adopteunchiot.com + Bambi

Tu venais de finir une garde épuisante, cette reprise avait un effet étrange sur toi. Mélange de satisfaction de faire quelque chose de ta vie, d’avancer enfin, mais la crainte que de nombreux souvenirs te fassent replonger. Tu ne voulais pas inquiéter ta sœur avec cela, désireuse de la ménager après tout ce qu’elle avait fait pour toi. Tu voulais la préserver de tes nombreuses névroses. Elles étaient nombreuses. Tu rentrais un peu au radar, sentant un petit aboiement provenant ton sac. Ta folie de la journée, après tout tu avais fait ce qui te semblait le plus juste, sauver la vie de cette petite créature, des griffes de la spa. Tu avais eu un patient, qui était mort aujourd’hui, une femme âgée qui avait succombé à une crise cardiaque. Elle avait cette petite créature, ce chiot et elle n’avait plus de famille. Tu ne t’étais pas résous à le déposer à la SPA. Tu t’étais dis qu’olaf, ton chat n’allait rien dire, il allait même adorer cette boule de poil. Ta sœur tu savais qu’elle finirait par dire oui, après un cri hystérique et fulgurant. Ce chiot représentait un peu l’espoir… Un doux espoir. Tu avais pris les transports et tu te retrouvais devant la maison. Tu glissais la clé dans la serrure avant de laisser en plein milieu de l’entrée tes chaussures, sortant cette délicieuse créature de ton sac. Elle couinait et te léchait le visage. Comment ne pas aimer ce genre de créature ? C’était impossible pour toi. Tu souriais bêtement avant de te redresser et de chercher ta sœur. Bambi, j’ai une surprise pour toi. Tu laissais tomber la petite bête sur le sol afin qu’elle aille courir vers Bambi, qui tu l’espérais allait adorer cette petite chose adorable. Je sais que c’est de la folie, mais regarde. Tu te pinçais les lèvres dans l’espoir d’avoir sa réaction.

Tu étais de repos aujourd’hui et, même si tu aimais fortement ton métier, cela ne pouvait pas te faire du mal. Tu aimais malgré tout te reposer un peu. Tu n’avais rien prévu de spécial pour aujourd’hui, hormis traîner un peu et, peut-être passer du temps avec ta grande sœur. Elle travaillait de son côté alors ça allait attendre un peu. Tu avais dormi, essayant de rattraper le sommeil puis tu avais mangé. Tu avais fait un peu de rangement et traîner devant la télé. Tu t’étais finalement décidé à sortir ta guitare pour en jouer un peu. Tu en avais envie et cela te manquait parfois. Tu fis quelques notes avec, essayant de te souvenir des dernières que tu avais jouées. Finalement, tu déposais la guitare sur le lit avant d’entendre la porte. Cela ne pouvait être que Daisy et tu souriais. Tu fronçais les sourcils en l’entendant parler et en voyant quelque chose au sol. Quelqu’un plutôt. Un petit chiot. A qui est ce qu’il appartenait. Tu le prenais entre tes bras, tétant baissée. « Bah.. qu’est ce que tu fais là toi ? » Tu le caressais alors puis relevais la tête vers ta sœur. Sérieusement.. Elle l’était là, sérieuse ? Tu cherchais à comprendre et tu réfléchissais rapidement. « Tu as acheté un chien, c’est ça ? » Tu lui demandais, criant presque. Tu devais être une hystérique mais bon, c’était ta jumelle et elle était habituée, non ? « Okay.. alors Olaf ne sera pas content du coup, je te laisse lui expliquer hein. » En même temps, cela se comprenait. Pauvre petit chat mais comment on ne pouvait pas craquer devant la bouille de ce petit chiot. « Comment il s’appelle ? » Tu demandais alors à ta sœur, désireuse de trouver un prénom pour votre nouveau compagnon. Du moins, tu espérai ne pas te tromper.

Tu avais hâte de te retrouver en face de Bambi, hâte de voir l’expression de son visage lorsqu’elle aura vu la petite boule de poil. C’était la bonne nouvelle de la journée, du moment. Tu avais besoin de savoir que quelque chose allait bien se passer. Tu essayais sincèrement de ne pas penser négativement, de ne pas t’attarder sur les mauvaises choses, non tu voulais te concentrer sur le positif dans ta vie, tu suivais ta thérapie et tu étais prête à faire une chose pareille après tout, c’était la clé pour aller mieux. Alors ce chiot, le bonheur de ta sœur, parce que tu savais qu’elle allait être heureuse, allait te remonter le moral, tu le savais, tu croisais les doigts, chaudement en tous les cas. Ce soir là, devant toi se dressait une Bambi qui ne comprenait pas du tout ce qui était en train de passer. Acheter n’est techniquement pas la bonne réponse. Sa propriétaire est décédée aujourd’hui, longue journée… Tu faisais un mouvement de la main, tu ne voulais pas inquiéter ta sœur, ni de parler de la journée qui avait été particulièrement douloureuse émotionnellement. Et il n’avait aucune famille. Mon cœur s’est brisé en quelques morceaux. Je me suis dis que nous pourrions l’accueillir à la maison ? Tu tapais avec tes mains comme une gamin de quatre ans. Oui, tu voulais qu’elle dise oui, tu voulais qu’elle accepte, tu voulais à tout prix faire ce qui te semblait le plus juste… avoir ce petit bout de poils à la maison pour rendre les journées plus belle. Elle était hystérique tout comme toi, vous n’étiez pas jumelle pour rien. Tu tapais dans tes mains une fois encore, bien heureuse d’une telle situation. Tu gloussais légèrement. Olaf devra s’y faire, il a trop pris la confiance, en tant que roi de cette maison. tu riais légèrement, ça faisait du bien de rire. Tu aimais cela, ça te manquait. Tu t’installais sur le canapé alors que le petit chien sautait partout autour de vous. Je me disais, puisque nous avons vu ensemble Coco dernièrement et qu’on a adoré l’histoire… Tu te mordais la lèvre en disant cela, l’histoire était poignante encore plus pour toi, tu aurais aimé que ce soit le cas, les fêter de cette manière, les morts. On pourrait l’appeler comme cela. Coco, t’en dis quoi ? Lui demandais-tu curieuse de connaître sa réponse.

Te retrouver en compagnie de ta sœur ne pouvait que te faire du bien. Tu aimais cela, les moments où tu ne travaillais pas. Tu aimais passer le plus de temps possible avec elle parce que c’était important. Tous les deux viviez ensemble mais ce n’était pas pour autant que vous vous voyiez tout le temps. Chacune avait son métier. Alors, quand tu l’entendis arriver et que tu vis cette petite boule de poile, tu ne pouvais qu’en être heureuse. Tu demandais à ta sœur si elle avait acheter ce petit être entre tes mains. « Oh.. je vois mais ça va ? » Tu lui demandait parce que bon, avoir quelqu’un qui mourrait à son boulot, un patient, ce n’était pas forcément évident. Mais en tout cas, accueillir ce chiot chez toi ne te dérangeait pas. Loin de là. « Bien sûr que oui, la maison est assez grande pour accueillir ce bonhomme chez nous. » C’est vrai que la maison que vous partagiez était grande. De ce fait, vous n’avez aucuns soucis. Vous pouviez même accueillir d’autres chiens ou chats mais.. il ne fallait pas abuser. Quand bien même l’envie y serait. Tu rigolais à ce que te disait ta sœur. Tu te demandais d’ailleurs où était ce petit Olaf. Probablement en train de dormir. « C’est vrai mais.. c’était le roi après tout. » Oui, tu te demandais quand même comment il allait réagir à la venue du chien. Certes il était petit mais ayant vécu avec toi et ta sœur.. Cela ne fonctionnait pas tout le temps mais tu espérais que oui. Tu t’installais à ton tour sur le canapé, jouant avec le petit chien. Il fallait choisir un prénom car bon on ne pouvait l’appeler petit chien ou autre. Même pour lui, tu te disais que ce n’était pas le mieux. Tu réfléchissais à la proposition de ta sœur. « Han mais oui tu as raison, Coco ça lui irait tellement bien en plus ! » Tu lui disais en tapant dans tes mains. Tu regardais le petit chien. « Qu’est ce que tu en dit Coco ? » Il se mettait toujours à sautiller autour de vous et à remuer la queue. « Il faut qu’on aille lui acheter le nécessaire du coup. A moins que tu ais ramené cela ? » Après tout, un chat et un chien étaient différents. Il allait avoir besoin de certaines choses.

tu fronçais les yeux à sa question. Si tu allais bien ? Oui en apparence, tu gérais la douleur désormais, en réalité pas terrible. Mais c'était un bon jour, un jour où tu n'allais pas penser à Heath ni à cette mort, non tu allais penser au bonheur de cette petite boule de poil, des circonstances et même du destin qui l'avaient emmener dans ta famille et tout ce que vous pourriez faire ensemble. Le reste, tu ne voulais pas t'y attarder. ça va. Oui, tout irait pour le mieux, tu le savais. Tu faisais un sourire en voyant comme le petit chiot se familiarisait divinement bien avec ta soeur. Tu souriais en les voyant, peut-être que c'était désormais cela ta vie, la vivre par procuration, au travers des personnes qui t'étaient chères. Vivre des aventures grâce à ta soeur, vivre la joie grâce à un chien. Tu méditerais cela ce soir, quand tu seras seule dans ton lit. Super ! Tu étais excitée à cette idée. Tu voulais pouvoir partager cela avec ta soeur, et ce nouveau petit bout. Bon vous deviez trouver un nom, et certes Olaf votre chat n'allait pas aimer cela, mais tu te disais que cela finirait par aller puis la maison était assez grande pour les deux, ils auraient tous les deux leurs territoires. Tu te raclais légèrement la gorge. On sera vigilante sur ça. Tu tentais de sourire avant de t'installer tranquillement et de caresser le chien dés que tu en avais l'occasion. Ta soeur semblait aimer Coco. Et ce dernier semblait également l'apprécier puisqu'il remuait la queue à chaque fois qu'elle l'appelait. C'était très mignon. Tu relevais la tête vers elle, une petite grimace sur le visage. Honnêtement ? Je suis sortie directement après ma garde. Il faut tout acheter, on peut y aller si tu le désires ? tu n'avais plus en tête son emploi du temps puisqu'il changeait tout le temps. Il était affiché sur le frigo, tu te doutais bien qu'elle était plus au courant que toi. Laisse moi prendre une douche et je suis à toi. Tu portais encore l'odeur de l'hôpital, ce n'était pas agréable. Loin de là. Tu secouais la tête à cette pensée te dirigeant vers la salle de bain, tu prenais une douche, avant de revêtir un t-shirt blanc et un jean. Tu la retrouvais. Je vois que vous faites bien connaissance tous les deux. Coco était sur ses genoux, une petite bouille heureuse sur le visage.

Il était important pour toi que ta sœur aille bien. Il le fallait. C’était ta sœur, ta moitié tout simplement. Tu ne pouvais donc pas imaginer qu’elle aille mal. Que toi, tu le soit alors peu importe mais pas elle. Tu refusais. Tu hochais la tête alors qu’elle te disait aller bien. Tant mieux. Toi ? Tu allais superbement bien, d’autant plus qu’elle avait apporté un petit chiot et tu aimais cela. Ce n’était pas difficile puisque tu aimais les animaux. Tu avais déjà un chat d’ailleurs. « Olaf est adorable de toute façon. » Il pouvait l’être en tout cas. Il n’était pas habitué à la présence de quelqu’un d’autre à vivre avec nous. Et nous partager mais il devrait bien s’habituer. Tu avais trouvé le prénom avec ta sœur pour votre nouvel habitant. Coco. Cela te semblait un super choix. Toujours dans Disney mais, votre famille n’était pas cela ? Si, bien sûr que si. « D’accord, je t’attends dans ce cas et je reste avec Coco. » Tu pouvais l’attendre, tu avais le temps. Tu ne travaillais pas et puis, tu avais envie d’aller avec ta sœur acheter tout le nécessaire pour cette petite boule de poil. Tu souriais en voyant revenir ta sœur. « Bien sûr, je l’adore ! » Tu lui disais alors avec un sourire, caressant la tête du chien. « Tu crois qu’on peut l’emmener avec nous ? » Tu lui demandais. D’accord, c’était interdit en général mais bon, il était tout petit et il rentrerait dans ton sac. Tu en étais certaine et en regardant sa bouille, on ne pouvait que l’aimer. Tu te levais alors et récupérait tes affaires. Tu te tournais de nouveau vers ta sœur. « On y va à pied hein ? » Oui bon, tu avais peur de la voiture, tu n’y pouvais rien.

Tu ne voulais pas penser au pire, tu l’avais fait pendant trop longtemps désormais tu souhaitais avancer. C’est ce que ton psy t’avait dit, marcher, aller de l’avant ne pas reculer. C’était le plus important et tu devais continuer dans cette lancée. Tu te le promettais. Tu souriais lorsqu’elle parlait d’Olaf, oui ce petit père devait s’adapter, il n’avait tout simplement pas le choix. « Il aura intérêt à montrer le bon exemple. » Tu t’amusais à imaginer un monde où ton chat et ton chien désormais s’amuser à parler et vivait des aventures comme les tiennes. Enfin comme les humains, c’était drôle à imaginer. Tu affirmais comme quoi elle restait avec le chien et tu te dépêchais pour prendre ta douche. Après une garde, c’est ce que tu voulais faire et dormir. Mais là tu avais un regain d’énergie, tu voulais en profiter. « Il est trop mignon et oui, je pense qu’on peut faire cela. Puis il faut bien qu’il voit du pays. » avouais-tu un sourire sur les lèvres. Ta sœur était traumatisée par les voitures, tu le savais et tu ne voulais pas lui faire subir cela. Tu fis un mouvement de la tête. « bien sur, ce n’est pas loin. » Tu souriais avant de prendre ton sac et de sortir avec le petit chien avec vous. Tu marchais à ses côtés avant d’entamer la discussion. « Quand est-ce que tu pars avec ta compagnie aérienne ? » Tu voulais connaître sa vie, mais aussi noter les jours où tu allais craindre pour la sienne, de vie. Tu vivais toujours comme cela, dans la crainte de perdre ta sœur, les avions faisaient peur. Un rien pouvait chambouler une vie tu savais. Tu te mordillais la lèvre à ce souvenir, tu n’avais que 28 ans, mais tu avais déjà été veuve, qui souhaites cela ? Personne…

Tu ne pus t’empêcher de sourire aux paroles de ta sœur. C’est vrai que votre chat n’avait pas le choix que de montrer l’exemple. Bon, ce n’était pas sûr qu’il le fasse s’il n’appréciait pas la présence de Coco dans la famille. Tu verrais bien mais pour le moment, celui-ci était caché. Tu allais donc le laisser tranquille. De plus, tu avais décidé avec ta sœur d’aller chercher tout le nécessaire pour votre chien. Elle revenait d’ailleurs. « Super. Je le mettrais dans mon sac au pire. » Si quelqu’un disait quoique ce soit mais bon, c’était impossible que de dire non à cette boule de poil. Tu hochais la tête en prenant le sac d’ailleurs et de sortir avec ta sœur. Vous aviez décider d’aller à pied. Tu avais confiance en la conduite de ta sœur mais.. pas des autres. Puis tu préférai largement te balader à l’extérieur plutôt qu’autre chose. Tu tenais Coco dans tes bras avant de la regarder. « Je pars dans deux jours, un voyage en Europe ça va être long. » Okay.. tu n’étais pas rassurante pour le coup. « Mais ça ira, ne t’inquiètes pas et puis je t’envoie un message comme d’habitude. » C’était ton habitude. Tu lui en envoyais un avant de décoller et quand tu étais arrivée. Une habitude que tu avais toujours respectée car tu ne voulais qu’elle s’inquiète. Tu savais qu’elle le ferait sinon et cela se comprenait. Tu ne parlais pas de son ex époux avec elle. Tu ne voulais raviver des souvenirs douloureux. « Et toi, ça se passe bien au boulot ? » Tu lui demandais, curieuse de connaître la vie de ta sœur. « Toujours pas de beau gosse pour te faire crier ? » Bah quoi ? Non mais de toute façon, ta sœur te connaissait. Tu n’avais aucune gène et encore moins avec elle.

Tu ne voulais pas insister sur ce point de détail. C’était qu’un point de détail à tes yeux. Ta sœur avait peur des voitures et tu le comprenais tu ne voulais pas la mettre plus mal qu’elle n’était déjà. Après tout, tu avais aussi tes obsessions et elle faisait en sorte de les calmer elle aussi. Tu trouvais amusant de voir le petit chien dans ses bras alors que vous marchiez tranquillement dans les rues de la ville. Tu connaissais ses routes et rues par cœur, tu les avais emprunté tellement de fois depuis tout ce temps qu’il était normal pour toi de les connaître. Tu demandais, l’air de rien quand elle repartait. Deux jours, tu allais pouvoir dormir tranquillement pendant deux jours encore. Tu grimaçais à ses mots. Elle avait l’art de te rassurer dis donc. Un peu honteuse tu lui avouais. « Merci… Merci pour ça. » De t’envoyer un message lorsqu’elle arrivait quelque part. C’était très important pour toi, tu avais besoin, vraiment de la savoir en sécurité et tu te sentais toujours mieux lorsque c’était le cas. Tu souriais légèrement à cette pensée très agréable, de savoir que toi et ta sœur vous seriez toujours là l’une pour l’autre, alors que vous avanciez normalement. Elle te demandait comment se déroulait le retour au boulot. De manière générale, plutôt positivement. Tu avais eu peur que de reprendre le boulot t’angoisserait mais ça allait. Oh tout n’était pas simple certes mais tu ne te cachais pas sous un tas de matelas à tout moment, tu affrontais les craintes et la douleur, tu étais fière de ça. « Et bien, pas trop mal… Reprendre le rythme des gardes reste encore difficile, mais je survis. » C’était le mot survivre. Il t’arrivait encore de regarder le film de ton mariage avec Heath, quand le moral n’était pas là, toutes ces choses que vous aviez fait ensemble, parfois tu t’attendais à le voir arriver, avec un blessé lors d’une intervention, pour te faire un coucou, mais tu savais que ça n’existait pas, ça n’existait plus. Tu rougissais copieusement à ses mots. Ta sœur et sa façon de dire les choses. Le rouge réchauffa tes joues et tu ne savais plus où te mettre. Il y avait bien longtemps que personne ne t’avait fait crier. Tu ne savais pas si un jour... Tu refusais d’y penser. En riant légèrement. « Non, ça ne se passe pas vraiment comme ça, tu sais… » Tu te sentais mal à l’aise de penser à ça, tu n’avais pas l’impression que le désire pour quelqu’un allait revenir, comme si tu y étais hermétique. « et toi ? Des nouvelles de ton beau pilote ? » Demandais-tu curieuse d’avoir sa réponse.

Tu avais promis à ta sœur de lui envoyer un message quand tu serais là bas. Tu allais partir loin alors, tu savais que c’était important pour elle d’avoir ton message. Bon, bien sûr, peu importe l’endroit où tu allais, elle voudrait quand même avoir un de tes messages. « C’est normal. » Tu lui disais avec un sourire alors que tu étais sortie en sa compagnie pour te rendre au magasin. Tu allais devoir aller chercher des choses pour votre nouvel habitant. « Ne te tue pas trop à la tâche quand même. » Tu lui disais alors. Tu ne voulais pas que ta sœur noie son chagrin dans son boulot, en travaillant plus qu’elle ne le devrait. Non, elle avait besoin d’autre chose que cela. Elle avait besoin de s’amuser et surtout, de retrouver la compagnie d’un homme. Tu la vis d’ailleurs rougir à tes mots et tu souriais. Tu savais comment ta sœur était. « Oh Daisy.. il faut sortir enfin je peux te faire rencontrer quelques mecs tu sais, tu devrais t’inscrire sur des sites ou quoi. » Tu lui disais alors qu’une idée te traversa l’esprit. Tu savais qu’elle n’allait pas apprécier cela. Pas du tout même. « Je sais, quand on rentre, je t’inscris ! » Tu lui disais avec un sourire, tapant dans tes mains. Ta sœur n’allait pas te laisser faire. Elle allait probablement vouloir prendre ton ordinateur ou quoique ce soit. Tu souriais à la pensée de ce pilote. En effet, tu disais tout à ta sœur et cela ne lui avait pas échappé. Tu haussais les épaules. « Non rien du tout, mais ça fait un moment et puis tu sais, ce n’était qu’un soir comme ça. » Non, tu n’étais plus du genre à t’attacher ou t’amouracher de quelqu’un. Tu préférais clairement être libre. « Mais t’en fait pas pour moi, je sais quand même m’amuser. Tu devrais venir une fois. » Tu lui disais, lui tirant la langue. Non, jamais tu ne coucherais avec ta sœur. Jamais.

ta soeur connaissait tes angoisses pour les avions et toi de ton côté tu connaissais les siennes pour la voiture. Vous vous complétiez finalement et tu voulais à tout prix que ça se passe pour le mieux, tu avais besoin de la savoir en bonne santé et bien oui... Tu avais besoin de la savoir en sécurité. tu lui souriais alors qu'elle confirmait que c'était normal. Tu affirmais cependant d'un mouvement de la tête quand tu l'entendis parler du boulot. Elle avait raison, tu ne te tuais pas à la tâche, tu travaillais et reprendre le rythme semblait plus compliqué que prévu. Tu toussais légèrement. « Non ne t'inquiète pas, je fais ce qu'il faut. » Tu ne voulais pas penser à plus, tu ne voulais pas penser à Heath, au manque dans ton coeur malgré les trois années passées. Tu ne voulais pas penser qu'il était peut-être temps de faire autre chose, tu avais besoin d'autre chose. En réalité tu ne savais pas ce que tu voulais tu étais perdue...« Que ?Quoi ? Oh non, non non... » tu secouais rapidement la tête, refusant qu'elle entre dans ce domaine là, loin de là. Tu ne voulais pas faire une chose pareille. Sur un site, il y avait des pervers et tout un tas de gens qui ne te plaisaient pas forcement, tu n'avais pas envie d'une chose pareille. Tu refusais d'un mouvement de la tête, mais ta soeur ne semblait pas t'écouter. Elle riait, tu espérais qu'elle disait cela sur le ton de l'humour. Tu croisais les doigts. « N'y pense pas, je veux pas rencontrer des pervers qui ne pensent qu'à une chose. Je sais que je dois évoluer avec mon temps, qu'autant de temps sans avoir rien fait, c'est bizarre, mais regarde moi je ne suis pas prête pour ça. » Tu n'étais pas aussi courageuse et aventurière que ta soeur, tu le savais. Tu voulais l'être tu savais que ça devait être super de pouvoir être libre de ses choix, être capable de tout cloisonner hors tu étais terrifiée à cette idée et tu ne savais pas quoi faire. Changer de sujet, une bonne chose parler du pilote encore plus. Tu souriais en l'entendant, elle ne l'avait pas revu mais elle en avait gardé une expérience, particulièrement chaude. « J'aimerai être toi parfois, oser profiter. C'est wahou. J'aimerai. » Tu l'admirais tellement. Tu aurais voulu avoir un peu de sa force de caractère et d'audace. Tu étais heureuse, mais aujourd'hui tu ne savais pas comment faire. Tu ne comprenais pas sa phrase en réalité. Que quoi ? « Venir ? Où ? » Tu ne comprenais pas ce qu'elle était en train de te dire. Se moquait-elle de toi ? Pour sur, tu le croyais, tu en avais bien peur.

Tu ne voulais pas que ta sœur se tue à la tâche. Loin de là. Tu voulais quand même qu’elle se repose et non pas qu’elle se donne à fond dans quelque chose simplement pour oublier son époux décédé. Tu la comprenais cependant mais tu étais tout l’opposé. Tu ne te prenais pas la tête en général. C’était probablement pour cela que tu avais décidé d’inscrire ta sœur sur un site de rencontre. Elle semblait contre et tu t’y attendais. « Parce que tu penses que je vais attendre ton approbation ? » Tu demandais alors avec un sourire. Non, certainement pas. Tu comprenais qu’elle ne voulait pas trouver de pervers ou quoique ce soit. Tu savais quand même ce que tu faisais et n’allait pas l’envoyer dans un rendez vous pour un plan cul. Ceci dit, ta sœur avait besoin de sexe. Ou quelque chose du genre au moins. « Je vais pas t’envoyer vers ces mecs voyons ! Mais tu as besoin de sortir, rencontrer des hommes et puis.. si le courant passe éventuellement plus oui. » Tu lui fis alors un clin d’œil. Tu espérais bien qu’elle allait rencontrer quelqu’un. Quelqu’un de bien mais tu savais qu’elle n’était pas prête pour ça. Peut être qu’elle avait besoin de se lancer plutôt. Seulement, tu savais que seule, elle ne risquerait pas de le faire. « Prendre l’avion voyons ! Pas coucher avec moi. Tu sais que je t’aime mais pas à ce point ! » Tu secouais la tête alors que vous arriviez toutes les deux au magasin. Tu poussais la porte pour entrer en compagnie de ta sœur et de Coco. « Bon alors dis moi, par quoi on commence ? La nourriture ? La niche ? » Tu demandais alors que tu regardais les rayons. « Il dormira avec moi hein dis ? » Pas sûre que ton Olaf approuve ceci dit.

Elle s'inquiétait pour toi, conséquence de ton comportement depuis ces trois dernières années. Tu ne voulais pas qu'elle s'inquiète trop pour toi, tu ne voulais pas la voir perdre son temps quand toi tu essayais doucement à apprendre à vivre, même si au fond, tu n'avais pas vraiment gout à tout ça. Tu le faisais pour qu'elle évite de soucier du reste. Reprendre le boulot était une bonne chose, tu avais besoin de trouver une activité, même si souvent tu avais du mal à avancer la tête haute et ne pas regarder en arrière. Ta soeur voulait t'aider et soudainement tu n'aimais pas vraiment cette nouvelle façon de faire. Quoi ? Tu la regardais avec de gros yeux, presque menaçant. « Tu ne vas pas faire ça, m'inscrire sans mon autorisation. Tu n'oserais jamais. » Tu essayais de te montrer menaçante la concernant mais tu avais l'impression que ça ne fonctionnait pas vraiment. Tu te sentais un peu idiote pour ne pas dire complètement et tu avais soudainement l'impression de passer une chieuse. Mais tu ne voulais pas faire les choses comme cela. Après tout, tu savais qu'elle avait raison, tu devais t'amuser, tu devais sortir et profiter de la vie, mais tu avais l'impression d'aller à l'encontre de ton mari. Il était mort mais c'était tout comme finalement. « Ce n'est pas aussi facile tu sais, laisser les hommes m'aborder tout ça... J'ai perdu la main. Tu sais je n'ai pas connu d'autre homme que Heath... C'est bizarre. » Hyper bizarre. C'est comme si tu étais de nouveau vierge de tout ça. Tu as perdu l'habitude des choses, des relations et tout ce qui allait avec. Tu le savais. Au fond de toi tu savais comment tout cela se produisait. Tu te sentais vraiment bête mais tu ne pouvais pas tout exprimer. Tu doutais qu'un jour tu puisses revivre ce genre de choses, l'attirance pour un homme, le plaisir de la chair, tout ça. « Ah ah très drôle. Je crois que je suis très bien ici. Pas besoin d'avion. » Tu fais ton plus beau sourire avant d'entrer dans la boutique. Tu sais que tu vas faire chauffer la carte bleue mais cela ne t'ennuie pas, tu te dis que c'est pour la bonne chose. Cette petite boule de poil. « Les gadgets en premier. Sa niche, tout ça... On pensera à la bouffe ensuite. » Tu ris légèrement en disant cela avant d'ajouter cette fois ci très sérieuse. « Hey... il est un peu à moi aussi, il choisira là où il veut faire dodo. On ne l'oblige à rien. » Tu souriais de plus belle alors que tu voyais les différents choses à prendre, il y en avait beaucoup. « Je ne sais pas ce que nous sommes sensés prendre. » Lui avouais-tu dans un éclat de voix et tu te disais que finalement prendre la voiture aurait pu être une sacrée bonne idée car vous allez devoir tout rapporter, et ça ce n'était pas le plus simple.

Tu voulais que ta sœur aille mieux et qu’elle rencontre du monde. En effet, elle en avait besoin, malgré ce qu’elle disait d’ailleurs. Tu étais capable de l’inscrire sur un site. Tu te mis à rire en entendant ses mots. Vraiment ? Elle était sérieuse en disant cela. « Tu crois ? Je pense que tu me connais mieux que quiconque. » Tu disais avec un sourire malicieux. En effet, Daisy savait très bien que tu étais capable de faire cela si tu le désirais. « Je sais oui mais.. tu dois te laisser faire, te laisser aller sans trop réfléchir. Tu dois commencer à sortir et rencontrer du monde de nouveau. Il y a pas de mode d’emploi. » Non, et tu savais aussi que ce serait bien trop facile si jamais il y avait des modes d’emplois ou quoi. Tu n’étais pas douée non plus, malgré ce qu’elle te dirait. Tu souriais par rapport aux mots sur les avions. Tu savais bien qu’elle ne voudrait pas. « tu aurais pu être avec moi. » Bah oui. Mais tu savais qu’elle n’aimait pas et tu n’allais pas la forcer. Après tout, de ton côté, tu avais peur de prendre la voiture et tu savais aussi que Daisy ne te forcerait pas. De ce fait tu n’allais pas faire pareil non plus. « C’est parti allons y alors. » Tu lui disais alors que tu te dirigeais vers le rayon avec ta sœur. Bon.. cela risquait d’être difficile puisqu’il y avait tant de choses. Tu aimais tout pleins de choses et tu ne savais pas quoi choisir. Il y avait énormément de niches et.. pour tous les goûts. « Elles sont toutes superbes, tu en penses quoi ? » Tu disais avant de regarder et de voir une jolie niche couleure bleue. Tu la prenais pour montrer à ta sœur. « Regardeee c’est trop mignon ! » Oui, tu bavais presque devant une niche. Pathétique.

Tu plisses les yeux, tu connais ta soeur et tu sais de quoi elle est capable. Et malgré que tu le dises à voix haute, tu la vois, conspiratrice en train de te créer des comptes sur des sites de rencontre. Tu sais que c’est pour une bonne cause, mais cette cause n’est pas la tienne. Tu ne veux pas rencontrer des hommes sur internet, tu ne veux pas faire une chose pareille. Eurk. « Non, Bambi, ne fait pas ça… Pas dans mon dos. » Tu tentais de l’amadouer en faisant une petite grimace, trop mignonne de chat potté. Malheureusement ça ne fonctionnait absolument pas avec elle. Merde Tu étais déçue parce que tu savais ce qui allait suivre et tu n’étais pas prête pour cela. Pas encore. Un jour peut-être ? « Je vais être maladroite et pathétique. Je me connais, tu sais… Je… Poaw, Bambi, c’est facile pour toi, mais je n’arrive pas à lâcher prise. » Tu es coincée du cul. Enfin techniquement quand tu étais avec Heath, ce n’était pas ça, mais désormais tout te paraissais insurmontable. tu la regardes et tu t’imagines dans un avion, les gros trucs hypers lourds qui volent on ne sait comment, le truc où les passagers applaudissent le pilote quand il atterrit. Poaw, tu ne voulais pas de ça. « Si tu me drogues, peut-être que je pourrais. » Tu ricanes en disant cela t’imaginant droguée. Une horreur. Et voilà, comment vous vous retrouviez toutes les deux à faire les boutiques pour le chiot. C’était le paradis et tu riais en voyant ta soeur, elle était folle mais tu l’adorais pour cela oui tu l’adorais. « Oh oui c’est adorable. Rappelle moi tu as quelle âge ? » Mais tu ne pouvais pas t’empêcher d’être pareille, tu t’imaginais avec cette petite boule de poil. Tu tombais sur des petits vêtements, non mais sérieusement. « Regarde, tu en penses quoi pour Coco ? » Il fallait qu’il essaye après tout il était là avec vous, il devait en profiter un max.