Boxing, our common point boss #Dwight Ashmore

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Boxing, our common point boss

Dwight Ashmore & Louise Sanchez

On ne pousse jamais la porte d'une salle de boxe par hasard.

Le meilleur moment de la semaine pour Louise : son entraînement de boxe. Elle avait arrêté ces études lors de son départ pour le Japon pour anticiper son retour un an plus tard. La jeune fille c'était enfin lancé et avait pris le risque de tout arrêter pour tenter de rentrer en pro le plus vite possible. Bien sûre elle aurait très bien pu demander à son père de contacter deux-trois pour l'aider mais, ce n'était pas ce qu'elle voulait. Tout ce que souhaitait Louise c'était d'être repérée grâce à ces coups et à son acharnement pour être la meilleure. Elle ne voulait aucunement être pistonnée et le regretter plus tard. Son père en avait fait les frais le jour où il lui avait proposé de passer un coup de fil. Son visa avait été en partie pour ça. Là-bas elle avait eu la chance de rencontrer un boxeur qui avait gentiment accepté de l'aider lors de ces entraînements, il lui avait même organisé deux-trois combats dans l'année et cela l'avait énormément aidé à progresser. C'était tout ce qu'elle voulait.

Après avoir promené son chien vers la plage, Louise était retourné chez elle pour confier son ami a quatre pattes à Joy est été directement repartit. Moins elle passait du temps avec elle, mieux elle se portait. Couché ensemble avait été une erreur et ne c'était que maintenant qu'elle voyait les conséquences de ces actes mais c'était trop tard pour les remords et maintenant, la seule solution qui s'offrait à elle s'était de décliner chaque avance de la copine de son père dans le plus grand des calmes. Le meilleur serait de se trouver une partenaire mais, là n'était pas le sujet.

Une fois dans sa voiture, Louise mit le contact et sortit de la cour pour s'engager sur la route direction la salle de boxe. Un air de musique dans l'habitacle et la jeune femme sentait la motivation grandir en elle. Elle n'avait pas pu aller boxer depuis quelques jours et elle devait bien avouer que ça lui manquait. Même si elle avait arrêté ces études de design, Louise continuait à aider son père au restaurant, de plus elle avait trouvé un autre travail à temps partiel au Hurricane's pub pour avoir un peu d'argent de côté. Ça fait toujours plaisir de pouvoir s'acheter des choses sois-même sans demander une avance à son père.

En quelques minutes, Louise se retrouvait dans la salle de boxe changée et prête à s'entraîner. D'abord, elle commença par son traditionnel échauffement. Petite course sur un tapis, corde à sauter, pompes … Et seulement après elle se vêtit de ces gants et commence à taper sur un punching ball mit à disposition.

CSS par Gaelle

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Boxing, our common point boss - Louise

EXORDIUM.

La nuit avait été courte. Débauche à trois heures et impossible de fermer l’œil, braise incandescente pour un cerveau en ébullition. Bien-sûr que tu as mauvaise mine, on te l'a bien assez radoté ces derniers jours. L'histoire se répétait en boucle, tu rentres, te diriges aussi vainement que remplie d'espoir sous ta couette pour finir sur le canapé, à zapper les programmes de la nuit... certains programmes. T'as pas l'air idiot là, à te comporter comme un tanguy. Les pornos low-coast sont horripilants, les vieilles sitcoms chiantes à souhait, le télé-achat, n'en parlons pas.. paye ta redevance télé. Tu n'aurais probablement pas dû rentrer ce soir, ni les autres soirs d'ailleurs. C'est bien plus facile d'accepter un numéro, d'offrir un verre, de finir dans un lieu inconnu, peu importe la compagnie, tout sauf en solitaire. Toi qui cries sur tout les toits et à qui veut l'entendre que tu tends à apprécier ces rares moments taciturnes dans ces journées déjà bien garnies, tu voudrais tant y croire et c'est vrai que ça avait marché un temps, avant qu'elle débarque dans ton bar avec deux demeurés. Par chance, tu n'en avais gardé aucune séquelles physiques, et ce n'est pas tant le grabuge qui te reste en tête que la suite des événements. Toujours obligé de regarder ton téléphone en l'attente d'un miracle. Ô miséricorde, frénésie du ridicule. Au constat des heures aspirées hâtivement, et ce malgré la mêlée d'infusions et autre vestiges de quelques joints, tu décides d'abandonner. Tu as dû t'assoupir une, deux heures tout au plus, alors quand tu vois l'aube faire son apparition aussi précocement qu'un jour d'été, tu files prendre une douche glacée. Oui, glacée; autant garder la forme si l'humeur ne suit pas. Forme, que tu engraisses d'un bon café noir et de quelques exercices sur ta petite poire de vitesse personnelle, avant d'aller consacrer ta matinée à la salle. Tu retrouveras sûrement le sommeil cet après-midi, n'étant de service qu'à partir de dix-neuf heures ce soir, faire l'aller-retour en courant n'est pas une si mauvaise idée; ce n'est pas comme si le complexe se trouvait à 20 minutes de course.

Tu ne sais toujours pas comment tu fais pour tenir le coup malgré ton mode de vie plus que discutable. Esquivant les vestiaires déjà en tenue, saluant dans la foulée quelques têtes familières en remplissant ta gourde, tu te diriges vers les barres pour quelques tractions. Quoi qu'on en dise, le thorax et l'abdomen sont sûrement les points faibles de tout les hommes. On peut survivre à une entorse ou même à une fracture du crâne, plus qu'à un blocage du diaphragme. Alors tu forces, plus que de raison, d'abord à dix, puis à vingt, sans céder, agrémenté de pirouettes présomptueuses pour quelques regards indiscrets. Tu lâches, au sol, reprends ton souffle, bois une gorgée, cèdes ta place, te diriges vers les sacs pour enfin choper le premier de disponible. Enfilant les sous-gants avec facilité, tes yeux balayent la salle furtivement, histoire d'être sûr de pouvoir être en condition à ce que personne ne vienne importuner ta concentration. Il n'aura point fallu bien longtemps. " Sois plus fluide dans tes déplacements. Si tu restes statique, tu ne bosses pas ta défense. " Monsieur je-sais-tout en action, enchanté. Ta voix résonne dans la pièce mais la cible est reconnaissable. Sanchez ou la bleue de l'équipe. Ce serait mentir de dire que son recrutement ne s'est pas fait tout à fait objectivement mais aussi à la merci d'un petit détail de son curriculum vitae. Une de moins à venir secourir, c'est déjà ça de prix. Puis, il faut le dire, elle se débrouille très bien.