john + world on fire

Jonathan Pearson

world on fire

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ (1) john a toujours été un enfant à problème. vivant mal l’autorité, il s’est rapidement rebellé contre ses parents qui n’ont jamais compris ce qu’ils avaient fait de mal. faut pas trop étouffer un enfant (2) dès l’adolescence, il a commencé à fréquenté les mauvaises personnes. il séchait les cours, buvait, se droguait, défiait les règles. ces notes étaient à chier et il n’a d’ailleurs jamais obtenu son diplôme. il était jeune et stupide pour lui tout ça n’était pas important (3) à l’âge de seize ans, il quitte le nid familial et continue sa décente sux enfers. son appartement était lieux de débauche. il n’était pas rare de voir quelqu’un en train de se faire une ligne de poudre sur le comptoir. il était dur sur son corps, trop dur, jusqu’à ce qu’il fasse une overdose. la peur de mourir, ça change un homme (4) ayant de mauvaises références niveau professionnel et surtout aucun diplôme, il décide de faire son entrée dans la navy seal ne voyant pas ce qu’il pouvait faire d’autre pour reprendre sa vie en main. enfin, c’est surtout grâce  à son frère qui en faisait déjà partie. ça leur a permis de se rapprocher. pour un homme supportant mal l’autorité, il a peut-être mal choisi sa place. il se retrouve forcé à piler sur son égo, ce qui fait du bien à tout le monde pour être honnête (5) il rencontre sa femme pendant l’une de ses permissions, il y a de ça maintenant quatorze ans. un petit brin de femme timide, mais ô combien ensorcelante. grâce à elle, il se retrouve sur le droit chemin, devient un homme bon, un bon mari. pour elle, il ferait n’importe quoi. elle l’a changé pour le mieux. elle lui permet aussi de devenir papa de deux petites jumelles laura et cléo âgées de maintenant cinq ans (6) en 2007, il fait la rencontre de Dylan sur le champ de bataille, si au premier contact ils voulaient tout deux s’arracher la tête, ils trouvent rapidement entre eux une amitié précieuse. il prendrait une balle pour elle et il sait que c’est pareil pour elle (7) son frère meurt dans sa dernière mission en colombie alors qu’ils sont pris d’attaque par surprise par des rebelles. il a passé près d’y rester lui aussi en sauvant dylan. cinq de ses frères d’armes laissent leur vie ce jour là et c’est un peu comme si lui aussi était mort ce jour là. john n’a plus jamais été le même après ça (8) il quitte sa femme parce qu’il en a marre qu’elle soit heureuse. il lui en veut de ne pas avoir mal comme lui. il lui en veut de ne pas comprendre. il veut divorcer, parce qu’il est un connard et qu’il veut qu’elle est mal elle aussi, mais elle refuse de signer les papiers, convaincu que john finira par retrouver sa tête. il voit d’ailleurs que très peu ses filles depuis et c’est entièrement son choix (9) il a peur de dormir, parce le sommeil le ramène là-bas, en colombie. il fait d'horrible mauvais rêve chaque soir. l’alcool l’aide à dormir un peu. il est censé suivre une thérapie, mais ne le fait pas. ça l’ennuie. (10) il s’est acheté un navire usagé qui a besoin de pas mal d’amour. il passe son temps à le retaper, ça lui permet de garder son esprit occupé, loin des idées noirs. il songe à partir faire le tour du monde avec quand il sera en état juste pour avoir la paix de tout le monde, juste pour être seul avec ces démons. quelle mauvaise idée!

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Chris Pratt</pris> john pearson

l'histoire de ma vie

down to hell

2004, Island Bay
T’étais dans ce bar. Un classique avec tes potes quand tu étais de retour de l’armée. Vous alliez toujours enfiler quelques verres là-bas, rattraper le temps perdu. C’est là que tu la vu pour la première fois cette belle rouquine le nez dans ces bouquins. Une petite studieuse ? On dirait bien. T’as passé la soirée à la mater. Chaque fois que son regard croisant le tien, elle le fuyait. T’as même cru voir ses joues s’empourprer. Clairement pas ton genre de femme, pourtant tu pouvais pas t’en empêcher, il y avait quelque chose chez elle qui t’attirait. Quand tu l’as vis prendre son manteau prête à partir, t’es directement aller la voir pour la raccompagner chez elle. Vous avez discuté sur le chemin du retour. Tu lui sortait le grand jeu, mais elle ne semblait pas vraiment répondre à tes avances. Elle n’était pas stupide. Elle savait quel genre d’homme tu étais, un beau parleur. « Tu m’invites à prendre un verre ? » Elle te regarda, laissa échapper un rire. « Bonne nuit John » Pas même un baisée, ni rien. Elle est rentrée chez elle et toi, t’es rentré bredouille. Six mois à vous tournez autour. Elle t’a séduite sans même que tu t’en rende compte. Elle ne voulait pas être amoureuse de toi, et toi non plus d’ailleurs, mais c’est arrivé. Tu devais repartir en mission, mais elle allait attendre ton retour. Tu es amoureux pour la première fois d’une personne qui arrive à faire sortir le meilleur de toi même.

2007-08, Irak
Tu n’es jamais partit aussi longtemps depuis que ta femme est dans ta vie. T’en a marre d’être ici. Un an, c’est long et pénible. Et puis, il y a cette Dylan qui arrête pas de te faire chier. Bon, c’est vrai que c’est toi qui a commencé. On dit qui aime bien, châtie bien. Pas faux. Tu peux pas t’empêcher de l’embêter. C’est plus fort que toi, et elle, elle n’a absolument aucune difficulté à te répondre. Elle n’en manque pas une. Une drôle de relation malsaine s’est installé entre vous plutôt dure à décrire. Tu ne sais pas trop si c’est une drôle d’amitié qui est en train de se développer ou si c’est plus. Elle te fait tourner le regard la petite et t’as clairement envie de sauter la clôture. Ce n’est pourtant pas ton genre. Enfin, ce ne l’est plus. Tu es un mari fidèle, mais là t’es faible, t’es en manque d’affection, de contact avec une femme, et Dylan est là. Trop facile de céder. C’est mal, mais tu peux pas le nier, t’as envie d’elle et t’as même l’impression que c’est réciproque. Puis, il y a eu ce soir ou tu l’as finalement embrassé. Un moment plus malaisant qu’autre chose. C’était mal, mais ça l’a clairement clarifié les choses entre vous. Il n’y avait pas de plus. À partir de là, il n’y eu jamais d’ambiguïté dans votre relation. Elle est rapidement devenue ta meilleure amie, ton inséparable. La deuxième personne qui arrivait à faire resortir le meilleur de toi.

2016, Colombie
Des tirs de partout, des bombes qui éclatent de tout côté. Tu l’a perdu de vue. T’es sonné. T’as du mal à suivre ce qui est en train de se passer. Ton frère te fait signe de foutre le camp. Vous êtes cerné. Vous pouvez pas gagner. Faut simplement s’en aller, mais tu peux pas. Tu dois aller la chercher, parce qu’elle ferait pareil pour toi. Elle est là, par terre. Il y a du sang, plein de sang, le sien ou celui d’un autre. T’en est pas trop sûr. Tu la prend, la secoue. Tu ouvres la bouche pourtant t’as l’impression que rien n’en sors. Tu n’entends rien. T’es sonné et elle aussi. Ton frère, il est là lui aussi. Il couvre tes arrières, alors que toi tu embarques Dylan sur tes épaules pour la sortir de toute cette merde. Tu cours sans regarder derrière. Puis, il y a ce coup de feu, tu t’effondres, t’as mal, t’arrive plus à respirer. Tu le sais. Tu vas mourir.

2016, Island Bay
Le réveil est pénible. T’as mal partout. T’as perdu la carte. T’as même pas le temps de réaliser où est-ce que tu te trouves que deux gamines te sautent dessus. Putain, ça fait mal ! « PAPAA ! » Pendant un cours instant, t’oublie ce qui vient de se passer, t’oublie l’horreur, parce que t’es enfin à la maison. Tu sers tes filles si fort contre toi, malgré que ça te fasse un mal de chien. Ta femme ne tarde pas de se joindre à l’étreinte. Pendant ces quelques minutes, t’es bien, t’es même heureux, mais la réalité refait rapidement surface. Ta femme t’apprend que Dylan va bien grâce à toi. T’en es rapidement soulagé. « Ben ?... où est Ben ? » Tu es surpris que ton frère ne compte pas parmi le comité d’accueil. Le visage de ta femme s’assombrit. Elle n’a pas besoin de rien dire. Tu sais. Ton frère est mort en emportant une partie de toi. En fait, cinq de tes frères d’armes sont mort ce soir là. T’aurais préféré crever toi aussi, parce que t’as le mal de vivre depuis. Dylan est venu te voir aussi. Il n’y avait pas de mot, simplement la douleur qu’elle partageait avec toi. Vous vous êtes serré dans vos bras, reconnaissant de vous retrouver, et vous avez pleuré pendant ce qui parru des heures.

2018, Island Bay
Tu ne vas pas mieux. Tu ne vas pas bien du tout. On refuse que tu retournes sur le champ de bataille. Tu es trop instable, trop troublé. C’est ce qu’ils disent, mais ta vie ici est dure à vivre. Si tu trouvais le bruit des bombes dure à vivre, le silence est encore pire. Tant à marre. Tout le monde veut t’aider, mais ils ne font que te nuire. Chaque nuit, tu retourne en Colombie. Chaque nuit tes vieux démons reviennent te hanter. T’as mis tout le monde a l’équart. T’as plaqué ta femme il y a de ça belle lurette. T’essaie de rester un bon père pour tes filles, mais c’est pénible. Tu les vois de moins en moins, c’est mieux pour elles et tu crois que c’est mieux pour toi également. Ta vie tourne en rond. Tu n’avances pas. Tu t’es renfermé sur toi-même. Un rien te fait péter un câble. Personne ne te comprend, ça te frustre. Personne sauf elle, sauf Dylan.