Let us take advantage ¤ Bambi

Bambi et Mattéo

Quand on rencontre des gens, on ne sait jamais à l'avance desquels on va se souvenir plus tard. C'est pas une question d'importance, mais de « sensations ». Il y a ceux qui s'installent en vous, discrètement, et puis ceux qui tonitruent et vous disparaissent de l'existence à tout jamais .

luleaby

Let us take advantage

Entre deux escales, c'est le temps qui restait à Mattéo. Ce temps qui s'écoule et défile lentement, une sensation différente. Un manque qui s'endormait doucement jusqu'au prochain vol. L'adrénaline, cette sensation de liberté, en apparence, on pourrait croire qu'il se droguait rien à ces sensations. La vérité, c'est qu'il aimait simplement ce qu'il faisait. Il n'avait jamais songé à changer de voix. La contrainte de n'être jamais chez lui, n'avait débordé sur ces motivations. Même si l'attente était longue parfois, qu'il était loin de chez lui. Tous travails avaient ces inconvénients. Ce soir, c'était un de ces cas. Dans un pays, un continuant à des milliers de kilomètres. Mais pas moins accueillant. Tout était à dispositions, près de l'aéroport. Petit comme grand séjour. La magie de service à la disposition du client. Ce soir, Mattéo ne voulait qu'une chose pour l'instant. Un remord, celui qui comble ce manque qu'il avait dés l'instant qu'il touchait le sol. Celui qui réchauffe sa gorge, et apaise ces douces angoisses. Et il n'était pas dur de trouver un bar, en ce milieu de soirée. Mattéo n'avait qu'à suivre les gens sur leurs pas. Ils n'allaient pas tous dans la même direction, mais la plupart. Le bar n'était pas vide de clients, mais pas pauvre non plus. Quand il franchissait la porte, il avait assez de place pour qu'il trouve une place au bar. Déposant son bagage, discret, et peu encombrant au pied du tabouret. Il aurait pu passer pour un sac de tous les jours. Mattéo leva la main juste au moment où le barman passait, le hélant assez fort pour qu'il l'entende et discrètement pour ne pas passer pour quelqu'un de pressant. « Un mojito s'il vous plaît ! » . Mattéo buvait rarement, ayant un formidable exemple dans son enfance, il évitait l'alcool. Mais là, il avait besoin d'un rafraîchissement, mélangeait d'un remontant. Les doigts battaient légèrement sur le bar, en attendant sa boisson. Un regard glissant sur l'environnement qui l'entourait, sans grande attraction. Avant qu'il ne soit attiré par une silhouette. Dessiner, à la lumière du bar, svelte aux courbes parfaites. Elle attirait le regard, c'était naturel, il n'était pas le seul. Elle s'installait à côté, sans même un regard. Ce qui amusait Mattéo, elle était presque une énigme pour lui. « Bonsoir... !» Un sourire cordial, ce qu'il lui offrait, simple, passe partout. Quelque chose de classique sans trop être avenant. La question était est-ce qu'il voulait l'être ?

Bambi et Mattéo

Quand on rencontre des gens, on ne sait jamais à l'avance desquels on va se souvenir plus tard. C'est pas une question d'importance, mais de « sensations ». Il y a ceux qui s'installent en vous, discrètement, et puis ceux qui tonitruent et vous disparaissent de l'existence à tout jamais .

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Ces moments-là, Mattéo les appréciaient tous particulièrement. Lui permettant de voir autre chose, de se détendre. C'était aussi un moyen de regarder un instant, le cours d'une vie des autres. Il ne s'alimentait pas de cela, en être rêveur. Il aimait très bien sa vie, comme elle était. Mais comment eux, se comportaient. Si il n'était pas si différent. Dans le fond, c'était un peu comme s'il était au zoo et qu'il observait les animaux. Une image détestable ? Certainement, mais c'est exactement ce qu'il pensait cacher dans un coin de sa tête. Son intention première ce soir, ce n'avait pas été d'accorder le moindre mot, ni même d'engager une conversation. Ce soir, avait été juste de profiter de ce liquide transparent mais pas moins chaleureux parcourir ta gorge. La perceptive alléchante. Mais il devait bien le savoir, c'était sans compter des éléments extérieurs, qui allaient jouer les perturbateurs. Dont l'arrivée de cette jeune femme à ces côtés. Si au premier abord, Mattéo voulait tout simplement être poli. Maintenant, c'était tout autre. Approchant plus de l'amusement par ces paroles acerbes et franc. Lui lourd ? Première nouvelle... Au moins, il ne pouvait pas lui retiré le manque de franchise. « Donc on ne peut plus être polie et cordial sans être catalogue comme ayant d'arrières-pensées ? » Les lèvres légèrement pincées pour contenir la boisson qu'il venait d'absorber. Mattéo, regardait cette jeune femme du coin de l'œil, amusé. Visiblement non, une seule parole, et il passait pour un dragueur. En soi, il l'avait déjà fait, mais ça ne rapportait pas grand chose. Il y avait d'autres moyens. « Désolé de faire prendre votre temps alors... Ça me semble si précieux... » Parfois, il se rendait compté que ce n'était pas la peine de continuer, certainement personnes se sentant tout de suite, d'une certaine façon agressée. Cela devait être le cas-là. Ou elle s'accordait beaucoup trop d'importance Toujours est-t-il, qu Mattéo n'avait pas perdu ce sourire, non il amplifia justement à mesure qu'il repensait à sa réponse, en secouant la tête.

Bambi et Mattéo

Quand on rencontre des gens, on ne sait jamais à l'avance desquels on va se souvenir plus tard. C'est pas une question d'importance, mais de « sensations ». Il y a ceux qui s'installent en vous, discrètement, et puis ceux qui tonitruent et vous disparaissent de l'existence à tout jamais .

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Mattéo allait reprendre le fils de sa soirée, boire son verre tout d'abord ensuite, il avisera. Il prévoyait jamais à l'avance. Ne faisait pas de plan, à quoi bon... On suivait rarement ce que l'on avait prévu. Soit parce qu'il avait toujours des imprévus, soit on décidait toujours d'autres choses. Donc il allait finir son verre et certainement allait voir ailleurs. Il ne pouvait pas forcément les gens à lui parlaient après tout. Il s'accordait à finir son verre, qu'il achevait ces dernières pensées. Son verre vide claquant légèrement contre le bar, dans une douce mélodie. Son temps était loin d'être précieux. Mais il avait un choix à faire... Pas le plus important de sa vie, elle n'allait pas avoir non plus une incidence... Son corps arrêtait pourtant tous mouvements. Se demandant vraiment si c'est à lui, qu'elle ne s'adresse au barman. Mais non, il n'avait pas rêvé. Et ces uns regards surpris qui se posa sur elle, posant un de ces doigts sur son torse. « Excusez-moi... C'est à moi que vous vous adressez le lourd ? » Il n'y avait rien d'agressif le dedans puisqu'il avait arboré un sourire. « Hum... Pourquoi pas, si vous vous sentez si coupable... Et que vous n'ayez pas peur que je vous drague comme vous avez pu penser... » . Il aurait pu refuser. Il aurait partir après cette demande. La laissant là, avec sa demande... Mais il n'était pas comme ça. « Je ne suis pas contre, on peut faire aussi les présentations, ça serait mieux vous ne trouvez pas ? » Il l'observait quelques secondes, ils n'avaient pas l'impression d'avoir une si grande différence d'âge pour ne pas se tutoyer... « Alors... Enchanté, je m'appelle Mattéo ! » Il lui présentait sa main, avec un sourire tout aussi accueillant.

Bambi et Mattéo

Quand on rencontre des gens, on ne sait jamais à l'avance desquels on va se souvenir plus tard. C'est pas une question d'importance, mais de « sensations ». Il y a ceux qui s'installent en vous, discrètement, et puis ceux qui tonitruent et vous disparaissent de l'existence à tout jamais .

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Il avait l'habitude de côtoyer la jante féminine. Étant pilote, la majorité de son équipe était composée de femme, notamment d'hôtesses de l'air. Une fois, il a eu comme co-pilote, une femme. Est-ce que cela avait changé quelque chose ? Pas du tout, il n'avait vu aucune différence. Plus précise, méticuleuse, il avait plutôt aimé ça. Mais Mattéo, en général, n'était pas quelqu'un qui se renfermait aux autres. Il était été réservé et parler peu sur lui. Mais restait quand même quelqu'un de sociable et accessible. Il ne jugeait pas non plus et préférer se faire sa propre opinion. Et la jeune femme qui se trouvait à ces côtés, l'intriguer, par ces réponses. Qui le fit hausser un sourcil. Qui voulait tout dire. Ah oui ! « Et vous l'expliquez comment ? Je ne mets pas en doute votre beauté avec cette question, mais … Vous pensez plutôt que c'est dans le but que vous apportez une sorte de défis aux hommes ? » Un sourire ne s'éclipsait de son visage bien au contraire. La question lui avait semblé sortir naturellement. Sans chercher à la vexer bien au contraire, c'était la curiosité, qui se jouait de lui. Il n'avait pas pensé un seul instant, que ça pouvait la froisser. Mais Mattéo était quelqu'un franc et impulsif, il fonçait et réfléchissait après. « Enchanté Bambi du dessin animé, très joli prénom peu commun...» Bambi... Il avait bien une petite idée, avant qu'elle ne lui dise, il avait la confirmation. On pouvait dire au moins que c'était original, peu commun. Dans le fond, il appréciait assez. Ça lui allait plutôt bien. « Tes parents sont fans de Disney ? » Comparer à Bambi, Mattéo quand il était jeune, ne suivait pas la vague de Disney. Comme ces petits camarades. Il en avait vu quelqu'un bien plus tard. Avec les enfants que quelqu'un de ces amis avaient... Sinon rien. Pas un seul DVD à la maison, ou se déplacer au cinéma était impossible. Son père ne voulait pas gâcher l'argent... Enfin sauf dans son alcool. « Comme toi... Ça me va » et le dernier, Mattéo se fixait toujours un cota pour la soirée. Une relation difficile, avec la boisson. Il la remercia d'un signe de tête, sans perdre son sourire. « Je reviens d'un vol assez long... Et toi, qu'est ce qui t'amène ici ? »

Bambi et Mattéo

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Mattéo savait qu'il avait un certain charme auprès des femmes. Il savait qu'il plaisait, pourtant, il en avait jamais vraiment abusé non plus. Il ne refusait pas une nuit, après d'une femme, si l'occasion se présentait. C'était un homme et il ne le cacher pas. Mais il n'était pas plus dans les relations exclusifs. Trop... Surfait pour lui. Ou parce qu'il ne se voyait pas s'attribuer dans cette case. S'il avait une case ? Donc, étrangement, il comprenait ce que voulait dire Bambi par je ne cherche pas d'attaches. D'ailleurs, il hochait la tête à sa réponse, comme pour signifier son accord silencieux. « Je vois... Pas d'attaches, pas de poids, simplement être libre de faire ce qu'on veut... » C'est une vision, qui avait appris à installer dans sa vie. Sa vision, mais pas forcément celle des autres. Peu de femmes comprenaient ce comportement pourtant pas Bambi, puisqu'elle semblait opté pour la même façon. Sa réponse arrachait toutefois, un rire à Mattéo. À glisser le bord de son verre à peine arrivé. Pour le faire taire aussitôt. Une gorgée entre deux paroles. Méditant sur ce qu'elle venait de dire. « Ça a l'air... » Il laissait flotté les mots, même si la réponse de Bambi semblait prétentieux, Mattéo ne pouvait pas que soit le cas. Bien au contraire. Il aimait tout simplement cette répartie. « Attends... Tu veux dire que tu n'es pas la seule à porter un prénom en rapport …. » Bien sûr que ça l'avait surpris. Ces parents devaient être à fort dedans, des fans... Quoique c'était toujours mieux que des prénoms un peu douteux comme Clitorine ou pleins d'autres, ce n'était pas ce qui manquait... « Non pas du tout... Pour le boulot... » Il aurait pu, mais en général, quand il partait en vacances. Il restait sur la terre ferme. Il avait posé la même question, et c'est avec une certaine surprise et étonnement face à sa réponse. Que Mattéo se mit à rire. Visiblement, le monde de l'aviation était bien petit. Il essayait de reprendre un semblant de normalité, de cacher son rire, pour expliquer pourquoi il s'était laissé emporté par le rire. « Désolé... Mais si j'avais su que tu étais hôtesse... Enfin, c'est étrange de se retrouver là. Pour tout te dire, je suis pilote. Je suis ici comme toi, pour me détendre du prochain vol... » C'était étrange et bien la première fois qu'il croisait par hasard dans un bar. Quelqu'un qui exerçait la même branche, sans que ça ne soit organiser.  

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Si tout le monde cherchait, une situation stable, avec une famille. C'était loin d'être le cas pour Mattéo. Ce dernier avait ce besoin d'être indépendant. Déjà se marier avait été contre sa nature, mais refuser faisait de lui, quelqu'un d'égoïste et sans cœur, face à l'aide d'une amie. Ce qui était loin d'être le cas. Idiot peut-être, car aujourd'hui, peu de gens comprenait sa démarche, et juger qu'il gâchait sa vie, restant piégé dans une relation sans amour. Sois dit en passant, ils n'avaient pas tord. Mais rien que pour les faire taire, et leur prouver le contraire, et qu'il était seul juge. Il avait accepté. Au moins, ce soir, il n'était pas le seul à penser que la liberté était le plus acceptable. Ce qui le faisait assez sourire, et dont il appréciait encore plus chez cette femme qui l'avait il y a encore quelques minutes écartaient... « Je vois… On peut dire que ça reste encore des prénoms commun, qu'n peut entendre tous les jours. » Enfin, il n'était pas le meilleur spécialiste, en ce qui concernait Disney. Il arrivait déjà à situer qui était qui et mettre des visages sur les personnages. Quoique... Mais il devait bien avoué qu'appeler ces enfants par des personnages de disney, était quelque chose d surprenant. Il devait bien l'avouer. « Je n'irais pas jusque-là ! Je dirais plutôt... Fan inconditionnel. En fait l'importance, c'est qu'il te plaise et qu'il ne soit pas trop lourd à porter » Et le hasard faisait plutôt bien les choses, tous les deux, appartenant à l'aviation. Un hasard qui faisait bien les choses... « Thailande, je décolle dans six heures. Et qu'elle est ta destination ? » Une destination, que Mattéo avait l'habitude de faire avec les îles. Des destinations très précisées. Mais il était plus curieux de savoir sa destination à elle. Que posait la question, lui semblait normal. Et du moins en apprendre plus. Avant qu'une de ces phrases, ne lui arrange à grand sourire. À l'évocation du fantasme du pilote. « Ah oui ? Le costume peut-être ? Et tu en rencontre encore un ce soir ! Ça ne te grise pas ?» Mattéo se demandait si ces paroles ne venaient pas de l'alcool ou une part de sincérité. Toutefois, il était flatté, qui ne le serait pas. « Les hôtesses ne laissent pas insensibles. Je n'y reste pas insensible non plus... » Il la regarda du coin de l'œil avec une certaine malice en souriant.