisses te pratiquer sur de la chair humaine! J’en ai marre que tu gaspilles toute les oranges que j’achète à l’épicerie. » Au départ, comme je n’avais pas de cobaye, je m’équipais avec les moyens qui me tombait sous la main et la pelure d’orange était l’article le plus similaire à la peau humaine. Bref, j’avais obtenu le poste.

Mais depuis quelques mois, je me suis battu pour devenir copropriétaire du salon, mais mon patron a engagé à l’externe, plus précisément un de ses amis qui ne m’apprécie guère. Je pensais qu’après l’avoir servis pendant plus de 9 ans, il me ferait le plaisir de devenir son bras droit. Mais je me suis trompé. Alors j’ai décidé de démissionner et de postuler chez son compétiteur. La morale de cette histoire… On ne trahit jamais un Gabano.

Mise à part les tatouages, je fais de la peinture sur toile dans mes temps libre. Seulement, ceux-ci sont de plus en plus rares avec les rénovations de la maison. Comme ma grand-mère Dolorès a une appartenance sentimentale envers cette demeure, je me suis juré de tout faire pour la conserver. L’année passée, j’avais commencé par repeindre sa chambre et refaire la salle de bain adjacente. Prenant de l’âge, je me suis assuré de faire une pièce convenable pour ses besoins. Cette année, je voudrais m’attaquer à la cuisine. C’est un peu l’endroit où nous partageons tous nos bons moments ensembles. Les petits cafés du matin, la popotes, les grandes discussions profondes sur l’avenir. Dieu seul sait comment Dolorès désire devenir arrière-grand-mère. Seulement, pour pouvoir avoir un enfant, il faut commencer par être en couple et disons que j’ai du chemin à faire pour en arriver là.

Avant la vingtaine, j’ai eu quelques amourettes. Des aventures autant enivrantes et mémorables que déchirantes et exaspérantes. Étant plus mature que les filles de mon âge, je me lassais rapidement des crises de jalousie et des enfantillages. Mon premier véritable amour me tomba sous le nez à 21 ans. Vous savez, ce qu’on appelle le coup de foudre. Et bien je l’ai vécu. Une jeune femme resplendissante et pleine de vie, avec une tête sur les épaules, capable de défendre ses opinions, ses points de vue. On se chamaillait souvent, mais l’amour nous rattachait à chaque dispute. Au final, nos chemins se sont séparés. Elle a déménagée après 4 longues années de vie commune. J’ai respecté son choix, mais mon cœur ne s’en est jamais remis. Les deux dernières années se résume à un célibat actif. Je dis actif, car il m’arrive parfois de faire des rencontres, mais pour l’instant il n’y a rien de bien sérieux.


En résumé, on me considère comme étant sociable, serviable et plein de bonne volonté. C’est en partie vraie… Seule mes amis et les filles qui couchent dans mon lit savent à quel point je suis réticent à m’engager. Faire confiance n’est pas naturel chez moi. Je me protège tout simplement car je ne veux plus souffrir. Égoïste? Peut-être, car je sais que je brise des cœurs et que cela fait de moi un « mauvais » garçon aux yeux de certaine. Je sais que tout va changer lorsque je trouverai la perle rare. Malgré cela, se suis franc et honnête, parfois même un peu trop. Je manque de filtre et cela peut blesser certaine personne. Je suis travaillant, dévoué, entêté. Mon travaille c’est ma vie et je suis prêt à tout pour persévérer davantage.