contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
Sujet: Ghost of the past - Gabriel (#) Mar 30 Jan - 21:16
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Sujet: Re: Ghost of the past - Gabriel (#) Mer 31 Jan - 22:02
Ghost of the past. {Lorena & Gabriel}
Cette journée, Gabriel la sentait mal. Depuis le moment où il a ouvert les yeux, il a tout de suite compris que ça serait une journée sans. Il avait fait les actes de son quotidien machinalement, guettant le moindre changement, la moindre action qui allait pourrir sa journée. Il le sentait, il le savait, son instinct lui criait de se recoucher, mais non. Gab’ il est têtu, il ira bosser comme tous les jours et qu’importe ce qui lui arrive, pour rien au monde il n’ira pas travailler. Le garage c’était son oxygène, le seul endroit où il se sentait à sa place, où il se sentait enfin vivant et non en sursis. Il enfilait son bleu de travail, prenait son sac à dos contenant ses affaires, prit un beignet entre ses dents, et à cheval sur son vélo, il prit la direction de son sanctuaire. Comme chaque jour. Et jusqu’à la fin de ses jours. Il ne voulait rien d’autre que la paix, dans son monde de cambouis, de ronronnement de moteur, face à la mer. Il ne jurait que par ça, il n’avait pas grand-chose à quoi se raccrocher de toute façon.
Après une heure de transport, il arrivait au garage. Face à la devanture, il prit une grande inspiration, voulant emplir ses poumons d’oxygène, mais son instinct n’arrêtait pas de lui conférer une ambiance malsaine. Il fit mine de rien entendre, entrait dans le sanctuaire, saluait son patron qui ne lui répondit que par un hochement de tête, saluait Anton, le deuxième mécanicien, et il se rendait à son casier pour déposer ses affaires. Il était prêt, prêt à tout réparer, à se donner à fond. Prêt à rêver. Il prit sa caisse à outils, et se dirigeait vers la mustang, qui lui donnait bien du mal ces derniers temps. La panne, il pensait la savoir, mais plusieurs pièces semblaient être défaillantes. Mais la difficulté, ça ne lui faisait pas peur, et il se donnait à mille pour cent pour réussir à réparer tout ce qu’on lui donnait. La mécanique, c’était son rêve éveillé, c’était sa manière à lui d’exister, et chaque jour il remerciait son patron de lui avoir laissé sa chance. Et la plupart du temps, Gabriel se débrouillait seul, sans l’aide de personne. Et aujourd’hui, Anton a voulu l’aider à soulever le moteur alors que Gab’ n’en avait pas foncièrement envie, il a brûlé les étapes, à appuyer trop vite sur le bouton de l’élévateur, et Gabriel l’a pas vu venir.
De plein fouet il s’est pris le bloc moteur dans la figure, le fixateur métallique a tapé le front, et a scalpé l’arcade de Gabriel, et le sang à jaillit, tout comme l’huile du moteur, les jurons aussi. Leur patron a tout vu, tout entendu, et immédiatement il a appelé les ambulanciers, comprenant l’ampleur du désastre. Gabriel avait mal, et il a vu le sang couler de son front, il s’est immédiatement saisit d’un chiffon qui trainait là, et il a comprimé comme il a pu. Mais ça ne s’arrêtait pas, et il lançait un regard noir à Anton, qui se terrait au fond d’un trou. Il aurait dû s’écouter, il avait compris la leçon désormais. Les ambulanciers arrivèrent sur le lieu, et en voyant l’ampleur de la coupure, et l’absence de désinfection, prirent la direction de l’hôpital. Un endroit que Gabriel avait en horreur. Mais il ferait une exception, car il avait mal, et qu’il avait besoin d’aide. Les urgences étaient presque vide de vie, il était limite la seule urgence. Une infirmière le conduisait à un box, réalisait un premier nettoyage, car il n’était pas propre du tout. Réalisait la première désinfection, mais le sang ne cessait de couler. Elle ordonnait à Gabriel de maintenir la compression, le temps que le médecin arrive. Il aurait pu s’attarder sur le joli minois de l’infirmière, ou de sa blouse qui en montrait plus que nécessaire sur ces formes, mais il avait bien trop mal pour penser autrement. Il fermait alors les yeux, restant ainsi, allongé, attendant qu’enfin on le délivre de cet enfer.
Une voix de femme le sortait de son demi-coma, et il l’avait reconnu. Doux son mélodieux à ses oreilles, qu’il n’avait plus entendu depuis des années. Appartenant à son passé, ayant détruit son avenir. Il n’y croyait pas. Il n’y croyait plus en réalité. Il ouvrit les yeux et tombait nez à nez face à Lorena. Douce trahison, amour amère. Elle n’avait laissé qu’un trou béant dans sa poitrine. Elle était la seule femme pour qui il aurait décroché la lune si seulement elle ne l’avait pas abandonné. Et la voir là, c’était que balancer du sel sur son cœur meurtris. Décidément, cette journée ne pouvait pas être pire. Elle semblait tout aussi choquée que lui, au point d’en faire tomber son calepin. Et il se penchait en même temps qu’elle pour rattraper l’objet, avant de se relever. Les étoiles dans la tête, ça tournait mais il ne disait rien, il n’aimait pas se plaindre. Mais il allait répondre à ses questions, le plus simplement du monde. De toute façon, il n’avait pas le choix, elle était son médecin.
« - Je vis ici. Je suis un enfant du pays, mais peut-être que je ne te l’ai jamais dit. Tu permets, je me réinstalle, ça tourne là. »
Ça tournait dans son esprit, mais aussi dans son cœur. Il n’avait jamais pu l’oublier, il n’avait jamais réellement compris pourquoi il l’avait quitté, tant il avait fait pour elle. Mais elle appartenait au passé, en tout cas il devait s’en convaincre. « - Mais toi ? Tu es bien loin de ton New-York ! Tu t’es perdue ? »
Gabriel soupirait, posait son regard sur le sol, il n’arrivait pas à faire semblant, à oublier leur passif, tant il l’avait aimé.
« - J’aurais jamais cru te revoir. Encore moins ici. T’es partie comme une voleuse, dévastant le peu de choses positifs que j’avais dans ma vie. Mais t’inquiète, je suis condamné à errer. Si tu pouvais juste réparer mon arcade, qu’on puisse continuer à vivre comme avant, ça m’arrangerait. »
Amère, il l’était. Amoureux. Toujours. Mais il essayait de se dire qu’il n’était assez bien pour personne.
☆☆☆ Beerus
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Sujet: Re: Ghost of the past - Gabriel (#) Lun 5 Fév - 21:58
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Sujet: Re: Ghost of the past - Gabriel (#) Mar 20 Fév - 3:30
Ghost of the past. {Lorena & Gabriel}
Gabriel se prenait une sacrée claque dans la gueule. Il n’avait jamais réussi à l’oublier, pourtant il avait tout essayé : l’alcool, l’héroïne, la cocaïne, le shit, le sexe à outrance, les bagarres. Mais non, rien. Cette douleur dans sa poitrine ne disparaissait jamais. C’était un amour de jeunesse, et pourtant. Il l’avait dans la peau, et il n’arrivait pas à s’en défaire. Désormais, il avait appris à vivre avec, à souffrir en silence. Et dans le fond, il avait espéré ne jamais la revoir, tant elle lui avait fait du mal. Il n’avait jamais autant souffert pour une femme. Et il s’était promis que plus jamais on le trahirait de la sorte. Alors là, la revoir de nouveau, lancinait la douleur en son cœur. Il était en position de faiblesse avec cette arcade ouverte, mais en plus de ça, il savait qu’il n’arriverait jamais à faire taire son amour pour elle, tant il y avait cru. Mais elle appartenait au passé : son rire, son sourire, ses moments de folie, son corps empreint de sensualité et de douceur, son parfum floral enivrant, ses mots doux… Il devait oublier tout ça, pour sa survie mentale. Il n’avait plus droit de penser à elle de la sorte, il devait renoncer. Mais la voir là, face à lui, si belle, si douce, ça ranimait ses songes, ses souvenirs, ses sentiments. Et putain ce que ça fait mal ! Gabriel appuyait sur sa plaie, les yeux au sol, ne parvenant pas à la regarder sans la dévisager. Il avait la mine triste, la rancœur dans le regard. Et il ne voulait pas se sentir en position de faiblesse, pas après ce qu’elle lui a fait. Alors quand elle lui annonçait qu’elle était là depuis toujours, il se mit à serrer les poings tant la colère montait en lui. Cynique, il le devenait.
« - Ok. Donc t’es en train de me dire qu’en fait, on vit à quelques kilomètres depuis tout ce temps ? Putain j’ai cuvé ma peine juste à côté de toi, en te pensant loin. Si ça ce n’est pas un karma de merde ! »
Gabriel soupirait. Il était blessé, triste. Il aurait tant aimé ne pas la savoir ici. Il aurait tant aimé ne pas avoir aussi mal. Comme il aurait voulu ne pas l’aimer autant. Quand elle appliquait l’antiseptique, il se mit à couiner comme un chat, il n’arrivait pas à intérioriser sa douleur, et puis il en avait aucune envie. Elle lui sortait son baratin sur le couple et son passif, mais Gabriel n’était pas du tout réceptif, pour lui, elle n’avait aucune excuse.
«- Parce que pour toi, trois ans de relation ça se balaye d’un revers de la main, comme ça ? Et sans un mot en plus ? T’as eu aucun scrupule à le faire en tout cas ! »
Gabriel fermait les yeux durant les soins, ayant toujours eu peur de ça. Puis quand elle s’excusait pour le mal causé, il rouvrit les yeux pour se noyer dans les siens. Il y vit de la sincérité, un regard nouveau. Elle ne semblait plus être celle qu’il avait aimé, ou plus tellement. Elle semblait posé, sincère, et tellement autre. Gabriel se mordit la lèvre, et répondit simplement. « - Tu n’as plus à t’excuser. Le mal est fait, on n’y peut plus rien. Puis t’as eu raison, je suis nocif pour tout le monde. Et ça ne changera jamais. »
Gabriel pensait ce qu’il disait. Il savait qu’il n’était pas bon, qu’il n’était pas un bon gars, même s’il faisait tout pour se racheter une conduite. Il savait ses travers, ses vices, et il savait qu’il ne l’emporterait pas au paradis. Il refermait alors les yeux quand elle reprit son soin, essayant de faire taire son cœur qui hurlait dans sa poitrine.
☆☆☆ Beerus
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Sujet: Re: Ghost of the past - Gabriel (#) Dim 25 Fév - 12:18
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Sujet: Re: Ghost of the past - Gabriel (#) Mar 6 Mar - 2:16
Ghost of the past. {Lorena & Gabriel}
Gabriel était perdu. Il l’avait toujours été, mais aujourd’hui plus que d’habitude. Il pensait que cette douleur s’était dissipée, que le passé était derrière lui, et qu’il n’avait plus besoin de ressentir pour vivre. Mais il s’était trompé. Comme toujours. A jamais. Lorena face à lui était cette claque du destin qu’il n’avait pas mérité, qu’il n’avait pas su gardé, et il s’était toujours considéré comme responsable de son départ. Aimer trop fort ça laisse des traces. Nuisible c’était ce qu’il était. Nocif car il détruit ce qu’il touche, et ça depuis tout petit. Il n’était que Gabriel, et c’était suffisant. Son Gab’ résonnait en lui. Echo du passé. Echo du présent. Tout s’entremêlait dans son esprit, et lui faisait perdre la tête. Il était fatigué de devoir sans cesse se battre, sans cesse renier ce qu’il était, ce qu’il ressentait, et puis avec Lorena, il en était incapable. Il n’avait jamais pu lui mentir. Alors quand elle expliquait les raisons de son départ, il ne put s’empêcher de soupirer, la colère s’insinuant dans ses lèvres comme un poison. Il ne supportait pas les excuses, c’était pour les lâches, et il avait compris qu’elle l’avait abandonné par pur égoïsme, par lâcheté. Et c’était ce qu’il avait été incapable de faire, alors qu’il avait toute sa vie ici, à Wellington, à l’époque.
« - Ne te trouve pas d’excuse Lorena. Ce qui est fait, est fait. On ne peut pas revenir en arrière. Tu m’aimais, t’as eu peur, t’es partie. Par égoïsme, par lâcheté. Point final. T’aurais pu juste me prévenir que j’avais tout quitté pour rien. »
Il l’avait aimé comme un dingue, il lui avait tout donné, il avait tout fait pour la rendre heureuse. Il avait comblé le moindre de ses désirs, lui avait fait oublié son chagrin immense. Il avait tout donné, jusqu’à son âme, et encore aujourd’hui, il savait qu’il l’avait dans la peau. Mais elle appartenait au passé, et le temps avait fait son œuvre. Il devait oublier, il devait avancer. Il essayait en tout cas. Il soupirait alors, et répondit simplement. « - Il faut croire que tu as réussi dans ta vie, puisque tu es mon médecin. Tant mieux. Tu as toujours rêvée d’être à cette place. Tu le mérites.»
Il était sincère, même s’il était amer, il n’arrivait pas à lui vouloir du mal. Il avait été son confident durant des années, et il savait mieux que quiconque qu’elle rêvait devenir Chirurgien. Elle semblait avoir accéder à son rêve et ça lui faisait du bien. Un peu. Elle lui servait le couplet du gars bien, mais il n’y croyait pas, il n’y croyait plus Gabriel. Il se savait nocif pour les autres, et ça ne changerais jamais.
« - Ne me sert pas le couplet du gars bien, tu ne serais pas partie sinon. Je brûlerais en enfer, et je ne crois pas à la rédemption, pas après tout ce que j’ai fait. »
Il avait mal. Mal à l’arcade. Mal au cœur. Mal à l’âme Mais ça c’était plus subtil, plus caché et il allait bien omettre de le lui avouer. Il se contentait de grimacer, de la laisser exercer. Il soupirait au mot « profond », puis levait le sourcil valide, avant de se mordre la lèvre.
« - C’est ce con d’Anton, il a baissé la voiture avant que je me recule. Je me suis pris une barre métallique du moteur en pleine figure. T’inquiète, je saurais prendre soin de moi. A moins que tu veuilles le faire ? »
Il espérait secrètement qu’elle lui dise oui, même s’il savait que tout ceci était impossible. Entre eux, c’était terminé, et probablement définitivement.
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Sujet: Re: Ghost of the past - Gabriel (#) Dim 11 Mar - 18:49
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Sujet: Re: Ghost of the past - Gabriel (#) Jeu 26 Avr - 21:35
Ghost of the past. {Lorena & Gabriel}
Gabriel n’était pas prêt à ça. Pas prêt à la revoir. Pas comme ça. C’était un choc, encore plus grand que celui qu’il avait eu à la tête. Un arrêt soudain dans le temps qu’il ne parvenait pas gérer. Et puis son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine ne l’aidait pas à y voir clair. Il était empreint de rancœur, de douleur, de haine à l’encontre de Lorena, et ça c’était sa raison qui lui soufflait. Mais son cœur lui était loin d’être recouvert de glace, il battait si fort, il semblait si vivant auprès d’elle. Ça en devenait obsédant, battant incessamment comme si elle ne l’avait jamais réellement quitté, drôle de sensation qu’il n’avait pas ressenti depuis si longtemps, depuis qu’elle l’avait quitté en somme. Il soupirait alors, car il était encore plus perdu. Il ignorait totalement ce qu’il devait ressentir en cet instant précis, et pire encore il ignorait ce qu’elle ressentait à son encontre, il ignorait si elle aussi ressentait ça. Mais une chose était sûr, c’était qu’il se sentait plus vivant quand Lorena était ses côtés, presque invincible. Et ça le faisait peur. Terriblement peur, il ne voulait plus avoir mal, et avec elle, rien n’était moins sûr. Pourtant quand il se lançait dans son monologue du mauvais gars, ce qu’il pensait sincèrement, il ne s’attendait pas à autant de colère qui émane d’elle. Elle posait brutalement les instruments sur le plateau en métal, le bruit fracassant raisonnant dans sa tête. Le bruit était décuplé, ça le fit sursauter, et pire même, lui provoquait une putain de migraine. Il se mordait la lèvre sous la douleur, fermait les yeux, se concentrant pour ne pas pleurer comme un gamin. Le silence s’installait entre eux, et le souffle de Lorena montrait qu’elle tentait de reprendre le contrôle d’elle-même. Alors Gabriel prit une grande inspiration, mais ne rouvrait pas les yeux, laissant Lorena le soigner. Se mordant l’intérieur de la joue de temps en temps sous les pics douloureux.
« - J’ai mal à la tête, mais comme tout coup à la caboche non ? Je suis de bonne constitution, tu ne me verras jamais vomir. Je te rappelle nos soirées alcoolisées, où tu finissais la tête dans la cuvette en voulant rivaliser avec moi ? »
Il n’avait jamais été dans un tel état, jamais malade, ni quoi que soit. Il avait toujours pris sur lui-même dans les pires situations de sa vie. Il ne s’était jamais plaint et n’avait jamais laissé personne le faire. Par contre aider les autres, il l’avait fait, aux personnes qui avait sa confiance, comme Lorena. Il l’avait aidé au moment le plus dure de sa vie, et il en avait laissé des plumes. Il se retenait de soupirer à nouveau, et entendit ses paroles. Il fronçait les sourcils, oubliant sa plaie, la rouvrant par la même occasion et sortait ces mots d’un coup d’un seul.
« - Je ne viendrais pas faire de contrôle. Ça ne sert à rien. Et je ne parlais pas de ça. »
Oh que non il ne parlait pas de ça. Mais plus qu’elle revienne dans sa vie, comme avant. Pour toujours cette fois-ci. Mais il savait que c’était terminé et que plus jamais elle ne serait là. Alors il la laissait travaillé, et ainsi la laisser retourner à sa vie après. Il aperçut un médecin passer le pas de la porte, il ne lui adressait qu’un faible regard, mais ces mots le laissaient pantois. De quoi il parlait celui-là ? Alors il jetait un regard interrogateur à Lorena, qui lui répondait du tac-o-tac. Un accident de voiture ? Il savait combien les véhicules pouvaient être cruels et sans pitié pour le conducteur. Il se rappelait alors d’un article dans le journal, relatant d’un accident entre un bus et un véhicule léger. La jeune femme était dans un piteux état. Alors il l’a regardait d’un air apeuré, il espérait qu’elle allait répondre négativement à sa question.
« - Ce n’est pas rien. Ne me dis pas que tu es la jeune femme de l’article du journal. Mon garage a expertisé la voiture, la conductrice n’aurait jamais dû s’en sortir. Elle était en lambeau la caisse. »
Il était choqué, et il espérait tellement qu’elle ne soit pas celle à qui appartenait la voiture. Il se souvenait tellement bien du sang qui recouvrait l’habitacle, de ce tas de ferrailles ressemblant à un cercueil. Il avait peur pour elle, et n’aimait pas la savoir en danger. Il fermait les yeux quand elle appliquait le spray, et se laissait recoudre, répondant à ses questions d’un air distrait. Protecteur, oui, il ne l’était que trop.
« - Je vis aux extérieurs de la ville. Loin de la pollution de l’hypercentre. Puis je suis moins taré qu’avant, plus posé on va dire. Et toi ? Où vis-tu ? »
Au fond, il ne voulait pas savoir, car si elle était près de lui, il en serait malade.
☆☆☆ Beerus
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Sujet: Re: Ghost of the past - Gabriel (#) Ven 4 Mai - 18:39