PARKER • Normal is boring.

Parker Lane

normal is boring

les informations en vrac

Depuis petite Parker a toujours été une enfant à problèmes, violente et instable (+) A ses 16 ans, elle met au monde un enfant, un garçon, qu’elle n’a pas le choix de garder suite à un dénis de grossesse (+) Elle s’en occupe très bien jusqu’à ses 14 mois, mais c’est là qu’elle surprend son petit ami de l’époque en train de frapper le bébé. Là elle est prise d’une colère tellement grande qu’elle roue de coup le jeune homme de 5 ans son aîné, et le tue presque. (+) Elle est placée en hôpital psychiatrique et ses parents ne cherchent pas à l’en sortir, ce qui crée un vide entre eux. Ce sont les parents de Parker qui prennent soin de son enfant pendant le temps qu’elle restera dans ce centre, quasiment deux ans. (+) C’est à ce moment qu’on la diagnostique comme étant borderline. Elle n’a pas vraiment de limites, elle peut partir au quart de tour d’un instant à l’autre sans réelle raison valable. (+) Elle n’a jamais réussi à récupérer la garde de son fils et a fini par baisser les bras, laissant son éducation à ses parents. Depuis lors, le garçon prend Parker pour sa grande soeur, et c’est bien pour cette raison qu’elle s’est éloignée au maximum de sa famille (+) Elle a aussi un jeune frère de 7 ans son cadet : Arthur, et une jeune soeur de 9 ans sa cadette : Alyx. (+) Elle a été suivie par pas moins d’une trentaine de psys différents depuis qu’elle est sous traitement. Aucun n’a réussi à la calmer véritablement, ou à trouver ce qui avait pu engendrer un tel trouble en elle (+) Elle a eu deux autres enfants, nés d'une histoire passagère avec un homme qui n'avait pas réellement d'intérêt pour elle. Les jumeaux ont aujourd'hui 22 ans. Pour rien au monde elle n'aurait voulu les abandonner, même si ça a été dur au début. (+) Elle est extrêmement intelligente, dotée d’un Q.I. nettement supérieur à la moyenne, ce qui lui a permis de passer les étapes de ses études pratiquement sans mettre un pied à la fac. (+) Depuis le père de ses jumeaux, elle a toujours été plutôt attirée par les femmes. (+) Elle joue du piano depuis qu’elle a 8 ans, ses professeurs de musique l’ont toujours vu comme une virtuose, mais elle a toujours refusé de jouer devant les gens, hormis ceux avec qui elle se sentait pleinement en confiance. (+) Dès l’obtention de son diplôme de gestion et management, c’est à dire il y a un peu plus de 15 ans, Parker quitte son Canada natal pour rejoindre la chaleur de la Nouvelle Zélande. Pays qu’elle a toujours adoré des dires de son père qui y avait quelques origines lointaines. (+) Elle n’a jamais trop supporté l’alcool, mais depuis qu’elle a découvert les saveurs du champagne haut de gamme, elle a revu son jugement. (+) Elle a toujours aimé les femmes plus jeunes qu’elle. (+) Elle conduit un gros 4x4 noir au vitres teintées, dans lequel elle adore chanter à tue tête lorsqu’elle est seule (+) S’il lui arrive de ne pas prendre son traitement pendant plus de deux jours, elle peut rapidement sortir de ses gonds. (+) Parker a fait de la boxe en haut niveau et du krav maga pendant près de 10 ans, pour se défouler, jusqu’à ce qu’un de ses psys à la con ne lui interdise parce que ce n’était pas conforme à son suivi. (+) D’un naturel fortement têtue, elle est comme un pitbull qui ne lâcherait sa proie pour rien au monde. Elle se débarrasse sans scrupule de ce qui ne lui sert à rien - êtres humains compris - mais ne laissera pas filer une cible. (+) Nullement manipulable, elle est pourtant la plus douée des menteuse qu’on ait connu, et jouer a comédie lui est d’une facilité déconcertante. (+) Elle ne mâche pas ses mots, pique là où ça fait mal, soulève les mouchoirs les plus sombres, remue la boue et s’extasie des retombées (+) Les blocages ne restent jamais très longtemps sur sa route, elle sait toujours comment les faire disparaître, tout comme elle sait éjecter ses psys les uns derrière les autres pour être sûre de ne jamais aller trop loin dans la thérapie. (+)  Elle parle 6 langues couramment : L'anglais, le français, le russe, l'italien, l'espagnol et l'allemand. Elle a aussi quelques notions de mandarin. (+) Elle a près d'une vingtaine de tatouages. C'est une des seules choses qui l'apaisent, c'est certainement pour cette raison qu'elle en a autant. Chaque marquage représente une partie de sa vie.(+) Il y a quelques semaines elle a recroisé son premier fils Nathan à Wellington, et ça a été un réel choc. Sans compter la rencontre avec Alyx sa jeune soeur quelques jours plus tard. Le quotidien de la PDG est en train de changer littéralement.

les indiscrétions sur le joueur

l'histoire de ma vie

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Les jambes et bras croisés, mon pied qui se balance dans le vide, j’attends que mon thérapeute veuille bien se montrer. Je déteste cet endroit, je déteste ce médecin, je déteste avoir à être obligée de faire quelque chose, comme venir ici deux fois par mois. Depuis que j’ai 17 ans, depuis que j’ai fait ce séjour dans cet hôpital psychiatrique, j’ai été obligée d’être suivie par un psychologue assez régulièrement. Deux fois par mois, pour être plus précise. Je souffre de ce que l’on appelle ‘trouble de la personnalité borderline’. Une de mes psys disait que j’étais une ‘cocotte minute sans cesse sur le point d’exploser’, et je trouve que ça me correspond assez bien. Je ne sais pas rester calme. Le plus difficile dans cette maladie est sûrement le fait que je suis incapable de gérer mes sentiments. C’est eux qui me commandent, je n’ai plus le contrôle depuis bien longtemps. Souvent, je ressent un sentiment de vide. De vide énorme dans lequel je sombre sans rien pouvoir gérer. Les crises de colère sont aussi un des symptômes désagréables, et c’est notamment sur ce point que les gens peuvent le plus souvent me prendre pour une folle. J’ai arrêté de rendre le regard des gens important il y a longtemps. J’ai une capacité très réduite à prévoir la conséquence de mes actes. Je ne réfléchis que très rarement mes paroles, tant pis si elle feront mal. L’instabilité de mes relations en est le témoin, heureusement, j’ai réussi à trouver des gens suffisamment aptes à comprendre ma maladie, et à passer outre mes sautes d’humeur. J’ai, le plus souvent, un comportement impulsif ou même dangereux. J’ai souvent fait des crises de boulimie, été sujette à l’anorexie lorsque j’étais plus jeune, eu des idées suicidaires et n’ai pas pu résister à l’automutilation. Tout ce qui caractérise mon trouble psychologique. La liste longue comme le bras que j’ai eu de psychothérapeutes n’ont pas été à la hauteur de ce que j’en attendais, et c’est bien pour cette raison que j’ai tant de fois changé, espérant un jour trouver celui qui m’aidera pour de bon à abandonner peu à peu ce traitement qui ne m’aide qu’à moitié. « Melle Lane ! » Je soupire et roule des yeux en le voyant arriver. « Il était temps ! J’ai pas toute ma journée Docteur ! » Ce sourire qui se pose sur son visage m’exaspère au plus haut point. « Alors, racontez moi ! » Et c’est parti. J’ai déjà envie de vomir. C’est ma troisième séance avec celui-là, il ne sait pas grand chose de moi, je pourrai lui raconter absolument n’importe quoi que ça me ferait rire, pourtant j’essaie de faire des efforts. Je soupire légèrement. Il sait que je déteste cette phrase type ‘racontez-moi’, c’est ridicule. Il a vraiment cru que j’allais lui déballer ma vie comme ça, comme s’il était la personne en qui j’avais le plus confiance ? « Consommation de drogues ces deux dernières semaines ? » « Zero. » « Alcool ? » « Très peu. » « Sexe ? » « Normal. » « Normal ? » Je hausse les sourcils en le regardant. « Quoi ? Vous ne voulez pas non plus que je vous fasse le compte ou que je vous donne les âges et les noms de mes conquêtes non plus ? » Il ricane un peu et j’ai juste envie de me lever pour lui mettre une jolie baffe. Mais je sais que ma liberté est en sursis et si je m’avise à frapper un thérapeute, je sais que je pourrai revoir de près un autre centre comme celui qui m’a accueillie lorsque j’avais 17 ans. « Alors vous n’avez pas revu cette jeune femme dont vous me parliez la dernière fois… sinon je suppose que… » « Oh ça va, gardez votre cynisme pour vous ! Je n’ai pas besoin de ça ! ». Aucune des femmes avec qui je couche ne reste bien longtemps, je ne sais pas exactement si c'est une manière de protéger mes enfants ou me protéger moi-même. « Très bien, si vous n’avez pas envie d’en parler, on n’en parle pas. » Mais c’est quoi ce psy ??? « Vous voulez me parler de votre famille ? » C’est un éternel recommencement. Et voilà que les images de mon fils me reviennent. Cet enfant d’à peine un an que j’ai dû laisser à mes parents, et que je n’ai jamais pu récupérer en suite à cause de mes troubles psychologiques majeurs. La dernière fois que je l’ai vu, il avait 17 ans, sa vie était en danger à cause d'une maladie dont je n'ai même jamais été au courant. Je l'ai juste entre vu, j'ai été faire un don de moelle osseuse pour le sauver, et suis repartie illico. C'est aussi à ce moment que j'ai croisé ma jeune soeur Alyx et lui ai fait promettre de ne jamais parler du secret familial. « Mes enfants vont très bien je vous en remercie » Rabattre le sujet sur mes jumeaux est sûrement le meilleur échappatoire que je trouve. J'avais tout juste vingt ans quand j'ai mis au monde ces deux petites têtes brunes, et je les aime, mal, sûrement, mais je les aime. Je secoue la tête et laisse mon regard flirter avec le sol. Mes mâchoires se serrent, faisant bouger les nerfs se trouvant au niveau de mes tempes. « Je crois que beaucoup de vos troubles viennent de votre enfance, vous ne voulez pas en parler ? Vous avez des souvenirs de vous enfant ? »  « C’est quoi ces questions ? Sérieusement ? Vous n'avez pas appris à avoir un peu de tact pendant vos études ? Si tenté que vous ayez fait des études ! » Aujourd’hui, je suis fatiguée, excédée. J’ai envie de rentrer chez moi, m’enfermer, regarder un film merdique emmitouflée dans un plaid. Mais ce que je désire le plus au monde, c’est quitter cet endroit pourri. « Je demande, simplement. »  « Ecoutez docteur. Je ne vous paye pas pour ‘demander simplement’. Vous êtes censé vérifier l’évolution de ma maladie. » J’ai mimé les guillements avec mes doigts, et il sent bien que je suis en train de lui filer entre les doigts. « De toute évidence, il y a encore des haut et des bas. Vous prenez votre traitement ? » « Je vous emmerde ! Ça vous suffit comme réponse ? » Je me lève d’un seul coup et me dirige vers la porte de sortie. Il a dû avoir des échos, ses collègues ont dû lui dire à quel point j’étais instable. Ce n’est pas la première fois que je quitte un cabinet dans une excès de colère ou d’impulsivité, accompagné de quelques grossièretés dont je suis la reine. Et puis merde. Avoir retrouvé Nathan et Alyx récemment, je sens bien que ma vie est en train de prendre un tournant important. Nathan ne sait pas encore que je suis sa mère, et encore moins qu'il a deux frères et soeurs. Alyx non plus n'est pas encore au courant, disons que nos premières retrouvailles ont été assez étonnantes...