contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Un nouveau départ - PV Ezra (#) Mer 10 Jan - 22:17
Une semaine avait passé depuis ce fameux jour où Ezra et moi nous nous étions vraiment retrouvés et où j’avais rompu avec Cole. Croyez-moi c’est un jour dont je vais me souvenir très longtemps. Y’a des jours comme ça qui vous marquent et celui-là contenait autant de bonnes choses que de mauvaises. J’ai essayé de prendre des nouvelles de mon ex mais il ne me répond pas. Je peux le comprendre, ça doit être difficile pour lui et sans doute pense-t-il qu’il vaut mieux couper totalement les ponts. Mais je m’inquiète pour lui, j’aimerais juste m’assurer qu’il va bien malgré tout. Le lendemain il est venu récupérer ses affaires dans l’apparentement que j’occupe avec Jade et où j’ai toujours refusé qu’il s’installe. Il a fait ça pendant que je bossais, laissant sur la table du salon les quelques affaires que moi j’avais laissé chez lui. Pas un mot, rien. Les clés étaient dans la boîte aux lettres comme prévu, j’avais laissé les siennes sur la table basse. Une rupture sans cris ni insultes, propre et nette.
Jade avait été folle de joie. Elle n’avait jamais aimé Cole. Ça n’avait rien de personnel, j’aurais pu sortir avec n’importe qui ça aurait été pareil. Je lui ai tant parlé de son père qu’il est devenu son héros, et il est clair qu’on ne remplace pas un héros. J’ai eu beau lui dire que je ne le remplaçais aucunement ça ne changeait absolument rien. Elle s’était braquée, le temps n’avait rien changé à ça et depuis le réveil de son père c’est encore pire. Finalement de nous tous c’est elle qui vit le mieux toute cette histoire. Pour Ezra et moi, c’est plus compliqué. N’oublions pas qu’il a démissionné de son poste de flic. C’est pas quelque chose de simple à vivre pour lui et j’en ai bien conscience. Il va devoir prendre le temps de se reconstruire, de retrouver un sens à tout ça. Mais au moins on est ensemble... et je n’ai pas à trembler tous les jours pour sa sécurité. Je n’aurais pas pu... je n’aurais vraiment pas pu. Je suis épuisée de trembler, arrivée à totale saturation. J’ai besoin que ma vie se stabilise, besoin de retrouver ce qu’on avait avant ce jour maudit.
Alors on a décidé de reprendre notre vie là où on l’avait laissée. Rester vivre dans des endroits différents n’avait aucun sens. Dès qu’on a pu vivre ensemble on l’a fait. Dès qu’on a pu se marier on l’a fait. On l’aurait bien fait avant mais mes parents insistaient pour qu’on attende, ils n’arrivaient pas à croire qu’on puisse être si sûrs de nous et ne voulaient pas nous voir commettre une erreur. Alors pour leur faire plaisir on a attendu. Quelques mois... jusqu’à ce que j’ai mes dix huit ans. Et symboliquement j’ai emménagé chez lui le jour de notre mariage. On savait déjà qu’on voulait des enfants et qu’on n’allait pas attendre. Pourquoi voulez-vous qu’on attende aujourd’hui, ou qu’on doute ? Aujourd’hui c’est le jour de fermeture du salon de thé, Jade est en cours et j’attends fébrilement qu’Ezra arrive. Il n’est jamais venu ici. J’ai du prendre cet appartement parce que je ne pouvais financièrement pas assumer seule notre maison. C’est pas très grand... mais il fallait bien faire avec et ça reste malgré tout confortable. J’ai gardé un maximum de choses, tout ce à quoi il tenait est là, que ça soit un bibelot ou tous ses albums photos. Y’a même la table basse en bois sculpté à la main que son père avait offert à sa mère et qu’il aimait beaucoup. Et puis y’a ses vêtements, rangés dans la garde robe. Ils y sont depuis toujours. C’est plus à la mode, il devra faire un sacré tri mais les avoir là, c’était me dire qu’il pouvait revenir d’un jour à l’autre. Aujourd’hui ça y est enfin. Il revient.
Un message tombé sur mon téléphone et m’annonce qu’il est en bas. Alors je file, aussi rapide que l’éclair, et prends l’ascenseur pour le rejoindre à l’entrée. Dès que je suis en face de lui, je lui saute dans les bras et viens l’embrasser longuement. On a été assez séparés tous les deux... j’ai envie de profiter de chaque minute.
Hola cariño...
Je glisse une main sur sa joue et lui souris. Je me perds toujours aussi facilement dans ses yeux, c’est complètement dingue.
Prêt à découvrir ton nouveau chez toi ? Ou plutôt... notre nouveau chez nous.
Je l’aidais à prendre quelques affaires et on reprenait l’ascenseur. Je sais que ça doit lui faire bizarre, mais s’il le souhaite on pourra très bien reprendre autre chose à deux dans le futur. En attendant on sera bien ici, l’appartement est confortable. J’ouvre la porte et m’efface pour le laisser passer, l’observe pendant qu’il parcourt l’intérieur des yeux.
Voilà... petit salon avec la cuisine ouverte. Et là-bas le coin nuit avec la chambre de Jade à droite, la salle de bains en face et dans le fond, c’est notre chambre.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Un nouveau départ - PV Ezra (#) Lun 15 Jan - 18:05
Un nouveau départ. Clarke & Ezra
Mes affaires pour mon déménagement étaient prêtes depuis belles lurettes. Pour le moment, j’étais tranquillement assis au bar qui séparait la cuisine du reste de l’appartement de Capucine. Elle m’avait recueilli dès mon réveil et m’avait offert l’hospitalité le temps que je me remettre suffisamment en selle pour mener une vie autonome. Aujourd’hui encore c’était chose difficile, mes pertes de mémoire se faisaient courantes et parfois réellement importantes, mais on ne pouvait pas dire qu’il n’y avait pas un mieux. Le déclencheur de ce renouveau ? Ma relation avec celle qui n’avait jamais cessé d’être ma femme. Alors les jours ne seraient pas toujours faciles, mais grâce à elle je semblais retrouver un peu de mes moyens et de mes capacités. Et aujourd’hui j’allais aménager de nouveau avec elle : le bonheur le plus total. J’allais pouvoir vivre avec ma femme adorée et ma fille prodige une vie que je n’avais jamais eue, ou du moins dont je ne me rappelais absolument pas. Non, rien à faire de ce côté-là c’était le vide intersidéral. Mais j’avais espoir que les choses reviennent dans l’ordre lorsque je retrouverai un quotidien semblable ou presque à celui d’avant. Une tasse de café dans la main, je remuais le liquide à l’aide d’une cuillère pour que le sucre fonde plus rapidement et uniformément. Je lançais alors à Capucine en levant ma tasse :
« A notre dernière tasse en tant que colocataire. Merci pour ton accueil et tes bons soins, tu as été une hôte formidable. Excuse-moi de m’être souvent trompé de prénom, mais Emma te va très bien aussi. » Riais-je.
Il valait mieux en rire qu’en pleurer, non ? Nos moments de complicité allaient me manquer, à présent que je n’étais plus ni son invité, ni son collègue de travail. En effet, j’avais rendu mon insigne quelques jours plus tôt, au grand désarroi du commissaire qui comprenait cependant ma volonté qu’était de me sauvegarder et, avant tout, de protéger ma famille. Et puis il fallait être objectif : j’avais perdu bien des capacités avec cette damnée d’amnésie. Je n’étais plus tout-à-fait le même avec ces oublis incessants, mais j’espérais que le changement s’arrêterait là. Je ne voudrais pas décevoir Clarke qui a plaqué son petit-ami pour moi. Il était dommage que je ne puisse plus avoir le permis de port d’arme pour me défendre, car je sentais que si je le croisais, lui, il me tirait bien une balle dans le dos. Non, bien sûr je ne ferai rien contre lui et je ne pouvais que le comprendre : comment peut-on ne pas tomber amoureux d’une femme comme la mienne ? Elle était magnifique, drôle, brillante, avait un accent à croquer, faisait la cuisine divinement bien, avait d’excellents goûts musicaux et filmographiques et j’en passe. Tout en elle ne pouvait que charmer, et c’était bien logiquement que j’avais eu le coup de foudre pour elle. Ce que je ne comprenais pas en revanche, c’était qu’elle m’aime, moi. Et à présent que j’étais « diminué cérébralement », je doutais de plus en plus. Non, bien entendu je n’avais pas perdu de capacités intellectuelles, seulement mémorielles et c’était déjà bien assez. Mais je savais de ce qui me restait de mémoire et par ma forte conviction intérieure que Clarke ne s’arrêterait pas à cela. Si elle m’aimait autant que moi je l’aimais, ce sentiment serait plus puissant que tout. Et vu le temps qu’elle a passé à m’attendre, cette relation qu’elle n’a pas su réellement faire décoller avec Cole pendant tout ce temps passé à espérer que je me réveille, je ne pouvais pas avoir plus belle preuve d’amour.
« Bon, j’y vais. C’est l’heure. Merci encore pour tout, ma belle Capucine, mais la femme de ma vie m’attend. » Lui dis-je en me levant pour me diriger vers le lavabo afin de nettoyer ma tasse.
J’étais excité comme une puce. Prenant mes affaires, je l’embrassais tendrement sur la joue et quittais l’appartement. Le taxi que j’avais commandé ne tarda pas à arriver et je pus partir en direction de l’appartement de ma femme. Une fois arrivé en bas de l’immeuble, je payais le taxi et sortis de la voiture avec mes quelques affaires, prenant mon portable pour envoyer un texto à mon aimée :
« Estoy aqui, mi corazon. »
Ni une ni deux, j’aurais presque pu prendre un chronomètre pour mesurer le temps qu’elle avait mis pour descendre. Et encore ! Je ne suis même pas sûr que j’aurais eu le temps de le sortir de ma poche ! Ma beauté argentine arriva face à moi et je l’accueillis d’un immense sourire amoureux alors qu’elle me sautait dans les bras avant de m’embrasser avec passion. Je l’avais à nouveau dans mes bras, et je ne la lâcherai pour rien au monde ! Elle me demanda si j’étais prêt à découvrir notre nouveau chez nous, ce à quoi je répondis sans hésitation :
« Plus prêt que jamais ! »
Valises à la main, je la suivis jusque dans l’ascenseur et nous arrivâmes enfin à destination. Je la suivis dans le couloir silencieux, tout sourire, et pénétrai dans l’appartement lorsqu’elle m’ouvrit la porte.
« Après vous, beauté fatale. »
Son parfum emplissait la pièce, me plongeant dans cet univers que je reconnaissais et qui m’avait tant manqué. Comment avais-je pu oublier son parfum ? C’était impensable, mais à présent au moins la mémoire me revenait et ne risquait plus de me quitter. Du moins je l’espérais, car je n’avais pas grande confiance en ma mémoire. Je l’écoutais me présenter les lieux et hochais la tête.
« C’est décoré avec beaucoup de goût, j’aime beaucoup. Il ne manque plus qu’une chose, mais quoi ? » Demandais-je en faisant mine de ne pas savoir. Soudain mon portable sonna.
« Excuse-moi. » Lui dis-je en décrochant.
« Oui ? Très bien, j’arrive. » Dis-je dans le combiné, avant de raccrocher.
« Ce qui manquait arrive. Ne bouge pas, je reviens. »
Je pris cette fois les escaliers pour descendre plus vite, fis mon affaire et remontais. J’ouvris la porte d’entrée de l’appartement, un énorme bouquet de roses rouges dans les mains.
« C’est bien mieux comme ça, tu ne crois pas ? » Lui demandais-je, un sourire mutin sur les lèvres en lui tendant son bouquet de roses.
« Petit clin d’œil au passage pour te dire que je n’ai pas oublié celui que je t’avais offert la première fois qu’on est sorti ensemble. »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Un nouveau départ - PV Ezra (#) Lun 15 Jan - 19:53
C’était l’évidence, la chose la plus naturelle qui soit. La vérité c’est que les choses étaient jouées depuis son réveil mais je me sentais coupable vis à vis de Cole qui s’était toujours montré si impliqué dans notre relation, contrairement à moi qui ne lui ai jamais laissé une place pourtant méritée. Je craignais de lui briser le cœur alors qu’il ne le méritait vraiment pas. Un vrai cas de conscience. J’ai eu besoin de temps pour trouver le courage de faire parce que faire du mal à quelqu’un de bien n’est pas chose aisée. Bien sûr j’aurais voulu que les choses se passent autrement, que Cole finisse par se lasser que je ne le laisse pas vraiment entrer dans ma vie. Je crois que tout ce que j’ai fait était inconsciemment dans cet espoir. Refuser de quitter mon alliance, refuser qu’on s’installe ensemble... ça aurait dû le dégoûter. Mais non, il s’était accroché. Alors oui, initier cette rupture était un crève cœur, parce que je ne voulais pas lui faire de mal. Mais l’homme de ma vie, c’est Ezra. Il l’est depuis ce lundi de rentrée où il m’a fait la visite guidée de mon nouveau lycée. Il a volé mon cœur ce jour là et il sera toujours à lui, quoiqu’il arrive, à jamais. Aujourd’hui c’est fait. Et même si ça reste difficile d’assumer les dommages collatéraux, je sais que c’est ce que je voulais profondément, la seule solution possible.
Dès qu’il entre dans mon appartement celui-ci semble différent. Plus... chaleureux. Il ressemble d’avantage à un foyer. Ezra est grand, il prend beaucoup d’espace dans un lieu qui n’est pas très grand, ça vient peut être de là. Quoique...Cole aussi est grand et pourtant je n’ai jamais eu cette impression. Je me dis que dans quelques mois s’il le souhaite, quand il sera un peu remis de tous ces bouleversements, on pourra envisager de se trouver un chez nous. J’étais seule avec ma petite fille quand j’ai trouvé cet endroit, on ne l’a pas choisi ensemble. Et puis Cole y a passé du temps, même s’il n’y vivait pas. Je ne veux pas qu’il se sente chez moi, mais chez nous. C’est important pour moi. Il faudra qu’on en parle... mais on a le temps pour ça. Il vient juste d’arriver et je lui fait une petite visite guidée ultra rapide. On a vite fait le tour ! Quelque chose qui manque ? Vraiment ?
Je ne sais pas... Moi je dirais que la seule chose qui manquait vient d’arriver justement.
J’arborais un petit sourire en coin lorsque son téléphone s’est mis à sonner. Allons bon, qu’est-ce qu’il mijote ? Pas vraiment le temps de lui poser la question que le voilà qui file. Est-ce que je suis vraiment surprise ? Pas vraiment, c’est tout à fait son style de faire ce genre de chose, il avait toujours l’art d’être là où on ne l’attendait pas, toujours une petite surprise sous la manche. Des petites choses qui rendaient le quotidien extraordinaire. A peine eut-Il passé la porte que c’est mon téléphone qui s’est mis à sonner pour m’annoncer l’arrivée d’un message. Un message de Jade qui me disait qu’elle allait passer du temps à la bibliothèque pour préparer un exposé avec Leila, une de ses camarades de classe. Pour plus de facilité elle va dormir chez elle. Je lui rappelle quand même que son père emménage aujourd’hui mais elle me répond qu’ils se sont beaucoup vus et qu’il sera sûrement content de se passer d’elle ce soir, qu’ils se verront demain. Vous savez quoi ? Je suis sûre qu’elle l’a fait exprès pour nous laisser la possibilité de nous retrouver convenablement. Autant elle a tout fait pour me pourrir la vie avec Cole, autant je peux compter sur elle pour veiller au rapprochement avec son père ! Justement en parlant de son père, le voilà qui revient, avec un énorme bouquet de roses rouges !
Woaw !!! Elles sont magnifiques !
Le même bouquet que lorsqu’il est venu manger pour la première fois à la maison. Il y avait eu un bouquet pour moi et un pour maman. Lors de notre premier rencard, il m’avait offert une seule rose dans un écrin. Rouge passion... comme ce qui n’allait pas tarder à naitre entre nous. Je me hissais pour l’embrasser, murmurais un merci contre sa bouche, puis je m’occupais de faire couler de l’eau dans un vase pour pouvoir les placer correctement.
Tu m’avais offert une rose rouge exactement comme ça lors de notre premier rancard. Je me la suis trimballée au ciné puis au bowling... elle faisait un peu la gueule quand je suis rentrée chez moi mais... Viens voir.
Les roses dans leur vase, je prenais sa main et le tirais à ma suite vers la chambre à coucher. Là j’ouvrais la penderie. De ce côté là, y’avait tous ces vêtements. Je ne les y avais pas remis parce qu’il revenait, ils y ont toujours été. Quand j’ai déménagé pour venir ici, je les ai pris et les ai remis là où ils devaient être. Ezra n’était pas mort, je n’avais aucune raison de m’en débarrasser. Mais ce n’est pas ce que je voulais lui montrer. Me hissant sur la pointe des pieds, je glissais ma main sous une pile de t-shirts placés sur la planche du haut et sortais une petite boîte à chaussures. Ma boîte à trésors. Je la ramenais sur le lit où je m’asseyais pour l’ouvrir. A l’intérieur il y avait un tas de petites choses. Une petite fiole qui contenait de la terre qui venait du jardin de notre maison familiale en Argentine, les bouts de papier avec nos portraits chinois, une mèche de cheveux de Jade quand elle était bébé, sa première dent de lait. Il y avait aussi ce petit mot griffonné sur un post it : « Je suis allé chercher des croissants... Ne bouge pas de là ! Je t’aime. E. ». C’est ce que j’avais trouvé sur son oreiller le matin suivant notre toute première fois. C’était chez lui... on était ensemble depuis six mois et on avait profité que mes parents se soient offert un petit week-end en amoureux au Parc National des Lacs de Nelson pour passer notre soirée ensemble et... ça avait dérapé. Et puis il y avait ce pétale de Rose séché. Il était enfermé entre deux films plastiques autocollants transparents qui le protégeaient. Je le sortais de la boîte et le tendais à Ezra.
Une rose éternelle, couleur de la passion, comme j’aime. Tu vois... A ce moment là je savais déjà que j’avais trouvé l’amour de ma vie.