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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 the thing that killed our love (avery)

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MessageSujet: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyLun 5 Fév - 18:30

the thing that killed our love
Seavery

Chaque prénom a une signification particulière, mais un prénom ne nous dit jamais vraiment tout sur quelqu'un. Avery. Ce prénom m’inspire tellement de choses, de souvenirs. Chaque fois que ce prénom résonne dans mon esprit son doux visage apparaît. Je me souvenais comme si c’était hier de son sourire lorsque nous nous retrouvions, sa manie quand quelque chose la mettait mal à l’aise ou encore sa mine pour exprimer son mécontentement. Pourtant, je n’ai jamais décelé son mal-être. Je crois bien que si Avery ne m’avait jamais touché un mot sur son secret, je ne m’en serais jamais douté. Jusque là, je pensais connaître Avery sur le bout des doigts après toutes ces années partagées avec elle, mais à croire que ma femme m’était inconnue. Plus j’y pensais, plus je m’en voulais de n’avoir rien vu. Je regrettais même d’avoir été rude avec elle pour que celle-ci s’éloigne de moi quitte à ce qu’elle me haïsse. Pour tout dire, la colère s’était emparée de moi, excédé par mes sentiments et pensées incontrôlables à son sujet. Cet accident m’en avait fait prendre conscience après m’avoir tant chamboulé, car j’avais bien cru la perdre. Je souhaitais me faire pardonner, car ce divorce devait tout autant l’attrister que moi-même dans le fond. Ce que nous avions vécu n’était en aucun cas une brève et banale histoire sans de réels événements marquants tels que notre emménagement et notre mariage. Pour être honnête, cette fille avait bouleversé mon cœur. Je ne le répéterais jamais assez : notre histoire était faite pour perdurer, jusqu’à même penser vieillir ensemble avec nos visages changés par le temps en profitant de chaque moment avant de rendre notre dernier soupir. Cette histoire s’était terminée sur un goût amer, sans réponses à mes questions alors que je la voyais s’éloigner davantage de moi. Malgré qu’Avery s’était décidée à me confier son avortement, je restais toujours dans l’incompréhension. Néanmoins, Avery avait fini par s'en rendre compte. J’allais peut-être enfin avoir des explications. Tout compte fait, l’accident aura été bénéfique dans le sens où il avait permis de retirer nos œillères. Pour ça, il était préférable que cette tension entre nous disparaisse pour pouvoir nous expliquer sans que des paroles fortes et violentes interviennent. Ainsi donc, des excuses étaient de rigueur. Après lui avoir laissé le temps de se remettre de son accident, j’étais plus que décidé à la revoir. Par malchance, elle était retournée chez ses parents après son départ de l’appartement. Je redoutais tellement d’avoir affaire à eux pour me lancer des reproches à propos de leur fille, mais mon souhait de présenter mes excuses à Avery prenait le dessus sur ça. Quoi de mieux qu’un bouquet de fleurs pour les faire passer sans embuche ? Une fleur en particulier me venait en tête, sa fleur préférée. Sur la route en direction de l’habitation de ses parents à South Bay, je n’hésitais donc pas à m’arrêter à une boutique de fleurs pour chercher ce bouquet. Ce bouquet en ma possession, je reprenais ma route. A force de me rapprocher du lieu de ma destination, je sentais une nervosité grandissante. Je ne vous raconte pas mon état lorsque j’étais face à la porte d’entrée. Pendant un court instant, j’avais même hésité à faire demi-tour pensant que je faisais une erreur sachant que mon but était de m'en détacher pour essayer de l’oublier. Je faisais l’inverse en étant là. Au final, je me convainquais à appuyer sur la sonnette en espérant tout de même que je tomberais sur Avery directement. A ma plus grande joie, Avery m’ouvrait la porte et me découvrait sur le perron. Voyant son air quelque peu étonné après m’avoir ouvert la porte, je ne pouvais m’empêcher de faire une petite remarque avec un sourire au coin des lèvres pour essayer de me détendre par la même occasion. « Tu t’attendais pas à me voir, je parie. J’ai préféré prendre de tes nouvelles en personne plutôt que par téléphone. » Bien sûr, je la mettais au courant de la raison de ma visite pour éviter qu’elle me le demande. Avery m’invitait alors à entrer. Tel un réflexe, à mon entrée dans la demeure, je jetais un coup d’œil à la recherche de ses parents. N'ayant pas l'impression qu'ils étaient là, mon regard tombait alors sur des cartons dans le hall d’entrée. « Ce sont tes cartons ? » Ma curiosité parlait pour moi. « Tu as l’air d’avoir bien récupéré après ton séjour à l’hôpital en tout cas. » finissais-je par lui faire la remarque. J’en oubliais aussi le bouquet de fleurs que je tenais dans l’une de mes mains. Je ne tardais pas à lui partager ma pensée. « J’en oublie de te donner tes fleurs. » Je lui tendais alors le bouquet de fleurs acheté sur le chemin en espérant tout de même qu’elle les accepte. Après tout, elle pouvait très bien me les balancer en pleine figure pour me faire regretter encore plus mes paroles sèches à son égard dans ce bar, mais connaissant Avery, elle n’irait jamais jusque là. Je l’imagine mal être violente. D’ailleurs, Avery est tout l’inverse de moi : alors qu’il m’arrive d’être surexcité, Avery est justement d’un naturel calme. Aussi, il peut m’arriver de faire preuve de crétinerie, au contraire d’Avery étant plus astucieuse. Chacun représente une moitié de personne en soi, dépendante pour l’équilibre de l’autre moitié, d’où peut-être mon instabilité depuis mon divorce. Je n’hésitais pas à lui en faire part pour expliquer mon comportement avec elle. « Je t’avoue avoir été très perturbé ces derniers temps pour plusieurs raisons, donc ces fleurs sont là pour me faire pardonner pour avoir été trop rude avec toi dernièrement, je pense. » Je ne cherchais pas à aller plus dans les détails, elle savait très bien de quoi je lui parlais pour m’en avoir fait l’observation sur son lit d’hôpital. Quant au désordre dans mon esprit, je venais déjà de lui en dire trop. « Désolé. » disais-je timidement tel un enfant s’excusant après avoir fait une bêtise.
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyLun 5 Fév - 20:46



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Elle venait à peine de descendre la première marche de l’escalier, que la voix de sa mère retentissait dans toute la pièce. « Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as décidé de déménager, alors que tu as tout ce qu’il te faut, ici. » Avery pousse un léger soupire. Elle connait très bien sa mère, et si elle fait cette remarque, c’est bien pour une raison. Elle n’a pas envie que sa fille unique quitte une seconde fois la maison. Elle serait même capable d’inventer toutes les excuses possibles pour qu’Avery change d’avis. Ce qui n’est pas prêt d’arriver. Elle n’a pas envie de ressasser cette conversation, encore une fois. « On en a parlé plusieurs fois. » Comme une impression de déjà-vu, où la conversation tourne en boucle et que quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, elle revient sans cesse sur le tapis. « Tu n’es pas bien à la maison ? » « Maman… » Le ton de la rousse n’était pas méchant, elle est tout de même d’un naturel assez calme. Mais c’était surtout pour faire comprendre à sa mère que la discussion est close. Avery ne veut pas revenir dessus une fois de plus. Ses nerfs sont à vifs. « Tu peux m’aider à descendre ce carton ? J’en ai d’autres à terminer. » Elle qui avait pris l’habitude de capituler devant ses parents, de ne pas se prononcer pour éviter de les blesser. Les choses ont bien changées ces derniers temps. Avery a parfois du mal à se reconnaitre quand elle se regarde dans un miroir. Elle tente de faire comme si de rien n’était, de garder son sourire très présent, ainsi que sa joie de vivre que tout le monde apprécie, mais l’ancienne Avery n’est plus, depuis qu’elle a ôté la vie à ce petit être qui grandissait en elle. Sa mère monte les escaliers et vient récupérer le carton que tenait fermement Avery jusqu’à présent. A peine ce dernier posé au sol, dans l’entrée, Avery fait demi-tour pour retourner dans sa chambre. Sa mère ne tarde pas à l’arrêter dans son action, s’adressant à elle. « Ne force pas trop. Tu n’es pas encore totalité rétablie. » « Je sais quand m’arrêter, ne t’en fais pas. Occupe-toi plutôt de ton rendez-vous, sinon tu risques d’arriver en retard. » Autrement dit : Je sais ce que je fais. La rousse apprécie que sa mère soit très présente pour elle, mais parfois, elle a l’impression qu’on l’étouffe. Peut-être que c’est parce que depuis plusieurs semaines, elle doit rester à domicile, suite à son accident. Rares sont les fois où Avery a pu sortir, sans que ce soit pour une raison médicale. « Je termine deux trois cartons, et après, promis, je me pose. » De toute façon, sa mère ne sera pas là pour le vérifier. En attendant, Avery reste tout de même sérieuse en ce qui concerne sa rééducation. Elle sait bien que le moindre faux-pas pourrait retarder son retour à l’hôpital. Mieux vaut ne pas penser à cette éventualité. La rousse risquerait de partir en dépression. Avery, elle est plutôt du genre à contacter quotidiennement ses collègues pour connaitre le suivi de ses patients. Elle a tellement hâte de pouvoir retrouver bientôt son poste. Sa mère ne tarde pas à quitter la maison, laissant sa fille seule dans l’immense demeure. Elle ferme d’ailleurs derrière sa mère, par reflexe. Avery continue d’emballer quelques affaires dans un carton, avant de descendre ce dernier dans le hall. Comme elle l’avait promis à sa mère, Avery profite du beau temps pour faire une petite pause. Elle se pose sur une chaise longue sur la terrasse, ouvrant le bouquin qu’elle avait retrouvée quelques instants plus tôt et reprend la lecture du début, retirant le marque-page bien abimé à force de l’avoir utilisé. Quand on voit les pages du livre, on se rend bien compte qu’il a vécu, et qu’Avery l’a en sa possession depuis des années. Le seul point positif de son arrêt, c’est qu’elle puisse profiter de l’été, des rayons du soleil qui viennent frapper sur son visage. Elle se rend tout de même compte que ce serait plus agréable avec ses lunettes de soleil. La rousse retourne dans la maison, et cherche ses lunettes dans son sac à main, quand elle remarque les clés de maison de sa mère, à côté de son sac. Elle a dû les oublier en partant, se doutant bien qu’Avery serait présente à son retour, puisqu’elle n’est pas encore réellement autorisée à conduire, sauf sur des petites distances. Un bruit qu’elle connait retentit dans la pièce. La sonnette. Surement sa mère qui s’est rendue compte qu’elle avait oublié ses clés. Un sourire se dessine sur le visage d’Avery qui s’empare du jeu de clés, avant d’ouvrir la porte, s’adressant ainsi à sa mère. « T’as encore oublié tes… » Et puis, elle se tait, se rendant compte qu’il ne s’agissait pas de sa mère derrière la porte, mais de son mari. Sean. Rien que de le voir, elle en était bouleversée, troublée. L’étonnement se lit sur son visage, bien qu’elle n’ait pas perdu son sourire pour autant. Avery écoute sa remarque, avant de rétorquer. « Je… Oui. Je pensais que c’était ma mère. Elle a oublié ses clés en partant. » Il a eu de la chance, à quelques minutes prêt, il serait tombé sur elle, sur le perron. On ne peut pas vraiment dire qu’elle le porte dans son cœur. C’est peut-être moins dérangeant que pour son père, mais elle ne l’apprécie pas réellement non plus. « Ne reste pas dehors, entre. » Avery se pousse un peu pour le laisser pénétrer dans la maison. Quand elle entendit la question de Sean, par rapport aux cartons, elle se sent un peu bête. En même temps, elle ne pouvait pas savoir que son mari allait passer à l’improviste chez ses beaux-parents. Un simple hochement de tête, avant qu’il ne prenne de nouveau la parole. « Hm, oui. Je saute le pas de quitter mes parents. Une seconde fois. » Elle lui adresse un mince sourire, avant de reprendre. « Je… Oui, ça va. J’ai quelques douleurs parfois, la sensation que ça me tire dans ma jambe, mais le médecin m’a dit que c’était normal à ce stade de la rééducation. » Elle positive Avery, comme elle le fait tout le temps. Sean lui tend d’ailleurs le bouquet qu’il lui avait apporté. La rousse le récupère, et le porte à son nez, pour renifler cette bonne odeur, affichant ainsi un nouveau sourire plus présent sur son doux visage, avant de porter de nouveau attention à son mari. « Merci, c’est adorable. » Franchement, il n’était pas obligé. « Tu as choisis ses fleurs parce que tu sais que ce sont mes préférées, ou parce que ma mère y est allergique ? » On ne sait jamais… Peut-être qu’il y a un message caché derrière ses fleurs. Elle lui fait signe de le suivre, alors qu’elle s’aventure dans la cuisine pour chercher un vase pour déposer les fleurs dedans. Avery écoute Sean, lui faire quelques confessions, sur le fait qu’il soit perturbé et qu’il est là pour se faire pardonner. « Je suis toute aussi fautive que toi, mais pour mes propres raisons. » Avec des si, on referait le monde. Avery se pose de nombreuses questions, en tout cas, concernant leur avenir, si elle n’avait pas tout gâchée avec son secret. Elle se tait un instant, afin d’observer Sean. « Je te connais, Sean. Qu’est-ce qui se passe ? » Ils ont tout de même passés plusieurs années de leur vie en couple, et en tant que mari et femme. Peut-être qu’Avery, elle, elle ne se reconnait plus. Ce n’est pas le cas pour Sean. Elle voit bien que quelque chose d’autre le dérange.  
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyMar 13 Fév - 15:27

the thing that killed our love
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Ce sentiment incontrôlable qu’est l’amour peut nous faire perdre la tête. Je n’étais, pour ainsi dire, plus maitre de mon esprit. Je devais supporter ce que celui-ci me faisait endurer, telle une épreuve à surmonter, en me remémorant des souvenirs de ma vie à deux, sauf qu’à un moment ou un autre, je finirais surement par ne plus résister et détériorer davantage mon moral. Justement, j’ai fini par me rendre compte que l’amour peut autant nous rendre heureux que nous faire mal. J’étais entrain de comprendre que l’amour pouvait me blesser en le ressentant moralement. Si quelqu’un m’avait averti plus tôt, je n’aurais nullement hésité à le fuir comme la peste. Une chose est sûre, mes dix années aux côtés d’Avery étaient sans nul doute les plus belles puisque sans elle je n’aurais peut-être pas repris goût à la vie. Ainsi, je m’étais décidé à venir m’excuser sur mon comportement avec elle dans ce bar au moins. « T’as encore oublié tes… » Par ses propos, je comprenais qu’elle s’attendait à recevoir quelqu’un d’autre plutôt que ma visite. Rien d’étonnant, bien que je me demandais de qui il pouvait s’agir ; la réponse ne s’était pas faite attendre : « Je… Oui. Je pensais que c’était ma mère. Elle a oublié ses clés en partant. » Me voilà quelque peu ravi de l’entendre, du fait que sa mère n’était pas là au moment où je rendais visite à sa fille. D’ailleurs, un sourire s’était dessiné inconsciemment sur le coin de mes lèvres. « Ne reste pas dehors, entre. » Je m’exécutais en faisant mon entrée dans la demeure. Je remarquais donc des cartons exposés dans le hall d’entrée. J’étais bien curieux, voire même trop, de savoir si ces quelques cartons étaient ceux d’Avery ou non. « Hm, oui. Je saute le pas de quitter mes parents. Une seconde fois. » Ainsi donc, Avery emménageait ailleurs ; mais ou ça ? Je ne lui en demandais pas plus pour éviter d’être intrusif sachant que nous n'étions plus ensemble, de plus. « Je… Oui, ça va. J’ai quelques douleurs parfois, la sensation que ça me tire dans ma jambe, mais le médecin m’a dit que c’était normal à ce stade de la rééducation. » Je me souvenais très bien dans quel état s’était retrouvée Avery dans son lit d’hôpital après son accident. Celle-ci semblait avoir bien récupérée. Après l’avoir questionnée sur son état de santé depuis sa sortie de l’hôpital, je lui tendais aussitôt le bouquet de fleurs que j’avais oublié jusque là. Ainsi, un sourire faisait son apparition sur ses lèvres. « Merci, c’est adorable. » Avery ne manquait jamais de sourire quelque que soit son état d’esprit, de quoi donner envie à son interlocuteur de sourire aussi, ce que je ne manquais pas de faire. « Tu as choisis ses fleurs parce que tu sais que ce sont mes préférées, ou parce que ma mère y est allergique ? » Je ne le savais pas le moins du monde que les fleurs dont je venais tout juste d’acheter pour Avery pouvaient rendre sa mère allergique. Cela n’aurait été pas très malin de ma part si sa mère m’avait accueilli avec ces fleurs dans mes mains. « Je t’avoue que non, mais j’aurais été bête si ta mère m’avait ouvert la porte alors ... » lui répondais-je avec un petit sourire malicieux en me faisant une image de la scène. Si cela se serait passé, je serais reparti d’où je venais, c’est certain. Avery me faisait ensuite signe de la suivre jusqu’à la cuisine, ce que je ne tardais pas à faire. Je n’avais nullement oublié cette cuisine malgré que cela faisait un temps où je n’avais pas mis les pieds dans l’habitation de ses parents et cette pièce n’était pas celle non plus dont je côtoyais lorsque nous nous rendions ensemble chez ses parents, le plus souvent pour dîner. A l’appartement aussi, la cuisine n’était pas là où je passais le plus clair de mon temps, même si je ne pouvais plus que compter sur moi-même pour me préparer de quoi manger. Je ne cuisinais pas davantage qu’auparavant. D’autant que mon appétit légendaire semblait disparaitre au fur et à mesure. Je n’étais pas dans mon assiette, c’était le cas de le dire. Alors que je lui partageais le fond de mes pensées, Avery m’écoutait tout en s’occupant de ses fleurs. Je me sentais le courage de lui faire mes excuses à ce moment les plus sincères sur le comportement que j’avais pu avoir avec elle avant ça malgré mon regard fuyant le sien en lâchant mon dernier mot, le plus fort et sincère. « Je suis toute aussi fautive que toi, mais pour mes propres raisons. » me confiait-elle à son tour. A l’entente de ses mots, mon regard s’était relevé pour pouvoir la regarder dans les yeux. « Disons que nous sommes tous les deux en tort, j’aurais du chercher à comprendre ton mal-être plutôt que de chercher la facilité aussi ... » disais-je pour la rassurer et éviter qu’elle est davantage de remords. Après tout, j’étais responsable de notre procédure de divorce, toujours en cours depuis plus d’un an, marquant la fin de notre vie de couple. « Je te connais, Sean. Qu’est-ce qui se passe ? » Avery ne s’était pas posée mille et une questions sur la raison de ma venue. Je ne peux rien lui cacher, surtout à elle. Ainsi, nous évitions de tourner autour du pot jusqu’au moment où nous nous serions décidés à aborder ce fameux sujet. « Je ne peux rien te cacher … » Avery me mettait quelque peu dans l’embarras, car je n’étais pas prêt pour ainsi dire à aborder tout de suite le sujet. Je me décidais à aller au plus simple avec elle. « J’ai besoin d’avoir des réponses à mes questions pour éclairer mes lumières, j’avance dans le noir, si tu vois ce que je veux dire. » Cette touche d’humour pouvait laisser penser à un masque auquel j’essayais tant bien que mal de me cacher derrière, même avec mes proches, bien qu’il était vrai que je broyais du noir depuis plusieurs mois. « Qu’on s’explique, sans chercher à se prendre la tête. Tu sais que je déteste ça. » Avery le savait sans nul doute, mais je tenais à lui rappeler pour éviter que nous nous emportions une nouvelle fois et que je finisse par claquer la porte derrière moi sans plus de réponses à mes questions. « Déjà, pourquoi avoir attendu tant de temps avant de m’expliquer la raison de ton éloignement ? D’autant plus que tu as prévenu mon meilleur ami avant moi alors que j’étais le premier concerné … » J'étais jeté à l’eau.
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyMer 14 Fév - 20:29



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Elle pensait réellement que sa mère se trouvait derrière la porte d’entrée, se rendant surement compte qu’elle avait oublié les clés de la maison quand elle a quitté les lieux, un peu plus tôt. Mais non. En ouvrant la porte, Avery se retrouve en face de Sean, de son Sean. Elle ne s’attendait pas du tout à ce que son mari vienne la voir chez ses parents, surtout qu’il sait bien que ce n’est pas le grand amour entre lui et ses beaux-parents. Pourquoi prendre ce risque ? Sean doit avoir une bonne raison, c’est certain. Il aurait quand même pu tomber sur sa mère. Elle ne lui aurait pas ouvert la porte avec le sourire, c’est certain. Mais Sean aurait pu être encore plus mal, si c’était le père d’Avery qui se serait trouvé de l’autre côté de la porte, ouvrant à son futur ex gendre. A partir de là, de nombreuses questions se forment dans la tête de la rousse. Avery, elle veut connaitre les raisons de cette visite. Est-ce que c’est une simple visite de courtoisie ou bien il a une idée derrière la tête ? Elle verra bien… Surtout que Sean tombe sur les cartons que la rousse est en train d’emballer. Forcément, il lui pose cette question, pour savoir si ce sont les siens, ou si ce sont ceux de ses parents. Ce qui aurait pu être possible, bien entendu, mais c’était tout de même moins probable. Après lui avoir avoué que ces cartons lui appartenait bien, Avery voit bien que Sean a envie d’en savoir plus, mais il n’ose surement pas aller plus loin, il n’ose surement pas lui poser d’autres questions. En attendant, il préfère se concentrer sur son rétablissement, savoir comment elle se porte depuis son accident. Il lui a même apporté des fleurs, et Avery, elle trouve ça très touchant. Ce sont des petites attentions qui lui font tout le temps plaisir, surtout qu’en plus, Sean ne lui offre pas n’importe quelles fleurs, ce sont ses préférées. Avery est d’autant plus touchée, même si elle ne doutait pas un seul instant que Sean aurait pu oublier ce détail. Elle le remercie, tout en lui lançant une petite vanne sur le fait que ce sont aussi des fleurs où sa mère est allergique. Peut-être que c’était un message caché, finalement. La réponse de Sean l’a fit sourire, même rire pendant un léger instant. Au fond d’elle, elle imaginait la scène, si sa mère était venue ouvrir la porte et que Sean lui met les fleurs sous le nez. Le massacre, total. « En effet. » Elle tente de reprendre un peu son sérieux, tout en arrêtant de rire, posant sa main devant sa bouche, même si on pouvait quand même voir qu’elle a le sourire encore présent au bout des lèvres. « Ma mère ne te porte pas réellement dans son cœur, alors si tu l’envoies à l’hôpital après lui avoir provoquée une allergie, elle va encore moins t’apprécier. » Cette histoire est d’ailleurs une source de conflit au sein de la famille Valentyne. Les parents d’Avery et Sean, ça ne passe absolument pas. Ce n’est pas maintenant que cela va changer, surtout maintenant que le couple s’est séparé. Avery l’invite à entrer dans la maison, se rendant dans la cuisine pour récupérer un vase pour y déposer les fleurs. « Tu veux boire quelque chose ? » C’est tout de même la moindre des choses, de lui proposer à boire. Même si la situation est compliquée entre eux, Avery reste tout de même polie. Elle a tout de même été bien éduquée par ses parents. L’éducation et les valeurs transmises sont des points très importants au sein de la famille Valentyne. Sean en vient à s’excuser de son comportement, de s’être montré dur envers elle. Il est donc là pour se faire pardonner. Ce n’était pas simplement une visite de courtoise pour vérifier si elle va bien, depuis son accident de voiture. Cela l’aurait étonnée, mais tout de même, elle pouvait le croire. Avery préfère lui répondre rapidement, ne laissant pas de silence s’installer entre eux, en lui disant qu’elle était tout aussi fautive dans l’histoire. C’est Sean qui a lancé la procédure du divorce, oui. Mais c’est Avery qui a fait de la merde en premier, quand elle décidé d’avorter sans en parler au préalable à son mari. A cet instant, son regard croise celui de son époux et Avery, elle se perd dans son regard, dans ses yeux qui oscillent entre le vert et le noisette, en fonction de la luminosité dans la pièce où il se trouve. Elle est déstabilisée, mais Avery garde tout de même son sourire au bout des lèvres, ne voulant pas lui montrer qu’elle est légèrement mal à l’aise. Sean s’en veut de ne pas avoir cherché à comprendre son mal-être. « Arrête de t’en vouloir, Sean. J’aurais... » La rousse, elle marque un temps d’arrêt, pour soupirer un instant et se passer une main dans les cheveux. « J’ai tout fait pour te cacher mon mal-être, tout fait pour que tu ne puisses pas le voir… » Avery n’avait pas eu envie de lui montrer sa détresse. Elle avait fait passer son travail avant son couple, et maintenant elle a récolté le fruit de ce qu’elle a semé. Ce sont les conséquences de ses actes. En attendant, Avery, elle remarque que Sean est dérangé, que quelque chose le perturbe. Comme si. Comme si les questions qu’elle avait pu se poser pour connaitre la raison de sa venue ici, elle l’avait deviné depuis le début. Même si elle ne s’en rendait pas forcément compte. « Ton regard t’a trahi. » Sean lui avait fait la remarque comme quoi il ne pouvait rien lui cacher, et Avery venait de lui dire qu’elle s’en était rendu compte avec son regard, qui le trahissait. Son mari lui avoue qu’il a besoin d’avoir des réponses à ses questions. Il veut que le couple s’explique sans se prendre la tête. « Je sais, tout comme c’est mon cas, également. » Elle a horreur de s’engueuler, que ce soit avec n’importe qui, mais encore moins avec Sean. Il compte beaucoup trop pour elle, et ces derniers temps c’est vrai qu’ils s’étaient pris souvent la tête, à cause de son attitude. Sean s’ouvre à elle, et commence à lui poser des questions, se jetant à l’eau. Il est temps pour Avery de répondre. « Je… » Elle prend une profonde inspiration, parce qu’elle sait que cette conversation va être très émouvante, et aussi éprouvante. « En sortant de mon rendez-vous, j’me suis mise en tête de ne pas en parler, parce que de toute évidence, on ne pouvait pas revenir en arrière. Je ne pensais pas que ça allait autant m’affecter d’avoir interrompu ma grossesse… » On peut ressentir toute l’émotion quand elle en parle. C’est comme si elle se remémorait la scène, comme si c’était la veille qu’elle avait ôté la vie à ce petit être qui grandissait en elle, ce bébé qu’elle aurait pu avoir avec Sean. « Je sais… Il est venu me voir, après son accident et il avait besoin de parler, de se confier. J’avais ce poids sur ma conscience. Je pouvais plus le garder pour moi, mais je n’arrivais pas à t’en parler. Je savais que tu n’allais pas comprendre. Je m’en veux tellement, si tu savais. » Avery passe ses mains sur son visage, perdant son sourire peu à peu qu’elle se confie à lui, se concentrant pour ne pas s’effondrer. « Oublions un instant ce qui a été fait. Comment aurais-tu réagit en apprenant ma grossesse ? Je suis sûre que tu m'aurais demandé d'avorter. J'ai raison ? » Elle avait besoin d'entendre sa réponse, même si elle se doute de ce que Sean va lui dire.
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptySam 17 Fév - 13:18

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Personne ne se rend compte de la valeur réelle d'un moment jusqu'à ce qu’il ne devienne plus qu’un souvenir. Des souvenirs, on en a tous dans un coin de notre tête. Ils peuvent retracer notre enfance aux côtés de notre famille ou au contraire, nous remémorer des périodes douloureuses de notre vie. Malheureusement, les mauvais souvenirs sont les plus indélébiles tels que le décès de ma mère, l’éloignement de mon père suite à la mort de ma mère ou ma séparation avec Avery plus récemment. Il faut se dire tout de même que les bons souvenirs sont plus abondants. Ainsi donc, je me souviens d’événements auprès de ma mère, de chamailleries avec ma sœur, de mon emménagement avec mon cousin, de ma demande en mariage à Avery ainsi que de mon mariage et de ma promotion en tant que commissaire de police. Ils me relatent ma vie passée durant toutes ces années. C’est là qu’on prend conscience que le temps file à une vitesse. Après tous ces moments partagés avec Avery, je tenais donc à m’excuser plutôt que de le regretter plus tard, mais fallait-il encore que je me décide à me jeter à l’eau. « Tu veux boire quelque chose ? » me demandait-elle, ne sachant pas que j’étais loin de vouloir prendre le thé avec elle. Je ne souhaitais que m’excuser de mon comportement dans ce bar. D’où pourquoi, je lui répondais : « Nan merci, ça ira. » Selon moi, le moment était venu de lui présenter mes excuses. Je faisais preuve de sincérité envers elle. « Arrête de t’en vouloir, Sean. J’aurais... » Après ses quelques mots, j’entendais un soupir de sa part et la voyais se passer une main dans ses cheveux ne pouvant que signifier une certaine nervosité. Au moins, elle était toute autant émotive que moi-même par cette situation. « J’ai tout fait pour te cacher mon mal-être, tout fait pour que tu ne puisses pas le voir… » Ceci était vrai, je ne m’étais même pas douté une seule seconde de son mal-être pensant que ce n’était qu’une mauvaise passe avant de me convaincre qu’elle n’éprouvait plus aucuns sentiments à mon égard. Au final, j’étais loin du compte. Assez compliqué pour les hommes de comprendre les femmes aussi, qu’on se le dise. Alors que les femmes sont plus complexes, les hommes sont eux beaucoup plus simplistes dans leurs comportements. Justement, mon attitude me trahissait, alors que j’essayais tant bien que mal de cacher mon anxiété causée par la réelle raison de ma venue. « Ton regard t’a trahi. » Plutôt comique pour un commissaire de police de ne pas avoir réussi à rester impartial, mais je ne pouvais pas faire semblant avec elle. Peu importe, je souhaitais avoir des réponses à mes questions. « Je sais, tout comme c’est mon cas, également. » Voilà qu'elle confirmait elle aussi qu’elle ne souhaitait pas se disputer sur ce sujet. Je ne voulais pas revivre les mêmes circonstances lors de la confession de son avortement. Un avortement dont je tenais à connaitre la raison de cette décision. « Je… » Je pouvais comprendre qu’elle avait besoin de se prendre un petit temps pour se donner du courage avant de se confier et m’éclaircir enfin les choses. D’autant que cela allait nous remémorer à chacun de douleurs souvenirs. « En sortant de mon rendez-vous, j’me suis mise en tête de ne pas en parler, parce que de toute évidence, on ne pouvait pas revenir en arrière. Je ne pensais pas que ça allait autant m’affecter d’avoir interrompu ma grossesse… » Je pouvais ressentir de l’émotion dans sa voix. En même temps, Avery avait toujours voulu avoir un enfant. Celle-ci avait avorté à contre cœur, mais ce que je ne comprenais absolument pas, elle s’était confié à mon meilleur ami avant de m’en avoir touché un mot. « Je sais… Il est venu me voir, après son accident et il avait besoin de parler, de se confier. J’avais ce poids sur ma conscience. Je pouvais plus le garder pour moi, mais je n’arrivais pas à t’en parler. Je savais que tu n’allais pas comprendre. Je m’en veux tellement, si tu savais. » Je savais pertinemment qu’Avery et Cade s’entendaient bien, pour ne pas dire proches. De plus, ils traversaient tous les deux une dure période à ce moment. « Je peux comprendre. » Je n’en voulais alors pas davantage à Avery. « Oublions un instant ce qui a été fait. Comment aurais-tu réagit en apprenant ma grossesse ? Je suis sûre que tu m'aurais demandé d'avorter. J'ai raison ? » A cet instant, je me sentais visé après ses confidences. Il y avait de quoi, j’étais la cause de son avortement ... « Honnêtement, si tu m’aurais mis devant le fait accompli, je ne sais pas ... » lui répondais-je en adoptant une petite voix sur mes derniers mots. Quant à mon regard, il fuyait le sien. Je décidais toutefois de développer : « Je suis certain que je ferais un mauvais père, entre mon impatience et mon indépendance. Deux petits défauts qui sont loin d’être des atouts pour devenir père. Ça m’amuse cinq minutes les gamins, après je m’en lasse. » Je ne pouvais pas être plus honnête. De toute façon, elle savait très bien mon caractère allant parfois jusqu’à la gaminerie. A quoi bon m’expliquer sur ce qui l’avait incité à avorter, maintenant que le mal était fait. Autant lui dire néanmoins que je m’étais questionné sur ce sujet. « J’ai réfléchi là-dessus quelques temps après que tu m’as annoncé ton avortement, mais je suis incapable de répondre à cette question. D’ailleurs je me demande, qu’est ce qui t’a retenu à rester avec moi ? Alors que je t’ai toujours dit ne pas vouloir d’enfants et que ton envie était toujours là, sans doute qu’elle s’est intensifiée avec le temps. » me faisais-je cette réflexion à haute voix. « Je suis désolé de ne pas t’avoir comblé sur ce point. » Décidément, je ne faisais que de m’excuser. Je m’en voulais vraiment sur certains points de mon comportement dans mon couple.
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptySam 17 Fév - 20:25



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Sean. Son Sean se retrouve actuellement dans la maison de ses parents. Il est venu la voir, et pas pour prendre seulement de ses nouvelles. Non. Sean, il a une autre idée derrière la tête. Elle le connait bien. Ils ont tout de même passés plusieurs années ensemble. Elle sait qu’il a une toute autre raison de venir la voir, et rapidement, elle lui demande ce qui se passe. Autant ne pas tourner autour du pot. Plus vite elle sera fixée, mieux ce sera. Et puis, Sean vient à lui avouer que s’il est là, c’est parce qu’il cherche des réponses à ses questions. Avery, elle le comprend. Il a envie de savoir ce qui peut se passer dans la tête de sa femme depuis ses derniers mois. Pourquoi est-ce qu’elle a agi ainsi. Pourquoi elle ne lui a rien dit. Et la liste pourrait être encore très longue, c’est certain. Sean marque tout de même un point quand il lui dit qu’il voulait discuter, sans pour autant se prendre la tête. Il a entièrement raison. Avery est tout de même quelqu’un avec un tempérament calme, mais il faut bien dire que ses dernières fois où ils ont pu se croiser, le ton est très vite monté entre eux. Cette relation qui était pourtant décrite comme étant idyllique a bien flanchée ces derniers mois. Avery a totalement conscience qu’elle est la principale fautive pour le déchirement de leur couple, de leur mariage. Elle s’en veut beaucoup, et elle a du mal à s’exprimer à son mari. Parler de ce qui s’est passé peut-il réellement leur permettre d’avancer ? C’est quand même douloureux dans le sens où ils vont devoir parler de cet avortement. Avery en a réellement souffert, et ressasser le passé ne l’aidera surement en rien. Ce n’est pas pour autant que Sean allait se retrouver face à une impasse. Si son mari a fait le déplacement, il ne partira pas sans avoir eu des réponses. Il n’aurait tout de même pas pris ce risque. Risque de venir chez ses futurs ex-beaux-parents. C’est vrai qu’il aurait pu tomber sur le père, ou la mère d’Avery et l’accueil n’aurait pas été autant chaleureux. Même si la situation est compliquée entre eux, Avery se montre tout de même agréable, et souriante. Elle souffre de cette relation en train de se terminer, mais c’est tellement plaisant de voir Sean. Elle ne peut pas nier que ses sentiments sont toujours aussi forts, présents pour son mari. Au fond d’elle, Avery espère que leur couple pourra se reformer, qu’ils pourront prendre un nouveau départ et repartir là où leur relation s’est terminée. Elle ne préfère tout de même pas s’avancer, elle risquerait de déchanter. Et puis, il ne faut pas qu’Avery se fasse de faux espoirs. Elle inspire et expire, se met en condition parce qu’elle sait au fond d’elle que cette discussion sera douloureuse. Avery lui avoue qu’au départ, elle ne voulait pas parler de son avortement, mais qu’elle ne pensait pas que ce serait si dur à accepter, d’avoir ôté la vie à un petit être grandissant en elle. Un mini eux, comme elle aimait se le dire après avoir appris qu’elle était enceinte. Ce qui a l’air d’autant plus dérangeant pour Sean, c’est d’avoir appris que Cade avait mis au courant pour cette intervention, avant qu’il ne soit au courant lui. Avery peut totalement comprendre que ce soit gênant pour lui, et surtout frustrant. Elle s’explique, elle lui dit que c’était un lourd secret à garder pour elle, et qu’au bout de quelques temps, elle s’est laissé aller à la confidence, en en parlant avec le meilleur ami de son mari. Le fait que Sean lui dise qu’il pouvait comprendre lui redonne un peu d’espoir. Avery souhaite tout de même savoir si les choses auraient été différentes si elle lui en avait parlé plus tôt. Si elle lui avait avouée pour sa grossesse. Comment est-ce que Sean aurait réagi ? Elle le connait, et il aurait très mal pris la nouvelle. Elle l’écoute lui répondre, alors qu’il n’ose même pas croiser son regard. Il ne savait pas. Sean était persuadé qu’il aurait fait un mauvais père. « Je suis certaine que tu aurais été un très bon père. » C’est horrible pour elle de parler au passé, mais Avery doit bien se rendre à l’évidence. « J’ai une bonne intuition, au cas où tu l’oublierais. » Elle a eu l’occasion de lui prouver, dans le passé. Avec cette remarque, Avery tente un peu de dédramatiser. Il est honnête envers elle, et Avery ne peut que lui en être reconnaissante. C’était elle qui lui avait posé des questions et maintenant, c’est à elle de répondre aux nouvelles questions que Sean peut lui poser. « Ce qui m’a retenu ? T’es sérieux là, Sean ? » Il était vraiment en train de le poser cette question ? Avery le cherche du regard, voulant qu’il la regarde dans les yeux. Elle cherchait à soutenir son regard, pour voir s’il était réellement sérieux. Ce qui semblait être le cas. Elle soupire, se passe une main sur le visage. « Je pourrais te dire qu’une partie de moi aurait aimé que tu puisses changer d’avis, et qu’on puisse fonder une famille, tous les deux. Mais au fond de moi, ça me semblait tellement irréalisable. » Sean ne changera pas, et Avery en était consciente. Comme à ce moment-là, où elle décidé d’avorter. « Je suis restée avec toi, parce que je t’aime, idiot. Alors, oui, tu ne voulais peut-être pas d’enfants, mais par-dessus tout, ce que je voulais moi, c’était toi, nous. » En effet, Sean ne voulait pas d’enfants, et Avery était au courant depuis le début. Il ne lui a pas caché. « Arrête de constamment t’excuser pour tout. Ce n’est pas quelque chose que tu m’as caché. Je le savais dès qu’on a commencé à sortir ensemble. » Celle qui a cachée des choses dans leur couple, c’est bien Avery. « J’aimerais tellement revenir en arrière, qu’on puisse retrouver ce qu’on avait avant. C’est insupportable d’être liée à toi, sans pour autant être avec toi… » Est-ce qu’il vient aussi pour la relancer sur les papiers du divorce ? Si c’est le cas, autant qu’il l’achève tout de suite.
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyMer 28 Fév - 16:41

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Comment oublier la personne dont on a aimé au plus profond de soi pendant plus de dix années ? Là était la question à laquelle je souhaitais connaitre la réponse. Peut-être qu’il n’y avait aucun moyen et si cela était le cas, je ne le savais pas encore. Autant rester en bon terme avec celle m’ayant beaucoup apportée durant toutes ces années toutefois d’où ma visite chez ses parents. Plutôt que de regretter mon attitude avec elle, par le passé ou plus récemment, je préférais m’excuser quitte à braver ses parents tel un prince affrontant le dragon pour secourir sa princesse comme dans les contes de fées. Rien n’est aussi merveilleux dans notre monde que dans les livres. Au fond, on risquerait bien vite de s’ennuyer. Je tenais aussi à prendre de ses nouvelles après son accident dont je n’étais nullement resté insensible en m’imaginant le pire lui arriver. Après m’en être assuré, je cherchais à avoir des réponses à mes questions auxquelles j’étais incapable de répondre puisque seulement Avery pouvait me les apporter. Celle-ci n’avait pas mis très longtemps à deviner ce dont il me tracassait. A force de nous échanger des mots, cette situation dans laquelle nous nous enfoncions un peu plus devenait de plus en plus touchante puisque nous venions à aborder un sujet sensible, son avortement, en soi la raison de notre éloignement puis notre rupture. « Je suis certaine que tu aurais été un très bon père. » Décidément, nous n’avions pas du tout la même vision sur la question parentale. Autant nous pouvions partager le même point de vue sur certains sujets, autant nous étions totalement à l’opposé sur d’autres. Après tout, le ying et le yang, ou en autres le féminin et le masculin, sont deux forces opposées, mais complémentaires d’où peut-être pourquoi malgré nos différends, nous étions faits pour être ensemble telle une partie manquante de l’autre. Avec ce divorce, nous devions apprendre à reprendre le cours de notre vie sans cette partie. « C’est ce que tu penses … » soufflais-je avec une légère impertinence, sachant très bien mon caractère. « J’ai une bonne intuition, au cas où tu l’oublierais. » Ça, je ne pouvais pas l’oublier. Avery avait toujours su trouver les bons mots pour me convaincre sur ce dont je pouvais douter comme l’engagement et le mariage. Avec elle, je me sentais pousser des ailes. De toute façon, j’étais fermement convaincu que je n’aurais pas été un bon père. Irréfléchi sans doute, je venais à lui demander ce qui l’avait retenu avec moi. « Ce qui m’a retenu ? T’es sérieux là, Sean ? » Peut-être prenait-elle ça pour de l’ironie en voyant sa réaction, mais ce n’était aucunement mon but, je ne plaisantais pas. Qu’est ce qui avait bien pu la retenir auprès de moi ? Je n’étais pas le mari idéal, j’en avais conscience. J’étais ainsi curieux de savoir la raison. « Je pourrais te dire qu’une partie de moi aurait aimé que tu puisses changer d’avis, et qu’on puisse fonder une famille, tous les deux. Mais au fond de moi, ça me semblait tellement irréalisable. » Irréalisable, c’était le mot. Il faut dire que je n’avais laissé aucune chance à Avery pour fonder sa famille dont elle avait surement tant rêver. J’étais égoïste à ce sujet, mais j’étais pertinemment persuadé que cette image en tant que père de famille ne me collait pas du tout à la peau, à l’inverse d’autres hommes. Je continuais de l’écouter ne sachant pas quoi dire. « Je suis restée avec toi, parce que je t’aime, idiot. Alors, oui, tu ne voulais peut-être pas d’enfants, mais par-dessus tout, ce que je voulais moi, c’était toi, nous. » Cela ne pouvait que me toucher émotionnellement. Pourtant, on s’était éloigné malgré notre amour l’un envers l’autre. Cet amour que je pensais essouffler lorsque je lui avais réclamé le divorce, mais je m’étais trompé et elle me le démontrait bien. « Il a fallu qu’on foute tout en l’air ... » Au final, nous étions tous les deux responsables de notre situation actuelle : Avery s’était éloigné au fur et à mesure suite à son avortement, quant à moi j’avais fini par baisser les bras et envoyer tout valser en quelque sorte. A ce moment, je tenais à m’excuser pour la famille dont je ne lui avais pas donné justement. « Arrête de constamment t’excuser pour tout. Ce n’est pas quelque chose que tu m’as caché. Je le savais dès qu’on a commencé à sortir ensemble. » Jamais je ne mettais autant excusé. Je m’excusais rarement pour ainsi dire, n’étant pas du genre à regretter mes faits et gestes, mais là je me le devais pour Avery même si je ne lui avais pas caché depuis le début de notre relation que je ne désirais pas d’enfants. Avery avait tout de même espéré que je change d’avis. « J’aimerais tellement revenir en arrière, qu’on puisse retrouver ce qu’on avait avant. C’est insupportable d’être liée à toi, sans pour autant être avec toi… » Ces mots forts et sincères n’étaient pas passés dans l’oreille d’un sourd. Néanmoins, je n’étais pas très à l’aise. Je ne savais pas quoi lui répondre face à ça. Il fallait que je trouve une combine pour contourner ces circonstances de plus en plus émouvantes à mon goût, cela risquait de me déstabiliser. J’aurais aimé être une petite souris et pouvoir me cacher dans un trou. « Si seulement on le pouvait, gommer nos erreurs et reprendre comme si de rien n’était. Maintenant, le mal est fait et on se retrouve à divorcer. » Pour éviter d’éclater en sanglots, étrangement j’abordais un sujet dont je n’aurais pas penser parler jusque là, mais au moins il me faisait penser à toute autre chose bien qu’il n’était pas plaisant de rappeler notre divorce. « D'ailleurs, ton avocat te rappelle de t’occuper de tes papiers, comme moi avec la mienne ? » Ce que je ne savais pas encore c'était qu'Avery n’allait pas voir ça d’un bon œil, même si elle savait que je ne mesure pas les conséquences de certaines de mes paroles dont celles-ci. Je ne pensais pas à mal.
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyJeu 1 Mar - 14:06



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Elle l’aime, c’est indéniable. Sean est une personne tellement importante dans sa vie, qu’il est impossible pour la brune de l’oublier. Elle pourrait mettre toute la bonne volonté dans cet acte, il ne se produirait pas pour autant. Sean. Ce n’est pas quelqu’un que l’on peut oublier en un simple claquement de doigt. Il compte bien trop pour elle, pour tenter une seule seconde à le retirer de sa mémoire. Les souvenirs sont constamment présents dans sa tête. Un peu comme si la brune cherchait à se les remémorer, sans cesse, pour ne pas flancher, pour ne pas avoir à accepter la situation actuelle : leur divorce. Cela fait plus d’un an qu’elle a eu les papiers, que ces fichus papiers sont arrivés chez ses parents. Ils sont encore dans l’enveloppe, cette dernière trainant dans un coin, sur son ancien bureau d’adolescente. Avery, elle n’a pas la tête à officialiser leur rupture, leur séparation. C’est bien trop douloureux pour elle, de le laisser partir après tant d’années ensembles. Une relation idyllique comme la leur ne peut pas se terminer ainsi. Du moins, c’est ce qu’on se dit, tant qu’aucune ombre n’est présente dans le tableau. Se confiant l’un à l’autre, la brune lui affirme qu’il aurait été un bon père, même si son mari ne désirait pas avoir d’enfants. Elle en était même persuadée, ce qui ne semblait pas être le cas de Sean, qui n’avait absolument pas le même point de vue sur ce point. « C’est ce que tu penses effectivement, et c’est l’image que tu veux donner, mais ce n’est pas forcément ce qu’on peut ressentir, de l’autre côté, tu sais. » Il n’a pas eu l’occasion de réellement se poser les bonnes questions par rapport à un avenir à trois, dans leur famille. Peut-être qu’il a pu se les poser dernièrement, après avoir appris pour l’avortement de sa femme, mais c’est trop tard. C’est fou de se dire que tout allait parfaitement bien dans leur couple, avant la découverte de cette grossesse non désirée. Aucunes prises de tête, aucuns reproches à se lancer l’un à l’autre, c’était vraiment idyllique. Ils se complétaient, à la perfection. Avery ressent tellement un vide en elle, un trou qu’elle n’arrive pas à combler. Elle a perdue à la fois l’enfant qu’elle aurait pu avoir, et l’amour de sa vie. Triste conséquence quand on pense qu’elle avait procéder à cet avortement dans l’idée de sauver son couple. La brune ne pensait pas que cette décision allait autant l’affecter et précipiter son mariage à la séparation. Avery, elle s’ouvre à lui. Sean lui avait dit qu’il venait pour prendre de ses nouvelles, suite à son accident de voiture, mais il a aussi besoin d’obtenir des réponses à ses nombreuses questions qu’il se pose. La brune lui répond, calmement, mais on sent bien au ton de sa voix qu’elle est tellement affectée par tout ce qu’elle peut lui confier. Comme lorsqu’il vient à lui demander ce qui avait pu la retenir auprès de lui. L’amour était la réponse à la clé de beaucoup de choses. Bien avant son envie de bébé, elle le veut lui. Dans ses confessions, Avery lui avoue qu’elle aimerait un retour en arrière. Elle se livrait à cœur ouvert. Bon, Sean ne doit surement pas être surpris, car elle est ainsi Avery, elle dit ce qu’elle pense, et elle le fait ressentir avec émotions. Mais il était surement loin de se douter que les sentiments étaient encore très présents. Elle s’en veut terriblement, était persuadée qu’elle est l’unique responsable de cette séparation, de leur malheur. Oui, parce qu’Avery, elle n’est plus heureuse. Elle a peut-être tout le temps ce sourire au bord des lèvres, mais il cache une profonde tristesse. Comme la brune lui a dit : c’est insupportable d’être liées, sans pour autant être ensemble. Un léger silence s’installe entre eux, avant que Sean ne prenne la parole, évoquant le sujet tabou. « Le divorce, oui… » Elle se contrôle, elle ne se sent pas bien d’un coup, comme si on venait de lui enfoncer un couteau en plein cœur. Peut-être qu’il n’était pas là que pour prendre de ses nouvelles, mais qu’il avait une autre idée derrière la tête. Profitant de cet instant de faiblesse de la part de sa femme pour lui porter le coup final. Ne comprenant surement pas le mal qu’il est en train de lui infliger, Sean continue de parler de leur divorce, parlant de leurs avocats. Elle n’ose même plus le regarder, fuyant le regard de son mari. « Je ne réponds plus à ces appels. » Avery, elle a d’autres choses à penser en ce moment. Le ton de la brune avait quelque peu changé, on ne ressent plus l’émotion forte et intense quand elle s’adressait à lui. On ressent plus la colère qui est en train de grandir en elle. « En fait, t’es pas venu pour prendre de mes nouvelles. » Une remarque à voix haute, sans pour autant réellement s’adresser à lui directement. Elle soupire, Avery. Le sourire de la brune n’était plus présent, et Sean se retrouve en face d’un regard noir. « C’était pas mal de m’amadouer avec des excuses, pour ensuite me rappeler à la réalité en me parlant de ses fichus papiers. » Elle sent la colère, et elle tente de se retenir de ne pas exploser. « Si tu veux tout savoir, ils sont dans un de mes cartons. Je m’en occuperais une fois dans l’appartement. Tu pourras bientôt retrouver toute ta liberté, t’en fais pas. » Elle était plus dure qu’habituellement dans ses propos. Avery, c’est tout de même quelqu’un de simple, et elle s’énerve rarement, mais là, c’est trop pour elle. La brune lui fait signe, en regardant vers la porte d’entrée, non loin de la cuisine. « J’suis fatiguée. J’te montre pas la sortie, tu sais où elle est. »
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MessageSujet: Re: the thing that killed our love (avery) (#)   the thing that killed our love (avery) EmptyLun 5 Mar - 18:00

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A quel point je pouvais être idiot parfois. Quelle idée était passée par ma tête pour aborder notre divorce ? Je me le demandais. J’aurais très bien pu parler d’un autre sujet en y réfléchissant un peu, mais il n’aurait surement pas réussi à me faire penser à autre chose dans l’immédiat après ce qu’Avery venait de me confier. Ces confidences me mettaient mal à l’aise, car celles-ci me faisaient remonter des sentiments que j’essayais tant bien que mal d’enfouir à l’intérieur de moi. « Le divorce, oui… » Après ses paroles, son regard esquivait le mien et son visage changeait. J’étais loin de me douter ce qui allait venir. J’attendais donc qu’elle m’en divulgue un peu plus. « Je ne réponds plus à ces appels. » Au moins, nous étions tous les deux à fuir nos avocats. Au fond, cela me rassurait de savoir que je n’étais pas le seul à ne pas me soucier des papiers du divorce. « Alors, on est deux. » Il me semblait que le ton de sa voix venait légèrement de changer, mais cela n’avait pas de sens alors qu’elle paraissait être calme. Je dissipais cette idée de mon esprit, pensant que ce n’était qu’une impression, mais je me trompais. « En fait, t’es pas venu pour prendre de mes nouvelles. » A la fois étonné et interrogé, je ne comprenais pas ce qu’elle voulait me dire par là et je lui exprimais à ma façon : « Quoi ?! » Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Qu’est ce qu’elle voulait me faire comprendre ? Bien sûr que j’étais venu pour prendre de ses nouvelles avant tout suite à son accident de voiture. Au final, nous nous étions mis à discuter de notre éloignement jusqu’à obtenir les réponses à mes questions me préoccupant l’esprit d’où pourquoi je m’étais décidé à parler de notre divorce. Mauvaise idée que j’allais savoir très vite. Déjà, je ne pouvais pas passer à côté de son regard noir qu’elle me lançait et voir également que son sourire s’était envolé. « C’était pas mal de m’amadouer avec des excuses, pour ensuite me rappeler à la réalité en me parlant de ses fichus papiers. » D’une aucune façon, je ne voulais la titiller sur les papiers du divorce, juste en rire. Avery, elle, ne souhaitait pas se marrer du tout en voyant les expressions de son visage. Je saisissais ainsi qu’il y avait un malentendu. Il fallait que je m’explique, lui faire comprendre que mes excuses étaient plus que sincères envers elle et qu’elle se trompait totalement sur mes intentions. Fallait-il encore que je puisse m’exprimer. « Je … » Même pas le temps d’ajouter un mot de plus qu’Avery rétorquait aussitôt : « Si tu veux tout savoir, ils sont dans un de mes cartons. Je m’en occuperais une fois dans l’appartement. Tu pourras bientôt retrouver toute ta liberté, t’en fais pas. » A ce moment, je m’en voulais vraiment d’avoir aborder ce sujet. Je ne pensais pas qu’il serait autant sensible pour elle, bien que je puisse concevoir qu’il n’était pas agréable de nous remémorer la situation dans laquelle nous étions, à savoir en instance de divorce, après s’être aimé durant plus de dix années. Pourtant, je croyais que nous pouvions en parler sans nous quereller comme nous l’avions fait jusque là sur la raison de notre divorce. A quoi bon m’expliquer dorénavant que la colère semblait s’être emparée d’elle et parler même pour elle, je doutais la raisonner. Cela risquerait d’envenimer les choses plus qu’autre chose si je venais à lui parler ou même sortir un simple mot de ma bouche puisque je l’avais rarement vu dans cet état. D’autant que son regard dirigé vers la porte d’entrée, non loin de la cuisine, me prouvait qu’elle n’était plus ouverte à la discussion. « J’suis fatiguée. J’te montre pas la sortie, tu sais où elle est. » Ces mots me démontraient bien ce que je pensais : c’était le moment pour moi de partir sauf si je désirais me faire taper sur les doigts encore un peu plus. Je pouvais imaginer qu’elle ne souhaitait plus me voir alors qu’elle supposait que je venais pour la relancer sur notre divorce. Ceci était absurde évidement, mais je ne voulais pas la contrarier d’avantage en m’expliquant et la mettre plus mal au point. J’oubliais aussi les excuses pour ce malentendu, car elle ne les prendrait pas au sérieux. « Je ne vais pas te déranger plus longtemps. Que tu le penses ou non, j’étais venu pour prendre de tes nouvelles. » Arrête-toi, voilà la réflexion que je pouvais me faire dans mon esprit au risque de voir Avery comme je ne l’aurais jamais vu. « Bref, je connais la sortie, oui. » Voilà comment je concluais notre discussion qui n’aurait jamais dû se terminer ainsi, d’après moi. Une conclusion cachant au fond de moi mes réels sentiments. Peut-être était-il temps pour moi de tourner la page en signant une bonne fois pour toute ces foutus papiers justement. J’espérais qu’elle finisse de bien se rétablir avant la reprise de son travail, mais ça elle ne le saurait pas, car il était plus que temps que je parte. Je ne souhaitais pas qu’un nouvel incident lui arrive, après tout. Sur ce, je quittais la demeure de ses parents, sans lui jeter un dernier regard, très peu fier d’en être arrivé là.
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