stuck in the middle (bobby & cade)

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stuck in the middle

Hôpital. En d'autres termes, un endroit que j'affectionne pas beaucoup. Des murs blancs, vides et complètement dénués d'âme, une odeur de mort qui règne dans les couloirs et des gens en blouse blanche... Enfin tout dépend le service dans lequel vous vous trouvez, mais pour commencer c'est terriblement mal éclairé par ici. L'odeur des produits désinfectants, aseptisant ou je ne sais vraiment quoi d'autre. Assise sur un lit pour la consultation, je regarde la blouse blanche devant moi sans la voir. J'essaie d'éviter à tout prix le contact oculaire avec, je risquerai de regarder ce qu'elle fait et d'associer ce que je vois avec une fausse douleur. Je déteste les piqûres et les prises de sang. Tout ça, c'est juste une excuse terrible à tous les psychopathes masochistes qui veulent trouver une raison pour se sortir un peu de sang. "Vérifier ta santé", tu parles ! En attendant, c'est pour ça que je suis là. Et l'aiguille de l'horloge, que j'entends bouger chaque seconde, semble être beaucoup trop lente pour être sur un rythme normal. Défectueuse certainement. Puis au bout d'un moment, j'en ai marre. « Ca y est, c'est terminé ? » Je demande avec un peu de froideur et beaucoup d'agacement. Il finit par me dire que oui et que je peux y aller. Super. Me tirer d'ici. Je sors. Ne sachant plus comment retourner à l'accueil, je prends le premier ascenseur sur mon passage. Enfin, je l'appelle, parce que, forcément, il est pas là. Pas encore du moins. Je pousse un soupir. Cette journée est terriblement longue et tout semble être au ralenti, même moi. Je supporte pas ça. Si c'était un film, il serait carrément mauvais, même les gens passent pas au ralenti à côté de moi alors que tout semble pourtant l'être. Finalement, l'ascenseur daigne s'ouvrir devant moi. Je ne me rappelle même plus si je l'ai pris pour arriver jusqu'ici ou non, je ne me souviens plus s'il est rapide. Une personne monte avec moi, je la regarde à peine. Pas bonjour, rien, j'ai pas envie, et visiblement lui non plus. Oui, parce que c'est un homme, ça au moins, je l'ai remarqué. Les portes se referment. Elles se font arrêter par un pied, qui leur permet de se rouvrir. Non mais sérieux ?! Je vais quand même pas passer ma journée dans cet hôpital !

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Bobby Carmichael & Cade Braxton & Albane Beaumont

T out le monde devrait donner son sang, n’est-ce pas ? Après tout, on est tous bien content que les réserves soient pleines quand on se retrouve hospitalisé. Bobby, elle, ne pouvait malheureusement pas le faire aussi souvent qu’elle ne l’aurait souhaité. Elle voyageait tellement qu’elle n’en avait pas le temps, et quand elle posait ses valises plus de deux jours, ce n’était pas souvent pas assez longtemps pour qu’elle puisse respecter les délais imposés au retour de situation « exotiques ». Mais elle se trouvait à présent en Nouvelle-Zélande depuis assez longtemps pour pouvoir donner un peu de son temps – et de son sang. Sa Bonne Action de la journée.

Un entretien médical, un don, un peu de repos et un goûter plus tard, Bobby était prête à rentrer chez elle. Elle traversa donc le couloir jusqu’à l’ascenseur, dont la porte était en train de se refermer. N’ayant pas vraiment envie de faire le pied de grus au milieu du couloir jusqu’à ce que l’ascenseur daigne faire un nouvel arrêt à son étage – Bobby et sa légendaire patience – elle pressa le pas et atteignit la porte juste à temps pour la bloquer du pied. Rencontrant un obstacle, la porte se rouvrit automatiquement et Bobby se glissa à l’intérieur, soufflant un désolée aux deux personnes déjà présentes à l’intérieur. La porte se referma, et l’ascenseur fut alors libre d’entreprendre sa descente jusqu’au rez-de-chaussée.

Mais la cabine n’arriva pas à bon port. Dans une violente secousse, ils s’arrêtèrent net et si la porte s’ouvrit légèrement, ce fut seulement pour leur offrir une vue imprenable sur un magnifique mur en béton. Ils étaient bloqués entre deux étages. Super… ronchonna Bobby. Le karma, aux dernières nouvelles, c’était pas censé fonctionner comme ça… Exaspérée, elle alla presser le bouton d’appel d’urgence qui, bien sûr, ne fonctionnait pas. Bobby n’était pas particulièrement claustrophobe, mais c’était une amoureuse des grands espaces, et on ne pouvait pas dire que l’idée de se retrouver dans une cabine métallique pendouillant au bout d’un câble la réjouissant. Bon, ça ne réjouissait personne ce genre de chose. Et puis, c’est pas comme si les voyages en ascenseur avec des inconnus n’étaient pas déjà assez gênants. Personne n’ose se regarder, personne ne se parle, chacun tente d’éviter qu’on empiète dans son espace personnel, sans grand succès dans un espace limité… Et il avait fallu qu’ils s’y retrouvent coincés. Quelle poisse…

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Bobby & Cade & Albane

Ça vibre une fois. Ça vibre une seconde fois. Tes yeux fixant ce plafond, les rayons du soleil qui pénètrent dans la chambre. Soupirant pour la énième fois. Tu sais déjà qui est le destinataire, malgré tout tu te tournes et attrapes ton téléphone. Sawyer. Tu le savais. Elle t'ordonne de te bouger et d'aller à ton rendez-vous. Elle précise au passage que si tu ne te bouges pas elle viendra le faire pour toi. Et pour couronner le tout, elle viendra te chercher à la fin de ton rendez-vous. Histoire de vérifier que tu y es allé et qu'en plus tu manges… tu te sens materner et tu as horreur de ça, mais elle le fait pour toi. Et tu te dois, tu te dois de remonter la pente. Gardant ton téléphone tu vérifies, rien. Pas de nouvelles de sa part et ça .. t'agace. Tu ne sais pourquoi. Tu le repousses toujours plus, peut-être qu'il a fini par comprendre et qu'il … rien qu'en y songeant, tu repousses ton téléphone et te diriges vers la salle de bain. Attrapant les premiers habits qui se présentent à toi. Un brin de toilette avant d'aller voir le psy, cela ne peut pas te faire de mal. Puis si elle voit que tu fais des progrès, elle signera les papiers et … tu reprendras le boulot. Est-ce que c'est ce que tu veux ? Là pour le coup tu ne sais pas. D'après Sawyer, tu as besoin de sortir de cette noirceur, de ce cercle vicieux, mais d'un côté… tu n'as pas envie. Tu es censé voir Ryan demain, c'est toi qui supervise sa séance .. mais tu as déjà la boule au ventre, à l'idée de le voir. Voir cet inconnu qui autrefois était ton frère, avec qui tu as tous tes meilleurs souvenirs. Son regard, ses mots, tu es déjà en alerte, mais tu ne peux pas y échapper. Tu t'es promis de garder la tête haute ou du moins de tenir la distance comme il l'aurait fait .. jusqu'à quand tu vas tenir ? Des bouteilles t'en as plus des masses, mais ça c'est rien, un tour à l'épicerie du coin et tu refais le plein. Est-ce une solution ? Absolument pas, mais c'est celle qui t'aide en ce moment .. mieux vaut ça que rien du tout.

L'heure s'éternise, tu fixes cette pendule. Tu aimerais bien que le temps passe plus vite. Beaucoup plus vite. Elle te parle, mais tu n'écoutes pas, pas comme tu le devrais. Ses séances sont une tortures pour toi. Tu as horreur d'être face à quelqu'un, de devoir te livrer car oui là tu n'as pas le choix, elle veut que tu parles. Et ça, ça tu peux pas, tu as déjà du mal à te livrer à tes amies ou ta famille, alors à une inconnue … autant qu'elle te donne les médocs et tout ira plus vite. Bien sûr médicament que tu ne prends pas, mais tu lui fais croire que si. Un coup de rasoir, un peu de savon et un sourire, le tour est joué. La supercherie fonctionne moyen, tu te doutes que tu n'es pas son premier cas, mais les efforts t'as pas envie d'en faire. Pas pour elle. Elle ne représente rien pour toi, juste une personne qui te donnera l'autorisation de bosser. D'ailleurs tu ne sais pas en quoi elle peut prouver que tu es apte ou pas… mais d'après ton chef : c'est ça ou rien. T'as pas envie qu'on te prenne ta place parce que t'es bon dans ce que tu fais. Que t'as pas bûché toutes ces années pour tout perdre … alors le deal a été mis sur la table et tu essaies .. ce n'est pas conséquent, mais tu essaies, enfin à ta façon. L'heure se finit enfin et tu te fais pas prier pour quitter le bureau, direction l'ascenseur… sortir d'ici, aussi vite que possible. Cet endroit qui autrefois te plaisait, à présent tu le fuis comme la peste. Les seuls fois où tu y reviens c'est pour les séances de Ryan et encore ce n'est pas le même étage …

Pénétrant dans cette boîte en métal en même temps que quelqu'un, tu ne fais pas attention. Envoyant un sms à Sawyer pour lui certifier que tu arrives. Pire que ta mère et elle place la barre haute. Parce que ta mère tu l'aimes, mais elle peut se montrer collante. Sauf en ce moment, elle te laisse, elle a compris ou du moins elle attend .. tu n'en sais rien et t'as pas envie d'y songer. La famille tu l'as mis de côté, c'est mal, mais tu ne sais pas comment faire… leurs mots, leurs expressions, t'es pas prêt pour tout ça … famille qui a volé en éclat et tu es le seul responsable. Une secousse se fait sentir, puis les lumières clignotes et là le drame se produit. T'es coincé, à nouveau … à croire que tu as la poisse avec ces ascenseurs, surtout ici. Cette fois tu es bloqué avec deux personnes dont tu ignores tout, ce qui est toujours mieux que ton ex. Au moins il n'y aura pas de moment gênant, une des femmes s'agite, toi tu soupires. T'as bien envie de parler, mais bon … à quoi bon. Ce n'est pas la première fois que ça t'arrive et tu sais que ça ne sert à rien. Alors tu finis par te poser contre la parois. Appuyant ta tête contre cette dernière. La prochaine fois : les escaliers. C'est ce que tu te dis à toi même, hors de question de revivre cela une troisième fois. Et ça s'agite autour de toi, tel des abeilles en mouvement. « ça sert à rien » que tu finis par dire, las de la situation, las de les entendre se plaindre … et pourtant tu sens déjà que tu vas devoir t'expliquer. « c'est la 2eme fois que j'suis bloqué ici et j'peux vous dire que ça ne sert à rien.. » tu sens des regards sur toi, mais ça ne change rien à ce que tu ressens.

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Il fallait que ça arrive. Le temps d'un instant je ferme les yeux, histoire de me concentrer sur ma respiration. Je suis pas particulièrement claustrophobe, mais je suis pas non plus le genre à apprécier de rester enfermée dans un ascenseur dans un milieu hostile comme un hôpital et avec deux inconnus avec moi. En rouvrant les yeux, je regarde l'autre femme. Elle s'évertue à appuyer sur le bouton d'urgence. J'aurais fait la même chose à sa place, sauf que ça fonctionne pas, ce qui n'aide pas vraiment. J'ai pas du tout envie de rester coincée ici toute ma journée. Et entendre l'apathique blond -oui, j'ai décidé qu'il était apathique, mais quelle personne ignore tout le monde sauf pour signaler qu'une action est inutile ? - parler sur son ton las en mode "moi je sais", ça m'agace. Si j'étais un peu plus comme Ava et un peu moins comme moi, ou même comme Agathe à vrai dire, je lui aurais sauté au cou pour lui dire de se la fermer une bonne fois pour toute. Mais je prends mon mal en patience. Le temps va être terriblement long ici, je le sens.

Je me contente de me décaler, histoire de m'éloigner un peu plus de lui et de mes envies subitement très meurtrières, et de soupirer. Puis je me décide. Après tout, excepté une réflexion cinglante qui va juste m'énerver un peu plus, qu'est-ce que je risque ? « Déjà deux fois ? Faudrait peut-être qu'ils remédient à la situation, là. » Je me mords la langue. Ce que je pense c'est plutôt "mais pourquoi tu es rentré tu nous portes la poisse". Je me garde bien de le dire. Après tout, si je ne veux pas d'ennuis, le mieux, c'est que je décide de rester silencieuse. Ça vaut mieux pour tout le monde.

Mes bras se croisent sur ma poitrine. Parfois je me demande si c'est pas moi l'aimant à poisse, après tout. Alors, certes, tout le monde me voit comme l'aînée Beaumont qui réussit tout ce qu'elle entreprend mais, visiblement, même monter dans un ascenseur ça relève du défi avec moi. Combien de temps allons-nous rester bloqués comme ça ? Pas longtemps j'espère. Néanmoins, je prends un peu sur moi, avant de regarder mes compagnons de galère un à un, histoire de faire la conversation. « Vous venez souvent à l'hôpital... ? » Très indiscret, c'est vrai, mais après tout si lui a été bloqué deux fois, c'est à supposer que oui. Puis au moins, ça nous évitera de nous regarder sans parler pendant de longues minutes sinon des heures, jusqu'à ce quelqu'un se rende compte que des personnes sont bloqués dans cet engin de malheur.

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Bobby Carmichael & Cade Braxton & Albane Beaumont

S ’il y avait bien un endroit au monde où un ascenseur coincé pouvait avoir des conséquences dramatiques, c’était bien un hôpital. Quand les médecins s’y précipitaient avec un patient, ils n’avaient pas de temps à perdre. Une vie pouvait en dépendre. Il n’était donc pas totalement ridicule de s’imaginer que s’il y avait un lieu où les ascenseurs recevaient un entretien et une maintenance régulière, c’était à l’hôpital. Il n’y avait que peu de chance d’y rester coincé, n’est-ce pas ?

Erreur. Restait à espérer que celui réservé au personnel était un peu plus fiable.

Une chance que Bobby et ses deux compagnons de galère ne soient pas là pour une urgence. Pas que Bobby soit ravie d’être bloquée là, hein. Bien au contraire : elle s’en serait volontiers passée. Elle n’était pas particulièrement claustrophobe, même si elle échangerait sans hésiter un seul instant sa boite de conserve contre de grands espaces. Mais dire qu’elle était à son aise serait un peu exagéré. Si elle ne sortait pas d’un don du sang, elle aurait sûrement pris l’escalier, d’ailleurs, laissant ainsi sa place dans l’ascenseur à quelqu’un qui en avait davantage besoin qu’elle. Mais ce n’était pas conseillé, alors elle avait été sage. Si elle avait su, elle aurait pris le risque de tomber dans les pommes dans l’escalier, tiens. Mais c’était trop tard pour revenir en arrière.

Pour compagnie, elle se retrouvait donc avec un blond nonchalant, qui s’était jusque là plus occupé de son téléphone que de ses compagnes d’infortunes, et d’une petite brune qui ne semblait un peu nerveuse. Bobby, elle, était agacée. Elle n’avait pas prévu grand-chose pour le reste de sa journée, mais tout valait mieux que de rester coincé là. Mais ils devraient prendre leur mal en patience, puisque le bouton d’appel d’urgence ne servait strictement à rien.

Ca sert à rien. C'est la 2eme fois que j'suis bloqué ici et j'peux vous dire que ça ne sert à rien. répliqua le blond en la voyant s’acharner sur le bouton. Bobby soupira et abandonna. A quoi bon ? Déjà deux fois ? Faudrait peut-être qu'ils remédient à la situation, là. fit remarquer la brunette. Bobby lâcha un rire dédaigneux Ou alors peut être que notre aimable compagnon devrait éviter les ascenseur. Il semblerait qu’il ait la poisse, rétorquèrent Bobby et son tact naturel en s’adossant à la paroi. S'il voulait jouer le gars aimable, ils pouvaient s'y mettre à deux. Bobby avait de l'entraînement. Et puis soyons honnête, elle ne faisait sûrement que dire tout haut ce qu’ils pensaient tout bas tous les trois. Oui, y compris le blond. Lui-même ne pouvait nier que la malchance le poursuivait. Ou alors il était aveugle.

Vous venez souvent à l'hôpital... ? demanda la jeune femme, qui semblait décidée à passer le temps en faisant la conversation. Bobby haussa les épaules. Comme tout le monde, je suppose, c’est-à-dire le moins possible. Pas que le monde médicale la répugne, non. Elle-même était médecin, même si ses patients à elles étaient plus poilus que la moyenne. Mais elle était bien meilleure dans le rôle du soignant que du soigné. Une chance qu’elle ait une santé de fer. La prochaine fois que j’ai à venir, faudra que je me rappelle de prendre l’escalier, ajouta-t-elle, plus pour elle-même que pour ses compagnons. Si ça pouvait lui éviter de finir coincée entre quatre murs pour une durée indéterminée, elle affronterait sans mal quelques volées de marches.

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Ca avait de quoi être sacrément angoissant d'être bloqué dans un ascenseur... à l'hôpital surtout ! Mais apparemment c'était coutumier ici. Ouais, en soi ça ne devait rassurer personne, autant le dire. En tout cas, moi, ça me rassurait carrément pas. J'aurais été une angoissée je me serai sans doute mise à frapper contre les parois et gueuler à l'aide pour qu'on vienne me sortir. Quoi que j'en étais capable, j'étais sûrement trop surprise pour réellement réaliser que j'en avais la possibilité. Ouais quoi que l'autre blond, là, il m'aurait dit que je me fatiguais pour rien et j'aurais certainement fini par lui taper dessus. Déjà que je me retenais un petit peu, pour être complètement honnête. Il avait suffit d'une seule petite phrase à l'autre femme coincée avec nous pour que ça monte et ne redescende pas. Enfin, ça je le devais sûrement au fait qu'on soit coincés ensemble et qu'il n'y avait nulle part où prendre l'air frais. Littéralement nulle part.

Je me détendis pourtant automatiquement après que la jolie blonde dise quelque chose à propos de notre dernier compagnon d'infortune qui semblait bien se moquer d'être coincé là une nouvelle fois. Ou d'être coincé là tout court. Comme si rien n'importait vraiment. Puis elle avait dit à voix haute ce que je ne faisais que penser depuis qu'il avait gentiment assuré être bloqué à nouveau. Pourquoi est-ce qu'il ne s'était pas contenté de prendre les escaliers s'il avait la poisse à ce point là ?

Je sortais ma bouteille d'eau de mon sac, en proie à une déshydratation mentale. Je sais, je sais, ça n'existe probablement pas, mais sans avoir besoin de boire mon cerveau me disait que c'était la chose la plus utile à faire dans cette situation. Tant que je ne la digérais pas vite et que l'utilisation de toilettes ne se faisait pas pressante voire urgente à la seconde.

J'avais essayé de faire la conversation. Si je me doutais que je n'aurais aucune réponse du blondinet, il fallait dire que je ne m'attendais pas à une réponse si catégorique qui n'amène à rien d'autre pour blablater de la part de ma compagne de galère. En soi, elle avait toutefois réponse. On essayait tous de venir à l'hôpital le moins possible. Puis généralement, trop venir, c'était signe de mauvaise santé, valait donc mieux ne pas être coutumier de cet environnement. Quant à lui, je pensais bien que sa réponse, si jamais il s'amusait à répondre un jour serait probablement entre les deux. J'y revenais encore, mais pour avoir vécu deux fois la même mésaventure, il ne pouvait pas être venu seulement deux fois, si ? Je ne relevais donc pas sa phrase, me contentant d'acquiescer. Ouais, je comprenais, c'était surtout ce que ça signifiait. C'était pas vraiment sympa d'être obligé de revenir. J'avais déjà vécu l'angoisse d'attendre une fois mes résultats pour savoir si oui ou non j'étais enceinte, ce n'était pas pour le revivre à nouveau.

Un sourire s'afficha sur mon visage. J'étais persuadée qu'à ce moment précis nous étions au moins trois - peut-être que d'autres gens étaient coincés ailleurs après tout ! - à penser la même chose. J'en rajoutais une petite couche : « Ou faire attention à qui monte avec vous si vous décidez de remonter dans un ascenseur un jour... » Comme ça, au moins, c'était bien clair ! Moi aussi je pouvais me montrer cinglante, même si j'avais le même niveau qu'un enfant.

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Bobby & Cade & Albane

Fatigué et las, très las de cette situation qui ne fait que commencer. Pourquoi toi ? Non, mais c'est vrai de tous les gars qui existent sur terre, il faut que cela te tombe dessus … pour la seconde fois. Tu avais plus que la poisse à ce stade là et d'ailleurs les deux nanas qui te servent de … tu ne sais de quoi, nous dirons de partenaire dans cette épreuve, ne sont guère tendre avec toi. Tu souffles dans ta barbe, bien visible, tes yeux qui implorent de se fermer. Parce que les cernes sont là, visibles, marquées, que toi t'es juste incapable de fermer l’œil correctement. Rongé, ravagé, mais tu remontes, du moins tu essaies. T'essaies de garder la face, pour ce monde qui n'en vaut guère le coup. Triste constations de ta vie actuelle, non si tu gardes la face c'est parce qu'elle te laisse pas le choix. Qui ? Ta foutue belle sœur, Sawyer s'est mis en tête de te 'sauver', elle te surveille, de près, trop près à ton goût. La preuve elle t'engueule à moitié par sms, comme si tu étais responsable de cet accident. Tu veux bien être responsable de beaucoup de chose, comme par exemple l'éclat de ta famille, mais sûrement pas de ça.. tu n'y connais rien en mécanique et puis franchement … ça te viendrait pas à l'idée de rester bloquer là dedans. Faut pas croire, mais t'as autre chose à faire, comme par exemple lézarder sur ton divan. Oui c'est bien mieux qu'un sol froid d'ascenseur … et ça cause toujours, toi t'as juste envie de rentrer chez toi. Fin avant tu vas devoir subir un repas avec ta belle sœur qui attend en bas. Elle te croit moyennement, d'ailleurs tu serais pas étonné de la voir débouler armer d'un truc pour te sortir de là. Histoire de voir que tu ne mens pas, comme ci tu pouvais mentir sur ça. Franchement ? Mentir à ton psy : oui, à Sawyer : non. Elle t'en laisse pas les moyens toute façon, depuis qu'elle t'a retrouvé à moitié inconscient, voir à l'article de la mort sur ton lit… elle te piste. Aucun moyen de lui échapper, pire qu'une mère et même si tu te plains, dans le fond ça te fait du bien. Ça te fait du bien qu'on te secoue les puces … même si tu voudrais que ça soit lui. Lui encore, toujours, il ne cesse d'aérer dans tes pensées. Le voir, l'entendre .. des actions qui te sont impossible pour le moment. Simple, mais impossible. Pourquoi ? T'en sais rien, peut-être que tu l'as trop repoussé et qu'il t'évite à son tour. Pourtant la vérité est là : t'as besoin de lui. Pire, tu le veux. Lui et rien que lui. Une voix te sort de tes pensées, de son visage qui est bien ancré en toi. La blonde ou la brune t'en sais rien mais en tout cas elle s'amuse bien à te tailler et toi, toi tu ne dis rien. À quoi bon ? Qu'elle s'amuse à croire que tu portes la poisse, qu'importe, dans quelques minutes tu les verras plus. Sauf qu'en attenant elles vont te filer un mal de crâne. Tes yeux roulent vers le plafond à nouveau … « et sinon hormis vous plaindre vous savez faire autre chose ? Non parce que ça va rien changer non plus. » que tu rajoutes. Histoire de bien les agacer. Tu sais te montrer chiant, très chiant quand tu veux, ça a toujours fait parti de toi. Et puis là ? Là ce n'est qu'un argument de défense. « parce que vous à moi, vos plaintes elles me gavent, mais bon on s'en fout. » que tu continues à dire sur un ton fatigué. Tu t'en fiches royalement de ce qu'elle pense, tu as à peine écouter ce qu'elles disaient bien plus tôt. L'intérêt ? Aucun. Hormis le fait que les entendre geindre, ça te fatigue plus qu'autre chose, comme ci cela allait changer la donne.

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Quelle folie avait bien pu me prendre de ne pas redescendre avec les escaliers ? Bloquée avec un tel abruti. Je roulais des yeux. Non, franchement, il n'avait rien pour lui ce mec. Il était désagréable comme pas permis et ça le rendait tellement énervant qu'on avait juste envie de l'étriper. En tout cas, que j'avais juste envie de l'étriper, moi, c'était certain. Si j'avais pu le faire redescendre d'un ou plusieurs étages sans ascenseur, littéralement ou pas, pour qu'il comprenne à comprendre à quel point il était agaçant, je l'aurais fait. Mais ma répartie semblait subitement m'avoir abandonnée. Tant pis pour elle. Et tant pis pour moi, bien évidemment.

L'entendre parler me donner juste envie de lui sauter au cou. Oh non, pas pour l'embrasser non. Pour l'étrangler jusqu'à ce qu'il se taise et arrête de faire le gros ronchon. Je détestais voir les gens se plaindre, et il avait le culot de me dire que je me plaignais ? Non, la blonde et moi ne faisions qu'une chose : voir les choses comme elles étaient. Nous étions bloqués point barre. Qu'est-ce qu'il voulait celui-là, sérieusement ! Je soupirais après avoir rangé ma bouteille d'eau. Il allait pas faire chier celui-là non plus ! « C'est vrai que vous vous râlez pas pour rien. Quoi faire d'autre après tout ? » En même temps, j'avais raison. Excepté lui taper dessus, les activités dans cet ascenseur étaient réduites, et il était hors de question de paniquer

pardon, c'est court stuck in the middle (bobby & cade) 792901804

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Bobby Carmichael & Cade Braxton & Albane Beaumont

E lle en avait vu d’autres. C’est ce que Bobby se disait pour relativiser la situation. Elle avait vécu dans des conditions difficiles, dormi sous une tente un peu partout à travers le monde. Le chaud, le froid, la sécheresse, l’humidité, le danger… Un ascenseur, ce n’était rien. Certes, elle était plus à l’aise à l’air libre – comme un peu tout le monde – mais ce n’était pas la fin du monde. Ca aurait pu être pire. Le souci, c’est qu’elle n’était pas réputée pour être très patiente et si la situation s’éternisait un peu trop, elle risquait de vite en avoir marre. La petite brune semblait assez sympathique, elle tentait même de lancer al conversation, pour passer le temps… Mais l’humeur massacrante du blond plombait l’ambiance. La petite réflexion de Bobby n’avait peut être pas aidé non plus mais elle ne faisait que pointer du doigt l’évidence. Se retrouver coincé deux fois dans un ascenseur, au même endroit, c’était clairement pas de bol. La brune en avait profité pour en rajouter une couche et bien sûr, l’homme avait fini par l’ouvrir, brisant son silence pour se mettre à râler.

Les laissant quelques secondes à leur joute verbale, Bobby sorti son téléphone de son sac et pianota rapidement un message. [i]Coincée dans un ascenseur, la poisse. Distrais-moi ![i] Envoyé. Peut être qu’il était occupé, à vrai dire elle n’en savait rien… Elle espérait que non. Il aurait bien une bêtise à lui raconter pour lui passer le temps. C’était Max, il avait toujours des bêtises à raconter. Quand Bobby releva le nez de son téléphone, ce fut pour découvrir une petite brune particulièrement énervée, bien que sa petite stature la rende peu convaincante. Le blond n’avait pas l’air impressionné, en tout cas. Et si on évitait le meurtre, hein ? Ca fait de la paperasse après, c’est chiant, râla-t-elle, se laissant glisser contre la paroi pour s’asseoir sur le sol. La chaleur qui régnait dans leur boite de conserve lui donnait l’impression d’étouffer, elle avait besoin de s’asseoir. Et dire que vous avez la poisse c’est pas râler. Simple constat, pas la peine de prendre la mouche. Coincé deux fois dans le même ascenseur, c’est vraiment pas de bol. Surtout dans un hôpital, ajouta-t-elle avec un haussement d’épaules, jetant coup d’œil rapide à l’écran de son téléphone, attendant une réponse, une distraction. N’importe quoi !

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Bobby & Cade & Albane

À ce stade ce n'est plus avoir la poisse mais … bonne question. Tu ne savais pas exactement ce que c'était, mais ça t'agaçait. La terre entière te disait de retourner chez toi, de retourner à ton sofa, à tes habitudes.. peut conventionnelles et plaisant d'après ta belle sœur. Pas pour toi. Non toi tu les trouvais distrayante. Changeant de programme comme tu changes d'alcool, tu t'occupes comme tu peux, l'esprit et le corps. Et oui boire ça te fait du bien à l'esprit et le corps et bien il se repose. Alors non cette situation ne te plaisait pas et la compagnie encore moins … sachant que tu ne désires voir personne en ce moment. Là on te colle deux bêcheuses, qui ne font que se plaindre. D'après elles, tu serais le motif, responsable de cela et puis quoi encore ? Assis contre la parois bien froide de cette cage de fer, tu regardes le temps passé. Il passe et tu restes coincer avec ces deux chieuses. Le pire c'est que la troisième qui se trouve par message trouve cela bien amusant et elle en rajoute une couche. Rangeant ton téléphone de nerf. Tu souffles. Oui toi aussi tu peux le faire, comme la petite nerveuse face à toi. Tu ne sourcils même pas, si elle pense vraiment t'effrayer … tu en rigoles. Elle fait deux têtes de moins que toi, maigre comme une poupée. Non tu n'as pas peur. Tu n'es peut être pas en état pour te défendre, mais tu sais que tu ne crains rien. Ce n'est pas avec ses malheureux poings que tu risques quelque chose. Et tu t'y connais plutôt bien en poing, tu pratiques ou pratiquais vu que tu en pause, la boxe depuis ta plus tendre enfance. Le corps peut être une arme, mais celui-là … non tu le crains pas. Et la blonde qui ouvre à nouveau la bouche. Tu lui en remercies, parce que tu sais que si meurtre il doit y avoir … et bien c'est le tien. Bon même si tu risques rien, t'as pas envie qu'elles s'y mettent à deux. Tu ne sais pas si tu tiendrais le coup face à deux. Cela serait une mort surprenante cela dit .. mais tu n'as pas envie de songer à cela. Pas maintenant. Soufflant de plus belle. Tournant la tête pour jauger la blonde. « et c'est aussi un simple constat de voir que vous faites que vous plaindre. » dis tu avec un sourire qui sonne faux. « si le pitbull pouvait ranger ses ongles, j'ai pas envie qu'elle se casse un ongle .. elle va encore râler. » froid, méchant à ton tour. Après tout depuis un moment c'est ta fête, autant que tu te défendes et qu'on se rassure, tu peux aussi t'en prendre à la blonde. Bon pour l'instant elle ne t'a pas agressé à proprement parler, elle est en sursit dans ton esprit. Pour combien de temps ? L'avenir nous le dira, mais si la brune veut te piquer, qu'elle le fasse. Tes mots sont tout aussi aiguisés que ses ongles. Soufflant à nouveau, oui le monde se tourne contre toi. La prochaine fois tu prendras les escaliers, y a pas photo tu retournes pas bloquer là-dedans pour une troisième fois. La troisième sera ta mort, pour sûr ! Tes jambes s'étirent un peu et tu joues avec tes mains sur ces dernières. Petit bruit innocent au début, mais qui peut vite devenir agaçant ... surtout quand on voit la patience de tes camarades.

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stuck in the middle

Le calme de la blonde avait un effet apaisant. J'en venais même à me demander comment elle faisait tellement ça m'impressionnait, il fallait le dire. Sauf que l'autre, là, il savait pas se la fermer si c'était pour simplement râler plus fort et de façon plus réelle que moi. Non, vraiment, il avait l'art et la manière de venir avec ses grands chevaux pour détruire une atmosphère presque viable. Avec lui dans les parages, nul doute que nous risquions de nous intoxiquer avec le poison qui sortait de sa bouche. Et j'en perdais aussitôt mon calme, tapotant ma cuisse avec mes doigts pour ne pas penser à entrelacer mes mains autour de son cou pour l'étrangler. Mais, la blonde réussit à me faire sourire. Elle m'était plutôt sympathique, et j'osais espérer ne pas lui faire l'effet d'une furie enfermée, effet que je faisais très visiblement au blond coincé avec nous.

Exaspérée je soupirais. « C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité. Vous vous plaignez plus que nous alors si c'est pour ça vous pouvez éventuellement la fermer. Et c'est pas une option à vrai dire. » Au revoir le ton sec que j'avais essayé d'employer jusque là, bonjour le ton las qui exprimait qu'il fallait vraiment qu'il se la ferme sous peine de nous faire mourir d'ennui. Enfin, ça ne m'empêchait pas d'être hors de moi, mais j'avais appris à ne pas crier sous le coup de la colère. Ma chère mère m'avait toujours dit que c'était un signe de faiblesse. Pourtant, elle ne m'avait jamais montrée la force qui aurait, ainsi, dû l'animer.

C'en était trop. Adieu les politesses, adieu le self-contrôle. Je grognais. « Le PITBULL ?! Tu veux vraiment voir ce qu'il va te faire, le pitbull, si tu la boucles pas maintenant ?! » L'index levé en l'air pour le désigner avec un air aussi culpabilisant que meurtrier, j'avais fait un pas vers lui, prête à me jeter sur lui au moindre mot de plus de sa part pour le frapper. La violence n'avait jamais rien résolu, mais j'en avais suffisamment gros sur le coeur pour laisser échapper toute ma frustration sur lui, et il fallait dire que ces dernières heures, il restait le plus gros pourcentage de ce sentiment désagréable. En même temps, quand on a affaire avec quelqu'un désagréable comme lui, c'est pas difficile non plus.

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stuck in the middle

Bobby Carmichael & Cade Braxton & Albane Beaumont (guest starring : Sawyer Braxton)

D epuis ce jour où elle l’avait retrouvé Cade dans son lit, totalement bourré et inconscient, Sawyer s’était donné une mission : le garder à l’œil. Elle n’avait pas été assez présente, pas assez attentive, et il avait manqué de sombrer, seul dans sa chambre. Elle n’était pas prête à faire face à un nouveau drame, et le reste de la famille Braxton ne l’était pas non plus. Alors elle s’était donné pour mission de le garder à l’œil. Pire que la maman poule, je vous présente la belle-sœur poule ! Depuis, elle le tannait pour qu’il mange. Elle le tannait pour qu’il aille à ses rendez-vous chez le psy, aussi. Parce que ces rendez-vous, c’était le seul moyen pour Cade de retrouver son poste. Et que reprendre le travail, ça lui donnerait au moins un but. Quelque chose d’autre à faire que de traîner sur son canapé à boire, pour ensuite se traîner jusqu’à son lit… Et boire. Et puis ce job, aussi glauque soit-il du point de vue de Sawyer, il l’aimait. Elle le connaissait assez pour savoir que dans le fond, perdre définitivement sa place, il n’en avait pas envie. Ce ne serait qu’un coup de pelle supplémentaire sur la tête d’un idiot qui avait déjà creusé son trou et n’attendait plus qu’on l’y laisse crever.

Et ça, c’était hors de question. Alors ce jour là, Sawyer l’avait harcelé, s’était assurée qu’il aille à son rendez-vous chez le psy. C’en était arrivé au point qu’elle connaissait son emploi du temps mieux que lui. Pour être sûre qu’il ne se moquait pas de sa tronche, elle avait même décidé de venir le chercher après son rendez-vous. Et c’est dans le hall de l’hôpital qu’elle attendait donc, bien patiemment, depuis déjà un petit moment. Parce qu’elle était arrivée en avance, d’une part. Mais aussi parce que l’ascenseur s’était bloqué, avec son beau frère dedans. Il avait vraiment la poisse, c’était pas possible autrement. Pendant que les techniciens s’acharnaient à décoincer la cabine, bloquée entre deux étages, Sawyer attendait, ne se privant pas pour se moquer de lui par message. La compagnie n’était pas très plaisante, apparemment. Mais Cade ne trouvait que bien peu de plaisir en la compagnie de ses congénères humains, ces temps-ci, Sawyer doutait donc que les deux femmes qui se trouvaient avec lui soient les furies qu’il dépeignait dans ses messages.

Finalement, après moult efforts, l’équipe de maintenance de l’ascenseur parvint à faire redescendre la cabine… Et à en juger par la scène à l’intérieur, il était temps ! Cade, assis par terre, tout comme une jeune femme blonde à l’air blasé. Et puis une petite brune, la mine revèche, qui semblait prête à sauter à la gorge de Cade. Un air amusé sur le visage, Sawyer observa la scène et lança à Cade Je vois que ton charme naturel a encore opéré. Tu les fais toutes craquer. Craquer, c’était certain, mais ça n’avait rien de romantique, pour le coup. Faut l’excuser, il est grognon en ce moment, il a pas pris son goûter, ajouta-t-elle à l’attention des deux jeunes femmes, comme une maman qui s’excuse du comportement exécrable d’un gamin mal élevé à la sortie de l’école. Elle se moquait un peu de Cade, aussi, soyons honnêtes. Mais il avait l’habitude.

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