Hope + Shame on you baby, forever yours

Hope Newman

I will find something more someone I am made for

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Elle avait six ans lorsqu’elle s’est lancée dans la gymnastique et elle avait 16 ans lorsqu’elle a arrêté. Suite d’une vilaine blessure à laine. (+) Petite, elle faisait des recettes de son cru, en s’inspirant des livres de recettes de sa grand-mère. Ses grands-parents étaient ses premiers cobayes… les pauvres. C’était loin d’être la même gastronomie qu’elle sert aujourd’hui. (+) Comme elle a grandit avec des gens d’un certain âge, Hope est obsédée par le golden age du cinéma et les vielles chansons. Elle ne parle pas français mais connait toutes les paroles de « La vie en rose » d’Edith Piaf… qu’elle adore d’ailleurs. (+) Elle est impliquée dans plusieurs causes qui lui tiennent à cœur. Elle est membre de Greenpeace, PETA, s’implique pour la communauté LBGTQ+… elle préfère se tenir debout que de râler assise! (+) Elle est excessivement perfectionniste, elle s’attend à la perfection dans ce qu’elle fait et croyez-moi qu’elle travaille comme une dingue pour y arrivée. (+) Elle parle couramment le langage des signes, non pas que ça lui soit particulièrement utile mais elle voulait apprendre. Elle s’est surprise a pouvoir aidé une dame dans un café à passé sa commande. (+) Elle est terrorisée par les clowns depuis son septième anniversaire… ses grands-parents en avait engagé un pour l’occasion et apparemment la petite n’a pas arrêté de pleurer de la journée. (+) Elle n’était pas populaire à l’école mais elle n’était pas victime d’intimidation non plus… elle était l’une de ces personnes qui passent inaperçus. Ça ne l’a jamais déranger, elle déteste avoir l’attention sur elle. (+) Elle appelle ses grands-parents quatre fois semaine et elle leur a appris à utiliser Skype… Dieu seul sait combien ça été laborieux mais au moins maintenant ils ne parlent plus directement dans la caméra. (+) Elle tient son blog depuis 8 ans et a tout prêt de 2 millions de followers.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ holland roden</pris> hope newman

l'histoire de ma vie

You were mine and I was yours for that night

Je suis un accident… enfin, disons plutôt que je n’étais pas prévu… ou un heureux hasard si vous voulez être poétique. Je suis le résultat d’un condom percé. Mes parents étaient bien jeunes pour avoir un enfant. Ma mère n’avait que dix-neuf ans et mon père tout juste vingt-et-un.  Deux gamins avec un avenir prometteur qu’ils ont dû mettre de côté pour l’occasion. Mon père s’appelait Bill et ma mère Suzanne… y’a pas plus commun comme prénom, hein? Ils étaient ensemble depuis le début de l’adolescence et m’ont accueilli à bras ouverts. Enfin, c’est ce qu’on m’a dit… pour être franche, je n’ai pas de souvenir d’eux. Ils sont morts j’étais très jeunes… mis-à-part quelques bribes flous d’un dimanche après-midi dans le salon et quelques photos, je n’ai aucune image de mes parents. Ils sont morts j’avais à peine trois ans, un accident de voiture, un chauffard, perte de contrôle, écraser contre un arbre… c’est les mots dont je me souviens. J’étais trop jeune pour comprendre, à l’époque, ce qu’était la mort… ce que ça impliquait… la permanence d’un tel état. Je me souviens, la première semaine que je suis arrivée chez mes grands-parents, j’avais l’impression d’être en vacance. J’ai ensuite demandé quand est-ce que papa et maman seraient de retour. Ma grand-mère n’a rien dit, elle a sourit et est parti dans la chambre… je me souviens l’avoir entendu pleurer. C’est par la suite que j’ai compris qu’ils ne reviendraient jamais. Comme mon doudou perdu au supermarché. Mes papi et mami m’ont donc élevé. Ils étaient aimant, attentionnés et malgré leur cinquantaine avancée, m’ont offert une enfance de rêve.

Pour me mêler à d’autres enfants de mon âge, à savoir que j’étais maladivement timide dans mon enfance, ils m’ont inscris à la gymnastique. J’ai fait plusieurs compétitions et me suis rendue jusqu’au championnat mondial junior où j’ai terminé en sixième et deuxième place. À l’école j’étais le genre de fille qui préférait rester seule. Ayant du mal à socialiser, j’étais surtout amie avec les filles de la gym et quelques camarades de classe. Je développe ma passion pour la cuisine dès le primaire. J’ai toujours adoré regardé ma grand-mère chantonner en mélangeant ou assaisonnant quelque chose. À l’âge de treize ans, je m’inscris à mes premiers cours de pâtisserie et me fait de nouveaux amis. Nous sommes proches et passons nos weekends à concocter d’étranges recettes pour pratiquer nos nouvelles connaissances. Je découvre la photographie au même âge, grâce à mon grand-père.  À quinze ans, je vis ma première histoire d’amour avec un jeune homme de dix-sept ans. C’était l’été et il s’appelait Lucas. Il était en vacance chez son oncle et je travaillais dans la petite pâtisserie juste à côté. C’était un amour d’été aussi cliché que les histoires les plus mainstream d’aujourd’hui. Il est reparti à Seattle et j’ai repris ma vie. C’était passionné et je me souviens avoir pleuré pendant une semaine. Que voulez-vous? J’ai toujours été d’un naturel romantique. Le prince charmant, le cheval blanc, le portable perdu… enfin toutes ces comédies romantiques… un de mes péchés mignons.

Je gradue du lycée à l’âge de dix-sept ans et me dirige dans le milieu de la littérature à l’université d’Auckland, la plus réputée du pays! Après deux semestres, je décide de tout laissé tomber, les cours magistraux n’étant pas pour moi. Je pars alors à l’aventure pendant près d’un an, j’ai parcouru l’Australie, le sud de l’Afrique, l’Europe de l’est et une partie de l’Amérique du nord. Malgré tous mes voyages, je me souviens avoir eu plusieurs crises de paniques… « Que vais-je faire de ma vie Nana?! » ce bon vieux classique de la jeunesse actuelle. À mon retour, je soumets une demande de candidature à la fameuse école « Le Cordon Bleu » pour rejoindre leur programme de cuisine… sans grandes attentes. Sachant qu’ils étaient très sélects dans leurs étudiants. Un mois plus tard, je reçois ma lettre d’acceptation. J’y étudie et gradue en deux ans ayant une spécialisation additionnelle pour la pâtisserie. Je lance alors mon blog culinaire « New-Cooklands : Chronicles of flavors » tout en ayant mon premier emploie comme chef de ligne dans un restaurant. J’avais 20 ans.

C’est là que je rencontre Bryan, le gérant, coup de foudre, licorne et papillons. Je tombe sous son charme plus rapidement qu’un steak prend à saisir. Trois mois plus tard, je démissionne du resto – trop de stress – et je peux officiellement dire que Bryan et moi étions un couple. Deux ans plus tard,  nous emménagions dans notre premier appartement à Island Bay. L’année suivante il me demande de l’épousée et j’accepte. Mon blog gagne en popularité mais resté à la maison ne me suffit plus, c’est à ce moment que je me retrouve a assisté à des courses automobiles. Au début, c’est principalement pour parfaire mes techniques de prises de photos à shutter rapides. Mais, de course en course, je développe un réel intérêt. J’avais 23 ans et tout me souriait. Un emploi qui paye les factures, un fiancé que j’adore et mon blog – ma passion – semblait plaire à de nombreuses personnes. Tout allait mieux dans la vie de la petite Newman… enfin… jusqu’au jour de mon anniversaire. J’allais avoir 24 ans, je rentrais chez moi plus tôt, quand je suis tombée nez-à-nez avec Bryan et une amie commune, Loreleï. Je me souviens avoir figé sur place. Je me souviens de la voix de Bryan qui résonne au loin alors que je les dévisage. Je n’ai pas pleuré. J’ai jeté ma bague sur ce salaud, fais mes sacs et suis partie sans rien dire. Lui pleurait et m’a appelé pendant plusieurs long mois après ça, pour s’excuser. Si bien que j’ai dû changer de numéro. Ce fût difficile, très difficile. Je me souviens m’être plongé dans mon boulot à l’écurie bûchant sur tout et n’importe quoi. C’est à cette époque que je me tourne vers ma nouvelle passion pour la course. J’y trouve un emploi dans l’administration d’une petite écurie. Voyant une telle opportunité comme un signe du destin, j’accepte. Certes, je n’avais aucune expérience ou mais j’ai toujours su faire valoir mon point de vue. J’suis une fille organisée et j’adore apprendre. Certes, rien de bien palpitant mais au moins ça me permettait de sortir de la maison. Plus le temps passe, plus mes patrons m’offrent la chance de me faire plus utile sur le terrain si bien, qu’après près d’un an, j’assiste à toutes les courses. J’ai 26 ans lorsque Bart, le coureur vedette, me propose de devenir son assistante personnelle. Certes, ce n’est pas mon emploi de rêve mais le salaire est plus qu’acceptable et je peux tout de même voyager partout où il va.

Ce qui me ramène à aujourd’hui. Mon blog approche les deux millions d’abonnés et je peux honnêtement dire que je suis motivée à lancer mon premier livre de recette. Je voyage énormément avec mon autre emploi, contente de travailler pour Bart. Je vis dans un bel appartement, rend visite à mes grands-parents toutes les deux semaines et suis impliquée dans plusieurs causes qui me tiennent à cœur. Tout semble me sourire alors que j’approche la trentaine… enfin, presque tout.