une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Got to make your own breaks | Dwight | |
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Invité Invité
| Sujet: Got to make your own breaks | Dwight (#) Mar 2 Jan - 16:52 | |
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5 janvier 2018. La Nouvelle Année était passée depuis quelques jours. Lisa avait bien célébré la période des fêtes mais le début du mois de janvier lui avait réservé une petite surprise : problème de plomberie et eau froide partout dans son appartement dès qu’elle ouvrait un robinet. La jolie blonde avait bien essayé de contacter plusieurs plombiers, cependant au vu de la période justement, les urgences de dépannage s’amoncelaient et personne ne pourrait débarquer chez elle avant cinq jours ; surtout lorsqu’elle évoquait un souci qui leur paraissait plus « mineur » que d’autres au téléphone. Alors qu’elle bossait au pub ce soir-là et qu’elle avait rapporté ses ennuis à quelques collègues, son patron avait entendu sa situation et lui avait proposé de crécher chez lui le temps que le problème se résolve. Dwight et Lisa entretenaient un lien amical au-delà de la relation professionnelle, elle accepta donc l’idée, se réjouissant de ne pas avoir à subir de l’eau glacée tout le week-end et début de semaine qui allait suivre. *** ** 7 janvier 2018. Lisa était arrivée deux jours auparavant chez son patron. Entre son travail de jour à elle et lui ses sorties en extérieur le soir, les deux colocataires temporaires ne se croisaient pas beaucoup. La street artist se souvenait pourtant d’une scène qui était survenue au pub quelques semaines auparavant et elle avait espéré pouvoir creuser le sujet lors d’une occasion où ils se retrouveraient tous les deux dans l’appartement. En effet, Dwight était un homme très discret qui ne parlait que très peu de sa vie privée, il était mystérieux et difficile à percer derrière sa carapace de bonne humeur et de coolitude. Lisa lui était néanmoins reconnaissante de lui avoir sauvé la mise, ainsi sachant qu’il terminerait plus tôt au pub ce soir, elle leur avait préparé un petit apéro dinatoire pour le remercier. Alors que la fin de journée approchait, la jeune femme était rentrée depuis deux heures de la galerie lorsqu’elle avait terminé de préparer quelques petits zakouskis. Dwight ne devait pas rentrer avant une heure environ, mais elle décida tout de même qu’il était l’heure de s’amuser et de se lâcher complètement. Elle alluma la chaine hi-fi du patron dans le salon et monta le son à fond sur la chanson du groupe Queen, Bohemian rhapsody . Lisa se mit à chanter à tue-tête malgré sa belle-voix, elle retira ses chaussures et grimpa dans le canapé en se mettant à sautiller au rythme de la chanson. Sauf que la porte d’entrée venait de s’ouvrir alors qu’elle se donnait en plein spectacle. Bienvenue chez Ashmore.
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| Sujet: Re: Got to make your own breaks | Dwight (#) Dim 7 Jan - 2:51 | |
| Got to make your own breaks - Lisa EXORDIUM. Longue et épuisante ; tu ne peux trouver de terme plus adéquat pour qualifier la journée qui s'achève, à l'instar de celles qui ont entamé l'année et la réouverture du pub après une petite semaine de repos non démérité, tu présumes. Les retrouvailles furent chaleureuses et remplies de surprises, bonnes et mauvaises, gueule de bois pour un tel, inondation pour l'autre. La princesse avait besoin de quelqu'un pour lui porter assistance et l'enthousiasme du moment t'a poussé à tenir tes résolutions sur les bonnes actions, rien que ça. Bien-sûr, tu ne regrettes pas, même si partager ton petit appartement du typique trentenaire célibataire accroché à sa solitude sauvageonne te semble si lointain. Tu pourrais tout aussi bien mettre tes petites idées à exécution, adopter un compagnon à quatre pattes par exemple, ce genre de projet resté en suspens, faudrait-il déjà avoir le sens des responsabilités au profit de ta petite personne. Et puis, c'était ça, ou la péniche de Dan. Enfin, dire non au patron ça ne se fait pas, c'est bien connu. Tu es si fier de ta fine équipe, au point où ce soir, tu laisses ton joyaux vivre sous les commandements du chef barman. Tu t'es levé aux aurores pour un footing. Au retour, l'appartement était déjà délaissé, tu en profitas donc pour t'ébouillanter l'épiderme sous la douche, vaquer aux vieilles habitudes de te promener à poil dans ton nid douillé pour t'emparer du premier boxer te tombant sur la main, saluer tes petits sbires au pub lors du service du midi et laisser le perfectionnisme qui te hante commanditer jusqu'à dix-neuf heure tapante, passer par le Thaï pour surprendre ta colocataire de la semaine, te rendre finalement compte que tes poches de jean sont trop étroites pour garder un billet de 100$ bien au chaud et ruminer sur ta malchance. Tu décides donc finalement de rentrer bredouille et saturé tandis que tu constates encore dans la voiture que le salon est allumé. Jusque là tout va bien. Oui, mais c'est un autre scénario qui se présente à toi ce soir, quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent à ton étage. Les rumeurs étaient donc vraies. Jackson va te tuer. Tu lui as pourtant dis la veille que les concertos ne venaient pas de chez toi et que tu n'avais absolument aucune foutue idée de ce qu'il te radotait. Ce serait bête de devoir se racheter auprès du seul voisin que t’apprécie ici, qui plus est flic. Positivement parlant, tu ne pourras jamais réfuter les goûts musicaux de Lisa puisque visiblement, elle tape dans tes cd's. Et alors que tu te prépares à ouvrir la porte en trombe pour la surprendre, tu rentres dans une autre dimension. Visiblement, c'est réussi. Tu lui offres le plus beau des sourires persifleurs pendant qu'elle perdure dans son imitation foireuse et tout de suite moins poussée de Freddie Mercury (paix à son âme). Car son joli brin de voix ne remplacera pas ton pauvre canapé si celui-ci venait à devoir être changé. «J'suis pas fou alors, c'est bien the voice qui cause mon mal de dos ! » Tentes-tu sous les décibels. T'as trouvé son énième surnom, t'aurais sûrement dû te taire au passage. Toujours est-il qu'en bon gentleman, tu lui as laissé le lit, l'affaire de quelques petits jours, tenant compte de l'exception de ta bonté à son égard et du fait que d'ordinaire, il ne t’accueille jamais bien longtemps. Mais ça, c'était avant de découvrir la fameuse instigatrice du récent creux sculpté dans le sofa. « T'as tout intérêt à m'en racheter un. Et je suis totalement sérieux, j'ai plus un rond. »Tu plaides, appauvri, exagères, grondes vainement, tu voudrais juste arriver à retenir cruellement ce ricanement interminable qui ne demande qu'à s'exprimer. Tu te diriges alors vers la cuisine ouverte où émane une odeur aussi agréable qu'inhabituelle. T'es loin d'être un cordon bleu et vivre seul n'a pas arrangé ce côté là. Heureusement que tu n'es pas du genre sédentaire avec toute la junkfood que tu gobes tout les jours. Tu chopes deux bières dans le frigo, histoire de la laisser se remettre de ses émotions. Trop tard, tu pouffes quand elle daigne enfin baisser légèrement le son. Honey, forgive me. Elle est adorable. Tu t'empares du décapsuleur dans le tiroir sans omettre de dévorer du regard les merveilles gustatives. « Merci princesse pour les amuses-gueules, tu gères. » Si le mode « boss encourageant » peut la réconforter.
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| Sujet: Re: Got to make your own breaks | Dwight (#) Jeu 18 Jan - 22:47 | |
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Lisa n’avait jamais vécu de sa passion pour la musique parce que son talent pour l’art de rue avait toujours été le plus poussé et le plus expressif. Il l’aidait souvent à oublier sa vie, oublier son quotidien. L’inspiration la sortait de la banalité de sa vie presque affligeante. Auckland lui manquait, ses amies d’antan aussi, même ses parents avec qui la situation était pourtant tendue parvenaient parfois à susciter ce sentiment chez elle. Lisa comptait des amis à Island Bay, certains sur qui elle pouvait compter comme dans le cas de Dwight ces derniers jours, mais en général elle demandait rarement de l’aide. Sa sœur lui avait déjà conseillé de s’ouvrir davantage aux autres, en dehors des clients du pub avec qui elle parlait volontiers par sens commercial. Toutefois, lorsqu’il était question de s’attacher, elle s’y refusait. A quoi bon prendre le risque, quand souvent, les gens finissaient par nous décevoir un jour ou l’autre ? Lisa connaissait le refrain, même si d’autres préféraient ne rien voir et attendre le moment où l’affection profonde qu’ils nourrissaient pour une personne revienne leur éclater en plein visage, elle préférait rester la tête sur les épaules et elle évitait autant que possible d’attendre quoi que ce soit d’autrui. Souvent, cependant, dans cet enchevêtrement alambiqué, il existait des personnes à part et il se passait des moments d’exception, de ceux qui vous encourageaient à profiter de chaque seconde et à ne pas les oublier, des moments comme ceux où Lisa lâchait totalement prise et décidait simplement de chanter à pleine voix sans penser aux quand-dira-t-on et autres bêtises. Alors qu’elle s’époumonait sur du Queen, elle entendit un léger bruit près de la porte d’entrée. Dwight se tenait sur le seuil et souriait d’assister à ce moment. Imitant ces nombreuses comédies musicales, la blonde poussa encore un peu plus la note avant que sa voix ne casse légèrement. A trop forcer, elle allait finir par chanter faux. La jeune femme ne put s’empêcher d’adresser un sourire angélique à son boss et elle descendit du canapé. « Papy a mal au dos ? » Répondit-elle innocemment. Le retour des surnoms, bonjour. « Pas question, si mon boss n’a plus un rond, il est temps que j’économise parce que je n’aurai bientôt plus un sou en poche non plus. » Lisa éluda ainsi la question du canapé d’une pirouette et elle baissa le volume de la chaîne hi-fi afin d’entendre Dwight sous tous ces décibels. Elle l’entendait pouffer dans son dos et lui adressa un tirage de langue mérité. Le boss se ramena avec deux bières et la remercia pour l’apéro. « Tu me remercieras si tu ne fais pas d’intoxication. » Le regard de la blonde était rieur et espiègle. Elle appréciait essayer de le mener en bateau, mais en réalité, elle se débrouillait très bien pour préparer à manger, il le savait parce qu’elle concoctait parfois un truc rapide pour ses collègues au pub, et Dwight n’était pas non plus un homme facilement dupé. « Tu riais là, mais si tu essayais de chanter sur le morceau toi ? Je ne t’ai jamais entendu pousser la chansonnette. » Il ne s’en sortirait pas aussi facilement. Soit il chantait un peu pour épargner les voisins au bout de deux minutes, soit Lisa s’emparait de la télécommande et mettrait le son à fond jusqu’à ce qu’il daigne chanter. Bien sûr, elle camperait devant la chaine hi-fi pour l’empêcher de jouer avec le volume. Lisa ne ferait pas longtemps le poids mais assez pour rameuter tout le quartier à cause du bruit.
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| Sujet: Re: Got to make your own breaks | Dwight (#) | |
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