We are searchlights, we can see in the dark | Lisa

Lisa Peyramaure

I don't want control, I want to let go

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Lisa a un problème avec les règles et l’autorité, elle déteste qu’on lui dise ce qu’elle doit faire. Impétueuse, elle nourrit un esprit libre et créatif depuis toute petite. Douée d’un talent assez poussé, elle est devenue aujourd’hui street artist à part entière. ○ Via son vécu, la jeune femme déteste aussi les injustices et les intolérances futiles. Au sein même de sa famille, son père a rejeté sa sœur bisexuelle par homophobie. Depuis, Alma continue de s’assumer et elle est même devenue féministe. Lisa, moins engagée dans la cause que son aînée, n’a pourtant pas hésité à esquisser des œuvres percutantes dans la rue pour soutenir le mouvement de sa sœur lors de manifestations locales. Elle est parfois perçue comme une artiste militante. En effet, Lisa ne recule pas pour traduire ses pensées en lien avec l’actualité dans ses représentations colorées. ○ Dans un registre plus léger, la jeune femme ne se prend pas trop la tête et elle profite à fond de la vie. Sociable, elle adore s’amuser et travaille d’ailleurs quelques soirs par semaine au pub irlandais de Wellington pour garder un pied dans le monde des soirées. Elle adore l’ambiance de ce job, ce qui la change de celui, plus rangé, de galeriste dans la salle d’exposition où elle travaille à mi-temps en journée. La force de Lisa est sa capacité à se muer comme un caméléon d’un monde à l’autre. Air chic et distingué durant les expositions, cool et détendu dans le pub, déterminé, impulsif et urbain dans la rue. ○ Facile à vivre sur d’autres plans, Lisa adore faire du sport et elle mange de tout, ce n’est pas une obsédée de son poids même si en cas de changement fulgurant, elle ferait sans doute attention. ○ Elle adore la musique des années 80', mais elle ne se cachera pas d’aimer un son commercial si la chanson lui plaît. Il lui arrive d’ailleurs souvent de prendre la route en voiture et d’écouter de la musique assez fort pour se mettre dans sa bulle. ○ Lisa passe souvent une main dans ses cheveux pour les replacer, ce qui lui donne parfois un air maniéré ; en réalité il s’agit d’un geste qui la calme. ○ Quand la cadette Peyramaure a une idée en tête, il est difficile de la faire changer d’avis. Entêtée, elle va souvent au bout des choses. ○ En relations amoureuses, Lisa réalise rarement le premier pas. Préférant s’amuser de temps à autre, elle n’a pas eu la tête à se poser jusqu’à présent. Elle a bien connu quelques histoires, mais rien de suffisamment sérieux pour penser à fonder une famille ou se marier. ○ La jeune femme adore passer des soirées toutes simples entre amis, une bière à la main, devant un match de foot, à faire un billard, un bowling ou une séance cinéma, elle s’entend aussi généralement bien avec la gente masculine pour les démonter à divers jeux de bar. ○ Distraite, Lisa a la fâcheuse tendance de se perdre dans son imagination et à manquer de concentration, c’est pourquoi elle doit souvent s’appliquer dans ses tâches pour ne pas devoir répéter l’opération et dans le but d’éviter de tristes maladresses. ○ A un autre niveau, la jeune femme sait chanter mais elle n’a jamais pensé à prendre plus de quelques cours, estimant que la musique, ce n’était pas un monde pour elle. Elle sait très bien danser la salsa aussi, mais elle a très vite abandonné l’idée d’approfondir ces talents-là au bout d’une année ou deux de cours durant son adolescence. ○ De nature pacifiste sauf si on la cherche, Lisa aurait tout à fait aimé vivre à l’époque hippie, en mode peace and love, le côté trop libertin mis à part. ○ Dans son appartement, elle a recueilli un bouvier bernois nommé Hataitai, comme la ville néo-zélandaise près de Wellington. ○ Lisa adore les films policiers, elle essaie toujours de résoudre l’énigme avant la fin du film et – malheureusement pour ceux qui regardent avec elle -, elle réussit souvent à boucler l’enquête avec succès. ○ Lisa est une fille sensible à ce qui l’entoure mais elle s’est tout de même forgée une petite carapace et elle ne montre pas toujours facilement ce qu’elle ressent. ○ Attachante, la jeune femme est bonne copine avec beaucoup de gens et rares sont ceux avec qui le courant ne passe pas du tout.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Cora Keegan</pris> Lisa Peyramaure

l'histoire de ma vie

We are rockets, pointed up at the stars

Née le 12 août 1992 à Auckland, Lisa n’était pas un bébé dont la naissance était planifiée. Elle connut une enfance heureuse et ne manqua de rien, mais la dépression et les problèmes psychologiques de de sa mère ne passèrent pas inaperçus malgré la volonté des parents de les protéger sa sœur aînée de quatre ans et elle de cette dure réalité. Toute petite qu’elle était, Lisa comprit qu’elle n’avait pas été attendue. Pour autant, ses deux parents s’occupèrent d’elle comme sa sœur, sans laisser transparaitre la moindre différence entre elles. De plus, Alma prit soin d’elle dès son arrivée dans la famille. Depuis leur plus jeune âge, les deux sœurs établirent un lien fusionnel et très soudé. Un enfant prend souvent exemple sur sa mère. Lisa prit non seulement sa mère mais aussi Alma en modèle, ce qui lui permit de grandir de façon relativement sereine et stable. Des dépressions de sa mère, la cadette en retint la volonté de vouloir fuir réalité, et très tôt, elle se réfugia dans des mondes imaginaires à travers le dessin. La fillette développa un talent inouï pour la représentation, que ce soit sur une feuille de papier ou quelques années plus tard à plus grande échelle, sur des murs entiers, comme ceux qu’elle peinturlura au lycée et qui lui valurent quelques heures de colle durant sa période adolescente. D’Alma, Lisa prit la témérité et la détermination. Elle ne deviendrait pas avocate ou médecin, mais elle poursuivrait son rêve de travailler dans l’art. Esprit libre et créatif, un peu rebelle sur les bords, Lisa devint une street artist à part entière, son talent de développa même au-delà du lycée et s’élargit dans sa ville. A dix-sept ans à peine, son nom circulait déjà parmi les artistes modernes d’Auckland. Même si ses parents virent cette évolution d’un mauvais œil au début, elle gagna progressivement en crédibilité auprès d’eux et fit même la fierté de sa mère. Vers seize ans, Lisa connut aussi les premiers amours, quelques relations plus sérieuses, et d’autres sans lendemain. Elle vivait sa vie pleinement, sans regarder en arrière. Pourtant, un événement troubla la famille quelques années plus tard. Alma aimait autant les femmes que les hommes, une réalité qui déplut fortement aux parents Peyramaure. Lisa, qui pensait ses parents plus tolérants, découvrit un autre visage de la part de son père, un visage homophobe, un visage hideux. Elle se montra très présente pour son aînée, mais les tensions entre Alma et leur père se détériorèrent davantage, si bien que sa sœur décida de quitter la maison. Lisa, l’artiste marginale, n’était plus le vilain petit canard de la famille ; c’était la parfaite sœur ainée qui l’était devenue aux yeux du père pour un motif complètement absurde. En froid avec ses parents et ne voulant pas « choisir » entre eux ou sa soeur, Lisa décida de prendre ses distances aussi et d’entamer des études dans l’art pour exercer un métier plus stable à côté de son talent d’artiste. Le talent, c’était bien, mais street artist n’était pas un travail qui rapportait beaucoup sauf si quelqu’un demandait une œuvre et payait pour ou si le talent était véritablement reconnu à un niveau national voire plus. Lisa devait encore bosser avant d’en arriver à ce stade. Ainsi, pour ces études, elle choisit de prendre une chambre universitaire à la semaine et de ne rentrer que les week-ends chez elle. Ce fut quelques années de fêtes, de rencontres, de légèreté, de liberté, marquées par le départ d’Alma pour Londres. Lisa vécut mal cette distance mais elle était contente que sa soeur puisse vivre ses propres expériences et elle n’hésitait pas à la rejoindre chaque été à Londres pendant les vacances. Dans la capitale anglaise, Lisa se fit aussi repérer pour son talent et elle resta en contact avec quelques artistes locaux pour parfaire ses techniques. A la fin de ses études, Lisa quitta elle aussi le domicile familial et déménagea à Island Bay, près de Wellington. Ne voulant pas totalement se plonger dans une vie d’employée rangée au quotidien, elle trouva un travail à mi-temps dans une salle d’exposition d’œuvres d’art comme galeriste, pour occuper l’autre moitié de son temps à esquisser des œuvres sur des bâtiments, dans de multiples lieux urbains, des parcs, des endroits plus insolites ou des emplacements où elle était demandée. Afin d’arrondir ses fins de mois dans une ambiance plus légère, Lisa avait également intégré l’équipe du pub irlandais Hurricane à Wellington depuis son inauguration. Sa joie de vivre et son esprit décalé avaient séduit le patron qui lui donnait des petits surnoms affectueux pour l’embêter. Bien intégrée dans cette ville, menant une vie équilibrée entre son côté artiste libre et petite fille à moitié sage, Lisa avait eu le plaisir de retrouver sa soeur Alma depuis quelques mois. Son aînée était en effet rentrée en Nouvelle-Zélande pour le plus grand bonheur de la jeune sœur. La solidité de leur lien fraternel n’avait en rien été étiolée par la distance et Lisa tentait encore aujourd’hui de rétablir le dialogue entre son père et sa sœur, même si les tensions familiales étaient loin d’avoir disparues. Les années défilaient et la jeune blonde craignait que les dissensions ne se résolvent jamais. Pour le reste, Lisa profitait à fond de la vie sans demander son reste.