love the way you lie; evan.

evan sawyers

you can't rely on someone else

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ rancunier, jaloux, franc, excessif, solitaire, volage, aventurier, colérique, charmeur, débrouillard, quand on apprend à le connaître; joueur, doux, attachant, à peur du rejet. ○ seize ans. l'âge des premiers déboires et des premières cigarettes. en accepter une ou deux venant d'une mauvaise personne, ne contenant parfois pas que du tabac à ta propre insu. c'est comme ça que t'as commencé. et t'as jamais arrêté. presque constamment une clope glissée entre les lèvres, l'odeur du tabac froid collant trop souvent à ta peau. ○ un poil hyperactif sur les bords, tu as constamment besoin de te dépenser. et pour ça, tu utilises le sport. la danse notamment, le break-dance qui te permet d'échapper à tes problèmes le temps de quelques minutes ou les danses latines qui demandent de la concentration et de la rigueur, ce dont tu manques cruellement au quotidien, mais que tu fais attention à appliquer quand tu danses. ○ tu as pendant longtemps gagné un peu de fric durant des combats de rue, te servant de ta force souvent insoupçonnée - t'as pas vraiment une carrure de boxeur, merci à toutes ces heures de danse qui t'on permis de te renforcer - et ta rapidité pour arriver à maîtriser des gars plus balaises que toi. ○ quand tu as quitté wellington à, à peine dix-huit ans, tu pensais simplement te barrer en australie pour être tranquille. puis t'es partit encore une fois. au brésil. puis en angleterre. et dans un tas d'autre pays. t'as énormément voyagé, ne restant pas dans la même ville plus que quelques mois. tu aimes la liberté que ça te procures. ○ tu ne t'es jamais vraiment posé avec quelqu'un. avec une femme. ce n'était que des aventures de quelques soirs, des baisers et des caresses bien agréables, mais toujours éphémères. tu as toujours fonctionné comme ça, établir une relation stable alors que tu voyageais sans cesse n'étais pas vraiment possible. mais maintenant, tout est à revoir. ○ tu te dissimules derrière une carapace froide et distante, parce que tu t'es forgé de cette manière lors de ton adolescence. à cause de ton frère qui t'as laissé dans l'ombre. alors t'as commencé à traîner avec les mauvaises personnes et tu t'es forgé un peu comme tu le pouvais. pourtant, les personnes qui se donnent la peine de creuser un peu plus loin que cette apparence te découvrent souriant et taquin. et beaucoup plus fragilisé par ton enfance que tu ne le laisses paraître. et ils ne découvrent que trop bien la haine que tu voues à ton frère pour tout ce qu'il t'as fais. ○ il y a une femme que tu as regretté d'avoir laissée. judith. tu l'as rencontrée à haïti et sans doute qu'elle aurait pu faire de toi quelqu'un de bien, de posé et de stable. votre histoire devait se résumer à quelques nuits partagées, pas de sentiments. c'est ta spécialité. mais t'as commencé à t'attacher. et quand tu t'en ai rendu compte, tu n'as trouvé comme unique solution que de t'enfuir. te barrer au petit matin en lui laissant simplement ton numéro de téléphone. et ça, putain que tu l'as regretté plusieurs jours plus tard, mais, fidèle à toi-même, tu as continué à tracer ta route à travers le monde. t'es retourné en haïti y'a un an. pour retrouver judith. mais elle était déjà partie depuis bien trop longtemps. ○ né en amérique, t'as passé une grande partie de ton enfance et de ton adolescence en nouvelle-zélande. lubie de ton père qui a voulu rejoindre son frère à l'autre bout du monde. tu as suivi en traînant les pieds, laissant tes amis derrière toi et débarquant dans cette ville que tu ne voulais même pas connaître. island bay, c'est une longue histoire, et si, un jour, tu as finalement apprécié d'y vivre, tu as terminé par partir. et aujourd'hui, alors que ta colère semble enfin commencer à se calmer, tu reviens y mettre les pieds sans trop savoir pourquoi, au fond. ○ tu as visité un bon nombre de pays ses douze dernières années et tu en as profité pour approfondir ta maîtrise des langues. en plus de parler couramment l'anglais, qui est ta langue maternelle - logique -, tu sais parler espagnol et français couramment et tu possèdes quelques bases en russe, arabe, italien et suédois. tu n'es pas du genre à t'en venter, tu as appris pour la plupart un peu sur le tas, sans qu'il ne s'agisse de ton objectif premier. ○ tu ne refuses jamais une sortie dans un bar ou de boire un verre chez une de tes conquêtes, mais tu essayes de te fixer des limites. tu ne sais trop bien que tu deviens violent quand tu commences à boire de trop et ça t'es déjà arrivé de te battre juste à cause de cette montée de violence, sans d'autres raisons particulière. et s'il y a bien un truc qui te fait un peu flipper, c'est de ne pas être capable de te contrôler et d'un jour, t'en prendre à quelqu'un qui t'ai cher.

les indiscrétions sur le joueur

   

Code:

<pris>○ shiloh fernandez</pris> evan sawyers

l'histoire de ma vie

i was there, but i was always leaving

(nineteen years ago, wellington)
scott tu peut m'aider pour mes devoirs ? gamin qui cherche désespérément l'attention de son aîné. tu tiens un de tes cahiers entre les doigts, alors que t'ouvres grand la porte de la chambre de scott. le brun te lance un regard rapidement avant de reporter son attention sur la tenue qu'il est en train d'ajuster. tu fronces un peu les sourcils. tu termines par entrer dans la chambre et grimper sur son lit, ouvrant ton cahier à la page de tes exercices. scott tu m'aide ? tu demandes une nouvelle fois, relevant la tête vers ton frangin. tu te pinces les lèvres et il se tourne vers toi. j'ai pas le temps, evan. tu laisses tes mains retomber le long de ton corps, alors que tu fronces un peu les sourcils, et tu retournes dans ta chambre en silence. il n'aura plus jamais le temps de s'occuper de son petit frère,
visiblement.

(twelve years ago, wellington)
tu prends une légère inspiration. t'es pas certain de ce que t'es en train de faire, mais t'as pas le choix de faire demi-tour. tu n'as plus le choix de faire demi-tour. tu fourres le plus d'affaires possibles dans ta valise. de toutes les saisons. et tes papiers. tu attrapes la lettre rédigée qui traîne sur ton bureau, alors que tu descends le plus silencieusement possible les escaliers. tu peux pas t'arrêter. t'as un avion à prendre dans quelques heures seulement. un avion qui va t'emporter loin. et c'est sans doute ce qu'il y a de mieux à faire.
tu déposes la lettre en évidence sur la table de la salle à manger. tu peux plus subir ça. tu peux plus être l'ombre de scott, toujours placé derrière lui. tu peux plus supporter cette vie parfaite feintes. alors tu t'en vas. en australie d'abord. un peu plus loin ensuite. tu comptes bien laisser le vent te porter, t'emporter au grès de ses envies de pays en pays, de continents en continents. elle commence maintenant, ta vraie vie. une clope entre les lèvres alors que tu te diriges vers l'aéroport de wellington, un unique allé dans la poche. et cette décision, elle est mûrement réfléchie. t'as beau avoir seulement dix-huit piges, aucun diplôme en poche, tu peux pas continuer de cette manière. tu t'éloignes. pour quelque temps, tu sais pas. t'as besoin de couper les ponts durant six mois ou quatre ans, tu peux pas prédire. et tu sais même pas si un jour, tu rentreras. si un jour, la colère envers ton frère s’apaisera.

(four years ago, haïti)
tu te réveilles avant l'aube. il fait encore totalement nuit et tu ne sais pas réellement quelle heure il est. tu fronces un peu les sourcils et te contorsionnes pour pourvoir attraper ton téléphone sans réveiller judith qui dors encore contre toi. à peine quatre heures trente du matin. tu te mords l’intérieur de la joue, un soupir silencieux sur les lèvres, alors que tu te défais de l'emprise de judith. tu te lèves et l'observes dormir quelques minutes, un petit pincement au cœur alors que ta décision est pourtant prise depuis presque une semaine. tu ne peux pas, tu ne peux plus rester ici. tu t'accroches beaucoup trop à elle et ça va terminer par te nuire. tu le sais. et, de toute manière, tu l'avais prévenue, que tu terminerais par partir. que votre histoire était sans sentiments. juste du sexe. un peu d'amusement, un peu de bon temps. tu retiens un petit soupir, sortant silencieusement de la chambre pour récupérer tes affaires qui traînent un peu partout dans l'appartement et tu griffonnes ton numéro sur un post-it, laissé en évidence sur le plan de travail. tu n'as pas grand chose. quelques fringues usées que tu traînes depuis plusieurs années avec toi, dans ta vie de voyageur. ça te suffit bien. tu enfiles un pull pour palier à la fraîcheur de la nuit et tu rejoins finalement les rues de la ville, t'éloignant en silence, sans te retourner. ou du moins t'essayes, de faire comme si ça ne t'affectais pas, comme si tu t'en foutais complètement. mais non. pas cette fois.
et c'est bien pour ça que tu pars.

(one year ago, haïti)
les mains tremblantes, tes pieds foulent de nouveau le sol d'haïti. trois ans que tu es parti. trois années bien trop longues à ton goût. trois années qui ont semblé une éternité, alors qu'il t'a fallu tout ce temps pour prendre ton courage à deux mains et revenir. t'es revenu. tu ne reviens jamais. et encore moins pour quelqu'un. tu fermes les yeux quelques secondes, glissant une cigarette entre tes lèvres, te dirigeant vers le centre médical, p'être bien un peu anxieux. parce que t'as merdé. tu t'es barré sans rien dire à judith parce que tu commençais à t'attacher à elle et t'as fuis au lieu d'avoir les couilles d'entamer une quelconque discussion avec elle. t'as fui parce que t'as jamais ressentit un truc pareil avant. tu entres dans le petit bâtiment après avoir éteint ta cigarette, te dirigeant vers l'accueil. tu reconnais sans mal une des collègues de jude. enfin, à l'époque ou t'étais encore la. et elle semble te reconnaître. t'as pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle prendre la parole. judith est partie. quelques mois après toi. elle est rentrée chez elle. sa voix est glaciale. tu te mords l'intérieur de la joue et glisse nerveusement tes doigts dans tes cheveux. j'ai merdé. tu murmures simplement. t'en ai conscient, au moins. c'est sans doute un bon point. et pas qu'un peu. elle ajoute. et tu comprends pas l'amplitude de ses mots. tout ce que ça signifie, tout ce qu'il a bien pu se passer. tu secoues faiblement la tête. elle habite à island bay. en nouvelle zélande, pas très loin de wellington. ton sang se fige et tu manques une respiration. je sais où c'est. tu souffles sans trop t'en rendre compte, alors que ta tête tourne quelques instants. tu fermes les yeux, prenant légèrement appui sur le comptoir, avant de remercier la jeune femme et de sortir. t'as besoin d'une grande goulée d'air frais.
tu t'attendais à tout, sauf à ça.

(three months ago, USA)
de retour en amérique. de passage seulement. aussi étonnant que ça puisse paraître, ce n'est pas le pays que tu affectionnes le plus. t'as pu y voir de magnifiques paysages, mais rien ne pourra jamais égaler les aurores boréales ou le charme de l'alaska. rien ne sera jamais aussi beau que les années passées en haïti. jamais rien. tu soupires doucement, accoudé à un bar quelconque d'une ville quelconque, dont le nom ne t'intéresse même pas. tu savoures une simple bière. ton regard vagabonde sur la salle qui est plaine à craquer et, finalement, ton regard s'immobilise. tu fronces les sourcils, et tout ton corps se crispe. non. c'est pas possible, il est censé être en nouvelle zélande, ton frangin. ta poigne se resserre sur ton verre et tu détournes la tête. c'est pas scott. c'est juste pas possible ... et pourtant. tu penses être maudit, quand on vient t'aborder comme ça, juste pour discuter un peu. discuter. voix bien trop familière, silhouette identique à celle que tu connaissais avant de partir. et ... et ce con pas capable de savoir qu'il est en train de parler à son frère. tu restes calme, répondant vaguement à la discussion. ton pied tapote nerveusement le sol. vous me dites quelque chose ... qu'il finit par lâcher. et un rire presque mauvais s'échappe de tes lèvres. tu sors quelques pièces de ta poche pour payer ta bière que tu termines d'une traite. p'être parce que j'suis ton frère. mais visiblement, tu m'as bien vite oublié. comme quoi on était pas si proches que ça quand on était des gamins. tu lâches, glacial. va t'faire foutre, scott. tu ajoutes en enfilant ta veste, ne perdant pas de temps pour t'enfoncer dans les rues sombres de la ville.

(now, wellington)
tu t'étais juré de ne jamais revenir en nouvelle zélande. pas de suite, en tout cas. mais t'en as besoin. t'as besoin de retrouver judith et t'as besoin de la voir, éventuellement la toucher, l'embrasser. savoir que tout ce qu'il s'passe dans ton esprit est bien réel, pas inventé de toute pièce. pas juste une histoire comme une autre. putain, t'as été tellement con de te barrer ... tu regrettes. ouai, tu regrettes et c'est sans doute la première fois depuis le début de ta vie.
pourtant, tu sais bien que rien ne sera simple quand tu vas débarquer.
mais t'es loin d'imaginer les conséquences de tes actes.