Merry Christmas (Galios #4)

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la journée est magnifique. tu n'as pas d'autres mots, pas d'autre expression qui te vient à l'esprit. tu te mords l'intérieur de la joue, tu ne peux que répondre oui, quand galaad te demande. tu ne peux que plier face à ses désirs, tu ne peux que l'embrasser encore et encore, jusqu'à en perdre ton souffle, jusqu'à être obligé de te détacher de lui parce que ça fait mal de ne pas respirer. alors tu es bien obligé de te détacher de ses lèvres, à regret. tu l'observes glisser la bague autour de ton doigt, tu souris comme un idiot et tu l'embrasses encore. sans jamais te lasser de ses lèvres, sans jamais pouvoir t'arrêter. quoi ? je profite de ce qui est à moi. et mes mains sont très bien là où elles sont. tu ris doucement. tu viens attraper sa lèvre inférieure entre tes dents, la mordillant doucement. officiellement à toi. tu souffles doucement, souriant toujours et encore. tu termines par passer la bague autour de son doigt. de fiançailles seulement, mais tu crèves déjà d'envie que ce soit une alliance. tu viens embrasser sa main. je t’aime aussi, plus que ma vie. tu souris contre sa peau. tu reviens l'embrasser et tu gardes ensuite galaad contre toi, tes mains serrées dans son dos. et moi ? tu arques un sourcil et tu viens embrasser son front. j'ai pas pu le prendre avec moi. tu souffles en souriant un peu. pas avec ce jean qui est bien trop serré. tu te mords l'intérieur de la joue. et si on rentrait ? tu souffles d'une voix légèrement plus rauque que d'habitude, venant mordiller son oreille. tes doigts glissent toujours dans son dos, tandis que tu souris doucement. tu viens garder tes lèvres contre sa peau, savourant simplement l'odeur de son parfum.

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Cette journée ne pourrait pas être plus magnifique à mes yeux. Elle est tout simplement parfaite. Pourtant je ne pensais pas que tu accepterais aussi rapidement, inconditionnellement même. J’en ai encore du mal à atterrir de mon nuage. Mais je ne parviens pas à te lâcher plus de quelques secondes, besoin impérieux de te sentir tout contre moi. Même si j’ai besoin de retrouver mon souffle, je ne m'éloigne que de quelques centimètres. Je caresse cette bague autour de ton doigt, liant ainsi nos vies par ces fiançailles. Maintenant personne ne pourra douter que tu es en couple. Et que j’ai bien l’intention de te garder éternellement. Je ne rechigne pas à dire que je suis possessif, car ce n’est que la stricte vérité, et tu es bien trop parfait pour que je ne me montre pas un minimum jaloux. Il n’y a qu’à voir les regards envieux que l’on me jette parfois lorsque je suis à ton bras. Je soupire fermant les yeux sous ton traitement. Je te presse un peu plus contre moi en soupirant de plaisir. tu me glisses la bague au doigt, un sourire ravi ne quitte pas mes lèvres. Je caresse tendrement tes doigts avant de prolonger ton baiser. Je glisse mes bras autour de ton cou avant de glisser mes doigts dans tes cheveux. Je te taquine en te demandant mon cadeau. J’appuie mon front contre tes lèvres. Je laisse échapper un rire léger avant de secouer la tête. « J’adore ce jean, pas ma faute s’il te fait un cul du tonnerre. » Je hausse de manière suggestive les sourcils. Tu fais monter la température? Je dépose un baiser au creux de ton cou. « Oui. Je veux ouvrir mon cadeau. » Je t’attire contre moi. « Enfin mes cadeaux » Je frissonne contre toi avant de sourire béatement. « J’ai du mal à croire que l’on est fiancé, enfin… » Je songe rêveur. Je finis par te tirer avant d’enlacer nos doigts et de reprendre, doucement, le chemin de notre appartement.

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tu ne quittes vos mains enlacées du regard. et ça ne te change pas tant. comme si cette bague avait toujours eu sa place à ta main, comme si c'était parfaitement normal pour toi de l'observer traîner autour de ton doigt. tu souris bêtement. tu ne peux pas faire autrement quand il s'agit de galaad, quand il vient de te demander si tu veux passer le reste de ta vie avec lui. oui. évidemment. est-ce qu'il pensait réellement à l'éventualité ou tu dirais non ? ce n'est pas possible. tu fais de même. bague à son doigt. magnifique, il n'y à pas d'autre mots. et vos corps étroitement liés l'un à l'autre. ton dos qui sera sans doute douloureux s'il continue de te pousser ainsi contre l'arbre, mais t'en as pas grand chose à faire, tu te sens bien et t'as pas envie que ça s'arrête. jamais, non. c'est beaucoup trop beau, comme journée, comme moment, comme partie de ta vie. et t'es près à tout oublier sacrifier pour qu'il s'éternise éternellement. j’adore ce jean, pas ma faute s’il te fait un cul du tonnerre. tu pouffes doucement de rire aux mots du brun. ça devient une obsession, je l'avais même pas évoqué cette fois ... tu le taquines, souriant contre sa peau, tes doigts ne quittant pas son corps. tu ne veux pas te détacher de lui. jamais. plus jamais. tu lui proposes de rentrer, la voix légèrement plus rauque que d'habitude, tes dents venant taquiner le lobe de son oreille. tu ris doucement face à sa tête et tu hausses innocemment les épaules. ses lèvres dans ton cou. oui. je veux ouvrir mon cadeau. enfin mes cadeaux. tu lèves les yeux au ciel, un sourire au bout des lèvres. j'ai l'impression d'être avec un gamin quand t'es comme ça ... tu souffles pour le taquiner. et puis ... tu sais très bien que moi, tu peux m'avoir quand tu veux, c'est pas exceptionnel aujourd'hui. tu ajoutes en lui volant un petit baiser. j'ai du mal à croire que l'on est fiancé, enfin... tu serres doucement ses doigts entre les tiens. tu hoches la tête à ses mots. quand on a commencé à sortir ensemble, j'osais pas imaginer terminer fiancé. tu souffles en souriant. c'était trop beau pour toi, un avenir comme celui-là. et voilà six ans plus tard. tu ris et tu lâches sa main pour glisser ton bras dans son dos, te collant un peu plus à lui, le gardant contre toi par la même occasion, tandis que vous marchez tranquillement en direction de votre appartement.

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C’était la suite logique des choses. Cette bague aurait dû être depuis longtemps autour de ton doigt. Mais la vie et le destin ont fait que ce n’était pas le moment, que l’on devait passer une ultime épreuve pour prouver que notre amour est plus fort que tout. Je peux clamer désormais haut et fort que notre amour surpassera tout. Cela n’a pourtant pas empêché le fait que j’ai eu quelques doutes. Après cette histoire tu aurais pu tout à fait vouloir que l’on prenne notre temps avant de s’engager pour la vie. Mais ton oui me rend fou de bonheur. J’ai l’impression maintenant que plus rien ne pourra venir détruire ce bonheur, ni cet amour. Je ne veux plus m’éloigner de toi, je veux sentir la moindre parcelle de ton corps contre le mien. Mes mains se promènent le long de tes côtes. Je n’ose pas faire de geste trop déplacé de peur que ça dérape, surtout avec l’envie qui m’habite maintenant, il me faudrait pas grand chose. Comme évoquer ce fameux jean. Je commence presque à regretter de te l’avoir choisi. Je souris, les yeux pétillants de te voir aussi heureux. Mon corps se presse un peu plus contre le tien. « Tu es mon obsession. Jean ou pas. » Je vais mordiller la peau de ton cou. Je frissonne en sentant tes dents contre mon lobe d’oreille. J’avais prévu de t’emmener dans le salon de thé où je travaille maintenant. Mais je suis bien plus impatient de rentrer maintenant. J’éclate de rire tout en secouant la tête. « Un gamin ? Un gamin amoureux transi alors. » Je te vole un baiser avant de secouer la tête. « Tu es exceptionnel chaque jour mon cœur. » Je caresse tes doigts avant de t’avouer que j’ai encore un peu de mal à y croire. Je souris, avant d’hocher simplement la tête. « Moi non plus, je ne pensais pas que mon premier amour serait aussi le dernier… » J’embrasse ta tempe alors que tu viens m’attirer contre toi en glissant ton bras autour de mes hanches. Je glisse mon bras autour de tes épaules. On se met en route pour l’appartement avant que l’idée ne me viennent d’interpeller un groupe de jeunes femmes. « Excusez-moi, est-ce que vous pourriez nous prendre en photos, juste là ? » J’indique un arbre juste à côté de nous. Une des jeunes femmes s’approche pour prendre mon portable. Je le met en route et va me poster contre l’arbre avec toi contre moi. On pose pour la photo et je dépose ensuite un baiser sur ta joue. Je rejoins la jeune femme qui me rend mon appareil. « Merci… » Je hoche la tête avec un sourire reconnaissant. « Avec plaisir, vous faite un beau couple. » Je souris, touché par ses mots avant de glisser de nouveau tes bras autour de tes épaules. Je regarde les photos avant de choisir celle où je t’embrasse la joue comme fond d’écran. « Maintenant ce souvenir sera définitivement gravé. On rentre ? » J’embrasse ton cou avant de sortir du parc.

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c'est beau, c'est doux, ça fait du bien. ça te fait du bien après ces jours, ces semaines de doute. tes peurs, tes doutes. effacés, d'un battement de cils, d'un simple mot, pas grand chose de plus. c'est suffisant. tout s'envole, plus rien ne compte que galaad et toi, que ce sentiment de bonheur, cet amour que tu ressens pour lui, plus fort que tout à cet instant. parce que vous allez vous marier. parce que tu vas lui appartenir et il va t'appartenir. officiellement, aux yeux de la loi. et tout le monde pourra le voir, le constater. c'est la meilleure sensation du monde. en plus de son corps pressé contre le tien, de ses mains glissant discrètement contre tes côtés, t'arrachant quelques soupirs discrets, tes lèvres contre son oreille. tu es mon obsession. jean ou pas. tu pouffes doucement. mais tu me préfères nu. tu souffles doucement en venant taquiner le lobe de son oreille. il réclame son cadeau. évidemment qu'il le fait, à la manière d'un enfant qui veut, lui aussi, ouvrir un paquet. tu te pinces les lèvres. un gamin ? un gamin amoureux transi alors. tu es exceptionnel chaque jour mon cœur. tu ris doucement, tu lui voles un baiser. j'aime bien l'amoureux transi. tu murmures contre ses lèvres. vous commencez à marcher. vous parlez de ça. de tout ça. de ces six années d'amour qui se soldent finalement par de magnifiques fiançailles. et tu n'imaginais jamais tout ça, à l'époque. moi non plus, je ne pensais pas que mon premier amour serait aussi le dernier… tu souris bêtement. le premier et le dernier. il n'y a jamais eu que toi dans son cœur et ça fait naître en toi cette possessivité que tu peux éprouver à l'égard de galaad. l'unique. le seul. ta main glisse dans son dos, tu le serres contre toi et laisses le brun glisser son bras contre ton épaule. tu souris bêtement. tu ne peux pas arrêter de le faire, en réalité. tu te mords l'intérieur de la joue. tu fronces légèrement les sourcils quand il interpelle un petit groupe de jeunes femmes. il tend son téléphone. une photo. tu te pinces légèrement les lèvres et tu ris quand il t'attire en direction de l'arbre. ta main toujours autour de sa taille, tu restes contre galaad, il vient embrasser ta joue et tu fais de même, tes mains glissant dans tes cheveux. avec plaisir, vous faite un beau couple. tu te pinces un peu les lèvres. tu n'as jamais eu de problème à t'exposer avec galaad, même en pleine rue. mais ça fait toujours étrange d'entendre ce genre de phrases, après ce que tu as pu entendre de la bouche de ta propre mère. tu esquisses un petit sourire aux jeunes femmes avant de te glisser de nouveau contre galaad. maintenant ce souvenir sera définitivement gravé. on rentre ? tu hoches la tête. tu m'enverras les photos ? tu demandes en venant glisser ta main sous son t-shirt pour sentir sa peau contre tes doigts. t'es beau. tu murmures en marchant, collé contre lui. tu te pinces les lèvres, tu tournes un peu la tête pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. vous arrivez rapidement à l'appartement et tu te détaches de galaad. reste la ! tu souffles une fois dans la cuisine, tu viens l'embrasser tendrement avant de t'éloigner en direction de votre chambre. tu récupères la boite à chaussures qui trône au-dessus de l'étagère qui accueille vos vêtements (galaad n'ouvre jamais cette boire à chaussures) pour en extirper un paquet plus petit, soigneusement emballé. tu reviens vers la cuisine et te pinces les lèvres. ce sera jamais aussi beau que ce que tu avais prévu, mais ... joyeux noël amour. tu souffles en revenant l'embrasser. tu le laisses ouvrir le paquet, découvrir un bracelet en argent (parce que tu as toujours trouvé que l'argent allait mieux à galaad que l'or) que tu as trouvé magnifique. rien de spécial à priori, hormis la date de votre rencontre, délicatement gravée à l'intérieur du bijou.

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Cette journée serait marquée au fer rouge dans mon esprit comme un des plus beaux souvenirs de ma vie et de notre couple. Maintenant plus rien ni personne ne peut nous séparer. Car j’ai bien l’intention de passer le restant de mes jours avec toi. De te faire rire, pleurer parfois. J’ai même envie que l’on continue de se disputer si c’est pour s’aimer encore plus après. Et puis au moins avec cette bague autour de ton doigt empêcherait tous les futurs prétendants à s’approcher de toi. J’aurais pas tous les droits sauf celui de montrer ma propriété quand on s’approche trop près de toi. J’ai simplement l’impression de vivre un rêve éveillé pour le moment. Un jour le revers de la médaille arrivera mais je refuse d’y penser pour le moment. J’étais complètement à toi, et c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver. J’affiche un sourire de prédateurs. « Bien sûr, mais il n’y à que moi qui peux te voir ainsi, maintenant. » J’embrasse ta joue avant de pincer tes fesses avec malice. Je frissonne quand je sens mes oreilles titillées par tes dents. Ce moment hors du temps, léger comme une plume laisse place aux taquineries en tout genre entre nous, mais particulièrement grivoises. Et on s’embrasse très souvent, pour mon plus grand plaisir. « Et c’est peu dire. » Je caresse tes lèvres avec les miennes. Mes doigts caressent toujours ce corps tentateur. J’avoue que je n’ai aimé que toi, et que ce sera toujours le cas, même si j’ai voulu croire que je pourrais t’oublier, c’est tout bonnement impossible. Mais je voulais simplement t’aimer comme tu le mérites. Je n’ai pas le besoin de regarder quelqu’un d’autre qui est bien fade par rapport à toi. Je me fonds contre ton corps, bien incapable de ne pas être en contact avec toi. Je sais bien que lorsque l’on va rentrer notre lit va accueillir nos ébats passionnés, certainement pour une bonne durée de la journée. Mais avant de rentrer je voulais que l’on immortalise ce moment. Heureusement des jeunes femmes passant par là acceptent de nous prendre en photos. Je grogne légèrement quand tes doigts glissent dans mes cheveux, un de mes endroits sensibles. Je rougis sensiblement au compliment de cette jeune inconnue. On en recevait pas beaucoup, les gens préféraient souvent nous ignorer. Et il faut dire que, à part nos amis communs, on n’a jamais eu de la chance avec nos familles respectives. La mienne en ignorait même ton existence. Je n’avais plus de contact avec eux depuis des années. Peut-être que je leur annoncerais mes fiançailles, pour qu’ils comprennent qu’ils ne m’ont pas empêché de refaire ma vie. Ce serait mesquins, mais c’est peut-être ce qu’ils méritent. Je geins en sentant ta main sous mon t-shirt. Je mordille ma lèvre inférieure. J’aimais le contact de ta main contre ma peau, ça me faisait toujours un effet de dingue. Je tentais de retenir mon envie jusqu’au moment où on arriverait à l’appartement. Je m’accrochais désespérément à ton épaule pour ne pas faire un geste déplacé. On arrive rapidement à l’appartement mais tu me fais languir en me plantant sur le sas d’entrée. Mes yeux brillent devant ce cadeau que tu m’offres. Tu sais que Noël n’a jamais été une fête que j’appréciais, mais ça c’était avant que je te rencontre. J’avais appris ce qu’était la magie de Noël à tes côtés. Même si je n’avais pas besoin d’occasion spéciale pour t’offrir un cadeau. Je secoue la tête avec un sourire. Tu n’avais vraiment pas besoin de déprécier ainsi ton cadeau. Je prolonge ton baiser avant d’ouvrir avec une certaine impatience le paquet. Je mords ma lèvre inférieure en découvrant ce magnifique bracelet. Je le prends délicatement entre mes doigts avant de glisser mes doigts sur l’inscription. « Il est magnifique mon coeur. » Je tends le bras pour que tu me l’attaches. Je t’embrasse ensuite avec passion, glissant mes bras autour de toi, avant de nous diriger vers la chambre pour fêter Noël comme il se doit, avec passion et pour de longues heures.

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