not in a good mood ► edwy

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Elle avait vraiment le moral au plus bas. Déjà, elle avait passé une mauvaise nuit parce que les médecins de l'hôpital avaient refusé qu'elle voit Finn. Apparemment, comme elle n'était pas de la famille, elle n'avait pas le droit de rester et elle ne pouvait pas voir Finn. Non. Alors, elle n'avait pas bien dormi. Et puis, elle avait été voir le jour suivant. Parfait. Cette fois-ci, on l'avait autorisé à le voir. Et elle avait pris son courage à deux mains. Nina avait fini par lui dire qu'elle était amoureuse de lui. Qu'elle l'aimait. Il avait fait une crise cardiaque. Et au petit matin, il l'avait envoyé su les roses. Alors, si Finn avait un problème réel au niveau de son coeur, elle, le sien, il était broyé. Il était en morceaux. Et pas qu'un peu. Ouais. Elle était ... plus bas que terre. Et même si ... même si elle avait croisé Aaron à la sorte de l'hôpital. Il avait tenté de lui remonter le moral. Mais rien n'y avait fait. Alors, elle avait fini par rentrer chez elle. Et puis, elle était restée ... Elle était restée dans sa chambre. Enfermée une bonne partie de la journée. Elle avait pas mal pleuré. Finn avait été horrible avec elle. Et pas qu'un peu. Elle était prête à accepter beaucoup de choses. A supporter beaucoup de choses. Mais là, oui, il avait été trop loin. Il avait été vraiment méchant. Et Nina en était venue à se dire que tout ceci, ce n'était qu'une mascarade. Si ça se trouvait, il ne l'avait jamais vraiment aimé. Pas comme elle. Si ça se trouvait, il s'était bien foutu de sa gueule. En tout cas, oui, elle avait pas mal pleuré. Et elle continuait de le faire. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle avait inondé son lit. Mais ... presque. Ouais. Presque. Elle n'avait pas entendu la porte de l'appartement s'ouvrir. Non. Elle était dans son lit. Et elle n'en bougeait plus.

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meilleurs amis.

Aujourd'hui il faisait plutôt froid et j'étais partie voir mes frères et sœurs. Tout simplement parce que ça faisait longtemps que je ne suis pas aller les voir et que mon grand frère ma demander de passer pour me parler que quelque chose d'assez important. Ouais, les papiers de la maison mais aussi qu'il avait besoin de mon aide par rapport a un petit soucis qu'il a avec la plus jeune. Je devais l'aider et c'était dans mes cordes. Comment je leur aies toujours répété « ce n'est pas parce que je ne vie plus à la maison que je ne serais plus jamais là pour eux et pour les aidés. » Bien sur l'on avait préparé le repas et manger tous ensemble, j'avais profité pour passer une grande partie de l'après-midi avec la plus jeune pour savoir se qui ce passait dans sa tête. Ce qui ne m'étonne pas c'est la crise d'adolescence. Je la rassure, puis je vais rassurer mon grand frère pour lui expliquer que ce n'est rien de grave, lui donnant des exemples que lui aussi était relou a son âge et on en rigole plus qu'autre chose. Quand je vois l'heure qui arrive, je lui dis que je vais rentré, car j'ai des choses à faire aussi a la maison. Sur le chemin je passe a la petite supérette qui a pour acheter des marshmallow et du chocolat avec du lait aussi. Les trois choses qu'on prend le plus souvent mais surtout qu'on ne pense pas a acheter en plus. Une fois que j'arrive à l'appartement, j'entends pas un bruit alors je viens faire quand même doucement, ne sachant pas si tu révise ou pas. C'est au moment ou je dépose tout à la cuisine et que je retire ma veste que j'entends que, ouais ça ne va pas de ton coter, juste ses petits reniflements, ses petits bruits m'alerte rapidement. Je m'avance doucement, frappe deux coups a ta porte, pas de réponse. Je m'autorise a entre-ouvrir la porte et y passer mon visage a travers. « Nina ? » C'est la que je te vois allonger, dos à la porte mais que tu ne me réponds pas. Je plisse doucement des sourcils, et me permets d'entré, mais aussi je sais que je pourrais avoir t'es foudre a un moment donner, mais là, l'heure est grave. Je m'avance doucement, puis dépose mes fesses aux bords du lit. Je glisse délicatement ma main dans t'es cheveux pour découvrir ton visage. Je plisse doucement des sourcils, je vois t'es pommettes rouges mais aussi t'es yeux remplis de larmes. Je dis d'une voix assez douce. « Hey princesse... Qu'est-ce qui se passe ? » je passe le revers de mes doigts sur ta joue. Ce n'est pas parce qu'on est meilleurs amis que je ne peux pas te donner de l'attention. Tu pourrais être ma petite sœur et je déteste te voir pleuré. Mais quand je vois que tu ne me réponds pas et que tu pleure encore plus je me pince doucement les lèvres en te regardant. « J'arrive... » Je dépose un baiser sur ta tempe puis je me relève, déjà j'arme mes poches arrière de pantalon de paquet de mouchoir, puis je vais préparer le chocolat chaud avec marshmallow et je reviens dans ta chambre. « Tien mon chat, tu vois j'ai même prit ma tasse préféré avec le paresseux dessus. » je dis en souriant, puis je le dépose sur la table de nuit. Je sais qu'elle ta toujours fait rire, vue que j'en suis souvent un et je l'ai prise exprès. Puis je sors mes paquets de mouchoir de mes poches, en sort et je te le temps avec mon petit sourire.

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Nina avait passé une main devant ses yeux afin de chasser quelques larmes. Mais ça n'était pas vraiment suffisant. Elle continuait de sangloter. Elle n'était pas bien. Elle n'était pas bien du tout. Elle ne dirait pas qu'elle avait envie de disparaître six pieds sous terre. Mais en ce moment, elle n'était pas bien dans sa peau. Pas du tout. Elle avait entendu quelqu'un qui toquait à sa porte. Sans doute Edwy. Elle n'avait rien dit. Rien répondu. Elle s'était contentée de se tourner dans son lit. Histoire qu'il ne voit pas qu'elle avait une mine affreuse. Parce qu'elle était vraiment ... dans un sale état. Et heureusement qu'elle ne portait pas du maquillage. Parce qu'elle aurait les yeux vraiment noirs et horribles. Elle se contenta de renifler tandis que la voix d'Edwy portait un peu plus dans un chambre. Rhaaa .... Il pouvait pas la laisser pleurer tranquille ? Déjà avec Aaron un peu plus tôt. Maintenant avec Edwy ... Elle n'avait pas vraiment la force de recommencer. Du tout. Et elle n'en avait pas envie. Du tout. Pour autant, son meilleur ami s'était rapproché d'elle. Et il en avait profité pour s'installer au bord de son lit. Il s'inquiétait pour elle. Et cherchait à savoir ce qui se passait. Mais Nina était restée muette. Elle avait juste ... fondu en larmes un peu plus. Ouais. Elle pleurait un peu plus. Elle n'avait pas envie de parler de tout ça. Elle avait pas envie de lui raconter. Surtout qu'elle se doutait qu'Aaron allait lui envoyer un message. Ou peut-être qu'il l'avait déjà fait et que Edwy savait déjà. Ou peut-être qu'il n'avait pas encore lu le message. Elle n'en savait rien. Devant son silence, Edwy était reparti. Mais le connaissant, il n'allait pas s'absenter longtemps. Non. Elle savait qu'il allait revenir. Durant une fraction de seconde, elle songea ... elle songea à s'enfuir par la fenêtre. Comme ils étaient au rez de chaussée, ça ne serait pas vraiment dérangeant. Mais honnêtement, elle n'avait pas la force de se lever. Elle poussa un soupir tandis qu'elle entendait Edwy qui revenait dans sa chambre. Avec ... elle renifla un peu l'air. Ca sentait le chocolat chaud. Il s'était réinstallé au bord de son lit, déposant la tasse sur la table de nuit. Elle adorait cette tasse. Elle était trop marrante. Seulement, elle avait pas vraiment envie de rire. Du tout. "Laisse-moi ... s'il te plaît." Elle avait juste envie de disparaître dans son trou et qu'on lui fiche la paix. Mais Edwy était tenace. Il n'allait pas la laisser comme ça.

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meilleurs amis.

En préparant le chocolat chaud je prends mon téléphone pour regarder si j'ai des messages, rien qu'à voir que Aaron ma dit que tu n'allais pas bien, je l'ai ouvert le temps qu'il chauffe et je compris très vite, trop vite même. Un chagrin d'amour, d'accord je comprends mieux, alors je mets la dose de marshmallow, mais aussi j'avais bien eu raison de prendre des paquets de mouchoirs. C'est alors que je reviens dans ta chambre, j'avais légèrement frapper a ta porte puis je suis entré dans ton autorisation. Je sais que la bonne odeur de chocolat, tu allais pas résisté longtemps. Une fois mes fesses a nouveau sur ton lit, je t'observe doucement. Tu pouvais autant m'envoyer chier que tu voudras, mais le truc c'est que je suis aussi têtue que toi et là, ce soir, je m'en foutais, que tu parles ou non, je m'en foutais je n'allais pas te lâcher, pas une seule seconde. "Laisse-moi ... s'il te plaît." Je fais un non de la tête quand tu me dis ça, puis je passe a nouveau ma main dans t'es cheveux. « Je ne te laisserais pas seule, pas dans ce moment là Nina. » Je continue de jouer doucement avec t'es cheveux. « Tu peux m'insulter, me frapper pour que je parte je ne le ferais pas. » Oui, je suis le mieux placer que dans ses moments là, même si l'on pense que l'on veut être seul, et bien non on aimerait qu'une personne soit a nos coter pour surmonté ça. Alors oui je resterais a t'es coter jusqu'à se que tu sois calmer. « Et vue que je sais que tu ne résistera pas a mon meilleur chocolat chaud du monde entier, et que je sais que ça te fera du bien, je le laisse ici pour que tu en profite. » Je me rapproche un peu plus de toi, pour te montré que je suis présent. Mais que oui, tu n'as pas besoin de parler, pas maintenant. « Je vais m'arrêter de parler et m'installer maintenant. Je m'en fous que tu ne veuille pas, tu vas voir, tu vas aimer malgré toi. » Je dis doucement, puis, vue que je suis en chausson je les retire pour venir m'allonger derrière toi. Je viens coller mon torse a ton dos, passer un bras autour de t'es hanches pour te rapprocher de moi. Je passe doucement mon autre main dans t'es cheveux pour les caresser doucement, j'ai envie que tu te sentes mieux, mais aussi que tu comprennes que tu peux pleuré autant que tu veux, je ne te jugerais pas. Je ne suis pas comme ça et tu le sais très bien. Je viens doucement murmurer. « Si pleuré te fais du bien, vas-y libère toi, je suis là maintenant, pas besoin de mot maintenant. » Je dis calmement, mais toujours en te gardant contre moi et caressant t'es cheveux de ma main. Je veux que tu te sentes bien mais aussi que tu te laisse aller ça ne te fera pas de mal.

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Edwy était pire qu'une sangsue. Et pas qu'un peu. Il avait capté la detresse de Nina. Et il n'était pas question de s'en aller. Nina ne savait pas comment elle allait faire pour se débarrasser d'Edwy. Se morfondre dans son mutisme ? L'envoyer chier à son tour ? La rouquine n'était pas comme ça. Non. Elle n'était pas comme ça du tout. Même si Edwy l'embêtait, même si elle préférerait qu'il s'en aille et qu'il lui foute la paix, elle savait qu'elle ne pourrait pas lui gueuler dessus. Non. Elle ne pourrait pas l'envoyer chier. Pas comme Finn avait pu le faire. Alors, Nina s'était tournée de l'autre côté. Espérant ainsi que ça ferait fuir Edwy. Mais non, ça ne fonctionnait pas. Pas comme ça. Se rapprochant, il avait passé une main dans les cheveux de la rouquine et en vint à lui dire qu'il n'allait pas la laisser toute seule. "Edwy ..." Elle avait presque dit son prénom en le suppliant. Elle voulait la paix. Elle ne voulait pas parler. Elle voulait être tranquille. Et pleurer dans son coin. Edwy restait en place. Il n'était pas prêt à partir. D'ailleurs, il était à la limite de squatter son lit et n'hésita pas à lui dire qu'elle ne pourrait pas résister à son chocolat chaud. "J'ai pas faim." Et elle n'avait pas soif non plus. Non. Et puis, elle était fatiguée. Elle n'avait pas bien dormi. Et même si elle voulait manger un truc, elle était certaine que ça ne passerait pas. Alors, elle n'allait pas tenter le diable. Demain serait un meilleur jour. C'était ce qu'elle n'arrêtait pas de se répéter. Sans y croire réellement. Elle avait tellement ... elle avait pensé que ça collerait entre Finn et elle. Elle se voyait déjà à Noël, fêter Noël avec lui et tout ça. Et dire que quelques jours plus tôt, elle avait fait un truc complètement dingue pour lui ... Ouais. Et bien, elle s'était bien fourrée le doigt dans l'oeil, et pas qu'un peu. Edwy disait qu'il allait arrêter de parler. Elle ne le croyait pas. Il était plus pipelette qu'elle parfois. Et pas qu'un peu. Elle avait entendu un truc tomber par terre. Quoi ? Elle ne savait pas. Mais elle sentait qu'Edwy prenait ses aises dans son lit. Il s'était collé à elle. Elle sentait son souffle dans sa nuque. Ou presque. Il avait continué à passer ses doigts dans les cheveux de la rouquine. A croire que ça l'amusait de jouer avec les cheveux de la rouquine. Peut-être. Est-ce que ça la faisait se sentir mieux ? Pas du tout. Même si elle était d'une humeur de chien, elle ne pouvait pas vraiment l'envoyer chier. Non. parce qu'il n'était pas ... l'origine de sa colère. Du tout. Elle avait envie de crier. Elle avait envie de lui dire de s'en aller. Mais il n'y avait que des larmes. Encore. Il n'y avait que des larmes qui coulaient. Encore. Et encore. Est-ce que ça lui faisait du bien ? Pas vraiment. Mais elle pleurait. En silence. Ca finirait peut-être par gonfler Edwy et il finirait par s'en aller, non ?

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"Edwy ..." je pouvais entendre ton supplice dans mon prénom mais non je n'ai pas envie de te laisser. Je m'en fous de comment tu vas pouvoir me traité demander, mais au moins on ne me dira pas que je n'étais pas là pour toi quand tu étais mal, car je sais, je sais très bien que tu ferais la même chose pour moi si ça m'arrive. Alors que je te parle de mon chocolat chaud : "J'ai pas faim." je hausse doucement des épaules, je ne t'en veux pas. « D'accord. » je murmure doucement. Quand tu te retourne me faire dos à toi, ouais je viens alors m'installer, je viens m'installer a t'es coter sans que je te le demande. De la je te dis que j'arrête de parler, je sais que je parles beaucoup trop mais dans certains moment je peux m'arrêter et laisser les personnes tranquille. Alors que je m'installe derrière toi, mais aussi que je te prends doucement contre moi pour te montré que je suis présent et que je suis là pour toi. Je viens doucement m'arrêter de caresser t'es cheveux, puis je te laisse fondre en larme, je te laisse pleuré autant que tu en a besoin. Mais se qui est sur c'est que je ne vais pas fuir et je ne vais pas te laisser comme ça. Je compte bien rester jusqu'à se que tu t'endormes. Même si je reçois t'es foudres demain matin, et bah tant pis je l'aurais mérité car j'ai briser des règles qu'on avait imposer, mais j'ai surtout été la pour toi. Tu as parler a Aaron et moi je suis là pour te consoler surtout pour te montré que tu n'es pas seule dans ses moments là. Alors que la conversation est en non retour, se que je comprends tout à fais. Vue que je suis un peu plus grand que toi, je réussi a place mon bras, sous ma tête, celui qui a arrêter de caresser t'es cheveux, mais l'autre reste simplement autour de ta taille. Alors que je sens que ton corps est un peu froids, je viens alors me redresser pour remontré doucement un peu ta couette sur ton corps, et me rallonge a t'es coter dans la même position. Je suis mal pour toi, même si là, j'ai envie que tu m'insulte, que tu passes toute ta colère sur moi et que ça aille mieux... Alors je resterais patient, et j'attendrais que tu ailles mieux. Une fois que je serais tu dors, je partirais, je te laisserais tranquille. Même si ça doit prendre des heures, je resterais là. Je te donne un amour, un amour amicale, que beaucoup n'ont pas ou qu'on arrive pas a donner mais moi j'y arrive facilement alors je te le donne.

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Un moment de paix. Où personne ne lui parle. Où personne ne lui demanderait comment ça allait. Où personne ne lui demanderait ce qui s'était passé. Et pourquoi elle pleurait autant. Mais non. C'était comme si tout le monde ... était autour d'elle. C'était pas pour l'emmerder ou quoi que ce soit dans le genre. Non. Mais Nina ... elle avait besoin de temps pour elle. Pour pleurer. Un temps pour s'en remettre. Et là, tout de suite, elle n'avait pas envie de compagnie. Elle n'avait pas envie qu'on la dérange. Elle avait pas envie de parler. Elle avait fermé les yeux. Si elle s'endormait, il lui foutrait la paix peut-être, non ? Sauf qu'elle avait l'impression que ses yeux étaient en train de se noyer. Parce qu'elle pleurait. Elle pleurait encore. Et même si Edwy était là, tout contre elle, même si sa présence lui faisait un bien fou, elle ne pouvait pas s'empêcher de pleurer. Pourquoi diable Finn avait-il agi de la sorte ? Pourquoi s'était-il conduit comme un enfoiré de première ? Pourquoi ... pourquoi avait-il décidé d'agir ainsi ? S'il lui avait dit qu'il ne l'aimait pas, d'accord, pourquoi pas ... mais l'envoyer chier comme il venait de le faire, non, c'était un peu trop pour la rouquine. Elle n'avait rien dit de méchant. Et lui, il s'était montré odieux. Et pas qu'un peu. Ouais. Il avait été horrible avec elle. Nina renifla quelque peu, passant une de ses mains devant son nez. Celle-ci avait remonté quelque peu afin d'essuyer quelques larmes. Ses manches étaient trempées. Enfin, trempées, façon de parler. Mais il était clair qu'elles étaient bien mouillées. Elle renifla. Encore un peu. Edwy ne disait rien. Il restait silencieux. Elle appréciait le silence. En fait, elle ne savait pas ce qu'elle aimait le mieux. Si elle préférait qu'il parle histoire de ne pas trop y avoir un silence pesant, ou bien si elle préférait qu'il se taise. Elle était sans doute ... un peu partagée entre les deux. Elle avait poussé un soupir. Ca lui faisait penser à une discussion qu'elle avait eu avec Sasha. Et avec Aaron aussi si ses souvenirs étaient bons. Elle ne se rappelait plus trop. "J'vais me faire lesbienne. Ou nonne." C'était peut-être mieux la seconde option. Si elle devenait lesbienne, c'est une nana qui risquait de lui briser le coeur la prochaine fois. Donc, le mieux, ouais, c'était de devenir nonne. De s'enfermer quelque part, dans une tour, ou un truc dans le genre. Et ne plus jamais en sortir.

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Le silence, voilà se que tu voulais, alors j’obéis et je ne dis plus rien. Mais je ne m'exécute pas quand tu me demande de sortir. Oh que non, bien au contraire je viens rapidement te prendre dans mes bras et rester avec toi. Ouais je sais se qu'il t'arrive et même si tu n'as pas envie de m'en parler et bien, je reste là malgré tout. Tu savais très bien que même si tu es en larme ce n'est pas moi qui vais me moquer de toi, ou bien même m'en foutre. Je n'aime pas te voir mal alors je fais du mieux que je peux pour t'aider a aller mieux, même si j'ai l'impression que ma présence ne sert pas a grand chose sur le coup... Mais j'insiste un peu, je reste là, derrière toi, mon bras autour de toi pour te faire se câlin de réconfort mais aussi pour te montré que je suis là et que ne t'es pas toute seule. Alors que je t'entends toujours pleuré, ce qui me brise le cœur j'ai envie de tout faire pour que aille mieux, mais quoi je ne sais pas, tu ne me dis pas. Mais je pense et je sais très bien que dans cette situation rien ne peut faire que l'on aille mieux, juste pouvoir revenir en arrière pour effacer tout se qui c'est passer ou bien réagir autrement et faire les choses différemment pour ne pas être mal. Mais non, je ne brise pas ce silence, ce silence que tu as limite supplier. Mais c'est toi qui le brise en faite. "J'vais me faire lesbienne. Ou nonne." Je ne peux pas m'empêcher de sourire doucement que tu me parle de devenir nonne. Toujours avec une voix assez calme et poser je viens te dire. « Lesbienne je ne pense pas non, mais nonne... Tu vas devoir cacher ses beaux cheveux et je sais que tu ne supporterais pas leur tenu horrible ! » j'ai envie de te faire rire, mais, rien, rien ne sort pour que tu puisses enfin esquisser un sourire, un petit rire même si pleure encore, je serais que ouais, mes blagues de merde pourrait encore marcher mais non. J'ai juste le cœur briser de te voir comme ça, juste l'envie d'aller le voir pour lui dire se que je pense mais je ne le ferais pas du tout, pour toi. Car je sais que derrière tu vas m'en vouloir et je n'ai pas envie. Je n'ai pas envie de faire encore plus de mal que tu ne peux avoir en ce moment. Mais je me permets de dire doucement : « Puis toutes les nonnes sont lesbiennes j'en suis sur ! » d'habitude sa marche... j'aurais essayer.

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Elle ne s'était pas tournée. Elle tournait toujours le dos à Nath. Pas que ça lui plaisait. Mais elle n'avait pas vraiment envie de lui parler. Elle préférait ... le silence. Elle n'irait pas jusqu'à dire que c'était la meilleure chose au monde à faire. Mais elle était ... Oui, elle était persuadée que c'était mieux de ne pas en parler. En fait, elle ne savait pas vraiment ce qui était le mieux. Mais tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle était mal. Et qu'elle ne voulait pas parler de tout ça. Non. Aaron avait déjà remué le couteau dan la plaie, si on pouvait dire ça ainsi. Elle n'avait pas besoin que Nath' s'en mêle également. Tout ce qu'elle voulait, c'était ... la paix, si on pouvait dire ça ainsi. Et pouvoir ... peut-être dormir un peu. Parce qu'elle n'avait pas bien dormi la veille quand elle avait appris pour l'accident. Et la nuit d'avant, elle avait veillé sur Finn une bonne partie de la nuit. Donc oui, Nina était grincheuse. Elle était même très grincheuse. Plus que d'habitude. Et elle ne souhaitait pas que ça retombe sur Nath'. Non. Elle n'avait pas envie ... de l'engueuler. Et de passer ses nerfs dessus lui. Elle était certaine que ça ne le dérangerait pas plus que ça. Mais elle ne prendrait pas le risque. Non. Du tout. Elle avait fini par murmurer. Par lui dire qu'elle allait devenir lesbienne ou nonne. Nonne, c'était sans doute mieux. En étant lesbienne, elle pourrait tomber amoureuse. Encore. Et avoir le coeur en charpie. Une nouvelle fois. Elle n'avait pas besoin de ça. Du tout. Nath' pensait que ce n'était pas possible. Et d'ailleurs, elle n'hésita pas à le lui dire. Non. Enfin, peut-être nonne. Pourquoi pas, mais elle ne pourrait pas supporter de cacher ses cheveux ou de porter leur tenue. Elle haussa légèrement les épaules. "Peut-être ... Mais ça m'évitera de tomber amoureuse." Et de souffrir encore. Sans doute qu'elle se trompait. Que ça ne changerait pas grand chose. Mais bon. Peut-être que ... peut-êre que c'était sa manière à elle de se forger une carapace. Une carapace qui lui éviterait de souffrir, encore et encore. Elle se ferait avoir. Encore une fois. Elle en était certaine. Elle s'en prendrait plein la gueule. Encore. Et encore. Pourquoi diable ça lui arrivait ? Elle ne pouvait pas trouver un gentil garçon qui l'aimerait pour ce qu'elle est ? Nath' en vint à lui dire que de toute manière, par défaut, les nonnes étaient lesbiennes. Donc, si elle portait la toge, elle deviendrait lesbienne. Peut-être, peut-être pas. Qui sait ? Elle n'avait rien dit par rapport à ça. Elle s'était contentée ... elle s'était contentée de fermer les yeux. Elle avait vraiment besoin de dormir. Et peut-être que la présence de Nath' la calmerait. Et l'aiderait.

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Je pouvais très bien savoir que c'était délicat pour toi de m'en parler, mais surtout d'en parler a nouveau en si peut de temps, c'est pour ça que je n'insiste pas plus la dessus et que je reste aussi silencieux près de toi. Que tu me tourne le dos ou pas ce n'était pas grave du tout, ça ne me dérangeait pas du tout. C'est alors que tu me dis que tu vas sûrement devenir nonne ou lesbienne je viens déjà te parler de ta chevelure et que je sais pertinemment que tu ne vas pas les cacher car déjà quand tu les attaches c'est tellement un événement et que tu n'aimes pas trop ça alors les cachés... c'est la mort assurer. Puis j'essaie de faire une petite blague mais ça ne marche pas de trop car bon, oui je peux le comprendre et je ne me vexe pas du tout. "Peut-être ... Mais ça m'évitera de tomber amoureuse." je pince doucement mes lèvres entre elles, fermant un instant les yeux à t'es paroles « Je sais Nina... » je dis doucement, ouais je sais que ça t'évitera énormément de chose, de tomber amoureuse, d'être malheureuse mais aussi de tomber sur un con. Je laisse un petit temps de silence, mais je ne bouge pas pour autant, je te sens un peu plus calme, c'est pour ça que je reste là. Puis je murmure a nouveau. « Dort un peu, je resterais là pour toi, pour te protéger. » Je viens doucement relever un peu mon visage en voyant t'es yeux fermer. Je redépose mon visage sur l'oreiller, sans bloquer t'es cheveux contre moi puis je retourne dans ce silence. Mes bras reste autour de ta personne et mon être contre toi. Je pouvais entendre et sentir que tu t'étais calmer. T'es pleurs ne sont plus présent mais aussi que ta respiration devient un peu plus calme et poser. Pas comme quand je suis arriver que je pouvais entendre et sentir qu'elle était un peu plus accéléré que la normal mais surtout c'était a cause de t'es pleurs. Être infirmier c'est bien beau mais on reconnaît rapidement quand les personnes se calme. Je viens alors doucement fermer les yeux a mon tour, puis inconsciemment, je laisse ma respiration s'accorder a la tienne en sentant que tu t'es endormis. Je ne tarde pas trop a te suivre sans réellement m'en rendre compte car même, si oui, ça n'est jamais arriver qu'on se retrouve comme ça, mais, je pense que si je bouges, que je parte ça te réveille et que tu ne sois plus rassuré, alors je reste. Même si le lendemain tu vas « m'engueuler » entre parenthèse d'être rester et entrer mais je m'en fous, je te sens plus calme qu'au début et c'est se que je voulais. Maintenant je vais rester pour que tu puisses passer une nuit meilleur que les précédentes car malgré tout, oui, j'avais bien vue que tu n'étais pas là. Me levant plutôt je l'avais remarquer. Maintenant que tu es dans un sommeil plus profond je suis plus rassurée et peut moi aussi m'endormir plus profondément cette fois-ci.

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