contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Never say never ♠ Olivia & Scott (#) Lun 5 Fév - 0:05
Côte contre côte nos corps vibrent par temps Et dans cette course sans dérive On tombe presque hors-champ Et dans tes rires qui défoncent Plus que l'ego qui te prend Tu nous réduis à l'impossible dans tes tourments
Et sans gêne tu te défonces tu ne comprends pas Car nous avions une belle histoire tu ne le nierais pas Par contre tes cris défoncent les murs de ton appartement Pour atteindre mon cœur qui meurt un peu plus à chaque instant.
Ensemble, Coeur de Pirate
Il m’a fallu un moment pour rejoindre East Bay ce soir. Serait-ce à cause de la lenteur de mes pas ou de la trop longue distance à parcourir ? Peu importe, au fond. L’objectif à atteindre est le plus important… Mes pensées volent vers cet homme qui a changé ma vie en si peu de temps.. Il n’a pas l’air de le comprendre sinon il ne serait pas parti comme un voleur, après une nuit de débauche. Ma vision des hommes n’était pas folichonne avant cela. Je survivais plus que je ne vivais. La carapace qui entourait mon cœur s’est fêlée au fur et à mesure des échanges que nous avions. C’est avec lui que j’ai pu baisser les armes pour la première fois. Et jamais je n’aurais cru qu’il puisse se barrer comme ça. Quel lâche. Heureusement je n’ai pas pris mon arme de service avec moi.
Ce soir je me fais l’impression d’être une pauvre fille qui ne s’est pas remise d’un chagrin amoureux et va au bout du monde pour poursuivre son prétendant. C’est un peu ça. A une exception près : si il ne veut pas de moi, tant pis… nous nous contenterons de vivre dans la même ville et de nous ignorer. Ce serait dommage, c’est sûr. Je pense qu’après cela la gent masculine aura beaucoup de mal à m’approcher. Enfin je dis ça mais… peut-être a-t-il juste perdu son téléphone portable et mon numéro avec, ce qui explique son silence radio ? Et en réalité il me recherche corps et âme depuis des mois ? Je ne suis pas naïve à ce point là, quand même.
J’arrive devant le numéro indiqué sur le petit bout de papier plié en quatre. Shirley a eu la gentillesse de me le noter même si théoriquement elle n’avait pas le droit de me donner l’info. La secrétaire du bureau de police est une perle.
Avant de me barrer comme une poule mouillée, j’appuie sur la sonnette. Scott est probablement rentré chez lui à cette heure tardive. Des dizaines de questions s’emparent de moi à ce moment-là : aurais-je du le prévenir de ma venue ? Devrais-je prendre mes jambes à mon coup pour partir, vivre ma vie loin de lui ? Est-il en déplacement en ce moment ? A—t-il une relation sérieuse ? C’est sûr qu’après des mois de silence radio, il a du s’en passer des choses. Soudain je suis surprise par des sons provenant de l’intérieur, puis le footballeur apparaît en travers de la porte. Je lui souris un instant, prenant quelques secondes pour le détailler. Il ne semble pas avoir changé. Il est toujours le Scott que j’ai rencontré chez moi, à New-York. Ai-je vraiment cru qu’il serait transformé ? Ma foi, je n’en sais trop rien. « Hey… salut Scott ! » je bredouille, ne sachant trop quoi dire. « Est-ce que je peux rentrer ? » Il vaut mieux, si je ne veux pas faire une scène sur le pallier. A vrai dire je n’ai rien prémédité de notre échange. J’ai répété des phrases toute faites pendant des mois, imaginant nos retrouvailles différemment chaque fois. Parfois avec colère, rage, d’autres fois étroitement liés dans un lit, mais tout ce que j’avais imaginé disparaît de mon esprit comme par magie.
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Sujet: Re: Never say never ♠ Olivia & Scott (#) Mar 13 Fév - 12:41
never say never
Il y’avait des journées comme ça, où tout se passait bien. Tout se passait même tellement bien qu’on en oubliait presque que la vie donnait parfois des revers inattendus à notre quotidien. Pourtant rien ne laissait présager cela. Absolument rien. L’air doux du printemps commençait doucement à montrer le bout de son nez et les soirées étaient de plus en plus agréable sur la baie. La saison battait également à son plein et Scott n’avait plus tellement le temps pour faire autre chose que travailler. Le contre coup de son voyage aux Etats-Unis n’avait pas mis longtemps à arriver et l’avait frappé de plein fouet. Pareil pour son activité de coach à domicile. Les corps abîmés par l’hiver avaient sûrement besoin de peau neuve et l’activité tourné donc à plein régime. Entre les entraînements le matin et les coaching le soir ou inversement, il ne lui restait plus beaucoup de temps, si bien qu’il avait appris à profiter encore plus de ses soirées et surtout de ses week-ends. Les plaisirs simples du quotidien avaient retrouvé une valeur particulière à ses yeux. Une bière, un match de foot, une soirée à cuisiner, des amis, un bon film bref. Toutes ces choses dont il avait presque perdu le goût par habitude ou même lassitude. En ce samedi soir, Scott était donc affalé sur son canapé, paré pour le match du samedi soir, un rituel chez lui. Vahalla savait également que c’était le jour où elle avait le droit de monter sur le canapé pour regarder le match avec son maître. Un vrai petit rituel du samedi soir qui était ponctué parfois d’invités mais qui ne changeait en règle général, jamais. En cette soirée, tout était prêt, Scott était dans les temps, son repas aussi. Il s’y était pris à l’avance pour justement ne rien louper du match. Comme à son habitude, il parlait à son chien tout en faisant la cuisine, une manière de donner un peu de vie à cette petite maison. Tout était prêt : les bières ? Au frais ! Son assiette de Nachos maison ? Toute chaude ! Il ne manquait plus que le match. Ainsi, quand il entendit le coup de sifflet, Scott se jeta sur son canapé comme s’il allait marquer l’essai de sa vie et alors qu’il entreprit de croquer dans ses premiers nachos, les meilleurs, la sonnette retentit dans la maison.
Vahalla n’aboya même pas. Elle était tellement habituée à voir débarquer des personnes à l’improviste chez elle que c’était presque devenu anodin. Elle arqua tout de même une oreille, tournant son museau d’abord vers son maître comme pour lui signifier qu’il devait aller ouvrir, puis vers la porte pour voir qui venait de briser le fameux rituel du samedi soir. Son rituel avec son maître. Scott, lui, préféra en rire. Il regarda sa chienne et tout en se levant et en lui faisant une caresse, partit ouvrir la porte.
« C’est sûrement le voisin qui veut venir voir le match ça ! »
Malheureusement, c’était loin d’être le voisin. C’était plutôt un fantôme de son passé qu’il pensait loin derrière lui. Il avait tort. Comme pour lui rappeler que le destin n’avait rien d’irréel, Olivia se tenait face à lui, dans l’encadrement de la porte. Il y’a quelques mois de cela, celle qu’il avait laissé du jour au lendemain sans explication se trouver maintenant face à lui. Il ne comprenait pas. Enfin si, il comprenait mais plein de sentiments lui traversait actuellement l’esprit. Des remords, des regrets, des doutes, de l’incompréhension, de la honte, du plaisir. Un peu de tout ça mélangé. C’est à ce moment précis que ce qui était censé être une soirée banale prit une tournure totalement différente. Il resta un long moment, seul face à sa bêtise. Seul face à elle qui devait le juger devant tant de naïveté et de surprise. Il tenta néanmoins de bafouiller son prénom.
« O.. Olivia ? »
Il resta là, suspendu à son visage, comme un imbécile, pendant quelques secondes qui lui parurent une éternité, avant de finalement s’écarter pour lui laisser le passage.
« Bien sûr, excuse-moi ! Rentre, fait comme chez toi !»
Une manière bien étrange d’accueillir quelqu’un qu’on a laissé à l’autre bout du monde du jour au lendemain, mais la surprise était en train de prendre le dessus sur son bon sens. Scott referma la porte derrière lui. Vahalla, voyant se dessiner le visage d’une inconnue, qui plus est, une fille, sauta du canapé et commença à aboyer en direction d’Olivia qui n’était sûrement pas prête à un tel accueil, néanmoins il lui fit rapidement signe d’aller se recoucher. Relevant la tête, elle se tenait là, face à lui, le dévisageant presque du regard comme s’il avait commis l’irréparable. Il avait fauté. Il le savait pertinemment et les conséquences de ses actes étaient désormais face à lui, prêt à en découdre. Alors, croissant les bras et s’appuyant contre la porte en essayant de garder un minimum de sérieux, Scott prit la discussion à bras le corps.
« Excuse-moi pour le désordre, je ne m’attendais pas à avoir de la visite ce soir. Je ne devrais même pas te poser la question mais… Qu’est-ce que tu viens faire ici Olivia ? »
Le ton était plutôt chaleureux, il ne voulait pas paraître désobligeant connaissant pertinemment son tort dans l’histoire. Mais l’interrogation était bel et bien là, pourquoi était-elle venue
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: Never say never ♠ Olivia & Scott (#) Ven 2 Mar - 2:12
Vous vous souvenez de votre enfance à l'époque ou vous croyiez aux contes de fée ? Vous faisiez des rêves sur ce que serait votre vie : la robe blanche, le prince charmant qui vous emporte jusqu'à son château sur la colline... Vous vous allongiez le soir dans votre lit, vous fermiez les yeux et vous y croyiez dur comme fer. Le père noël, la petite souris, le prince charmant... Ils étaient si proches que vous auriez pu les toucher. Mais finalement vous grandissez. Un jour vous ouvrez les yeux et le conte de fée disparaît. La plupart des gens se dirigent vers des choses et des gens en qui ils ont confiance, mais le fait est que c'est difficile d'oublier complètement les contes de fée, parce que chacun de nous garde toujours une minuscule part d'espoir, de foi, et se dit qu'un jour il ouvrira les yeux et que ses rêves deviendront réalité. En fin de compte, la foi est une chose très particulière : elle se révèle quand on ne s'y attend pas.
J’ai depuis longtemps abandonné le rêve de rencontrer mon prince charmant un beau soir d’été, de l’épouser quelques temps plus tard puis d’avoir deux ou trois marmots dans une maison à la palissade blanche. C’est difficile de se dire qu’à l’époque de nos parents c’est ainsi que ça se passait. Le monde a tellement évolué… et je ne sais dire si c’est bon ou mauvais. J’aurais aimé que tout soit si simple. Cela m’aurait évité de souffrir de la pire honte de ma vie, debout devant cette porte. La foi me pousse encore à avoir de l’espoir : l’espoir d’être accueillie à bras ouverts, l’espoir que tout ça ne soit qu’un malentendu, l’espoir que nous puissions reprendre là où nous nous étions arrêtés. Utopie, quand tu nous tiens…
Lorsqu’il ouvre la porte Scott semble perplexe, désorienté. Je le serais aussi à sa place. Le temps n’a en rien atténué ses traits enjôleurs. Je manque de hocher la tête et de partir dans un fou rire hystérique quand il bredouille mon prénom. « Je suis contente de voir que tu te souviens de mon prénom. » dis-je, sarcastique. Aussitôt que les mots sortent de ma bouche je les regrette. Moi qui voulais tenter une nouvelle approche et retrouver ce que nous avions, ce n’est pas avec de la rancœur que je les obtiendrais. Le hic est que mon coeur en a pris un coup et ne veut pas oublier ce qu’il s’est passé. J’esquisse un sourire amical en signe de bonne volonté. Je ne suis pas cette femme vile et pleine de rancune, je ne veux pas l’être. Pardonner, ce n’est pas oublier, c’est certain. J’ai envie de lui sauter au cou et de lui dire que tout est oublié. Et encore une fois… utopie, quand tu nous tient. Le revoir me rappelle toutes les raisons qui m’ont fait tomber dans ses bras il y a quelques mois.
Son chien m’accueille en sautant puis se retient juste lors de l’injonction de Scott. Il m’en avait parlé, de cette chienne qu’il avait appelée Vahalla, nom ressemblant beaucoup à une conté des mythes nordiques. C’est grâce à cela que je m’en était souvenue du premier coup. Cette chienne est magnifique et ça ne m’étonne pas qu’il soit tombé raide dingue d’elle. « Salut toi. » dis-je en me mettant à genou pour être à sa hauteur, flattant son encolure poilue. « Excuse-moi pour le désordre, je ne m’attendais pas à avoir de la visite ce soir. Je ne devrais même pas te poser la question mais… Qu’est-ce que tu viens faire ici Olivia ? » Je donne quelques caresses à Vahalla puis me redresse pour évaluer mon environnement : des tacos sur la table basse, un match à la télévision, quelques bières au pied du canapé… pas de doute là-dessus, Scott regardait un match. Un sourire se dessine au coin de mes lèvres en imaginant la scène. J’avais parfois regardé des matchs avec lui à la télévision, cuisinant des fajitas ou des tacos.
Je reste dans une position délicate, le cul entre deux chaises. Mes hésitations vont entre le gifler et l’embrasser. J’opte pour une approche un peu plus neutre. « J’ai découvert que j’étais enceinte et je viens te réclamer une pension. Oh et tu m’as filé une saleté d’IST, tu devrais faire des tests de dépistage, hein. » je dis l’air tout à fait sérieuse. J’attends de voir son visage pâlir pour ajouter : « Non mais c’est une blague, en fait... » Un éclat de rire s’échappe de ma bouche et je pose la main dessus pour étouffer le bruit. J’adore faire de l’humour, toutefois j’y suis peut-être allée un peu fort là… « Je pensais juste qu’on devrait… s’expliquer. Je ne sais pas. Je n’arrivais plus à faire mon boulot tellement je pensais à toi, et crois-moi je déteste ça. Du coup j’ai décidé d’emménager ici quelques temps, peut-être quelques mois ou années, je ne sais pas encore. » Tout se mélange dans mon esprit depuis que Scott est apparu dans ma vie. Avant mes projets étaient bien définis, j’avais une trame, un guide, et maintenant j’ai l’impression que plus rien n’est valable. « Qu’est-ce que tu deviens ? »