(ft. brendon) Journée de détente sur la plage

Deux ans, cela faisait désormais deux ans que je vivais à Island Bay, mais si j'étais venue m'y installée avec mon mari après notre mariage, désormais j'y vivais seule depuis que mon mari avait décidé de quitter la maison pour tenter de vivre sa vie de son coté, chose que je n'avais jamais compris et qu'encore aujourd'hui, je ne comprends toujours pas, mais j'avais d'autres choses à penser, mais surtout, je pouvais compter sur le soutient de certains de mes propres, notamment de ma sœur, qui n'a pas hésiter à tout quitter pour venir vivre ici il y a un an, peu de temps après que je lui ai appris pour prochain divorce, j'avais besoin de quelqu'un pour m'aider à remonter la pente et j'avais toujours pût compter sur Cloé, quoi qu'il se passe et c'était ainsi dans un sens comme dans l'autre, après tout, c'est ainsi que doivent se comporter deux sœurs entre elles et puis, nous n'étions plus que nous deux, puisque nous avions perdu notre mère et que notre père vivait toujours à Paris, donc bien loin de nous deux. Profitant d'un samedi pour me détendre et penser un peu à moi, chose dont je n'ai pas l'occasion à cause de mon travail, je décide de me rendre sur la plage d'Island Bay, juste en face de chez moi, histoire de profiter un peu de ce beau soleil, bien qu'il soit présent tous les jours, je n'avais que peu d'occasion d'en profiter, chose à laquelle je comptais bien remédier aujourd'hui, car après tout, si je ne le faisais pas aujourd'hui, quand le ferais-je ?

C'est donc accompagné de quelques affaires de plage dans un petit sac, que je me dirigeais sur la plage, qui, étonnamment, était assez tranquille pour cette journée qui d'habitude, voyait défiler pas mal de monde, quand j'arrive enfin au bord de l'eau, je pose mon sac dans le sable puis en sort une serviette de plage que je m'empresse de la placer sur le sable, dans le but de pouvoir m'y allonger, mais avant, je retire les quelques léger vêtements que j'avais revêtit afin de me retrouver en bikini, je range rapidement mes vêtements dans mon sac avant de m'installer sur ma serviette, je me met un peu de crème solaire, histoire de ne pas finir en écrevisse géante, après tout, les coups de soleils sont loin d'être agréable, alors autant les éviter du mieux qu'on peu, c'est toujours mieux que rien. Une fois la crème solaire bien étalée sur ma peau légèrement mat grâce au soleil, je m'allonge enfin sur ma serviette, profitant du peu de repos que je pouvais m'accorder.

Voilà un moment que je n’ai pas laissé mes pieds être caressés par le sable de la plage de South Bay. J’habitude juste à côté et pourtant il semble que je ne trouve jamais le temps d’y faire un saut. Il va falloir que je change cette habitude un jour juste parce que je porte dans mon cœur la splendeur des paysages paradisiaques de bord de l’eau. Je redécouvre presque l’endroit au moment de m’y aventurer, seul. Oui, depuis que je suis en couple avec une femme qui tient à faire un travail aux horaires atypiques, je me retrouve à l’occasion complètement seul à la maison. C’est donc pour moi l’occasion idéale de faire une petite balade par moi-même. Je ne suis pas du genre à aller m’étendre des heures sous le soleil. Pas parce que je ne parviens pas à bronzer. Mais parce qu’au fond je suis un hyperactif dans l’âme. Du coup, demeurer assis des heures à relaxer est loin d’être dans mes cordes. J’y arrive par moment, mais seulement lorsque je suis épuisé. Ce qui n’est pas le cas en ce beau samedi. Je progresse donc sur une plage tranquille, étonnement. Tant mieux, je me dis simplement. J’ai oublié la crème solaire avant de partir donc je vais probablement rôtir si je demeure dehors trop longtemps, mais je n’ai pas délaissé ma casquette préférée qui apporte un peu d’ombrage à mes yeux. Chemise et short pâles complètes mon ensemble de sortie. Je commence à avoir rapidement soif, me poussant à me rendre à une petite boutique sur le bord de la plage afin de me prendre une bouteille de bière. Je sais, ce n’est pas le plus désaltérant qui soit, mais c’est frais au moment de la descente. C’est tout ce qui m’importe pour le moment. Je pénètre plus profondément dans la plage, rejoignant certaines personnes qui se sont étendues sur des serviettes. Je viens m’assoir directement sur le sable de mon côté, admirant un instant les vagues paisibles à distance. Alors que sans le réaliser mes paupières commencent à se refermer tandis que mon dos se colle contre le sable chaud, mon téléphone se met à sonner et je sursaute d’un coup. Je me redresse vivement, renversant un peu de ma bière sur moi au passage. Je grommelle contre moi-même, enfonçant la bouteille dans le sable pour la maintenir immobile. Je me dépêche ensuite de couper le son de mon téléphone. Je me tourne vers la femme à ma gauche que j’ai assurément perturbée avec mon foutu téléphone. « Désolé. » C’est samedi, je n’ai pas de raison de prendre mes appels à moins que cela vienne de Lexie, mon assistante. C’est seulement elle qui peut me signaler mes urgences. Puisque j’en ai l’opportunité, je porte enfin mon attention aux traits du visage de cette femme et durant un instant j’ai une vague impression de familiarité. Je dois la confondre, j’en suis presque certain. Mais ma curiosité l’emporte. « Est-ce qu’on se connait ? » Je lui demande, un peu trop familièrement, mais sans mauvaise intention.

Cela faisait maintenant plusieurs dizaines de minutes que j'étais arrivée sur cette plage, qui se trouvait à quelques mètres de chez moi et dont je n'avais pas particulièrement l'occasion de profiter au vu de mon travail, qui me demandais beaucoup de temps, ce qui ne me dérangeais pas vraiment, après tout, je n'avais pas de famille, puisqu'avec mon ex-mari nous n'avions jamais eue d'enfants, ma seule grossesse ayant finit par une fausse couche, j'avais toujours eue peur que cela se reproduise, que j'avais décidé de ne plus prendre le risque, bien que mon envie de devenir mère était toujours aussi présent, mais maintenant, c'était trop tard pour y repenser, cela faisait un an que j'avais divorcé, mon ex-mari voulant découvrir la liberté qu'il n'avait jamais eue, puisqu'il n'avait jamais partager sa vie avec une autre que moi, chose que je ne comprenais pas vraiment, mais je n'avais pas vraiment eu d'autre choix, c'était toujours mieux que de rester marié à un homme qui fréquentait d'autres femmes, alors bon. Je sortie de mes pensées quand à ma droite, j'entendis une sonnerie de téléphone se faire entendre, regardant s'il ne s'agit pas du mien, juste au cas où, je constate rapidement qu'il s'agit du téléphone de mon voisin de droite qui s'empresse de couper la sonnerie d'appel.

_ Désolé. m'avait tu alors dit.

_ Oh non, je vous en prie, je suis la dernière à en être incommodée, croyez-moi. avait-je alors répondu avec un léger sourire.

_ Est-ce qu’on se connait ? me dit tu de nouveau.

_ Il ne me semble pas, remarquez, je vois tellement de personnes avec mon travail que je risque d'avoir du mal à retenir tous les visages. répondit-je de nouveau sans cesser de te sourire.

Je continuais de sourire sans cesser de te regarder avant de finalement tourner mon regard vers la mer, bien que je vive ici depuis plusieurs années, six ans pour être précise, je n'avais pas l'habitude de venir sur la plage, et ça se voyais sans aucun doute, préférant me plonger dans mon travail, travail que j'aime et qui me rend heureuse, là où je devrais être au trente-sixième dessous depuis mon divorce, après tout, je n'avais pas perdu qu'un mari ce jour-là, j'avais aussi perdu l'amour de ma vie, ce qui était très dur à oublier et mon travail m'aider à ne pas y penser à longueur de journée, même si la cicatrise était bien loin d'être guérie ou cicatrisée.

Je suis heureux de constater que je n’ai pas incommodé accidentellement ma voisine. Elle m’en assure sans aucune hésitation et cela me calme d’un coup. Je suis trop nerveux, ça doit être ça qui me fait penser que tout ce qui m’arrive est susceptible de causer du tort autour de moi. Non, je ne dois pas me laisser aller à réfléchir à tout ce que je cache pour le bien de ceux que j’aime car je vais recommencer à stresser. Je ne suis vraiment pas fait pour les cachoteries, même si elles semblent nécessaires. Qu’importe. Le visage de cette femme me semble familier et c’est ce qui me permet de ne pas dériver davantage à travers des mauvaises pensées. Je ne sais pas où j’ai déjà croisé cette personne mais plus je la regarde et plus j’en suis étrangement certain. J’ai vraiment l’impression de ne pas faire erreur mais elle visiblement ne me connait pas. Ça doit donc être notre première conversation. Je me couvre de ridicule en sa présence si ça se trouve. Par chance que son sourire est suffisamment chaleureux pour me dissuader de croire que je la dérange réellement. Ça me pousse donc à poursuivre cette conversation bien que j’ignore toujours son identité. « Oui, je vis la même chose avec mon travail, en quelque sorte. » Je lui dis tandis qu’elle s’attarde à l’eau non loin durant un instant. Je me décide à lui tendre une main. « Brendon Elder, je suis le vice-président de la Société financière Colton mais… j’ai l’impression de vous connaître en dehors du travail, c’est assez bizarre. Qu’est-ce que vous faites exactement dans la vie ? » Je lui demande, persuadé que ça pourrait nous apporter quelques réponses. Même si j’ai un emploi du temps particulièrement chargé, j’ai aussi un grand cercle d’amis dont j’aime m’occuper. Je suis donc très peu chez moi, inviter à des fêtes, des mariages, des baptêmes et j’en passe. J’ai été plusieurs fois le témoin d’amis d’université à leur union avec leur femme (ou ex-femme), pour dire. Donc si ça se trouve, elle est l’amie d’un ou d’une ami(e). Oui, ça me semble le plus plausible tandis que je reprends ma main et que je me redresse. Je me suis à présent tourné complètement dans sa direction afin de poursuivre cette conversation qui réussit à capturer toute mon attention. Ma curiosité peut être ma pire ennemie parfois, car elle sait comment me monopoliser complètement. Et ce mystère est quelque chose que je souhaite résoudre, si la blonde m’en laisse l’opportunité, bien sûr.