contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon]
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Sujet: Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon] (#) Dim 21 Jan - 12:25
Un peu de douceur dans ce monde de brutes
Petit moment détente, coffee time et compagnie. C'est une journée qui semble commencer pour le mieux. Les filles sont à l'école, la superbe nounou les garde après l'école le temps qu'elle termine son boulot et vienne les récupérer. Enfin une journée organisée de A à Z et cela fait un bien fou. Elle souffle sur son café quand elle entend une notification de mail sur son ordinateur, elle détourne le regard et commence à pianoter dessus. C'est une connaissance qui dirige la rubrique économie dans un grand magazine. Elle jette un coup d'oeil à sa montre. Qu'est-ce qu'elle peut bien lui vouloir aussi tôt. Il est tout juste 8h. Elle l'ouvre, curieuse de nature avant d'ouvrir la bouche grand dès qu'elle commence sa lecture.
"Bonjour Anastasia, écoute, j'ai un gros soucis et j'ai besoin que tu me dépannes sur ce coup-là. Je dois interviwer Brendon Elder aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec lui, dans ses bureaux à 10h mais impossible pour moi d'y aller. Je n'ai pas envie de me faire lyncher par mes supérieurs et j'ai VRAIMENT besoin de toi pour le faire à ma place. Je te revaudrais ça. Je te lance ci-joint le questionnaire déjà tout prêt, tu n'auras rien d'autre à faire que le déplacement. Réponds moi ASAP pour me donner ta réponse."
Non non, pas un multi-milliardaire. Déjà en temps normal, elle a des difficultés à discuter avec le commun des mortels, si en plus, elle lui en prend un tout en haut de la chaîne alimentaire, cela va être compliqué. Elle tape rapidement. "Tu sais comment je suis. Prends quelqu'un d'autre. Je ne serais pas à l'aise, tu te feras lyncher de toute façon et je ne serais jamais à Wellington à temps. Si on parle vraiment du Brendon Elder que j'ai vu dans le journal, il y a moins d'une semaine... Il n'y a PAS moyen que je lui adresse la parole." Et alors qu'elle pense qu'elle est tranquille, la réponse ne se fait pas attendre. A peine le temps de finir son café. "Je te fais aussi une faveur ma belle, il est fraîchement divorcé. Pitié, je n'ai personne d'autre!!" Ana grimace et répond immédiatement. "Je te rappelle que je suis mariée. C'est pile le genre d'argument qui me donne envie de dire non... -Elle roule les yeux- mais je dirais oui. Tu me revaudras ça!" Elle regarde à nouveau l'heure. Pas le temps de se changer s'il y a du trafique elle sera en retard, elle imprime les papiers, la dernière réponse débarque et elle l'ouvre pourtant sur le départ. "Merci milles fois. PS: Mariée à un fantôme ça ne compte pas." Elle fulmine. Pourquoi rend-t-elle encore service à cette femme? Les mots "trop gentille, trop gentille" lui trottent à la tête et elle les envoie valser. John n'est pas un fantôme! Ca par contre, elle a besoin de se le répéter alors qu'elle démarre en trombe.
La course contre la montre est terrible. D'ailleurs, la montre gagne et Anastasia se gare en double file devant l'entreprise à 10h10. Persuadée que cela ne prendra pas plus de quelques minutes, elle prie pour que rien n'arrive à sa voiture et fonce dans l'immeuble en se demandant si Monsieur Elder aussi déteste les retards autant qu'elle. Quand elle arrive devant son assistante, elle tend la main pour prévenir qu'elle a rendez-vous. A 10h oui... Elle hoche la tête pour confirmer, gênée. Les feuilles en équilibre au creux de sa main qu'elle tapote doucement sur ses jambes en remettant ses cheveux en place en sont la preuve. Pourtant, elle la ramène tout de même à la porte, cogne et la lui ouvre. Ouf... Elle se glisse à l'intérieur, tombant nez à nez avec l'intimidation personnifiée pour elle. Ana se répète qu'elle n'est plus une enfant et que les inconnus ne mordent pas. Même quand ils sont à la tête de centaine d'entreprises. Elle tend immédiatement la main vers lui, droite comme un piquet.
"Bonjour. Anastasia Pearson. Désolée pour le retard. Madame Jaws n'a pas pu se libérer à cause d'un fâcheux contre-temps. Elle vient tout juste de me demander de la remplacer, ce qui explique mon arrivée tardive. J'espère que vous avez encore un peu de temps à me consacrer?" Voilà, c'est parfait se dit-elle en prenant une profonde inspiration malgré tout.
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Sujet: Re: Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon] (#) Dim 21 Jan - 18:15
Les gens sont souvent surpris lorsqu’ils me rencontrent pour la première fois. J’ai l’impression que mon titre impressionne, amène une fausse interprétation de qui je suis. On s’imagine tous qu’un vice-président, quel qu’il soit, est un véritable requin qui n’a à cœur que l’enrichissement de son entreprise au détriment de tout le reste, y compris ses employés. Mais je suis bien loin de ça. Je suis confiant et déterminé c’est vrai, mais je pense que le cœur d’une entreprise est ses employés justement et qu’il est important de demeurer accessible, à l’écoute et de les traiter avec respect et équité. La productivité de ma société financière n’a jamais été aussi élevée depuis que je suis là. Les chiffres parlent pour moi. Donc lorsque je rencontre une personne pour la première fois, j’ai en tête qu’elle peut avoir ces idées préconçues me concernant. Il est donc dans mes priorités de démentir ces croyances dès que possible. Il est inutile de prétendre que je suis intimidant puisque ce n’est absolument pas le cas. Bon sang, si les gens savaient que j’ai déjà connu la pauvreté, je crois que ce fait pourrait faire changer quelques esprits. Enfin bref, je n’aime pas particulièrement me plaindre de ce passé qui m’a forgé. Je préfère le garder derrière moi, puisque je ne peux pas l’effacer ou prétendre qu’il n’a jamais existé. Autant apprendre à vivre avec, donc. Et aujourd’hui, je vais m’exposer à un regard extérieur via une interview. Il m’arrive à l’occasion d’en avoir, ainsi que de nombreuses conférences de presse. Ça fait partie du rôle des membres de la haute direction d’être ainsi exposé aux médias. Je ne décline donc pas cette tâche ni la délègue à quelqu’un d’autre. J’assume mes responsabilités sans mal. Lexie me rappelle donc l’heure du rendez-vous tandis que je me penche sur mon ordinateur pour me mettre un peu à jour sur les statistiques de la dernière période financière. J’entre certaines données dans une note à même mon téléphone pour m’y référer au cours des prochaines réunions. Il y a une nette amélioration globale sauf dans trois secteurs. Il va donc falloir débattre de la raison de cette différence ultérieurement. Je relève la tête lorsque l’on cogne à la porte de mon bureau. Je me lève aussitôt, n’ayant même pas jeté un œil à l’heure au moment de m’approcher naturellement de mon invitée. La porte s’ouvre et une jeune femme entre sous la direction de Lexie. En deux foulées supplémentaires je suis devant la demoiselle qui me tend une main avec politesse. Je baisse les yeux pour croiser les siens, souriant comme à mon habitude alors que ma main chaude se saisit de la sienne pour une salutation formelle. J’écoute ses explications en me disant qu’elle est courageuse de venir ainsi me voir alors qu’elle n’était même pas supposé me rencontrer ce matin. Cela me fait sourire encore plus. « Et bien, enchanté madame Pearson. C’est un plaisir de vous connaitre. Il n’y a aucun problème, je vous assure. Nous allons prendre le temps nécessaire. D’ailleurs, vous voulez quelque chose à boire ? Un café, par exemple ? » Je lui demande en l’invitant à me suivre jusqu’au petit salon dans mon bureau où nous pourrons être confortable pour discuter. Je me dirige vers la machine à café que j’active afin de me faire une tasse de mon côté. Je me tourne ensuite vers mon invitée. Elle semble un peu tendue. J’ai le sentiment qu’elle a courue pour arriver jusqu’ici. Je ne sais pas ce qu’elle sait exactement de moi, mais j’ai comme l’impression que je dois travailler pour la rassurer un peu. « Alors, je ne mords pas et je ne me mets pas en colère facilement non plus. Donc, il ne faut pas être gêné de me poser absolument toutes les questions dont vous avez envie ou de me demander pour contacter votre collègue par téléphone en cas de besoin. Je ne vais pas vous en tenir rigueur. Au contraire, c’est vraiment gentil de votre part de rendre service à madame Jaws de la sorte. C’est une de vos amies, je présume ? Je ferais la même chose pour mes amis. » Je me tourne pour me saisir de ma tasse de café qui est à présent prête à déguster.
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Sujet: Re: Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon] (#) Dim 21 Jan - 18:50
Un peu de douceur dans ce monde de brutes
Il est assez difficile pour elle d'aller vers les gens. Surtout ceux qu'elle n'a jamais vu mais si en plus, ce dernier a une réputation qui le précède, il y a de quoi la mettre mal à l'aise. Heureusement, l'endroit immense semble immédiatement se réchauffer au conact de Monsieur Elder et sans qu'elle ne sache pourquoi. Lorsqu'il attrape sa main, elle ressent si peu de froideur qu'elle en est presque étonnée. C'est même tout le contraire. Elle baisse les yeux sur le contact, rapide, éphémère mais différent que la poigne de fer à laquelle elle s'attendait. Il l'aurait recouvert de sa deuxième main qu'elle ne l'aurait pas trouvé déplacé tant le geste semble sympathique mais désintéressé. Ana relève rapidement les yeux vers lui quand il lui parle. Encore en période d'observation, elle en fait de même avec son regard qui se fait immédiatement rieur et rassurant. Un peu désarçonnée du coup, elle retient quelques mots clés qui lui serviront à rebondir au niveau de la conversation. Tout le temps qu'il faut. Café. Plaisir. Il faut immédiatement se ressaisir à présent. Elle hoche la tête, remet une mèche de cheveux en place. Encore un signe de nervosité qui la trahit sans doute.
"De même. Un plaisir." Dit-elle du bout des lèvres, toujours un peu choquée. "Du café serait parfait!" Encore une tasse, ce n'est pas raisonnable si elle voudrait arrêter de tremble mais qu'à cela ne tienne, elle en a trop envie. Ana suit docilement les pas de Brendon pour se retrouver dans un petit salon toujours bien trop chaleureux pour l'image qu'elle se fait de lui. Enfin, faisait puisque tout en lui respire bien autre chose. Quand elle s'assied enfin, elle sent qu'elle peut mettre le stress de côté ou tout du moins essayer puisqu'elle n'a plus à suivre ses règles mais celle de son amie. Elle glisse ses feuilles sur ses jambes et relève la tête quand elle l'entend, là encore à sa surprise, prendre la parole avant elle. Elle rit alors nerveusement.
"Ok... Mon stress est donc si flagrant?"Elle accepte dans un remerciement discret la tasse que lui tend Lexie et elle toussote. "Je suis désolée si j'ai eu l'air d'un animal effrayé en passant la porte. Je suis écrivaine et sûrement pas journaliste ou tout ce qui pourrait s'en rapprocher justement parce que j'ai du mal à m'exprimer autrement qu'à l'écrit, surtout avec un inconnu à la tête d'une entreprise aussi énorme que la votre et qui, de loin, a l'air aussi désarmant que les gardes de la reine d'Angleterre." Elle boit une gorgée de son café. "Merci pour le topo qui se veut hyper rassurant donc et... madame Jaws est plutôt une belle connaissance qui sait que j'ai du mal à dire non dans ce genre de situations. Mais, vos amis ont de la chance de vous avoir." Elle le regarde un moment, l'air sincère puis penche un peu la tête avant de glisser les yeux sur la première question. "Alors en numéro un, on a un classique évidemment. Qu'est-ce que cela vous fait d'être à la tête d'une si grande entreprise?" Elle le regarde gênée. "Je n'ai pas fait les questions désolée, mais j'imagine que ça doit être une grande responsabilité." Elle fixe à nouveau sa feuille et son stylo, elle aurait préféré lui demander s'il a déjà fait des erreurs et ce qu'il a ressenti quand il les a faîtes mais ça, ce n'est qu'elle et la curiosité qu'il a réveillé chez elle.
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Sujet: Re: Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon] (#) Dim 21 Jan - 19:30
Je m’approche de mon invitée et vais m’assoir juste en face d’elle avec mon café qui me réchauffe les mains. Je le garde dans ces dernières par plaisir de sentir mes doigts être réchauffées en douceur par le liquide dans la tasse. Dans mon dos, Lexie prépare le café d’Anastasia et lui offre par la suite avant de quitter la pièce. J’observe mon assistante refermer en douceur la porte de mon bureau pour nous offrir une intimité nécessaire pour l’interview. Je me montre donc parfaitement attentif à la jeune femme qui est surprise que j’ai distingué avec tellement d’aisance sa nervosité. Je ris à sa comparaison me concernant. C’est la première fois qu’on me la fait celle-là. « Il ne faut pas vous excusez, voyons. Je comprends parfaitement. Sinon, je vous trouve déjà excellente pour communiquer. Vraiment. Si ça peut vous aidez, rappelez-vous que je suis un humain tout comme vous. Vice-président n’est qu’un titre. » Je lui dis alors qu’elle boit une première gorgée de son café. Je souris, ricanant sans pouvoir me retenir alors qu’elle affirme que madame Jaws l’a choisit parce qu’elle sait qu’elle ne peut pas dire non. C’est vraiment hilarant, je trouve. Je redeviens sérieux assez rapidement toutefois, lui permettant ainsi de pouvoir commencer à poser ses questions. Je me cale davantage dans mon fauteuil et je la regarde au moment de répondre à sa question que je refuse d’associer à une autre qu’elle. Peu importe l’origine de cette question, c’est elle qui me la pose à l’instant. C’est donc à elle tout particulièrement que j’adresse ma réponse. « J’ai l’impression d’être à ma place, déjà. Vous savez, j’ai commencé au bas de l’échelle dans cette entreprise. J’ai gravis les échelons parce que je me montrais persévérant, ambitieux. Je m’investissais corps et âme au sein de ce travail parce que je désirais sincèrement faire une différence. Lorsque j’ai obtenu le poste de vice-président en 2012, ça été une très grande marque de confiance de la part du président, qui m’a choisit personnellement d’ailleurs. Il savait que j’avais les compétences pour diriger l’entreprise avec lui ou sans lui lorsqu’il devait s’absenter. Puisqu’il ne faut pas oublier que je ne suis pas seul à prendre des décisions. Je ne suis qu’un membre de la direction générale parmi tant d’autres. Nous débattons régulièrement ensemble, discutons afin de pouvoir prendre les meilleures décisions possibles pour la société financière. Les autres savent que j’ai particulièrement à cœur tout ce qui concerne nos employés. C’est donc un enjeu que j’amène à chaque discussion de groupe. Donc oui, c’est une grande responsabilité, mais je l’assume pleinement et je ne voudrais pas faire autre chose dans la vie désormais que je sais que ce job est celui qui me stimule à 100 %. » Je prends une gorgée de mon café, observant doucement la jeune femme. « Vous, est-ce la même impression avec votre profession d’écrivaine ? Vous vous sentez épanouie uniquement lorsque vous pouvez faire ce métier et rien d’autre ? » Je me demande, sincèrement curieux par sa réponse. Je sais que celui qui est interviewé c’est moi, mais j’aime bien voir notre entretient comme une véritable conversation pour apprendre à faire connaissance. Et une conversation va dans les deux sens.
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Sujet: Re: Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon] (#) Dim 21 Jan - 20:04
Un peu de douceur dans ce monde de brutes
Excellente pour communiquer. Encore une partie de ce qu'il dit qu'elle retient particulièrement parce qu'elle n'a pas du tout l'impression d'être excellente. Au contraire, encore crispée et tellement concentrée sur son stylo qu'on aurait l'impression que c'est la chose la plus importante dans cette pièce. Alors que non, hormis la vue, elle est clairement en train d'avoir une discussion avec le vice-président. Alors oui, la logique voudrait que ce soit par là qu'elle regarde. Néanmoins, elle se note un bon point quand même quand elle entend son rire remplir la pièce. Ouf, tout n'est pas perdu. Elle y répond d'ailleurs en ouvrant grand les yeux quand il a fini de lui parler. "Et quel titre! Vous êtes obligé d'avouer qu'il force un certain respect et même plus. Cela peut être intimidant mais je vais m'efforcer de me concentrer sur le côté humain d'autant que vous le faîtes admirablement ressortir!"
Pour lui faire plaisir et parce qu'il l'a accueilli de manière à ce qu'elle se sente complètement à l'aise alors qu'elle est à... Quel étage déjà? La première question lui donne le sentiment d'être un entracte, quelque chose qui servirait à le mettre à l'aise afin de mieux le cuisiner ensuite. Stylo prêt à se lancer, elle se fige en l'entendant se lancer dans un discours passionné. Elle n'écrit rien, la nouille. Elle le fixe, se demandant s'il parle réellement d'un travail. Elle l'écoute attentivement et se rend compte que oui. Elle entend l'honneur qu'il a eu d'être choisi. Elle entend également l'empathie et le respect immense qu'il a pour les autres. Et elle n'écrit toujours rien. Elle soupire quand il termine et hoche doucement la tête.
"Woaw... Je... Je vais juste vous enregistrer pour la prochaine."
Elle explose de rire et sort son téléphone en le laissant entre eux, prêt à enregistrer, ses yeux se posent sur la deuxième question quand elle l'entend lui demander comment est-ce qu'elle se sent elle, dans son boulot? Si elle le vit comme lui. Elle relève la tête et ouvre grand les yeux en posant son stylo sur sa poitrine."Moi? Je ne vis que pour écrire. Je n'en serais sûrement pas là si je n'avais pas l'écriture... Il y a tellement de choses que je n'aurais pas oser dire sans le poser sur le papier. Seulement contrairement à vous, je me complais dans cette solitude et mes prises de décision sont rarement discuter." Elle soupire. "Vous êtes un homme surprenant monsieur Elder. Vous ne prenez aucun mérite pour vous seul et c'est tellement rare. Sans compter l'empathie que vous avez à l'égard des autres et qui s'entend. Même pour le président. Ce n'est pas commun non plus de s'entendre avec son patron." Elle hésite un moment avant de rajouter. "Cela vous dérangerait de me donner des précisions quand vous dîtes avoir commencé au bas de l'échelle?"
Elle se rappelle quand même des question de Jaws et elle grimace, sachant pertinemment qu'elle aurait dû s'attendre à un revirement de situation mais pas aussi rapide. Après tout, même si elle est à la tête de la rubrique économique. C'est tout un magasine qu'ils ont là-bas et toutes les informations sont bonnes à prendre. Pour tout public. Elle garde les yeux baissés sur sa feuille cette fois."Et votre vie privée, n'est-elle pas trop chamboulée par ce travail qui prend énormément de place. Il semblerait que vous soyez séparé depuis peu, non?" Lâche-t-elle alors que l'intonation de sa voix se fait de plus en plus faible. Elle meurt d'envie de s'excuser à nouveau et glisse le doigt sur son téléphone pour qu'il commence à enregistrer. Elle rajoute néanmoins et cette fois, elle jette un coup d'oeil vers lui. "Je passe à la prochaine si vous voulez..."
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Sujet: Re: Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon] (#) Dim 21 Jan - 20:52
Lorsqu’elle éclate de rire, je ne peux me retenir de rire avec elle. Je lui fais un signe de pouce en l’air pour lui indiquer que ça me va, qu’elle peut m’enregistrer sans problème et je calme mon rire à l’aide d’une nouvelle gorgée de café. Je la laisse s’installer convenablement tout en l’observant, sourire aux lèvres. Dès qu’elle est prête, nous pouvons reprendre. Je suis toutefois curieux de découvrir quelle est sa relation avec son boulot d’écrivaine. Si elle connecte autant avec le sien que moi avec mon travail. Elle me répond spontanément, comme j’espérais l’entendre. La suite pourrait faire rougir n’importe qui. Je ne suis pas si surprenant que ça. Lexie pourrait même affirmer que je suis très prévisible. J’acquiesce toutefois à sa remarque qu’il n’est pas commun de s’entendre avec son patron. « C’est vrai et c’est dommage. » Je souligne en trouvant vraiment cela déplorable que certains supérieurs abusent de leur position et ne prennent pas en considération les besoins de leurs employés qui sont essentiels au bon fonctionnement de l’entreprise. Mais bon, ce n’est pas aujourd’hui que je vais réussir à changer cette pratique trop répandue. Elle me demande des précisions sur mes débuts dans l’entreprise et cela ne me dérange absolument pas de les lui apporter. « Je suis actuaire de formation. Je n’ai toutefois jamais exercé dans ce métier par manque d’intérêt au moment d’être dans le milieu du travail. J’ai passé deux ans il me semble à investir dans quelques entreprises locales qui débutaient à l’époque. Je prenais en échange des actions, bref je leur demandais un minimum de pouvoir de gestion afin de ne pas dénaturer leur projet. J’ai finis par attirer l’attention de la société financière qui si je me souviens bien ne s’appelait pas encore Colton à cette période. Bref, elle cherchait un jeune directeur ambitieux pour diriger une équipe chargée de renouveler l’image de l’entreprise, de promouvoir son nom, etc. J’ai donc débuté ainsi. À la fin de cette assignation, on a décidé de me garder et de me mettre en charge de la supervision d’une autre équipe promotionnelle. Je suis devenu gestionnaire du département publicitaire un an et quelque plus tard. Après, on m’a réassigné à la supervision d’un autre département peu de temps après, avant de m’en donner la direction en 2009. Je m’occupais d’autoriser les demandes de prêts aux entreprises et celles des investissements patrimoniaux pour le territoire de Wellington et des environs. En tout, je dirigeais 293 employés. J’y suis resté jusqu’en 2012 comme je vous ais dit et voilà en gros mon parcours au sein de l’entreprise. » Je me garde de lui dire combien d’employés je dirige désormais. Elle doit se douter que c’est vraiment plus. Et elle aurait raison. Anastasia cesse de me regarder et j’anticipe que c’est à cause de la prochaine question. Dès que je l’entends, je souris. Oui, ça explique sa réaction générale. Dès qu’elle relève les yeux vers moi et me proposer de passer cette question, je secoue la tête. « Non, j’ai dit que vous pouviez me poser tous ce que vous aviez envie et je ne vais pas me défiler. » Je lui assure avec un sourire. « Alors, il n’y a pas de bonnes réponses à cette question, vous savez. Parce que l’investissement qu’on donne à son travail dépend de chacun. Mon ex-conjointe savait pertinemment que j’accordais beaucoup de valeur à mon poste et à mes fonctions et que forcément je devrais faire des concessions dans notre couple. Elle a accepté d’être avec moi en connaissance de cause et ne m’a jamais reproché d’être parfois plus présent au bureau qu’à la maison. Donc oui, c’est très prenant. Mais j’ai choisis de m’y investir autant. La raison de notre récente séparation n’est pas due à cela, je vous assure. » Je garde mon regard dans le sien. Je ne veux pas qu’elle se sente coupable à cause des questions d’une autre. Elle a le contrôle de l’interview. C’est elle qui est présente devant moi, pas madame Jaws.
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Sujet: Re: Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon] (#) Lun 22 Jan - 10:38
Un peu de douceur dans ce monde de brutes
Elle y pense d'ailleurs à sa relation avec son éditrice qui bat tantôt de l'aide et qui est tantôt rafraîchissante. C'est toujours difficile de s'entendre avec quelqu'un quand il y a des limites posées. Le boss est forcément la personne qui doit être respecté coûte que coûte. A aucun moment, il ne peut savoir si ce respect est forcé ou naturel. Alors cela fausse tout, d'un côté comme de l'autre. Heureusement, elle n'est pas obligée d'être sympathique avec son éditrice et vice versa. Même si elle ne peut faire autrement de par son éducation. Elle pousse un petit soupire d'affirmation tout en hochant la tête quand elle l'entend dire que c'est dommage. Elle sait. En l'écoutant, toujours très attentivement, elle ne peut s'empêcher de lui dire finalement, comme une évidence.
"Vous vous êtes fait tout seul." Il s'est forgé un nom, un caractère et même s'il y a du monde qui l'a remarqué ou qui a dû lui donner des conseils. Il a travaillé dur pour en être là où il est. Il doit être fier de lui. "Et si on vous avait dit un jour que vous en arriveriez là aujourd'hui? Vous l'auriez cru? C'est quelque chose que vous visiez ou pas du tout?" Compléter les questions économiques tout en satisfaisant sa curiosité ne lui fera pas de mal, bien au contraire. "Quel âge aviez-vous quand vous avez commencé à être actuaire?" Et elle croit aussi que cela pourrait faire du bien à tout le monde de lire que non, Brendon Elder n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche et qu'il a bossé dur pour en arriver là où il est.
Puis, l'instant légèrement gênant où elle se voit lui poser des questions sur sa vie personnelle alors que jamais ô grand jamais elle n'aurait osé le faire. Ni même y répondre elle-même d'ailleurs. Elle l'entend alors la rassurer et elle ne peut s'empêcher de le regarder avec gratitude. Ce mec est un ange. En existe-t-il encore sur cette Terre? Fait-il ses yeux pour l'interview? A-t-il cette attitude uniquement avec les médias et la presse pour qu'il soit bien vu? Quel intérêt? Il ne gagnerait pas plus ou moins. Elle lui fait un petit sourire avant de rajouter, pour qu'il se sente à l'aise d'en avoir parler.
"J'espère sincèrement que côté vie sentimentale, tout s'arrangera." Elle prend une profonde inspiration avant de glisser les yeux vers la troisième question. Oh bon sang Jaws est un cauchemar. Elle termine son café d'une traite, laissant planer un silence. "Je crois que... Toutes les femmes rêveraient de savoir si Brendon Elder est bien dans la case des célibataires ou s'il a déjà trouvé chaussure à son pied?" Elle pose maladroitement sa tasse sur la petite table. Vivement que cela se termine pour qu'elle aille se cacher dans un trou de souris.
Dernière édition par Anastasia Pearson le Jeu 25 Jan - 9:00, édité 1 fois
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Sujet: Re: Un peu de douceur dans ce monde de brutes. [Brendon] (#) Lun 22 Jan - 15:34
Je souris à Anastasia. Elle comprend très rapidement les choses. En effet, je suis l’unique responsable de ma position actuelle. J’ai travaillé sans relâche pour acquérir mes privilèges mais surtout mes responsabilités actuelles. J’ai désiré ce que j’ai désormais. Comme quoi tout est possible si on met les efforts pour. J’aime les questions qu’elle me pose ensuite, cela me fait sourire très grand. « Honnêtement, tout ce que je voulais quand j’étais plus jeune c’est d’être indépendant, peu importe comment. Je voulais dépendre uniquement de moi et « être mon propre patron » disons. » Je dis en faisant les guillemets avec mes doigts. « Sauf que non, je ne me suis jamais dit que j’allais être à ce point haut dans une hiérarchie ou même directeur tout court. Même à l’université, je n’avais pas de plan aussi précis de mon avenir. J’espérais simplement ne pas me tromper dans mon choix de carrière. Ce qui étrangement a été le cas au final. » Je pouffe de rire à cette constatation. Elle veut savoir j’avais quel âge exactement quand j’ai commencé à être actuaire et je dois m’arrêter pour réfléchir à la question. Même au moment de révéler la réponse je ne suis pas certain de lui dire la bonne chose. Je suis en effet terrible avec les dates et les âges. « Je devais avoir 24 ou 25 ans, il me semble. Ouais, puisque j’ai fêté l’année dernière mes dix ans au sein de l’entreprise. » D’accord, je pense que pour une fois je demeure cohérent dans mon ignorance. C’est une bonne chose. Le fait de lui parler de ma vie sentimentale par la suite était à anticiper. Surtout que la rupture est récente. Forcément ça attire la curiosité. On se demande pourquoi j’ai rompu avec ma conjointe après deux ans que « conte de fée » si je me souviens bien du titre d’un article lu dernièrement concernant le sujet. Qu’importe. Je ne peux pas empêcher les médias de parler. Je peux par contre leur fournir la vérité. Et c’est ce que je fais sans la moindre gêne. Je l’observe ensuite tandis qu’elle revient à la feuille, avalant subitement son café d’une traite. J’anticipe à nouveau la suite, me remettant droit dans le fauteuil. Ah tiens, en effet. Si je suis encore célibataire. Aussitôt qu’elle termine sa question, j’éclate de rire. Je ne peux pas m’en empêcher. Ce n’est pas pour être méchant, loin de là. J’offre d’ailleurs ensuite à Anastasia des yeux compatissant. Je ne vais pas me défiler, elle n’a pas à s’inquiéter. « Célibataire. Mais je doute que toutes les femmes rêvent de savoir cela. C’est gentil de gonfler mon égo. » Je lui dis en me retenant de rire à nouveau. Je viens de lui faire un petit mensonge, bien évidemment. À cause du statut secret de ma relation avec Aubrey qui est nécessaire pour ne pas faire de la peine à Anna et à nos amis, je dois mentir à cette interview. Je prends toutefois note de prévenir Aubrey par message texte dès que possible qu’elle risque de voir une telle réponse circuler dans la presse dans les prochains jours. Je déteste devoir cacher mes sentiments pour elle, mais ce n’est pas comme si nous avions le choix.
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