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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
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 Just another normal day [Tessa & Marty]

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MessageSujet: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 17:11


Hôpital de Wellington, 4 janvier 2018

Penché au-dessus du cartable contenant les feuilles du dossier de mon petit patient, je suis en train d’écrire ma note d’évolution du jour. Ayant besoin de contre-vérifier les résultats de laboratoire, je tape mon code d’accès pour entrer dans le système informatique le contenant. Je dois faire une erreur dans la saisie de mon mot de passe puisque ma session personnelle ne s’ouvre pas. Je tente donc une seconde fois d’entrée les données. Ça ne marche toujours pas. Je fronce les sourcils. Je me tourne vers une infirmière à proximité. « Est-ce qu’il y a un problème avec le dossier informatisé ? » Elle secoue la tête négativement. Je tente donc de fermer le logiciel puis de le rouvrir pour saisir à nouveau mes informations. Troisième échec. Génial, comment je suis sensé voir les résultats de mes patients maintenant ? « Appelle les archives, Marty. » Me conseille la même infirmière avant de se lever pour retourner à ses activités. Ce n’est pas une mauvaise idée. La gestion du dossier informatisé est de leur responsabilité. On va probablement pouvoir m’aider si j’appelle. Je dépose donc mon stylo et me saisis du téléphone fixe non loin du poste informatique où je me trouve. Je compose le zéro pour avoir la téléphonie. « J’aimerais parler aux archives, s’il-vous-plaît. » Je lui demande, comme je ne connais pas leur numéro de poste par cœur. « Je vous transferts. » Elle m’indique. « Merci ! ».  Ma ligne est transférée et ça sonne à nouveau. La femme qui me répond est la secrétaire à l’accueil des archives médicales. Je me présente et lui explique brièvement mon problème. Elle semble savoir directement vers qui m’envoyer. « Je vous transfert à Tessa Harding, notre gestionnaire de l’information médicale. Elle est absente pour le moment, mais laissez un message sur sa boîte vocale et elle va vous rappelez dès que possible. » Puisqu’il n’y a pas d’urgence, je ne proteste pas. « Merci ! » Mon appel se fait donc à nouveau transféré. J’attends les trois coups de la sonnerie avant de tomber comme prévue dans la boîte vocale. J’écoute le message qui est tout aussi conforme que tous ceux qui m’ont été donné d’entendre. Dès le bip sonore, je délivre mon problème. « Bonjour, Docteur Marty Goodwin de la néonat. Je n’arrive pas à accéder à ma session du dossier informatisé. J’ai tenté à trois reprises d’y entrer et j’ai fermé puis rouvert l’application une fois et ça ne fonctionne toujours pas. Je n’ai pourtant pas changé de mot de passe récemment, je ne crois donc pas que c’est une erreur de saisie. Est-ce qu’il serait possible de me rappeler au poste 1458 ou de passer sur l’étage afin de m’aider ? Merci à l’avance. » Puis je raccroche. Je viens coller un post-it à ma note pour ne pas que les infirmières ou secrétaires de l’étage oublient de me laisser la compléter d’ici la fin de la journée. Je passe au dossier suivant. Comme je n’ai toujours aucun appel de la part des archives, je finis par me lever et poursuivre ma tournée. Mon bipeur s’active alors que je suis dans le couloir entre deux visites de patients. Je regarde le numéro que le petit appareil m’indique. C’est celui de l’accueil de la néonat. Ça veut donc dire que quelqu’un m’y demande. Je dirige mes pas vers l’accueil et là j’y reconnais la femme qui travaille aux archives médicales. Je lui souris alors qu’elle lève les yeux vers moi. « Salut, merci d’être venu ! » Je lui dis en la contournant. Je lui montre l’ordinateur problématique et double clics même sur l’icône afin d’ouvrir le logiciel du dossier informatisé. Je me tourne naturellement vers Tessa pendant l’attente habituelle de chargement. « J’espère ne pas vous avoir dérangé, il n’y avait vraiment rien d’urgent. » Je lui souris. Je l’ai quand même fait déplacer alors que ce n’est probablement rien de grave.
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 17:31


C’est une journée classique de travail, aujourd’hui. Une journée où je reste en grande majorité de mon temps assise derrière mon ordinateur, à vérifier la bonne numérisation des feuilles dans le dossier informatisé. Ce n’est pas ennuyant contrairement à ce que l’on pourrait croire. C’est juste peut-être répétitif aux yeux de certains. Ce qui n’est pas le cas aux miens. J’aime beaucoup mon travail. En dix ans j’ai largement eu le temps de savoir s’il me lasserait ou non à force du temps et il s’avère que ce n’est pas le cas. J’éprouve toujours le même plaisir en arrivant le matin à huit heures. Ce qui est bien également dans ce métier, c’est le contact modéré avec le reste du personnel hospitalier. Je côtoie mes collègues médecins, infirmiers, sans nécessairement être en permanence avec eux. Un plaisir quand on est comme moi très attaché à ces moments en solitaires. Terminant de corriger un code barre erroné, je jette un rapide coup d’œil à l’horloge en haut à gauche de l’un des écrans me faisant face. 14h45. Hum. L’heure idéale selon moi pour une petite pause café. Pas que ma tache soit éreintante contrairement à d’autres corps de métier, mais quitter un peu mes écrans des yeux ne me fera pas de mal. Je quitte donc mon bureau pour rejoindre la salle de pause où se trouvent déjà deux secrétaires discutant autour d’une tasse de café. Je leur sourie poliment avant de m’en servir une. J’écoute d’une oreille distraite ce qu’elle se raconte. Apparemment, l’une des deux a eu une mauvaise expérience récemment avec un homme. Je la comprends. Ce n’est jamais agréable de se faire larguer pour une autre. _ Tu devrais y voir quelque chose de positive. Je pense tout d’un coup à haute voix en soufflant sur mon café noir. Elles se retournent toutes les deux vers moi, me braquant de leurs yeux. Je n’aime pas vraiment l’accueil que je lis dans leurs prunelles. Ce n’est pas du mépris, attention. C’est juste une forme d’incompréhension. Un peu comme si je parlais un dialecte extraterrestre les empêchant de saisir le sens même des mots. Je me risque à être plus explicite, mal à l’aise. _ Il est préférable qu’il te quitte maintenant que plus tard où tu seras encore plus attachée à lui, non ? Ce n’est pas concluant. Je suis partagée entre l’envie de finir mon café dans mon bureau, ou leur tourner le dos carrément pour qu’elle m’oublie très vite. _ Euh… Si je comprends bien tu prends son parti Tessa ? _ Non. Je me défends immédiatement. _ J’essaye juste de te montrer l’aspect positif de son comportement pour que tu puisses avancer sans regret pour lui ! Suis-je la seule femme sur terre à faire cela ? À me dire qu’une rupture est finalement une promesse d’une meilleure relation avec un autre homme ? _ Tu restes donc d’accord que c’est un salaud ? Demande l’autre secrétaire, perplexe. _ Oui absolument ! Seulement je ne pense pas qu’il mérite qu’elle se fasse autant de mal pour lui. Il l’a certainement déjà oublié comme mon ex m’a oublié alors… Pourquoi pleurer durant des mois ? _ Je l’aime Tessa. Je ne peux pas faire autrement. _ D’accord. Je n’insiste pas. Si elle préfère se lamenter sur son triste sort, c’est son choix. Enfin je me trouve méchante à dire cela. Elle a peut-être plus de sentiment que je n’en avais finalement pour Timothy. Qu’importe. Je m’excuse puis quitte la salle de repos. Il est préférable que je laisse sa collègue la réconforter. Je regagne mon bureau où le voyant de mon téléphone clignote. Je bois une gorgée de mon café en pressant le bouton. C’est un message du docteur Goodwin. Il fait partie des médecins ayant la malchance d’être victime du bug informatique du logiciel contenant tout les dossiers médicaux. Ce n’est pas le premier de la journée à ne pas arriver à entrer dans sa session. Il suffit simplement qu’il réinitialise sont mot de passe et le problème sera résolu. Je décroche le combiné pour saisir son numéro de poste : 1458. Aucune réponse. Il doit être en consultation. Je raccroche pour aller le rejoindre à son service, cela sera plus simple. Je termine mon café puis m’y dirige. Lorsque j’y suis, je m’adresse à la secrétaire de l’accueil pour qu’elle lui signale ma présence. Elle s’y atèle aussitôt. Je n’ai pas à attendre très longtemps. Le médecin surgit à peine une petite minute plus tard avec ce sourire que je lui connais. Je sourie en réponse, spontanément. Il est le seul avec qui je ne me force jamais à le faire. _ Bonjour docteur. Je vous en prie. Je lui déclare poliment tandis qu’il me contourne pour m’indiquer l’ordinateur justifiant ma présence. Il double clique immédiatement sur l’icône de l’application. Je l’observe toujours souriante alors qu’il espère ne pas m’avoir déranger. _ Non, rassurez-vous. Je sortais d’une pause et plus vite son problème est résolu, plus vite il peut travailler efficacement. Le docteur saisie son mot de passe devant moi pour me confirmer qu’il n’arrive pas à accéder à sa session. _ C’est un bug du logiciel. Je déclare doucement. _ Il suffit juste de réinitialiser votre mot de passe et normalement le problème sera résolu. Je prends sa place devant l'ordinateur pour m'en charger immédiatement à ces mots.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 18:10


Depuis l’implantation du dossier informatisé à l’hôpital il y a cinq ans, nous avons rencontrés de nombreux bugs. Parfois des majeurs ayant interrompus les services durant une journée entière, souvent des légers de quelques minutes qui irritent au plus haut point mes collègues. Moi, je ne m’en fais jamais vraiment avec cela. Je sais qu’il y a des gens derrière qui s’assurent de rétablir le fonctionnement de l’application le plus rapidement possible. La femme des archives médicales assise près de moi m’a déjà expliqué que comme le logiciel était géré régionalement, que le service informatique devait attendre que des gens hors de l’hôpital s’occupent de remettre en marche le système avant de pouvoir régler le problème localement. Du coup, c’est pour cette raison que le tout prend parfois plusieurs heures à régler. Sans parler des mises à jour régionales qui engendrent presque toujours des incohérences du système. En fait, j’ai un immense respect pour ce que fait Tessa. C’est le nom qu’indique sa carte d’identité comprenant également son titre d’emploi. Je ne sais pas pourquoi je me rappelle si clairement de son visage mais jamais de son nom. Après avoir entré mon code d’identification ainsi que mon mot de passe d’origine, un message d’erreur apparaît. Aussitôt qu’elle le voit, elle m’indique qu’il s’agit d’un bug. Je lui laisse les commandes de l’ordinateur. Tessa entre son propre code et ouvre sa session fonctionnelle. Je fais aussitôt une moue admirative. Du coup, le problème n’est vraiment pas l’ordinateur mais bel et bien une erreur lors de l’entrée de mes données dans le système au moment de me connecter. Elle clique sur l’onglet « administration » du logiciel et cela me permet de découvrir une nouvelle facette du dossier informatisé. Elle entre mon code d’utilisateur qui commence par les trois premières lettres de mon nom de famille, ensuite les trois premières lettres de mon prénom et enfin une séquence de quatre chiffres qui sont à vrai dire ceux de mon numéro d’employé que j’ai reçu le jour de mon arrivé à l’hôpital de Wellington il y a plus de dix ans. Elle entre un nouveau mot de passe temporaire et valide. Tout est réinitialisé. Je l’observe alors qu’elle se déconnecte et me redonne accès à la souris et au clavier. J’entre donc mon code d’utilisateur pour la cinquième fois avec le nouveau mot de passe temporaire qu’elle a gardé simple. « « bonjour01 » en minuscule. » Je dis à haute voix tout en l’écrivant. J’appuie sur enter et le logiciel me demande de changer mon mot de passe pour un de mon choix. Il me faut obligatoirement huit caractères, dont une majuscule et un chiffre. J’obéis aux conditions et une fois le tout complété ma session s’ouvre. Je viens sourire spontanément en constatant la liste de mes patients apparaître sous mes yeux. Juste pour être certain que tout est opérationnel, je sélectionne avec la souris mon patient de tout à l’heure et je vais voir ses laboratoires. Tout apparaît également après quelques secondes à observer le sablier tourner. Je suis vraiment content de cela. Je me tourne vers Tessa. « Merci beaucoup, je commençais à croire que j’avais une malédiction avec les ordinateurs. » Je ris légèrement. « C’est que ça fait deux semaines que je rencontre des bugs lorsque je navigue dans les dossiers. Le logiciel se met à charger puis à geler alors que j’ai cliqué sur un nouveau document à visionner. Ça m’oblige à fermer ma session complètement pour être capable de poursuivre mon travail. J’aurais dû vous prévenir plus tôt mais je n’ai pas eu d’occasion avant maintenant. Et puisque vous êtes là. Est-ce que vous pouvez y faire quelque chose où c’est encore de l’ordre du « régional » ? » Je demande en fronçant les sourcils, tentant de me rappeler cette fameuse lointaine conversation que nous avons eu à ce sujet il y a peut-être un an ou deux, je dirais. Mon Dieu, je n’avais pas réalisé que cela faisait aussi longtemps.
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 18:13


Les bugs sont monnaies courantes depuis l’implantation du dossier informatisé. Je suis donc habituée depuis ces cinq dernières années à répondre à des appels de médecin se plaignant de ces derniers, autant qu‘à agir en conséquences. En général ma seule intervention suffit. Mais à quelques occasions, je suis obligé de transférer au pilote régional qui prends le relai. Le temps de correction d’un bug est variable à son importance, à ce qu’il touche. Dans le cas du docteur Goodwin, cela ne prendra que quelques petites minutes. Je m’installe devant l’ordinateur pour ouvrir ma session à l’aide de mes identifiants. Le médecin m’observe avec une grande attention. Il est l’un des rares à ne jamais râler à mon oreille. C’est plaisant. J’entre sous l’onglet « administration » du logiciel où je saisie son code utilisateur. Les trois premières lettres de son nom de famille + les trois premières lettres de son prénom + la séquence de quatre chiffres qui sont son numéro d’employé. J’ai une excellente mémoire. C’est utile dans mon métier. J’entre un mot de passe temporaire que je répète une seconde fois pour confirmer. Ensuite, je valide. Normalement, il ne devrait plus rencontrer de soucie pour accéder à ces dossiers patients. Je me déconnecte pour lui céder la place. Je l’invite à ce connecter avec le mot de passe que je lui fournie, « bonjour01 » en minuscule, pour m’assurer que tout va bien. Il s’y atèle aussitôt, le répétant à haute voix consciencieusement. Je trouve cela adorable. Dès qu’il appuie sur la touche « entrée », le logiciel lui demande un nouveau mot de passe. Je détourne le regard le temps qu’il le saisisse, par respect. Sa session s’ouvre une fois cette étape passée. Je sourie à l’unisson avec lui, contente qu’il puisse enfin accéder aux donnés dont il a besoin. _ Je vous en prie docteur. Dis-je courtoisement à ces remerciements, avant de rire à sa pensée sur le fait qu’il pouvait être maudit au sujet des ordinateurs. _ Rassurez-vous, le logiciel a décidé d’embêter de nombreux autres docteurs aujourd’hui. Je ne tiens pas les comptes mais il doit être approximativement le douze ou treizième à m’avoir appelé pour ce bug. Le docteur poursuit en m’informant d’autres bugs récurent empêchant sa bonne navigation dans ses dossiers. Il clique sur un dossier, le logiciel charge, puis après un temps se fige totalement, nécessitant sa déconnection. Il m’informe qu’il aurait du me prévenir plus tôt mais que le temps lui a manqué. Ce n’est pas grave. L’important est qu’il m’en parle maintenant. Je vais pouvoir faire remonter l’information au pilote régional qui résoudra le problème. Le médecin m’interroge justement sur ma capacité à y faire quelque chose dès à présent. _ Hélas non. Je lui déclare immédiatement très sérieusement, un sourire aux lèvres. _ Je vais devoir transmettre tout ça au service régional dès que je serais de retour à mon bureau. Je vous tiendrais informée de l’avancer bien entendu. Le docteur Goodwin est l’un des rares médecins de l’hôpital à s’intéresser à ce que je fais, au logiciel, etcetera… J’apprécie vraiment de ne pas être maltraitée à l’occasion. Pas que les autres soient des monstres, mais en règle générale ils oublient que me sermonner ne changera rien aux problèmes rencontrés. Je ne suis pas dans le logiciel. Je ne suis pas non plus à la tête des mises-à-jours. Enfin bref. _ D’autres problèmes à me signaler tant que je suis là, docteur ? Je l’interroge avec douceur. Autant profiter de ma présence si d’autres ennuies informatiques vient perturber son travail. Je peux peut-être y faire quelque chose.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 18:24


Je ne suis donc pas l’unique usager du logiciel informatique à éprouver ce genre de problème de connexion. Ça me rassure d’une part car j’ai parfois l’impression que certains problèmes n’arrivent qu’à moi. Par contre, j’évite d’être négatif et c’est probablement la meilleure solution face à certaines difficultés qui peuvent nous sembler récurrentes. Ainsi, je me sens simplement reconnaissant d’avoir eu l’aide de Tessa aujourd’hui. Nous recevons en général des alertes de bugs informatiques par email voir même par courrier interne lorsque c’est majeur, mais comme la plupart de mes collègues docteurs, je n’ai pas le temps de m’assoir et de consulter une liste interminable d’emails qui à l’occasion ne nous concerne même pas. J’espère donc que ce problème-ci ne figure pas parmi les alertes émises durant la journée car je n’y ai pas prêté attention. J’ai de la chance que Tessa se soit rendue disponible rapidement et qu’elle se soit même déplacée pour m’aider. Elle offre vraiment un excellent service, je n’ai jamais rien à redire contre elle. Par confiance, je lui expose donc un bug que j’ai remarqué depuis deux semaines avec ma session. J’espère qu’elle peut s’occuper de cela immédiatement. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Elle doit référer le tout au service régional, comme je me doutais. Je lui souris gentiment. « D’accord, pas de problème. Merci de faire le suivi, j’apprécie vraiment. » Elle se montre très attentionnée avec moi depuis que je la connais. Il n’est donc pas difficile d’assumer qu’elle va véritablement bien s’occuper de mon problème et que je vais en avoir des nouvelles sous peu. Satisfait de cette rencontre, je tourne naturellement la tête vers l’écran de l’ordinateur qui affiche les laboratoires de mon patient. Un simple coup d’œil est nécessaire pour que je confirme que tout est en ordre. Le magnésium est encore un peu bas mais moins qu’hier donc le traitement fait son effet progressivement. Alors qu’elle me pose une nouvelle question, je m’étire le bras pour me saisir du cartable avec post-it de mon patient. Je l’ouvre à la bonne page et je commence à compléter ma note sans perdre mon sourire ou mon attention sur Tessa. Les médecins sont multitâches. Ils doivent l’être pour arriver à tenir le coup. « Je n’ai pas d’autres problèmes à signaler, non. Par contre, je crois que j’ai quelques incomplets aux archives, si je ne me trompe pas. J’ai reçu ma liste par courrier interne il y a deux semaines, il me semble. » Je signe ma note et je referme le dossier. Je tourne la tête vers Tessa afin de lui être complètement disponible. « Serait-il possible de préparer mes dossiers à compléter ? Je vais passer demain en après-midi ou le lendemain matin s’il y a un imprévu. » Normalement, on me fait venir aux archives pour certains documents à contresigner qui seront ensuite renumérisés au dossier du patient. Parfois, on me demande plutôt de compléter la feuille sommaire qui est soit vide puisque je n’ai pas eu le temps de toucher au dossier à cause d’un transfert de patient ou encore parce qu’il manque un diagnostic sur la feuille. Je ne sais pas si j’ai le droit de demander à Tessa de préparer mes dossiers pour moi mais comme elle travaille pour les archives et qu’elle est si gentille avec moi, je ne sais pas, j’assume que ça ne lui posera pas de problème de faire le message à la bonne personne si ce n’est pas elle.
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 18:27


Le docteur Goodwin n’est pas avare en remerciement. Il me démontre une fois encore de la gratitude pour ce que je fais. Je lui sourie, sincère. Ce n’est autre que mon travail mais j’apprécie vraiment cela. Je pense d’ailleurs que cette bonté sincère dont il fait preuve à mon égard est l’une des choses qui rend nos quelques conversations plaisantes. Pour les autres raisons, je dirais que j’apprécie sincèrement ses sourires, que je trouve toujours très craquant, ainsi que sa capacité à s’intéresser aux autres. Quelque part, je décèle dans son comportement une forte ressemblance entre nous. Je ne lui en ai jamais fais part car je respecte beaucoup la déontologie. Nous sommes collègues. On ne fait pas de compliment même juste à titre de gentillesse à ces collègues. _ Je vous en prie docteur. C’est mon travail. Je lui souligne avec douceur avant de m’intéresser à la potentielle existence d’autre problème. Tant qu’à être là, autant être utile à 200%. Le médecin s’empare d’un dossier pour y faire des annotations. J’attends patiemment sa réponse, sans le quitter du regard. Il m’affirme souriant qu’il n’y a pas d’autres problèmes à signaler. C’est parfait. J’en suis ravie pour lui. Il m’informe cependant qu’il a quelques incomplets aux archives, datant de deux semaines apparemment. C’est possible, effectivement. Il me demande en me regardant si je peux les lui préparer en prévision de son passage demain après-midi, ou le surlendemain. Je ne vois aucun problème à cela. Je lui confirme donc souriante. _ Cela sera fait docteur Goodwin. Je marque une pause. _ Bon, puisque vous n’avez plus besoin de mes services, je retourne aux archives. Passez une bonne fin de journée. Un dernier sourire et déjà je reprends la direction de mon service. Avant de retrouver ma place à mon bureau, je fais un détour à la voûte pour sortir les tomes de dossiers non-numérisés que je mets dans sa case « d’incomplets » ou j’ajoute également la pochette rouge contenant les informations manquantes. Ensuite, j’appelle le service régional pour signaler le bug dont il m’a fait part. J’explique tout au pilote à l’autre bout du combiné comme si c’était mes propres bugs, précisant l’utilisateur concerné. Il en prend note et m’assure d’arranger cela dans les plus brefs délais. Je l’en remercie avant de raccrocher. La journée se termine ainsi, rapidement. Je quitte l’hôpital pour retrouver le confort de mon appartement un peu après 16H.

Le lendemain.
Je reviens à mon bureau après deux interventions auprès de médecins, pas mécontente de retrouver ma solitude. Comme hier avec le docteur Goodwin, il s’agissait de réinitialisation de mot de passe. Je peux vous affirmer que les professionnels de la santé à qui j’ai eu affaire n’ont pas eu la même patience d’ange que ce dernier. Ils ont fait preuve d’agacement à mon encontre, se plaignant encore et toujours des bugs de la version informatisé. Avec diplomatie j’ai expliqué comme à chaque fois que je n’y pouvais pas grand-chose, que je subissais comme eux les inconvénients d’une telle méthode. Or, c’était un peu un dialogue de sourd je dois dire. Je me suis heurté à un agacement plus farouche. Dommage. Je n’aime pas ce genre de situation. Mais que puis-je y faire ? Le monde n’est pas rempli que d’être parfaitement adorable. En parlant de personne adorable justement, je vois le docteur Goodwin arriver au loin. Courtoisement, je lui offre un joli sourire avant d’entrer dans mon bureau. Je suis contente de le voir. Il va me remonter quelque peu le moral, me rappeler que des médecins gentil ça existe aussi, et ce rien que par sa seule présence à mon service.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 23:48


Je souris alors que Tessa se montre très modeste. En effet, ce n’est que son travail, mais c’est agréable de se faire souligner ses bons coups, non ? Je sais que personnellement, comme je travaille auprès de très jeunes bébés, les remerciements fusent de toute part quand je soigne mes patients. Il y a les parents qui m’adule presque, les parrains, les marraines, les tantes, les oncles, les cousins et cousines, les grands-parents des deux côtés de la famille, les amis, les autre enfants du couple s’ils en ont l’âge et j’en passe. J’ai même mes propres collègues infirmiers qui me félicitent quand je sauve une vie in extremis. Il y a de quoi s’enfler la tête. Mais pas pour moi. Se faire féliciter est une bonne chose et ça fait du bien. Je ne vais donc pas m’arrêter malgré la modestie de Tessa. Je songe du coup comme je n’ai pas d’autres problèmes informatiques à lui parler de mes dossiers incomplets. Je crois que demain après-midi je vais avoir du temps pour passer aux archives pour les compléter. J’en informe ainsi la jeune femme qui m’assure que se sera fait. Il faut qu’elle retourne à son travail et moi aussi. « Merci encore. Une très bonne fin de journée à vous aussi. » Je me lève peu de temps après son départ afin de retourner à mes consultations quotidiennes. Je finis ma tournée des chambres et je vais ensuite compléter mes notes d’évolution dans chaque dossier correspondant, souriant alors que le système de dossier informatisé marche comme un neuf. La journée se termine assez paisiblement. Je fais un tour à la nurserie où j’apporte des soins individualisés à chaque nourrisson présent. Se sont pour la plupart des grands prématurés qui sont incroyablement fragile. Je les manipule avec douceur et je laisse même ma voix se faire entendre dans un fredonnement apaisant lorsque le petit être que je touche s’agite trop. Cela les calme instantanément. Les poupons ne se sentent bien que s’ils sont entourés par un environnement sécuritaire et s’ils sentent qu’on s’occupe d’eux. Je prends donc le temps nécessaire avec chacun pour qu’ils se sentent presque aimés. Ce qui est le cas. Je les porte tous dans mon cœur. Chacun d’entre eux. Dès que ma tâche est terminée, je quitte le service pour la nuit après avoir donné mes instructions habituelles au corps infirmier de garde qui va veiller sur mes petits patients. Cette nuit là, je ne m’endors pas toute suite. Je m’attarde sur mon piano à jouer et à composer. Je ne trouve le sommeil que de très bonne heure ce matin là.

5 janvier 2018


La journée passe trop vite. J’ai l’impression de n’avoir le temps de ne rien finir. Il y a un rush incroyable ce matin qui vient complètement décaler ma journée. Du coup, je décide de changer mon horaire en conséquence. J’informe un comité que je ne peux pas me présenter à leur réunion en début d’après-midi, ma présence n’étant de toute façon pas obligatoire. Je me concentre à la place sur mes tournées de patients. Tout va bien de ce côté. Je mange en vitesse, avec deux heures de retard. Qu’importe. Si j’avais voulu mangé en paix, j’aurais fait un autre métier. Je regarde ensuite l’heure et je me décide à me rendre aux archives pour mes incomplets. En chemin, je croise Tessa qui me sourit. Je fais de même. J’entre par la suite dans le service et je me dirige avec habitude au poste informatique réservé aux médecins. Je constate que tout est préparé pour mon arrivée. Je m’assois donc et je commence à compléter mes dossiers. Cela me prend en tout vingt minutes, ce qui est plus court que je pensais. Je laisse les dossiers papier sur la table afin qu’on les remette dans les filières de la voûte plus tard. Je me permets ensuite de faire un arrêt au bureau dans lequel j’ai vu Tessa entrer. Je cogne à la porte même si celle-ci est grande ouverte. Je lui souris alors que je vois sa tête émerger de derrière les deux écrans d’ordinateur. « Bonjour, Tessa. Je voulais savoir si vous aviez des nouvelles du régional pour mon problème. Je sais que ça fait à peine vingt-quatre heures, mais comme ça m’est arrivé une fois de plus ce matin en ouvrant l’ordinateur, je me suis dis que je passerais pour savoir où ça en est. »
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptySam 6 Jan - 1:24


Je retrouve ma place derrière mon bureau, derrière mes deux écrans. Je reprends le cours de mes nombreuses vérifications là où je les ai interrompu plus tôt. Toutefois, je peine à me concentrer véritablement sur ces codes barres que je lis à la suite. Je n’arrête pas de revoir l’image du docteur Goodwin me souriant dans le couloir. C’est la première fois que cela m’obsède presque de la sorte. J’ignore pourquoi. Peut-être parce que je sais qu’il n’est pas très loin à remplir ces incomplets ? (Réfléchie) Oui. Cela doit être très certainement ça. Cela ne vient pas de ce petit béguin que j’éprouve à son encontre. Surtout au vu de la situation. C’est impossible qu’ils se passent quelque chose entre nous. Nous sommes collègues. Ce n’est pas déontologique. Bon, d’accord, cela n’arrête pas de nombreux professionnelles de la santé mais je ne suis pas mes collègues secrétaires ou infirmières. Je ne drague pas les médecins parce que je les trouve très mignon. De manière générale je dirais même que je ne drague jamais personne en réalité. Je n’en ai jamais eu le besoin. A l’arrivée à l’université c’est Timothy qui m’a tourné autour et nous sommes ensuite sortie ensemble durant douze ans. Je soupire profondément. Cela me le fait à chaque fois que je pense au nombre total d’année que j’ai perdu avec lui. En faite, j’ai la désagréable impression de n’avoir rien accomplie de ma vie sentimentale à cause de cela. D’être revenue à l’âge de dix-huit ans avec la maturité en plus. Autant dire que si je n’étais pas déjà très intéressée par les sorties en boite pour rencontrer de nouvelles personnes, ce n’est pas à presque trente et un ans que cela va changer. Mais qu’importe. J’ai envie de croire que le grand amour frappera à ma porte quand je ne m’y attendrai absolument pas. En parlant de coups, j’en entends quelques un sur la porte de mon bureau justement. Je redresse aussitôt mon regard de mes écrans pour découvrir l’identité du visiteur. Le Docteur Goodwin. Je sourie à nouveau à son encontre, spontanément. Il me salue avant de m’énoncer l’objet de sa visite : son bug récurent que j’ai signalé hier au pilote régional. Il aimerait savoir si j’ai eu des nouvelles à ce sujet. Hélas, non. Comme il l’a si bien dit lui-même, cela ne fait que 24 heures. Il doit falloir plus de temps à l’homme que j’ai eu au téléphone hier pour mettre la main sur la cause provoquant le figement de l’application sous le compte utilisateur du médecin. _ Bonjour docteur Goodwin. Je déclare courtoisement dès qu’il a cessé de parler. _ Non, malheureusement je n’ai toujours pas eu de nouvelle du pilote à ce sujet. Je l’informe sans aucun détour, pour qu’il ne perde pas de temps sur son emploi du temps. _ Mais rassurez-vous, dès que je reçois son appel, je vous contacte pour vous faire part de l’avancée de la résolution du bug. Je marque une pause. _ Vous avez constaté d’autres problèmes que vous n’auriez pas eu auparavant en vous connectant ce matin ? Cela arrive parfois. Le pilote régional touche à quelque chose et, au lieu de résoudre le problème, il ajoute un nouveau bug informatique. Les joies de la technologie. Si le docteur m’en signale, j’appellerai le pilote pour l’en informer immédiatement bien entendu.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptySam 6 Jan - 17:34


Toujours pas de nouvelles. Oui, je m’attendais à recevoir cette réponse. J’hoche donc la tête en enfonçant les mains dans mes poches. « D’accord, pas de problème. » Je ne vais tout de même lui en vouloir parce que je n’ai pas de réponse immédiatement. Je ne suis pas le seul avec des problèmes informatiques. Je suis même persuadé qu’il y a des gens plus prioritaire que moi présentement. Je n’en fais donc aucun cas. Tessa fait déjà le maximum pour moi, ça j’en suis convaincu. Elle cherche à savoir si de nouveaux bugs ce sont joints à celui d’origine qui m’a amené à lui avoir fait faire une demande régionale. J’y réfléchis une demi-seconde. « Non, c’est toujours le même bug. » Je lui assure. En fait, il y a autre chose qui m’amène à venir la déranger directement dans son bureau. Je vois qu’il y a une chaise vacante de placée en retrait, non loin de son bureau. Puisqu’elle fait de la formation aux utilisateurs du dossier informatisé, forcément il lui faut une chaise pour les assoir. Je me permets donc de m’en approcher et de venir y prendre place, me retrouvant en roulant un coup juste à côté de Tessa. « En fait, j’ai une suggestion à faire. J’aimerais faire ajouter une nouvelle feuille au dossier nouveau-né. » Je lui expose en venant poser naturellement mes mains à plat sur son bureau. « C’est un besoin du service en fait. J’ai remarqué que les infirmières n’avaient pas de place spécifique dans les documents actuels du dossier pour faire un suivi clair de la prise de poids des prématurés. Du coup, je trouve pertinent de soit modifier leur feuille de travail actuel pour que le poids soit facile à distinguer dans leurs notes ou encore de créer un formulaire uniquement pour cela. Je sais que normalement ce genre de demandes doit être approuvé par les chefs de service avant d’aller au comité des formulaires mais je voulais d’abord avoir votre opinion personnelle. Est-ce que ça s’est pertinent d’avoir ce genre de documents ou bien c’est de la « paperasse » supplémentaire ? Vous faites du code, non ? J’ai vu vos initiales en bas de l’une de mes feuilles d’incomplets. Du coup, est-ce que vous avez vous aussi de la difficulté à déterminer la progression du poids lorsque vous consultez un dossier nouveau-né ? » Son opinion m’est très importante dans le cas présent. Je lui demande son expertise pour arriver à mettre en évidence un problème qui personnellement me fait perdre de précieuses minutes. S’il existait un document spécifique au poids, par exemple une échelle de croissance mais exclusive aux prématurés, je suis certain que mon travail en serait facilité. Peut-être celui de Tessa également. Je la regarde ainsi droit dans les yeux, légèrement penché vers elle alors que j’attends sa réponse. Son téléphone sonne toutefois, me faisant me redresser sur ma chaise. « Vous pouvez le prendre. » Je lui assure en lui souriant. Je ne vais tout de même pas l’empêcher de décrocher s’il s’agit d’une urgence. Mon cas peut attendre. Si on a besoin de moi sur l’étage, mon bipeur sonnera. Puisque ce n’est pas le cas, je peux donc me permettre encore un peu de temps à régler cette problématique qui existe à mon avis. Il suffit d’avoir une seconde opinion similaire et je pourrais faire une demande à mon chef de service pour créer le document.
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyDim 7 Jan - 20:58


Je pense déceler une pointe de déception chez le docteur à ma réponse négative. Cela me désole pour lui, sincèrement. J’imagine bien que cela est gênant dans la bonne marche de son travail et, si je pouvais y faire quelque chose moi-même, je m’y attèlerais de ce pas. Or je n’en ai pas le pouvoir. Je peux toujours rappeler le pilote pour lui signifier que c’est urgent mais cela n’est que de mon appréciation personnelle, parce que j’apprécie ce médecin et que j’ai envie qu’il puisse travailler dans d’excellentes conditions. L’homme de l’autre côté de l’appareil ne sera certainement pas de cet avis. Je lui assure donc à nouveau que je le tiendrai informé de l’avancée de la résolution du bug, dès que j’en ai moi-même des suites du pilote régionale, avant de lui demander s’il a remarqué d’autres bugs à sa dernière connexion. Rien à signaler de plus. Très bien. Je lui sourie en guise de réponse. En réalité, je ne sais plus trop quoi dire ou faire. J’apprécie sincèrement sa présence, et j’aimerais pouvoir la faire perdurer, mais le côté déontologique de nos rapports me bloque. Je n’ai donc absolument aucune sur un sujet à aborder pour qu’il reste un peu plus. Je soupire doucement de déception. J’ai conscience qu’il va me souhaiter incessamment sous peu une bonne fin de journée et ça me désole. Il s’installe soudainement sur la chaise vacante utile à mes quelques formations. Je m’interroge sur ce qu’il fait brièvement jusqu’à ce qu’il fasse rouler la chaise à côté de la mienne. Je lui sourie spontanément, appréciant un peu trop cette proximité qu’il instaure. Il me fait part d’une suggestion : un souhait de faire ajouter une nouvelle feuille au dossier nouveau-né. Je regarde un instant ces mains à plat sur mon bureau tandis qu’il m’expose les raisons à ce désir. Je comprends que c’est un besoin faisant suite à ses observations. Les infirmières de son service n’ont pas de place spécifique pour faire un suivi clair de la prise de poids des prématurés dans les documents actuels. Il aimerait donc que leur feuille de travail soit modifiée en conséquence, ou carrément qu’on crée un nouveau formulaire étant dédié à cela. Je trouve que c’est une idée pertinente. Ce sont des informations primordiales sur nos très jeunes patients donc il s’occupe et il est vrai que ce n’est pas pratique de devoir chercher dans tout le suivi des infirmières. Il me déclare qu’il sait que cette demande doit être approuvée par les chefs de services avant de partir au comité des formulaires. C’est effectivement le cas. Cependant il aimerait avoir mon opinion. Je sourie à nouveau, ravie. Je trouve cela adorable qu’il s’intéresse à mon point de vue à ce sujet. Qu’il s’assure que ça me gêne aussi au quotidien car, effectivement, dans ma tâche c’est aussi gênant ce manque de visibilité. Je m’apprête à répondre quand mon téléphone sonne. Aussitôt, le docteur me dit de le prendre. Je le fais, m’excusant au préalable de devoir le faire patienter. Au téléphone c’est Edith, l’une des secrétaires des archives. Elle rencontre un soucie avec l’un des lots à numériser qui passe systématiquement en mode « manuel ». Je lui demande si elle rencontre le même problème avec les autres. Elle m’assure que non. Je lui demande de me l’amener pour que je puisse le vérifier moi-même. Elle m’en remercie et raccroche. Cela doit être une erreur de code, à coup sûr. Je ne m’inquiète donc pas. Lorsque le combiné retrouve sa place, je me concentre à nouveau sur le docteur toujours assis à mes côtés. _ Pour en revenir à votre suggestion. J’entame en préambule, d’une voix charmante. _ Effectivement je m’occupe des codes et je trouve votre suggestion tout à fait pertinente. Je poursuis toujours sur la même intonation. _ Faites votre demande à votre chef de service et de mon côté je vais suggérer cela au comité du formulaire à la prochaine réunion. Je lui sourie. Je suis sincère. J’ai bien l’intention d’en discuter. Je note d’ailleurs cela sur mon bloc de post-it pour ne pas l’oublier.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyDim 7 Jan - 21:44


J’écoute la voix de Tessa alors qu’elle est légèrement penchée sur son téléphone. Je ne comprends pas vraiment de quoi elle discute, sauf que c’est plus fort que moi, je m’intéresse à son ton et à sa gestuelle plutôt qu’à ses mots. C’est vraiment une belle femme. Je me surprends à penser cela. Je baisse les yeux aussitôt. Mes mains se sont réunies sur mes cuisses, mes paumes sont quelque peu humides. Il est rare que je témoigne de nervosité, mais il faut croire que c’est le cas. Cette femme me met dans cet état, visiblement. Je ne sais pas trop quoi faire par rapport à ça. Mon plan initial est de suivre le conseil de Jackson et d’inviter Tessa quelque part. Sauf que… J’ignore si c’est juste de le faire. Je ne sais même pas si elle est célibataire. Je n’aimerais pas me ridiculiser devant elle et ainsi compliquer nos rapports à l’avenir. Je trouverais ça vraiment dommage si ma stupide attirance pour elle venait tout gâcher entre nous. Ce qui me rend nerveux en fait ce n’est pas le fait de me retrouver en sa présence, c’est vraiment le risque de créer un changement dans notre relation actuelle. Qui ne tente rien, n’a rien. Mais qui tente un truc peut se casser la gueule. C’est ça qui m’effraie. Je ne veux pas échouer avec elle. Elle raccroche le téléphone. Je lui souris alors qu’elle rapporte son attention sur moi. Elle appuie ma suggestion et naturellement mes lèvres s’étirent plus grande. L’une de mes mains passe dans mes cheveux. « Je suis content de voir que nous partageons la même opinion. Merci beaucoup de proposer le tout au comité des formulaires. J’apprécie votre aide, comme toujours. » Mes yeux brillent de reconnaissance. Je sens que ça y est. C’est le moment où je dois me lancer. J’ouvre la bouche mais je n’ai pas le temps de ne rien dire car on toque à la porte. Une femme d’une cinquantaine d’année s’excuse en riant nerveusement, un paquet de feuilles à la main. Elle tend ce dernier à Tessa en s’excusant à nouveau de nous interrompre. Elle me fait un drôle de regard que je ne saisis pas avant de nous saluer tous les deux et de partir. Ok, je n’ai pas vraiment saisis ce qui l’a mise dans un tel état. Oh attendez, peut-être ma position légèrement penchée vers Tessa. Je me redresse le plus subtilement possible. Je regarde ailleurs un moment avant de me botter les fesses une nouvelle fois pour agir. Go, lance-toi ! « Je me demandais… en fait, je me suis toujours demandé… je veux dire… hum… » Je ris devant ma soudaine incapacité à parler. Shit, ressaisis-toi ! « En fait, je voulais savoir… vous avez toujours su que vous vouliez être gestionnaire de l’information médicale ou c’est une agréable erreur de parcours, un peu comme moi ? » Non, ce n’est pas cela que je veux lui demander, mais à défaut de trouver mieux, je vais me contenter de cette question. Je sais qu’elle a du travail et moi aussi d’ailleurs. Ce genre de conversations personnelles est réservé pour les heures de pause. Elle a donc tous les droits de me demander de partir et de la laisser tranquille. Sauf que j’espère sincèrement qu’elle ne va pas le faire.
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyMar 9 Jan - 4:19


Je sourie au docteur en ne le lâchant pas des yeux. Il n’est décidément pas avare en remerciement. Je trouve cela particulièrement adorable. En faite je me rends compte que plus il est en ma présence aujourd’hui, et plus quelque chose semble se produire entre nous. Quelque chose de nouveau, d’inédit. Quelque chose que nous n’avons pas encore expérimentée et qui, étrangement, nous encourage à faire perdurer notre échange même si nous n’avons plus rien à nous dire. Hum. J’ai parlé trop vite on dirait. Le docteur ouvre la bouche, prêt à me dire quelque chose. Je suis suspendu à ces lèvres jusqu’à ce que quelqu’un frappe à la porte. Immédiatement, je porte mon attention sur celle-ci. Dans l’entrebâillement se tient Edith, la secrétaire du service des archives que j’ai eu au téléphone il y a quelques instants. Elle a fait vite. Elle m’apporte son lot qui lui cause problème dans sa numérisation. Je l’invite à me donner son tas de feuilles tandis qu’elle s’excuse en riant nerveusement. Je fronce très légèrement les sourcils. Je ne comprends pas ce qui la met dans cet état ? […] Qu’importe. Je me saisie du lot avec douceur avant qu’elle ne s’excuse à nouveau de la même manière que précédemment. C’est vraiment bizarre. J’hausse les épaules en déposant le lot sur mon bureau. Il est inutile que je me triture les méninges à savoir ce qu’il vient de ce passer puisque je serai tenue informée du pourquoi du comment dès qu’elle aura l’occasion de me parler seule à seule. Ou mieux. Une secrétaire qui n’était pas là aura la bonne idée d’en parler avec une autre, à haute voix, pendant que je passerai non loin. Hé oui. On ne garde rien de bien longtemps discrets ou secrets dans un hôpital. Le personnel raffole des ragots. Ils vont même souvent se perdre dans les oreilles de personnes à plusieurs étages du point initial de son existence. Je reporte mon attention sur le médecin une fois ceci fait. J’ai l’impression qu’il s’est redressé légèrement par rapport à tout à l’heure mais… Non. Je dois sûrement  me faire des idées. Je lui sourie à nouveau. Il reprend la parole sans être interrompu cette fois-ci. Il a soudainement beaucoup de mal à s’adresser à moi. Serais-ce ma collègue qui l’a mise dans un tel état de nervosité ? J’en ai bien peur. Je lui sourie avec douceur pour l’encourager à ce détendre. Il se met à rire. J’en fais spontanément de même, sans savoir pourquoi. Ensuite il se reprends et m’interroge sur ce qui m’a entraîné à devenir gestionnaire de l’information médicale. Une vocation ou un heureux hasard ? Hum… _ Hé bien, c’est une intéressante question. Que je ne me suis jamais posée moi-même, tiens. _ Je dirais que c’est une vocation. Déjà toute jeune j’adorais faire du classement dans mes affaires personnelles, numéroter toutes mes leçons pour qu’elles soient toujours dans le bon ordre, je pense donc que ça m’a semblé logique de faire ça professionnellement. Je lui sourie, puis précise. _ De plus j’ai une fascination pour le domaine médicale. Cela faisait d’une pierre deux coups, si je puis dire ainsi. Je rie quelque peu. C’est la première fois que je me permets d’avoir une conversation plus personnelle avec lui. Cela m’intimide un peu je dois dire. _ Vous par contre c’est… une agréable erreur de parcourt à ce que j’ai compris ? R.i.d.i.c.u.l.e. Lui poser la question dont j’ai la réponse c’est vraiment stupide. Je ne serais pas étonné qu’il me dise un simple oui en guise de réponse ou qu’il parte, même. Quelle gourde.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyMar 9 Jan - 18:45


J’écoute ce qu’elle a à dire avec une grande fascination. Aussi étrange que cela puisse paraître, même si nous nous connaissons depuis des années, c’est la toute première fois que nous abordons un sujet personnel. Elle me révèle les premières informations la concernant. Cela ne peut donc que me pousser à vouloir en savoir plus, toujours plus. God, je n’ai pas l’habitude d’avoir la « maladie d’Aubrey ». Par là, j’entends sa très grande curiosité qui la pousse parfois à faire des choses totalement insensées. C’est charmant dans son cas, mais terrifiant dans le mien. Je ne connais pas les limites, j’ai peur d’accidentellement aller trop loin. Du calme, tout va bien. Elle s’intéresse à moi en retour et je souris à cette constatation. C’est bon signe, c’est que notre conversation nous intéresse l’un comme l’autre. Enfin, je pense que c’est ce que ça veut dire. Je doute à son regard et à l’expression de son visage qu’elle me renvoie ma question par simple politesse. J’ai le sentiment que ma réponse l’intéresse vraiment. C’est ainsi que je me lance spontanément dans cette histoire que je n’ai pourtant pas l’habitude de raconter. « Une erreur, plus ou moins. Je dirais plutôt une surprise. En fait, croyez-le ou non, mais gamin je voulais être musicien. Je voulais chanter. Je n’avais que ça en tête. En grandissant, mon père m’a encouragé dans une autre voie et c’est par hasard que j’ai fait la connaissance d’un pédiatre. Je n’avais jamais connu une personne aussi dévouée aux autres que cet homme. Il m’a servit un peu de modèle alors que je m’occupais spontanément de mes cousins et de mes cousines qui avait tous moins de deux ans à cette période. Ça m’est donc apparu évident que j’avais une sorte de don pour les enfants, les bébés surtout. C’est ce qui m’a conduit à m’inscrire en médecine à l’université, finalement. » Je la regarde quelques instants avant de poursuivre. « Je croyais que les infirmières de la néonat adoraient écrire dans leurs notes les moments où elles me surprenaient à chanter dans la nurserie. Elles ne l’écrivent peut-être plus au dossier désormais, mais à mes débuts elles s’en donnaient à cœur joie. Puisque oui, je chante pour mes petits patients. Ça les apaise instantanément. » Je viens sourire à la jeune femme. Puisque nous en sommes à parler de ma passion de la musique, je me sens spontanément inspiré par le sujet. Le problème, c’est que je ne réfléchis même pas avant de parler cette fois. « Je me produis sur scène à l’occasion. Ma prochaine représentation est dans un bar de Center Bay jeudi prochain. Si ça vous intéresse de venir me voir, ça me ferait plaisir d’avoir au moins une supportrice dans le public. » Je réalise trop tard que je viens carrément de l’inviter dans une activité hors travail. Je panique à l’intérieur, ne le faisant pas paraître à l’extérieur heureusement. Le truc c’est que si je sais qu’elle est là à m’écouter chanter je vais être super stressé. Je suis capable de carburer à la pression mais pas face à une femme qui me plait autant. Mais bon sang, qu’est-ce qui m’a prit de l’inviter et en plus de le faire avec un naturel déconcertant, comme si j’invitais les femmes quotidiennement à venir me voir ? Non, elle est la première avec qui je fais ça. La toute première et probablement la seule.
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyMar 9 Jan - 22:37


Le docteur Goodwin me répond avec plus de détail que je ne l’attendais. Je suis contente, vraiment. Je sourie toujours plus à ce qu’il me narre de sa vie passé, son enfance. Il voulait être chanteur. Je n’aurais jamais pu imaginée cela de lui. Je crois que cela vient de son côté aussi introvertie que moi. Timide aussi, peut-être. Mais c’est fascinant de découvrir que je ne le connais pas tant que ça finalement. Cela m’encourage à vouloir en découvrir toujours plus à son encontre. Je trouve d’ailleurs son histoire personnelle, sa découverte avec sa vocation professionnelle, tellement adorable. J’essaye de me l’imaginer tout jeune avec des enfants de deux ans pour en avoir une image mentale, sans succès. Je n’arrive pas trop à me figurer son apparence d’époque. En faite il n’est pas rare que des personnes n’aient plus rien à voir en grandissant avec leurs versions enfants alors, dans le doute, j’arrête l’expérience pour toujours plus boire ces mots avec un intérêt égale à celui qui m’a encouragé à lui retourner sa propre interrogation. Il me fait part d’une croyance au sujet des infirmières de la néonat. Apparemment elles adoraient écrire dans leurs notes qu’elles le surprenaient entrain de chanter pour ces très jeunes patients. J’y réfléchis brièvement. Effectivement. Maintenant que j’y pense il me semble bien avoir lu par le passé cette petite information. Je me rappelle même à quel point cela me faisait sourire tant je trouvais cette particularité chez lui adorable. Aujourd’hui j’ai le sentiment que ce sentiment est exacerbé en comparaison. Peut-être parce que c’est lui qui me le confie droit dans les yeux, avec une spontanéité que j’apprécie. _ Je trouve cela véritablement adorable. Je lui confie doucement, toujours souriante. _ Et oui, maintenant que vous m’en parlez, je me rappelle bien avoir lu cette information sur les notes des infirmières de la néonat. J’ajoute avec conviction. _ Mais cela remonte à plusieurs mois si je ne m’abuse. A ce sujet, ma mémoire me fait défaut. Cela arrive, parfois. Je ne suis pas un robot. Le docteur m’avoue ensuite qu’il se produit sur scène jeudi prochain, à Center Bay. Je sourie plus grand encore, heureuse de découvrir que sa passion subsiste à côté de son métier. Ensuite, il fait quelque chose à laquelle je ne m’attendais absolument pas. Il me propose de venir le voir si cela m’intéresse, allant même jusqu’à m’avouer que cela lui ferait plaisir d’avoir une supportrice dans le public. Mon cœur rate un battement. Je reste un moment la bouche entrouverte par la surprise, face à lui. En réalité, je n’arrive même pas à déceler quelle émotion provoque cette invitation chez moi. Tout ce que je sais c’est que ça me touche. Non. Ça m’enchante. Je sourie à nouveau, heureuse qu’il veuille me voir en dehors du travail. _ Je serais enchanté d’assister à cette représentation docteur. Je m’entends lui répondre, ravie. Pour être honnête, je n’ai absolument aucune idée du sens de cette invitation. Si ça se trouve il fait preuve d’amitié à mon égard, parce qu’il me trouve charmante à chacune des occasions que nous avons de nous côtoyer, et il veut juste exporter cette relation dans le privé sans chercher d’avantage. Mais une part de moi veut croire qu’il y a un désir chez lui de me découvrir plus, comme j’ai envie de le découvrir plus. Oh seigneur. Mais qu’est-ce que je raconte là ? Comme si nous avions le droit d’être plus que des collègues lui et moi c’est… (Soupir) tristement déprimant d’admettre que la déontologie de nos rapports m’ôte presque toute opportunité de le croire. De plus, je pense que je vais peut-être un peu trop vite, là. C’est une invitation amicale et c’est déjà génial. _ À quelle heure et à quel bar a lieu la représentation ? Je le questionne doucement pour savoir dès à présent où je devrais me rendre le jour venu. Car bien évidemment je compte m’y rendre.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: Just another normal day [Tessa & Marty] (#)   Just another normal day [Tessa & Marty] EmptyMer 10 Jan - 0:52


Elle trouve donc adorable ma façon de me servir de mes petits patients comme de mon auditoire personnel. Je ne pensais pas qu’elle me dirait ça pour être honnête. Qu’importe, je le prends comme un compliment, lui souriant très grand en retour. J’hoche ensuite la tête alors qu’elle me signal que je ne suis pas fou, que mes « traitements musicaux » apparaissent à l’occasion dans les dossiers des bébés sauf que dans son souvenir ça remonte à il y a plusieurs mois. Je ne fais pas plus de commentaire à ce sujet. L’un des rôles les plus importants des infirmiers est de rapporter absolument tout ce qu’ils voient, entendent ou font auprès d’un patient. Du coup, pour demeurer fidèle à la réalité, certains m’ont affirmés inscrire mes moments de chant en compagnie des poupons. C’est de là que je connais cette information. Je n’ai pas condamné cette pratique de la part de mes collègues puisque je n’ai jamais caché le fait que je chantais en travaillant. De plus, ce n’est pas interdit de le faire. Lorsque sans réfléchir je l’invite à venir me voir sur scène jeudi prochain, je ne sais pas vraiment quoi penser de sa réaction. Elle semble choquée, au point d’en avoir la bouche entre-ouverte. Merde, je savais que j’aurais dû m’excuser sur le champ pour mon comportement inapproprié ! Nous sommes des collègues de travail. Ça ne se fait pas de s’inviter de la sorte, surtout que nous ne nous connaissons même pas tant que ça malgré les années. Je me doutais bien que je n’aurais pas dû me laisser pousser par Jackson pour le faire. C’était une erreur. Bon, il est vrai qu’il m’a parlé d’inviter des infirmières, pas une gestionnaire de l’information médicale d’un autre département, mais tout de même. Je m’apprête à soupirer de honte lorsqu’elle accepte de venir me voir. C’est à mon tour d’être sous le choc. Je croyais que je l’avais offensé, pas qu’elle allait carrément me dire oui en bout de ligne. C’est une agréable surprise que je ne peux plus contenir dès que je le réalise. « Génial ! » Je m’exclame en lui souriant. Il ne faut pas que je sois trop excité non plus. Elle me demande davantage d’informations sur mon spectacle et je ne dis d’abord rien avant de me réveiller quelques secondes plus tard. « Oui, c’est à 21h30 au bar Golden Spirit. » Je sors de la poche de mon sarrau un bloc note que j’use pour mes prescriptions médicales. Chaque feuille comprend dans le haut le logo et l’adresse de l’hôpital. Je lui inscris en deux secondes ce que je viens de lui dire avant de séparer cette feuille du bloc note et de lui tendre. J’ai dû combattre le réflexe de signer dans le bas. Bon sang, je viens de lui donner un rendez-vous en prescription médicale. Tuez-moi ! Je jette ensuite un coup d’œil à ma montre pour constater l’heure actuel. Un rapide calcul mental me confirme que je ne suis en retard que de quatre minutes. Je dois donc reprendre mon boulot. Sauf que cette visite n’a pas été en vain. Je me lève donc, remettant la chaise à roulette à sa place. Je baisse ensuite les yeux sur la jeune femme. « Désolé, je dois filer. J’espère vous voir donc jeudi prochain, Tessa. Merci encore d’avoir accepté l’invitation. Tu… vous êtes la première que j’invite à venir me voir, vous savez. » Je n’ai aucune idée de pourquoi je dis ça, mais il est trop tard pour l’effacer désormais. Je soupire intérieurement.
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