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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 You are all my life, don't hate me, I love you - Lina

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MessageSujet: You are all my life, don't hate me, I love you - Lina (#)   You are all my life, don't hate me, I love you - Lina EmptyJeu 28 Déc - 13:29



La seule réaction d’Ailina fit un rire mauvais. Un de ces rires qu’elle me sortait uniquement quand elle considérait que je me moquais du monde. Quand je savais moi-même que ma demande n’était pas légitime. Je baissai le regard, les larmes au bord des yeux, les mains crispées à mon oreiller. Qui étais-je pour lui demander de me parler alors que je m’étais tue pendant tous ces mois ? Qui étais-je pour exiger qu’elle partage ses émotions quand j’avais mis de la distance depuis le retour de Kenlee ? Je sentis le matelas se déplacer sous les mouvements de ma fille, mais je n’osai pas relever la tête. Je ne savais pas ce qu’elle allait pouvoir faire. Je ne savais pas si elle allait se mettre à me hurler dessus ou si elle allait s’approcher pour me prendre dans ses bras. Je ne savais pas si cette révélation était un soulagement ou un fardeau pour elle. « Je reviendrai peut-être avant le dîner. » Je ne reconnus pas sa voix, mais ça ne pouvait être qu’elle. Je ne connaissais plus ma propre fille et c’était uniquement de ma faute. Et je venais de prendre le risque de la perdre à jamais. Parce qu’elle ne pouvait pas me pardonner un tel non-dit. J’entendis ses pas dans les escaliers, mais je ne bougeai pas de mon lit. Pourquoi faire ? Si je ne parvenais pas à la garder à la maison après une légère dispute, jamais elle ne m’écouterait à présent. Je serrai l’oreiller contre moi. « A ce soir. » D’un coup, je rejetai le coussin sur le côté et fonçai vers l’escalier. Je le dévalai à toute vitesse. « Lina, attends, je… » La porte d’entrée claqua au bout du couloir et je m’arrêtai essoufflée en bas des marches. « Je t’aime. » Je soufflai doucement en baissant la tête, ma main lâchant la rambarde pour venir cogner tristement ma hanche. Et je restai là à observer le bas de la porte sans jamais la voir s’ouvrir. Après un temps incertain, je remontai mécaniquement dans ma chambre et m’allongeai sous ma couette sans comprendre ce qu’il venait de se passer. Je tentai tant bien que mal de me repasser les événements dans mon esprit avant de me replonger dans un sommeil agité.

Lorsque j’émergeai, aucune sensation de repos me soulagea. J’avais l’impression d’être plus fatiguée que jamais. D’une fatigue émotionnelle intense. Je sortis de ma chambre d’un pas lourd et passai ma tête dans celle de ma fille. Personne. « Lina ? » Je venais d’entendre un son en bas et j’avais chuchoté son prénom de peur de briser ma chance. Mais personne ne me répondit. Je descendis aussi vivement que possible les escaliers pour découvrir que c’était simplement un voisin qui avait glissé une lettre au bas de la porte. Je ne pris même pas la peine de la regarder. Je remontai à l’étage et allai m’asseoir au bord de mon lit. Un réflexe me fit prendre mon portable, mais elle n’avait laissé aucun message. Je le laissai retomber sur le matelas. L’appeler ne ferait que la brusquer un peu plus. Et Kenlee alors ? Je plongeai ma tête dans mes mains, désespérée. Je ne pouvais pas lui dire, pas par message, ni même au téléphone. Pas quand elle était à l’autre bout du monde et que je ne savais pas comment elle pouvait réagir. Mais si Ailina essayait de la contacter, ce serait pire encore. Je récupérai mon portable dans un geste maladroit, tentai de le déverrouiller jusqu’à le bloquer pendant une bonne minute. Lorsque je parvins enfin à taper son numéro et que la sonnerie d’appel s’enclencha, la culpabilité me rongea de l’intérieur. Je coupai l’appel avant que mon ancienne compagne puisse réagir et rejetai de nouveau le téléphone sur le lit. Je me levai alors et allai me réfugier dans le studio de musique. Sans vraiment y réfléchir, je m’installai derrière ma harpe et me mis à jouer quelques notes. Puis d’autres. Puis un morceau entier. Je jouai sans plus sentir la douleur que provoquait les cordes sur mes doigts non-habitués. Et je me laissai envoûter par le pouvoir de la musique, n’ayant que ma fille à l’esprit, oubliant tout le reste.
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MessageSujet: Re: You are all my life, don't hate me, I love you - Lina (#)   You are all my life, don't hate me, I love you - Lina EmptyVen 29 Déc - 0:04



Une fois dehors, je pris une grande inspiration, la fraicheur matinale me fit du bien. Il n’y avait toujours aucune larme, j’ose espérer pleurer une bonne fois pour toute mais non en fait, rien n’arrivait.
Je marchais dans Westbay, sans réelle destination, je voulais juste marcher et me vider l’esprit. Ce sujet a été une grande énigme dans ma vie, ça a toujours été tabou d’en parler avec ma mère. Alors que toutes les filles avec lesquelles j’ai étudié et que j’ai côtoyé connaissaient leurs origines, moi, je ne connaissais même pas la personne que ma maman aimait éperdument. Je n’avais pas le droit d’avoir un nom ou une photo, elle osait à peine évoquer de vagues souvenirs, à part ça, rien. J’avais un gros point d’interrogation et je me sentais surtout abandonnée. Mais me voilà, dix-huit ans plus tard, l’énigme résolu. Kenlee Prescott… Suis-je dans sa classe par coïncidence ou est-ce qu’elle sait que je suis sa fille et qu’elle n’a rien dit ? heh. Je ricane. Drôle de vie que je mène. Et dire qu’elle me plaisait tellement que je voulais que ma maman passe à autre chose depuis sa dernière fameuse relation et qu’elle s’offre cette chance de vivre de nouveau le bonheur d’aimer et d’être aimée. J’admirais beaucoup Mme. Prescott et je voulais vraiment qu’elle fasse parti de notre famille, mais à aucun moment je n’aurai cru qu’elle était en fait ma… Putain !
Je touche mon front en respirant bruyamment et pour la première fois en cette journée, je ressens cette grosse boule à la gorge qui va se transformer en larmes. Je n’ai qu’une envie là, tout de suite !
Sans hésiter, j’active le pas vers le premier bureau-tabac que je vois et m’achète un paquet de cigarettes. N’ayant pas de briquet, je lui demande de m’en allumer une et enfin, j’inspirais cette fumée lentement. Je n’ai jamais été une grande fumeuse, mais j’en prenais de temps en temps, occasionnellement plutôt. Et aujourd'hui, c’était la parfaite occasion pour ça. Je me détends au fur et à mesure même si je sais que la douleur est toujours présente.
Quelques heures plus tard, après avoir mangé histoire de rester encore un peu loin de la maison et de son atmosphère, je décide de rentrer, je n’ai même pas d’amis à appeler pour ce genre de situations, aucun n’est assez proche. J’aurai bien dit Ethan mais malheureusement, lui et moi, notre amitié, c’est de l’histoire ancienne.
Une fois à l’intérieur, je monte rapidement dans la chambre, je ne voulais pas la croiser, ni qu’elle sente l’odeur de la cigarette, j’en ai fumé au moins cinq ! Heureusement pour moi, je ne la voyais nulle part, elle ne se rendit pas compte que j’étais rentrée, peut-être qu’elle dormait ou peut-être qu’elle était sorti prendre l’air elle aussi, mais dans tous les cas ça m’est égale.
Après avoir pris une douche, j’enfile mon maillot de bain et une petite robe par-dessus. Quoi de mieux que du surf pour oublier toute cette histoire ?
J’entends une musique étouffée depuis le studio de musique, curieuse et ensorcelée par cette douce et mélancolique mélodie. Ma mère en jouait, elle était tellement absorbée et transportée par le son de sa harpe, tellement belle et élégante que je ne pus résister à la tentation de l’accompagner avec le piano. C’était un morceau que je connaissais par cœur, c’était d’ailleurs son morceau préféré et elle en jouait régulièrement. Comme si nous étions connectées de nouveau et comme si elle savait qu’elle ne devait surtout pas me parler, nous jouons un autre, comme au bon vieux temps, cette fois ci quelque chose d’un peu plus fort et de passionné, quelque chose de plus agressif. Du moins, c’est ce qu’il me faisait ressentir, j’y transmettais tout  ce que je ressentais au fond de moi. (*)
A la fin de celui-ci, je me lève brusquement et lui dis froidement que je serai à la plage, au cas où. Et sans un mot de plus, je sors de cette maison qui m’étouffait désormais.
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