AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

 

 Quand ta fille te dit que c'est « la faute de l'eau », ce n'est jamais bon signe.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Quand ta fille te dit que c'est « la faute de l'eau », ce n'est jamais bon signe. (#)   Quand ta fille te dit que c'est « la faute de l'eau », ce n'est jamais bon signe. EmptyVen 12 Jan - 9:09





Lawrence  & Freyja
Quand ta fille te dit que c'est « la faute de l'eau », ce n'est jamais bon signe.
Assis sur le canapé en cuir noir en pleine dégustation d'un thé anglais à la saveur mentholée, une jambe repliée sur l'autre, je suis occupé à feuilleter distraitement un magasine d'économie lorsque mon portable se met à sonner. Dérangé dans mon occupation, je jette un œil soupçonneux sur l'écran, avant de décrocher sitôt le numéro de téléphone reconnu. Une voix sifflante et qui me semble légèrement paniquée m'interpelle. « Papa papa viens vite, maman elle crie parce que l'eau est partout et veut pas partir et maman veut pas appeler le monsieur qui répare l'eau parce qu'elle dit qu'elle peut mais c'est pas vrai parce qu'elle crie et Livia bah du coup Livia bah elle se cache derrière le capé...canapé et moi bah et moi et moi bah moi j'ai pas peur hein, j'ai pas peur moi papa mais j'aime pas quand même quand maman elle crie. Tout ça c'est la faute de l'eau, d'abord ! » hurla la fillette de cinq ans à l'autre bout du fil, que j'imaginais en train de faire de grand geste dans tous les sens. Des deux, Sybil avait toujours été celle qui se montrait la plus révoltée, la plus originale, la plus énergique, lorsque sa sœur, Livia était plus douce, posée et craintive. « Calme-toi Sybil, je n'ai pas tout compris, tu vas bien ? Ta sœur aussi ? Et maman ? C'est qui le monsieur qui répare l'eau ? » Un homme dans la maison ? Reposant ma tasse de thé aussi délicatement que possible sur la table basse du salon, j'essaie tant bien que mal de décrypter les paroles de ma fille. « Mais tu comprends pas ou quoi ! C'est la faute de l'eau ! Le monsieur il est pas là parce que maman eh beh elle l'a pas appelé parce qu'elle a dit qu'elle pouvait faire toute seule ! Mais c'est même pas vrai et c'est pour ça qu'elle est pas contente ! » me répéta l'enfant comme si j'étais complètement idiot pour ne pas avoir compris là où elle voulait en venir. « Bon, d'accord. Je suis là dans dix minutes ma chérie. Calme-toi, va chercher ta sœur et vous restez toutes les deux le temps que j'arrive, d'accord ? A toute de suite. » Ni une ni deux, je m'empresse d'enfiler une veste par dessus ma chemise, une paire de tennis assortie à mon jean, avant de quitter mon loft pour me rendre chez Freyja. Dix minutes pile, avant que la moto - que je n'empruntais qu'en de rares occasions, uniquement pour ne pas avoir à subir les embouteillages en règle générale ou en cas d'urgence – ne se gare en face du numéro 36 de South Bay. Mon casque sous le bras, je cogne trois fois à la porte, attendant avec une légère impatience que quelqu'un vienne m'ouvrir.

BY .SOULMATES

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Quand ta fille te dit que c'est « la faute de l'eau », ce n'est jamais bon signe. (#)   Quand ta fille te dit que c'est « la faute de l'eau », ce n'est jamais bon signe. EmptyVen 12 Jan - 17:30


Quand ta fille te dit que c'est « la faute de l'eau »
ce n'est jamais bon signe.
lawrence & freyja (& sybil & livia)
« Aaaaaaah ! Mamaaaaaaan ! » Une petit voix stridente, comme un acouphène auquel on ne s’attend pas. L’interpellée manque de lâcher sa tasse brûlante de surprise, s’étouffant au passage avec une gorgée du breuvage.  « Mamaaaan ! L’eau c’est d’la bouillaaasse !! » La mère a déjà accouru dans la salle de bain en toute hâte, imaginant d’ores et déjà le pire. Un sèche-cheveux mis en marche à proximité du robinet par exemple. Une ampoule qui grille. Un tsunami de mousse parfumée à la fraise. N’importe quoi. Pourtant quand elle arrive en trombe, c’est sur une Sybil trempouillant ses doigts dans un liquide oscillant entre l’ocre et le noirâtre qu’elle tombe, pendant que Livia, elle, arbore une mine dégoûtée en se maintenant en retrait, les mains plongée au fond de son peignoir bleu pastel. Une odeur de pourriture, ou plutôt d’eau croupie embaumant toute la pièce, elle sent toutes les fibres de ses narines tressaillir d’un coup d’un seul. « Agus cac(et merde) » jure-t-elle sur une tonalité gutturale. « Maman tu dis des mots pas biens. » lâche Livia qui la regarde, en contrebas. Elle ignore la signification exacte, sait juste qu’à la tonalité, ça ne doit pas être positif. Freyja arbore une moue désolée, intime à Sybil de se reculer pour examiner de plus près l’ampleur des dégâts. Au fond de la baignoire : dix bons centimètres de la dite bouillasse qui continue de s’écouler du robinet. La charmante odeur est pire encore lorsqu’on s’en approche. « Maman faut appeler le monsieur qui répare l’eau. » Une évidence sans doute pour tout à chacun. Sauf que Freyja, elle en a marre de toujours devoir se tourner vers d’autres. Elle veut pouvoir savoir qu’elle peut compter sur elle-même, qu’elle est capable d’avoir suffisamment de ressources pour s’en sortir toute seule. Alors elle essaie de se rassurer, de convaincre aussi : « Mais non, maman va réparer ça en un clin d’œil, tu verras. Va avec ta sœur dans le salon tu veux ? Le bain, ce sera pour plus tard. »

Un clin d’œil plus tard justement. Armée de clefs trouvées dans le garage, sous une tonne de barda en tout genre, Freyja manipule, dévisse, revisse depuis une bonne heure en pestant contre toutes les divinités de la plomberie possibles et imaginables. Le pire, ce n’est pas tant l’eau noirâtre qui s’écoule dans la baignoire. Non. C’est toutes les cochonneries qu’elle a pu extraire du tuyau, et qui dégagent une odeur nauséabonde. Sans parler du fait que tous les robinets de la maison pissent de la bouillasse désormais. A croire que la maison vient soudainement de s’enliser dans un marécage vaseux, et que toute la tuyauterie en a pris un coup. « Bordel de … ! Putaaaaaaaain de … ! » lâche-t-elle tour à tour, pinçant les lèvres, mettant toute sa force pour déboulonner un tuyau rouillé qui fait de la résistance. Les joues rougies par l’effort, à moitié allongée sur le sol, elle entend de loin Sybil qui s’inquiète, demeure pourtant concentrée sur ses desseins. Les injures montent en décibels quand elle s’aperçoit ne pas réussir à faire bouger l’écrou d’un millimètre, et puis d’un coup, libération : il cède. Mais de cela découle un tonitruant : « BORDEL !! » impérial, suivi d’un geyser d’eau qui atterrit sur son visage, son tee-shirt, la trempant lamentablement. La clef à molette est balancée plus loin à cause de la surprise, se heurte au carrelage. Freyja cligne des yeux, essaye de s’essuyer un minimum mais ne fait au final qu’étaler la misère plus qu’autre chose. Le moment rêvé pour la porte de sonner.

« Mamaaaan c’est Papaaa qui arrive !! » lâche Sybil depuis le salon, sautillant déjà jusqu’à la porte d’entrée. Freyja n’a même pas eu le temps de mettre un sens sur ce que la fillette vient de dire. Elle grimace, va pour se relever de dessous la baignoire (oui, de dessous, dans l’encastrement de la baignoire), se tape le crâne contre le rebord, peste plus encore. « Quoi ?! Sybil, n’ouvre pas à des … ! » Inconnus …Trop tard. Elle entend déjà la fillette qui babille à l’entrée, qui a ouvert au loup. « Papaa ! » s’exclame la petite fille, pieds nus, dans son peignoir, levant les bras vers le ciel. S’étant redressée en vitesse, Freyja saisi à la volée une serviette, essaie tant bien que mal d’essuyer la misère : en vain. Elle en a partout. L’état et déplorable. L’odeur encore plus. Pourquoi ses cheveux collent d’ailleurs ? Elle tire sur son tee-shirt trempé, à moitié transparent par endroit à cause de la flotte, éponge au mieux. En quelques enjambées elle débarque dans l’entrée, histoire de vérifier que Sybil n’a pas fait entrer n’importe qui. Quelle n’est pas sa surprise quand elle le voit alors.

« Lawrence ?  Qu’est-ce que tu fais là ? Ce n’est pas demain que tu devais récupérer les filles ? » marmonne-t-elle, haussant un sourcil. Avant de mettre un sens sur sa présence. Les petites friponnes … Appeler ainsi leur père à la rescousse, montrer que maman est incapable de s’en sortir toute seule. Quelle idée. Comme si franchement il allait pouvoir faire mieux, maître des robinets qu’il était.


©️ nightgaunt ; @Lawrence Austen
Revenir en haut Aller en bas
 
Quand ta fille te dit que c'est « la faute de l'eau », ce n'est jamais bon signe.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: