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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
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 Looks like a boring day [Jillian & Marty]

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MessageSujet: Looks like a boring day [Jillian & Marty] (#)   Looks like a boring day [Jillian & Marty] EmptySam 27 Jan - 18:59


Les yeux relevés, j’examine les plats du jour de la cafétéria. Nous sommes une fois de plus à la semaine quatre du menu. Je soupire. Il me semble que les mêmes repas du midi reviennent encore et encore à un rythme bien trop rapide pour les oublier. Qu’importe, ça m’apprendra à avoir négligé de m’amener quelque chose. La nourriture offerte à la cafétéria n’est pas mauvaise. Elle est simplement correcte, ordinaire disons. Rien de bien palpitant. Je m’empare donc d’un plateau et je vais prendre place à la suite de la file d’attente. Lorsque c’est à mon tour, je souris à la femme prête à me servir et je lui indique ce que j’ai choisis. Une pointe de pizza végétarienne de forme rectangulaire et à la pâte un peu trop épaisse se retrouve dans une assiette pour moi. Je prends ce qui m’appartient et je vais directement payer à la caisse. Ma carte d’employé qui est suspendue à la poche de mon sarrau blanc est une indication afin d’obtenir un prix réduit. La caissière me rend la monnaie que je laisse s’éparpiller dans le plateau tandis que je me dirige vers la fontaine d’eau disponible pour tous afin de me remplir un verre. Je circule entre les tables pour en dénicher une en particulier bien loin du vacarme. Directement sur le bord d’un mur de fenêtres donnant sur le stationnement, je m’installe et je commence à patiemment découper ma pizza en morceaux. C’est un travail laborieux puisque les couteaux disponibles ne sont même pas coupant. En fait, même si je tentais de m’en servir comme arme je ne pourrais faire absolument aucun dommage. Tant pis, je n’ai pas d’autre option alors. Lorsqu’enfin je termine de tout couper, la première bouchée que je prends est froide. Évidemment. Je mâche tout de même avec appétit puisque c’est bien la seule raison qui me pousse à me nourrir en ce moment. Je regarde quelques minutes à l’extérieur avant d’observer tout autour. La cafétéria est à la moitié de sa capacité ce midi. Ce n’est pas rare qu’elle soit entièrement remplie, principalement par des visiteurs. Aujourd’hui cela ne semble pas être le cas, la majorité des gens assis étant des employés. En passant une main dans mes cheveux, je distingue en approche celle que j’attendais. Jillian est interne en chirurgie, mais je l’ai connue alors qu’elle était ambulancière pour l’hôpital. C’est à cette même table que nous avons eu cette fameuse discussion qui est à l’origine de sa réorientation de carrière actuelle. Je lui souris dès qu’elle s’installe en face de moi. Nous avons pris l’habitude de nous retrouver ici à l’heure du midi. Parfois c’est impossible puisque nous avons respectivement des urgences à régler en priorité de notre côté. Il est donc agréable d’être en compagnie de l’autre ce midi. « Hey, ça va ? » Je lui demande en déposant mes couverts dans mon assiette qui est à présent vide. Malgré l’absence de satisfaction de ce repas, je l’ai fini en un temps record. Mon sourire demeure puisque je ne peux pas me plaindre de ma journée jusqu’à présent. Je veux dire, c’est même un jour particulièrement ordinaire pour moi, dont la routine n’a encore pas été ébranlée par quoi que ce soit. C’est dommage puisque les médecins ont l’habitude de carburer au stress et de devoir radicalement changer du tout au tout leurs activités pour combler l’urgence d’une situation. On peut donc dire qu’aujourd’hui est ennuyant, dans un sens. J’ignore si pour Jill c’est la même chose. On confit à un interne le travail ingrat afin qu’il apprenne les bases de toutes procédures et pratiques les tâches simples afin que le moindre petit geste devienne instinctif. Je doute donc que de son côté ce soit plus palpitant. Quoique, peut-être. « Je me demande quand on va me permettre de t’avoir dans mon service. Mes collègues obstétriciens rêvent de pouvoir avoir de la chair fraiche à former. » Je ris à cela. On nous attribue peu d’internes de chirurgie puisque les accouchements et les chirurgies pédiatriques demandent un niveau plus avancé que celui de Jill actuellement. Dommage, ça aurait été agréable de travailler à nouveau avec elle prochainement.
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MessageSujet: Re: Looks like a boring day [Jillian & Marty] (#)   Looks like a boring day [Jillian & Marty] EmptyDim 28 Jan - 11:34

Je récupère des poches d'urines à longueur de journée, je ne sais pas si on peut dire que j'ai un métier de rêve. Tiré, comme à la courte paille, je suis la seule des internes en chirurgie à aller avec une aide-soignante remplacer les poches urinaires de ceux qui ne peuvent pas se relever pour pisser. Un métier de rêve, vous voyez. Tout mon étage est quasiment rempli de personnes ainsi, il n'y en a pas des masses mais pour moi, ça commence à en faire pas mal. Ah, il est loin le temps où j'étais dans le feu de l'action. Je suis ma petite aide-soignante au comptoir des infirmières, elle écrit sur un petit calepin quelque chose et soulève un regard vers moi. Je l'observe, un peu perdue dans mes tâches ou perdue tout court, mains dans les poches de ma veste d'interne. Elle fait clipper son stylo à bille -dieu que je hais ce son quand il est répétitif-, me regarde complètement des pieds à la tête. Elle est vieille, c'est l'une des plus âgée de son secteur je pense, je n'ai pas vu plus vieille qu'elle ! « Tu peux aller déjeuner. » Je regarde ma montre d'étudiante, il est bien midi passé. Amen. J'opine du chef avant de passer à côté d'elle pour rejoindre l'ascenseur de service. Je marche du démarche rapide, nonchalante, de jeune avec mes mains dans les poches et mes crocs aux pieds. Je rejoins le rez-de-chaussé pour aller vers la cafétéria. Un brouhaha pas possible envahit mes oreilles et l'odeur pas très délicieuse de la bouffe de la cafétéria envahit mes narines. Je grimace un peu en regardant les menus. Pas grand chose me donne très envie en fait, mais comme je n'ai pas mangé depuis vingt-quatre heures, je me dis que tout repas sera bon à manger. Je prends un plateau et m'insère dans la file d'employés. Je me retrouve juste derrière une femme d'une quarantaine d'années, habillée très civilement. Elle, elle doit bosser dans les bureaux.  Je lui accorde un bonjour simple et poli tout en prenant couverts et verre avant de regarder les petites assiettes d'entrée qui s'offrent à moi. Je prends une avec une sale de carottes et de céleris. Lorsque j'arrive aux repas chauds, la dame de la cantine -j'aime les appeler comme ça- me regarde en souriant. Jeune mais pas mon style de femme. J'observe ce qu'elle a à me proposer et désigne en grimaçant une part de quiche au thon. Elle me pose l’assiette sur le comptoir en hauteur, je récupère mon repas et le dépose sur mon plateau assez vide. Je me retrouve en caisse, donne ma carte d'interne suspendue à la poche de mon sarrau. Je paie, elle me rend la monnaie que je jette dans la poche de mon pantalon de service. Je cherche une table où m'installer après avoir rempli mon verre d'eau. Je zyeute le monde, m'avance à la recherche d'une tête connue ou au moins une table libre. Mon regard se dépose sur quelqu'un, je me jette sur la place face à cette personne. Docteur Goodwin, un médecin que je connais depuis bien six ans, depuis mon année comme ambulancière et c'est sa faute -ou grâce à lui- si je suis ici aujourd'hui. « Hey, ça va ? » Me demande-t-il tandis que je dépose mes fesses sur la chaise de plastique. « J'ai faim, j'ai pas mangé depuis vingt-quatre heures ! Étrangement, même si je viens de changer la pisse des patients, ce repas est une bénédiction pour moi ! Et toi, tu vas bien ? » Je commence à piocher dans les crudités et observe que Marty a déjà fini son assiette. « Soit j'arrive en retard par rapport à toi, soit tu avais aussi faim que moi. » Je désigne son plateau du revers de ma fourchette après avoir mis en bouche une grosse bouchée de salades. Je termine la petite entrée assez rapidement et m'attaque à la quiche au thon, tiède mais au moins, elle ne m'a pas l'air très industrielle. « Je me demande quand on va me permettre de t’avoir dans mon service. Mes collègues obstétriciens rêvent de pouvoir avoir de la chair fraiche à former. » Je le regarde simplement, bouche pleine, joues en hamster. Je dois manger vite puisqu'on m'attend encore à mon étage. J'avale dans un bruit tout sauf glamour, mais je suis ainsi. Loin du grand glamour. « Et changer les couches ? Quoi que opérer des bébés, ce doit être assez... passionnant. » Je souris en imaginant déjà opérer un bébé à coeur ouvert. Je ne suis pas très enfants et à ce stade de ma vie, où je n'ai pas dormi en vingt-quatre heures, je commence à avoir un esprit assez dérangé psychologiquement. Je soupire, découvrant avoir tout terminé dans mon plateau. Je dépose les couvert dedans. « Marty, je sais pas si je vais réussir à finir ce parcours. » Mots dénués d'enthousiasme, je ne suis pas du tout motivée par mes études. Plus ça va, plus je me dis si j'ai bien fait.
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MessageSujet: Re: Looks like a boring day [Jillian & Marty] (#)   Looks like a boring day [Jillian & Marty] EmptyDim 28 Jan - 15:49


Jillian a toujours été d’une franchise impeccable et ce depuis le tout début de notre amitié. C’est d’ailleurs le trait de personnalité que je préfère chez elle. Je sais que dès que je m’adresse à la jeune femme, qu’elle ne va pas chercher à me cacher la vérité. Je sais toujours ce qui en est avec elle et c’est rafraîchissant je dois dire quand on est entouré de gens qui dissimule l’essentiel aux regards extérieurs. Je me comprends. Je souris donc alors qu’elle me répond avoir une faim de loup et ce malgré avoir manipulé l’urine de patients. Alors, soit elle est à l’étage de gériatrie ce matin, soit on l’a assigné auprès des patients dialysés. J’avoue que l’un comme l’autre ne me donne personnellement pas envie. Mais lorsqu’on est interne, on ne choisit pas ce qu’on va faire. C’est à cela que sert la résidence d’ailleurs, à laisser l’étudiant s’arrêter sur une spécialité. « Tout est très calme aujourd’hui, ça fait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. » Je souligne en guise de réponse au traditionnel « ça va ». Elle remarque alors que j’ai déjà terminé mon assiette et je baisse les yeux sur cette dernière comme si un instant je doutais de ce fait. Effectivement, elle est bien vide. « J’ai un peu d’avance et en plus j’étais affamé. » Je lui avoue avant de pousser légèrement de côté mon plateau pour libérer l’espace devant moi. Je pose mes bras sur la table et je relève les yeux vers Jill. J’ai certes hâte que nous puissions de nouveau faire équipe. C’est une évidence que je ne cache d’ailleurs pas dès que l’envie me traverse l’esprit lorsque nous sommes ensemble. Je ne sais juste pas si de son côté elle compte choisir une spécialisation pédiatrique tout comme moi. Je ne peux pas faire le choix à sa place, mais je demeure curieux en bout de ligne de découvrir ce qu’elle va faire dans l’avenir. Il y a tellement de possibilités. Peut-être un peu trop quand on y pense. Je souris un peu plus grand alors qu’elle souligne le caractère intéressant d’une opération sur un humain miniature. C’est vrai que c’est assez impressionnant mais terrifiant à la fois. « Tu vas le découvrir bien assez tôt. Mais je te garantie que c’est inoubliable. » Je me contente de dire, comme pour pousser son intérêt à un niveau supérieur. Pour la rendre curieuse et ainsi anticiper le jour où elle devra le faire. Tout s’écroule toutefois d’un coup alors qu’après avoir terminé son repas elle m’avoue une chose qui me surprend au plus haut point. Je me redresse alors, la fixant avec interrogation. Elle vient de m’affirmer cela comme si c’était une décision finale. Depuis combien de temps elle doute exactement ? Surtout, pourquoi est-ce la première fois qu’elle m’en parle ? Je suis totalement perdu. « Jill, est-ce que quelque chose est arrivé pour que tu penses cela ? Je sais que c’est difficile d’en voir la fin lorsqu’on est interne. J’ai déjà été à ta place. J’ai déjà eu des doutes aussi. Mais dis-moi que tu ne comptes pas vraiment abandonner. » Je lui supplie presque, si j’en crois le ton de ma voix. Je ne peux pas faire autrement. Je crois en elle depuis des années. Il est normal que pour moi l’idée qu’elle quitte médecine me soit inconcevable. Il y a forcément une autre solution qui n’est pas aussi drastique. Je finis par soupirer, mon moral un peu plus bas. « Tu sais que je suis là si tu as besoin de parler. Tu peux toujours compter sur moi. » Je sais bien qu’elle le sait. Ce n’est pas la première fois que je lui dis, d’ailleurs. Je me sens obligé de lui répéter, juste pour être certain qu’elle n’oublis pas que je suis une oreille attentive pour elle, au cas où. Le fait qu’elle m’avoue avoir des doutes sur sa réussite est déjà un signe qu’elle a confiance en moi. Je devrais la laisser parler au lieu de lui répéter des choses qu’elle sait depuis longtemps. Mais en moi vient de naître une peur. Celle qu’elle laisse tout tomber. Il me faut donc tout faire pour que cela ne se produise jamais.
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