contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
I closed my eyes I'm not sure when [Freyja & Brendon]
Auteur
Message
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: I closed my eyes I'm not sure when [Freyja & Brendon] (#) Ven 12 Jan - 19:47
3 janvier 2018
Je soupire. Je viens de passer la cuisine au peigne fin et je n’ai rien trouvé. J’ai déjà écumé mes affaires ainsi que mes anciennes cachettes dans le salon, je ne parviens pas à mettre la main sur une cigarette. Il me reste encore à fouiller ma voiture, mais j’ai peu d’espoir d’y trouver quoique ce soit. Je sais que c’est le stress qui fait remonter mon envie de nicotine alors que j’en ai été sevré il y a quelques mois déjà. Sauf que je ne peux pas demeurer assis devant la télévision à ne rien tenter pour en retrouver. Je fais le moins de bruit possible, Anna s’étant réfugiée dans la chambre depuis quelques heures déjà. Il n’y a plus de lumière visible sous la porte, ce qui m’indique qu’elle a finit par s’assoupir. De mon côté, c’est peine perdue. Je vais probablement passer la nuit à tourner en rond plutôt que de fermer l’œil. Il me faut une cigarette. Je me dirige vers le garage, poussé par l’énergie du désespoir. Je pourrais toujours aller en acheter, mais je refuse de me voir tenter trop souvent dans les jours à venir au point de recommencer à fumer. J’en veux juste une. Une seule pour me rappeler qu’à une certaine époque nous fumions tous les deux sur la terrasse. Je commence à chercher absolument partout, finissant par retrouver une boîte contenant des accessoires de voiture. En plongeant ma main à l’intérieur, je tombe miraculeusement sur un étui que j’utilisais comme réserve de cigarettes dans le coffre à gang de mon ancienne voiture. Bingo ! J’ouvre l’étui en croisant les doigts mentalement. Il y a deux cigarettes à l’intérieur. Je me saisis d’une et aussitôt je me dirige à l’extérieur. Dans ma poche se trouve un briquet que j’ai retrouvé un peu plus tôt dans l’une des pochettes de ma valise qui me serre désormais de commode dans le salon. Puisque depuis que nous sommes séparés, je ne peux plus dormir dans la même pièce. Le canapé est donc devenu mon refuge improvisé. J’allume la cigarette avec le briquet de mes mains tremblantes. Je respire l’odeur de la fumée blanche qui grimpe à mon nez. Je ne peux toutefois me résoudre à porter la cigarette à mes lèvres. Je ferme les yeux, luttant contre des larmes. Avec résignation, je finis par écraser la cigarette à proximité avant de me saisir du mégot et d’aller le jeter à la poubelle. Je continue à marcher, m’éloignant de la maison. Je n’ai aucune idée de l’endroit où je me dirige, sachant seulement que je dois poursuivre cette action. Ma maison m’étouffe, il me faut de l’air. Je me retrouve donc en pleine nuit sans plan, avec presque rien sur moi. Je n’ai pas beaucoup d’argents, mais j’ai mon téléphone dans une poche et mes clés dans l’autre. Je pourrais appeler Aubrey. Non, elle travaille au cinéma ce soir. Lexie alors ? Non plus, mon amie n’est même pas au courant de ma rupture. Elle ne peut donc pas découvrir ma peine. Qui me reste t-il dans ce cas ? En tournant la tête à droite, je découvre un cottage familier qui se dessine dans les jeux d’ombres et de lumières. Celui de Freyja. Coïncidence ? J’ai arrêté de croire en ce phénomène depuis les récents évènements de ma vie. Quel jour sommes nous déjà ? Mercredi. Il me semble que ses jumelles sont chez leur père le mercredi. J’ai un doute. Qu’importe, je ne compte pas la déranger bien longtemps. J’ai simplement besoin de parler à quelqu’un. Je me dirige vers la porte d’entrée, sonnant un seul coup à celle-ci. Si elle ne me répond pas d’ici les prochaines minutes, je ne vais pas insister. Je me recule d’ailleurs immédiatement, comme convaincu que la luminosité que je constate à l’intérieur est superflue. Je me retourne, comme pour partir. C’est à ce moment que la porte s’ouvre. Je fais volte-face, sincèrement surpris. La femme que je souhaitais voir est pourtant bien là. « Hey, salut. » Je dis, n’ayant soudainement plus aucune idée de comment aborder les gens. Moi qui suis si à l’aise avec les mots d’ordinaire, je me vois déposséder de ce talent. « Je… je peux te parler, un moment ? » Je finis par lui demander, me rapprochant de quelques pas.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: I closed my eyes I'm not sure when [Freyja & Brendon] (#) Dim 14 Jan - 10:00
I closed my eyes I'm not sure when
brendon & freyja
La maison est vide. Si vide. Silencieuse aussi. Tant qu’elle entend presque au dehors, le bruit des vagues qui roulent et s’écrasent sur le rivage. Un calme étrange, qui revêt des atours inquiétants lorsqu’elle entend leurs rires, alors même qu’elles sont absentes. Elle sait qu’il est normal qu’il veuille passer du temps avec elles-deux, n’a de toute façon aucune raison de penser qu’il pourrait leur arriver quoique ce soit avec lui. Mais chaque fois elle éprouve cette inquiétude singulière, se pose la question du « Et si ? ». Tout arrive si vite après tout. Surtout avec eux. Et si le passé les rattrapait encore ? Et s’il ne pouvait pas les protéger ? Et s’il leur arrivait quelque chose ? Un soupire sous-tendu la traverse de part en part. Freyja, le cœur lourd, sent ses épaules s’affaisser, ses bras pendre le long de son corps. A chaque fois que Lawrence récupère Livia et Sybil, qu’elle se retrouve toute seule dans la maison, c’est la même rengaine. Parfois elle se demande comment il fait, comment il supporte d’être seul le reste de la semaine, sans leur présence quotidienne, sans les rires, les chamailleries, et les tourmentes usuelles. Et puis elle se souvient que tout ça, ce qu’elle lui impose, c’est de sa faute. C’est elle qui a choisi de partir, de prendre ses distances. Il le fallait. C’était la seule solution possible alors, avant qu’ils n’aient un atteint un point de non-retour, ou plus rien ne pourrait être sauvé de ce qu’ils avaient pu être.
Dans la maison elle déambule, lentement. Elle rêve d’un bain, de se prélasser des dizaines de minutes, de faire taire son esprit. Profiter de la quiétude de l’instant, voir la maison sans enfants comme une opportunité de prendre du temps pour elle. Freyja monte à l’étage, ramasse au passage des jouets qui traînent, fait un détour par la chambre des filles comme pour vérifier que tout est en ordre. Livia a oublié sa poupée du moment. A croire que la perspective de passer du temps avec son père est plus importante à ses yeux que n’importe quelle poupée du monde. Tant mieux. Dans la salle de bain, avec une lenteur compassée, Freyja se déshabille, ouvre les vannes de l’eau chaude au maximum. Rapidement la pièce s’embaume d’une odeur délicate, portée par la vapeur. Ses pieds glacés furètent avec la surface de l’eau : repliant ses membres tour à tour elle s’y installe, les cheveux relevés sur le sommet de nuque dans un chignon à l’équilibre précaire. Ses muscles se détendent, son esprit s’alanguit, son souffle s’apaise. C’est si bon qu’elle pourrait rester là pour toujours.
Une heure plus tard, juste après avoir passé un pantalon en lin fluide et un chemisier blanc, elle déambule au rez-de-chaussée, a prévu de passer une soirée en tête-à-tête avec un Barjavel emprunté la semaine passée. C’est au moment où elle s’apprête à rejoindre la cuisine qu’elle entend sonner. Elle n’attend personne. Qui donc pourrait avoir envie de troubler sa tranquillité ? Livia qui revient chercher sa poupée ? Persuadée de voir apparaître sur le seuil Lawrence et sa fille, elle est un peu surprise, en ouvrant la porte, de rencontrer le visage de Brendon, son voisin, son ami aussi.
« Brendon ? Tout va bien ? lui demande-t-elle, notant au passage ses traits défaits, et son approche incertaine. Quelque chose ne va pas, elle le sent déjà. -Bien sûr, quelle question. Viens entre. Tu as mangé ? Les filles sont chez leur père ce soir, je m’apprêtais à déguster un magnifique plat de pâtes. Je peux partager, si ça te tente. » lui propose-t-elle en le laissant entrer, soupçon d’humour. Le cordon bleu chez les Austen, ça a toujours été Lawrence. Freyja fait ce qu’elle peut la plupart du temps, mais c’est à croire que les éléments se liguent contre elle pour rendre immangeables tous les plats un peu compliqué qu’elle s’essaie parfois à concocter. Quand elle est seule, elle se contente du minimum syndical : pâtes, riz, salades composées. Ça lui rappelle ses années à l’université. « Que se passe-t-il ? Tu sembles … Contrarié. » Elle referme la porte derrière lui, non sans avoir jeté un coup d’œil alentour au préalable. Vieux réflexe étrange dont elle ne parvient plus à se départir, comme si quelqu’un, souvent, pouvait se dissimuler et chercher à lui nuire.
Sujet: Re: I closed my eyes I'm not sure when [Freyja & Brendon] (#) Dim 14 Jan - 23:20
Le hasard semble m’avoir conduit précisément ici. Mon subconscient cherchait une autre âme à qui parler, donc il faut croire qu’il en a trouvé une s’en me consulter au préalable. Je ne devrais pas déranger Freyja de la sorte. Si ça se trouve, je me trompe, elle n’est pas solitaire ce soir. Ça ne serait pas la première fois que ma mémoire me fait défaut. Ce n’est pas pour rien que j’ai besoin d’une assistante à mon travail. C’est parce que Lexie n’oublie rien et que moi ça m’arrive trop souvent. Je me demande bien comment je vais faire lorsqu’elle sera en lune de miel dans deux semaines. Et dire que ma meilleure amie va se marier et que moi j’ai gâché la relation amoureuse qui l’a pourtant inspiré à se lancer avec Liam. Je ne peux donc rien lui dire, au risque de la faire douter elle-même de son côté. C’est presque ironique tout ça. Je ne peux pourtant pas prendre le moindre risque. Je refuse de lui causer un seul instant de peine avant son grand jour. Plus que quiconque, Lexie a besoin de cet amour dans sa vie. Et moi, je dois admettre qu’il est temps que je la laisse voler de ses propres ailes. C’est difficile alors que j’ai compté pour elle à ce point au cours des cinq dernières années. Liam a donc raison de me comparer à l’occasion à ce grand-frère que Lexie n’a jamais eu. Pire, je me comporte parfois comme son défunt père. Je déteste lorsque mon esprit s’éparpille de la sorte. Il me suffit d’un instant de doute pour qu’un million d’autres doutes s’immiscent auprès du premier. Tel est mon malheur. Lorsque je baisse ma garde, je me retrouve à la merci de mon anxiété. C’est donc avec ma bonne vieille instabilité émotionnelle que je sonne à cette porte. Que je me recule parce que d’un coup je n’ai plus envie de me trouver ici. Une part de moi me demande de rester, voulant me pousser à trouver quelqu’un pour discuter. Pour me détendre alors que je suis visiblement à deux doigts de la panique. De ce fait, ces deux parties de moi qui s’affrontent en silence me pousse à l’immobilité. Jusqu’à ce que la porte s’ouvre et que la surprise me gagne. Je me retourne facilement apaisé par la voix de Freyja. J’expire mes doutes, m’approchant afin de mieux la voir. Elle m’invite à entrer sans aucune hésitation. Mes jambes avancent d’elles-mêmes, tandis que ma tête songe à sa proposition. Je ne me souviens pas d’avoir mangé aujourd’hui, pour être honnête. Je n’ai pourtant pas faim. Le stress noue probablement mon estomac suffisamment fort que le besoin de m’alimenter soit camouflé. « Euh… » Je m’entends répondre, m’arrêtant après avoir fait à peine quelques pas à l’intérieur du cottage. Je tourne mon regard chocolat dans sa direction. Il est évident que je ne peux pas lui cacher bien longtemps mon état. Je ne cherche pas non plus à le faire, à vrai dire. Je m’admets donc instantanément vaincu. « Ne t’inquiète pas, il n’y a rien de grave qui m’arrive. À Anna et aux bébés non plus. Tout est ok. » Je commence par lui spécifier pour la rassurer. J’ignore à quoi ressemble ma tête dans un miroir présentement mais je doute que ça soit très élégant. Qu’importe. « C’est juste que… hier, nous avons parlés, moi et Anna et… c’est finis. » Je baisse les yeux. Il n’y a pas de bonne façon de le dire. Tourner autour du pot est également à éviter, je pense. Je soupire et je viens passer une main dans mes cheveux. J’évite toujours le regard de Freyja. « Ça ne s’est pas fait suite à une dispute, dans les cris et la colère. On s’est juste assit calmement et on en a discutés. Sauf que bon, ça demeure une rupture et disons que je ne suis pas à mon meilleur depuis. » Je ris. C’est mieux cela que de pleurer.
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: I closed my eyes I'm not sure when [Freyja & Brendon] (#)
I closed my eyes I'm not sure when [Freyja & Brendon]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum