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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 We need you, Doctor [Avery & Marty]

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MessageSujet: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyMer 7 Fév - 23:17


Il y a de ces journées où tout ce dont j’ai envie s’est de retrouver le confort de mon lit et d’y dormir plusieurs jours sans être dérangé par qui que ce soit. Sauf que cette journée très précise ne me le permet pas. Il n’y a pas d’autres médecins de garde, pas de chirurgiens pédiatriques de disponibles pour nous soulager des cas lourds. Je n’ai donc pas une seconde à moi. Je dois étendre mon heure de dîner habituel sur deux minuscules minutes et ce debout contre le mur de l’un des couloirs du service. Je ne suis pas devenu médecin pour me reposer. Là n’est pas la question. C’est surtout qu’un peu d’aide serait la bienvenue en cette journée où tout semble déraper. De nombreuses femmes qui arrivent simultanément en travail. Tous des accouchements prématurés. Je dois alterner entre les chambres afin de recueillir les bébés et de les soigner. J’ai la sensation d’être une poule sans tête qui court dans tous les sens. L’image est amusante mais la sensation l’est moins. C’est dans ce genre de journée infernale que je regrette de ne plus avoir Avery dans l’équipe. Un malheureux accident de voiture nous a privé de sa compagnie. Même si elle téléphone régulièrement, incapable de décrocher du travail, j’agis comme tout bon ami le ferait en lui cachant que j’ai terriblement envie qu’elle revienne. À la place, je lui demande de se reposer, de prendre soin d’elle. Je n’ai jamais été quelqu’un d’égoïste. Je pense que je n’arrive jamais à me faire passer en premier d’ailleurs, même lorsque je devrais le faire. Du coup, la santé d’Avery à priorité sur notre manque flagrant de personnel. L’autre chirurgienne pédiatrique est en congé de maternité. Les internes ne sont pas assez qualifiés encore pour opérer sans la supervision d’un titulaire en chirurgie. Du coup, il ne reste que moi. On me demande même de faire les rondes de suivi d’Avery au service pédiatrique. Mais ce n’est pas vraiment ma spécialité. Moi c’est les bébés, pas les ados en pleine crise existentielle. Alors, je fais de mon mieux, sans dire un mot. Je vais probablement exploser à un certain moment donné, mais je m’assure de ne jamais rien faire paraître pour ne pas mettre l’hôpital encore plus dans une fâcheuse position. Non, j’ai confiance qu’Avery revienne sous peu. C’est une battante et je sens à chaque fois son impatience à revenir lorsque je l’ai au téléphone. Du coup, me voilà à me presser pour rejoindre la nurserie afin de faire mon vrai boulot. J’ai passé l’avant-midi à faire les consultations pédiatriques à l’étage inférieur dans l’attente de certains accouchements. Désormais que j’ai rejoins la néonatalogie, je me sens à nouveau chez moi. Je presse le pas afin de revenir au poste des infirmières. C’est là que je les vois se presser vivement dans ma direction, un chariot de réanimation qui les suive. « Code rose, Dr Goodwin ! » L’une me prévient en pointant la pouponnière. Un arrêt cardiaque chez un nouveau-né. Je me mets à courir avec elles sur le champ. Mon biper se met à sonner justement au même moment. Il a du retard celui-là. Je ne suis pas le premier arrivé face au petit patient mais dès que l’infirmière en plein massage cardiaque me voit arriver, elle me cède immédiatement l’espace. Afin de le sauver, nous sommes contraints de lui apporter une assistance respiratoire temporaire. Je n’aime pas l’idée de l’intuber alors qu’il possède deux hernies hiatales résorbables par opération qui pressent contre sa trachée. Malgré une saturation qui se stabilise, le petit respire péniblement. Le poumon gauche est moins sollicité que l’autre à l’écoute. Je soupire, secouant la tête de gauche à droite. Les infirmières me regardent toutes, sachant que je ne me fâche jamais mais que j’aimerais bien à cet instant. « Il nous faut un chirurgien. » Je dis à moi-même, mais chacune se mobilisent tout de même pour faire avancer mon souhait. Peu importe c’est qui, j’ai besoin de quelqu’un. Je sors de la nurserie en traînant un peu des pieds, ne sachant pas ce que je vais faire avec ce cas si dans les heures qui suivent on ne me trouve personne pour l’opérer. Je vais probablement être incapable de le maintenir en vie plus longtemps. En relevant la tête, je vois au loin Avery qui s’approche de moi. Comme si je voyais un mirage, je n’y crois pas au départ. Je finis par sourire en réalisant que je ne rêve pas. Est-elle là pour accomplir le miracle que j’espérais ? Je commence à converger vers elle, un immense sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyJeu 15 Fév - 16:12



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Elle avance dans les couloirs de l’hôpital, un sourire présent sur ses lèvres. Rares sont les personnes qui sont contentes de se retrouver dans un endroit comme celui-ci, c’est pourtant le cas d’Avery. Elle aime être là, mais seulement pour les bonnes raisons, bien entendu. C’est un réel plaisir pour elle de venir travailler à l’hôpital, de prendre soin de ses patients, de veiller sur eux. Une voie professionnelle toute tracée depuis son enfance. Elle se revoit encore, enfant, annoncé à ses parents qu’elle voulait suivre les traces de son grand-père, chirurgien, lui aussi. On dit souvent que chaque personne possède un endroit à soi, un endroit où on peut aller pour penser à autre chose que ce qui peut nous tourmenter. Un peu comme une forteresse de solitude. Bon, on ne peut pas vraiment dire que l’hôpital est une forteresse de solitude, puisqu’on peut voir beaucoup de monde. Quand elle se rend compte qu’elle ne va pas bien, c’est dans son travail que la rousse se réfugie. Après que Sean lui ait annoncé qu’il comptait demander le divorce, Avery est tombé de haut. Elle qui s’était réfugiée dans son travail après avoir ôté la vie de ce petit être grandissant en elle, elle a augmenté ses heures de travail. Avery enchainait les gardes, ne supportant pas de rentrer chez ses parents et d’entendre les remords que pouvaient lui dire son père. Elle ne pouvait pas non plus retourner dans son appartement, puisque Sean se trouvait là-bas. Leur séparation est quand même quelque chose de très douloureux pour Avery, et elle n’avait pas réellement envie de se retrouver face à lui. Elle en a passée des heures à l’hôpital, à enchainer ses gardes ainsi que celles de ses collègues qui avaient eu besoin d’un remplacement de dernière minute. Avery, elle en faisait trop. Au point d’avoir un accident de voiture dû à sa fatigue. Avery a dû être arrêté pendant plusieurs mois, le temps de se rétablir. Si elle se trouvait actuellement à l’hôpital, c’est parce qu’elle a une séance de rééducation. Une de ses dernières avant de pouvoir enfin reprendre son poste. Un soulagement pour la rousse, de pouvoir bientôt reprendre ses habitudes plutôt que de rester cloitrer chez elle. Elle n’en pouvait plus. Ces quelques mois étaient quand même assez durs à vivre pour Avery. Cette dernière n’a désormais plus que son travail sur lequel elle peut se rattacher puisque son mariage vole en éclat. Même si elle était arrêtée, le temps de son rétablissement, Avery passait tout de même des coups de téléphone quotidiens à son service, pour prendre des nouvelles de ses patients. C’est comme quelque chose de vital pour elle, de savoir que tout va bien, que ses collègues n’ont pas à payer son erreur d’inattention. Sa séance se passe plutôt bien et son médecin est content de ses progrès. Il lui affirme que son retour au travail se fera bientôt, mais qu’il allait falloir qu’elle se ménage pour ne pas replonger dans une spirale infernale comme c’était le cas avant son accident. Elle sort de sa consultation, le sourire encore présent sur ses lèvres, contente de se dire que son calvaire sera bientôt terminée, alors qu’elle se rend dans son service. Elle est à l’hôpital alors autant passer, plutôt que de passer un nouveau coup de téléphone. Ses collègues allaient surement en avoir marre d’elle, à force. Au loin, elle voit une tête connue. Marty. Elle lui adresse un de ses plus beaux sourires, quand son regard se pose et qu’il se met à sourire en la reconnaissant. « Dr Goodwin. » Elle le salue, avant de le prendre dans ses bras, contente de le retrouver. A son regard, il doit se demander pourquoi elle est là. Avery n’est pas encore de retour, mais c’est pour bientôt. Elle veut y croire. « J’avais une séance de rééducation, alors j’me suis dit que j’allais passer vous faire un coucou, plutôt que de vous appeler. » Le sourire toujours présent, quelques-unes des infirmières s’arrêtèrent dans leur route pour la saluer à son tour. « Tout va bien ? Tu t’en sors avec les deux services à gérer ? » C’est la moindre des choses de prendre de ses nouvelles, surtout qu’elle a une réelle confiance en lui.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyVen 16 Fév - 0:27


Elle est là, juste devant moi. Je m’en approche avec un sourire grandissant un peu plus à chaque pas. Bon sang, elle a un timing impeccable ! C’est la seule chose que j’arrive à me dire alors qu’elle me salut et me prend dans ses bras. Je la serre comme si nous ne nous étions pas vu depuis dix ans. Je ne peux m’empêcher par la suite de perdre mon sourire tandis qu’elle me raconte ce qu’elle fait ici. Elle n’est pas de retour. Mais évidemment qu’elle ne l’est pas. Pourquoi je me suis imaginé qu’elle le serait sans qu’absolument personne ne nous l’annonce pour changer les horaires de garde ? Je me trouve d’un coup très idiot d’y avoir cru à ce point et de tomber de haut à présent. J’évite de répondre alors que nos collègues infirmières sont tout près. Dès que nous sommes tous les deux, je confronte son regard bienveillant. Est-ce que tout va bien ? Oui. « Euhhh » Je réponds plutôt. Je ris nerveusement. « Désolé. Oui, ça va. Ne t’inquiète pas. Laisse-moi te raccompagner. » Non. Oui. Ok. Mais… Je ne parviens pas à bouger. Je finis par céder très très facilement. Je suis nulle pour cacher la vérité en personne. Au téléphone ça peut passer, mais pas alors que ma tête en dit trop long. Je soupire. « Ça va, je t’assure. Il y a juste un truc qui ne va vraiment pas en ce moment… » Je n’arrive pas à trouver les mots pour le dire, me retrouvant à la place à gesticuler un peu et à soupirer à nouveau. Il faut que je me calme, bon sang. Bon, vas-y ! « J’ai un cas nécessitant une chirurgie d’urgence, par contre il n’y a personne de disponible. » J’avoue enfin, laissant mon inquiétude transparaître enfin dans mes prunelles. « En te voyant, j’ai cru stupidement que tu… que tu allais être mon miracle. » Je termine de lui dire en riant à nouveau avec nervosité. Voilà, maintenant elle sait pourquoi je suis aussi bizarre. Du moins, plus que d’habitude. Ne pouvant demeurer plus longtemps en position statique, je fais signe de la tête à Avery de me suivre. Je la conduis au bureau des médecins de l’étage où seule une interne en chirurgie se retrouve à consulter un dossier informatique en silence. Je me dirige vers le second ordinateur et je tape le numéro de dossier du bébé pour montrer à Avery le cas. Je la laisse analyser par elle-même les radiographies ainsi que les signes vitaux de l’enfant. Je me croise les bras dans l’attente de son verdict. Dès que son regard retrouve le mien je lui souris faiblement. « Tu comprends désormais pourquoi je suis hyper stressé d’un coup. » Je dis pour couvrir le silence lourd. Normalement ce dernier ne me dérange pas vraiment mais là je n’y peux rien. Avery ne peut pas encore opérée. Je le sais. Du coup, pourquoi je lui montre ce cas ? Puisqu’elle est mon dernier espoir tout de même. « La procédure de transfert inter-établissement a été demandé il y a une heure mais toi et moi on sait qu’il ne va pas survivre si on le bouge. » Je dis en baissant les yeux. Je ne sais pas quoi faire pour sauver ce petit.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyVen 16 Fév - 19:35



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Elle peut se montrer très observatrice, cherchant le moindre petit détail qui peut trahir la personne en face d’elle, sur son état d’esprit, sur ses sentiments. Son regard s’est posé sur son collègue. Il semblait tellement surpris, mais dans le bon sens. Comme si il avait vu un miracle. Il lui adresse un sourire, mais ce dernier disparait assez rapidement quand Avery lui annonce la raison de sa présence à l’hôpital. Non, elle n’était pas là pour reprendre son travail, mais parce qu’elle avait eu une séance de rééducation. Il semblait désorienté suite à cette réponse, et elle lui demande rapidement des nouvelles, savoir comment il gérait de devoir être dans deux services à la fois, le sien mais aussi celui d’Avery. Marty se met à rire nerveusement, en lui disant qu’il allait bien, et qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète. Elle arque un sourcil, avant d’esquisser un sourire. « Et sérieusement ? » Elle le connait un minimum pour savoir que tout n’allait pas aussi bien qu’il pouvait lui dire. « Je le vois bien, que tu es tracassé. Qu’est-ce qui se passe ? » Il se met à soupirer, avant de lui faire quelques confessions. Comme quoi il était nerveux par rapport à un cas particulier, qui lui tombe dessus. Elle pose son regard sur lui, et elle l’écoute. Un cas qui nécessite une opération en urgence, mais personne n’est disponible ? Il lui avoue qu’en la voyant, il avait cru à un miracle, et Avery se met légèrement à rougir suite à cette remarque. « J’aurais aimé l’être. Tu m’aurais vénéré pendant des années, après. » Elle aime bien le charrier. Ce n’est pas nouveau. Avant même qu’elle n’ait le temps de dire autre chose, il lui fait signe de le suivre, allant dans le bureau des médecins. Il tape un identifiant, avant de se retrouver sur le dossier de ce bébé qui le dérange quelque peu. Avery, elle se rapproche de lui, se penche pour étudier le dossier, regardant avec attention les radios et les derniers résultats des analyses faites sur cet enfant. Avery porte de nouveau son attention sur Marty, et elle l’écoute quand il lui avoue que c’est pour cette raison qu’il semblait stressé. Il lui parle aussi des idées qu’il aurait pu avoir, comme demander une procédure de transfert, mais ce sera risqué. Très risqué. « Je comprends, c’est vraiment délicat. » Elle tente de réfléchir un instant, tout en parlant à voix haute. « Et tu as essayé de contacter les chirurgiens dans les hôpitaux les plus proches ? Peut-être qu’un pourrait se déplacer, plutôt que de déplacer le patient. » Ainsi, ils évitent de le déplacer, c’est le médecin qui vient au patient, et non l’inverse. Au regard de Marty, elle comprend que ce n’est pas possible. Elle passe une de ses mains dans ses cheveux, se creusant la tête pour trouver l’idée du siècle, qui pourrait leur permettre de sauver ce bébé. « Callie travaille actuellement ? » Callie, c’est une de ses internes. Une parmi les autres, mais une avec qui elle apprécie de travailler et en qui elle peut avoir confiance. Elle n’est pas forcément une experte, mais une idée est venue à Avery et elle aura besoin de son interne. « Va préparer la salle d’opération. Callie te retrouve là-bas dans quelques minutes. Le temps d’aller la chercher. » Marty semble septique. C’est vrai qu’une opération comme celle-ci ne peut pas reposer sur une interne. Avery pose une main sur l’épaule de Marty, en esquissant un sourire. « J’ai une idée. Fais-moi confiance. » Un nouveau sourire avant qu’elle ne disparaisse dans les couloirs, à la recherche de son interne. Une fois qu’elle ait pu mettre la main sur Callie, qui faisait la ronde des patients, elle l’informe de son plan et au bout de quelques minutes, elles se retrouvent toutes les deux devant la salle d’opération. Marty ne tarde pas à sortir de la pièce, attendant d’entendre le plan de la jeune femme. « Vous avez besoin d’être deux chirurgiens pour cette opération. Je ne suis pas habilitée à pratiquer, mais Callie le peut. Je n’aurais qu’à être sa voix, et elle sera mes mains. » C’est une bonne idée, non ? Callie assistera Marty, avec l’aide d’Avery. « Je serais dans la salle d’observation. J’aurais un visuel sur tout. On ne peut que réussir cette opération. » Elle semblait très convaincue par cette idée, et celle-ci lui permet de se remettre un peu au travail. Callie était tout autant intéressée. Cela peut lui permettre de progresser. Avery pose de nouveau son regard sur Marty. « Qu’est-ce que t’en penses ? » Ils peuvent encore revenir en arrière, même si aucune autre solution de génie n’est venue en tête aux médecins pour sauver cet enfant.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyVen 16 Fév - 23:43


Évidemment, Avery voit immédiatement clair en moi. Il n’est pas difficile de deviner lorsque je suis tracasser puisque mon corps entier à tendance à vibrer sous le stress. Et ce dernier est hors du commun chez moi, du moins lorsque je travaille. Je suis d’ordinaire parfaitement calme. Là disons que l’accumulation de fatigue n’aide pas à me garder serein. Je suis vraiment en train de paniquer à l’intérieur (et à l’extérieur visiblement) puisque je crains d’échouer à sauver ce bébé. Avery est mon dernier espoir bien que je sache pertinemment désormais qu’elle ne peut pas encore opérer. Il y a donc forcément une autre solution. Sauf que j’ignore quoi. Je souris légèrement alors qu’elle croit que je l’aurais vénéré durant des années si effectivement elle avait été le miracle tant attendu. Non en fait, je pense que je l’aurais vénéré pour le reste de mes jours plutôt. J’évite de lui dire ça, toutefois. Il me tarde de lui montrer le cas en question. Je garde donc le silence tandis qu’elle étudie le dossier. Lorsqu’elle se retourne vers moi, elle soulève une option que nous avons malheureusement déjà tentée avant son arrivée. « Les médecins spécialistes pouvant opérer ce cas sont à des heures de routes d’ici. On peut toujours les faire venir en urgence par avion mais aucun ne voulait se déplacer avant demain, tous étant prit par des cas plus urgents apparemment. C’est pour ça qu’ils nous ont demandés de leur transférer à la place. Sauf que depuis le dernier arrêt respiratoire du patient, on ne peut plus attendre à demain. » Je l’informe en soupirant. Puis, ma collègue semble avoir une idée d’un coup et me demande si Callie est présente dans l’hôpital aujourd’hui. « Euhhh » Je réponds à nouveau. « Oui, elle est avec le Dr Welling, en chirurgie cardio-thoracique. » Nous apprends d’un coup l’interne présente dans la même pièce que nous. Je me retourne pour sourire à Maggy qui termine de regarder ses dossiers et se lève de sa chaise. Je rapporte mon attention sur Avery lorsqu’elle me parle de la salle d’opération. Je lui lance un regard incertain, mais comme toujours elle vient faire envoler mes doutes. « D’accord. On se rejoint là-bas. » Je lui dis avant de nous séparer. Je me dépêche de demander à nous réserver et préparer un bloc. Je croise par chance la mère de l’enfant qui m’écoute puis consent avec désespoir à l’opération. Je m’occupe ensuite de préparer le patient en compagnie des infirmières du service avant de lentement le monter au sixième. Par la suite, je laisse le personnel terminer la préparation et débuter l’anesthésie avant de rejoindre Avery et Callie pour écouter le plan de match. Je ne sais pas quoi dire d’abord face à l’idée d’être assisté par l’interne. Sauf qu’en voyant leur motivation respective, je ne peux pas refuser. « C’est notre seule option. Ça va réussir. » Je dis avant de m’engouffrer dans le bloc pour procéder au traditionnel nettoyage des mains en compagnie de Callie. Je demeure silencieux, visiblement nerveux. Je n’ai pas opéré depuis environ un an mais techniquement je sais comme faire. Mes mains vont seulement être un peu rouillées. Nous nous engouffrons donc dans le bloc et nous approchons du petit patient. Je demande à ce qu’on affiche les radiographies pour que Callie puisse étudier l’emplacement des hernies. J’observe la jeune médecin. « Tu as déjà fait une double cure d’hernie avant ? » Je lui demande à travers mon masque. « Inguinale seulement. » Elle me répond. On va devoir faire avec. Je lève la tête. « Avery, nous sommes prêts. » Je lui indique, n’ayant pas de visuel sur elle mais sachant qu’elle nous observe attentivement.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyLun 19 Fév - 16:15



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Ils se connaissent plutôt bien, tous les deux. Elle n’aura eu besoin que de quelques secondes pour se rendre compte que son collègue était tracassé. Comme quoi, on peut voir des détails qui ne trompent pas. Marty n’était pas tellement à l’aise quand il lui répondait pour lui dire que tout allait bien. C’était un peu trop. Avery, elle n’est pas dupe. Elle sait que ce n’est pas évident de se retrouver à gérer à la fois son service, et celui où elle travaille. Deux services tout aussi complexes l’un que l’autre. Avery aura réussi à lui faire cracher le morceau. Il se retrouve avec un cas assez délicat, et il ne sait pas comment le gérer. Marty se doutait quand même bien qu’en montrant le dossier du patient, la jeune femme allait cogiter et tout faire pour trouver une solution pour l’aider. Elle n’est pas en arrêt par plaisir ou bien parce qu’elle avait été obligée de prendre des congés. Non. Avery a été victime d’un accident de voiture. Elle n’avait pas eu le choix que de se retrouver arrêtée, suite à ses blessures. Jambe dans le plâtre, c’était le plus dur et chiant à supporter. Au moins, ses séances de rééducation se déroulent plutôt bien et son médecin est optimiste quant à son retour à l’hôpital. Elle a tellement hâte de reprendre du service. A partir du moment où elle a posée son regard sur le cas de ce patient, son cerveau a été mis en marche. Avery, elle aime se rendre utile, même si elle n’a pas le droit officiellement de travailler. Pas encore, du moins. C’est une des raisons pour laquelle, elle voulait faire ce métier. Depuis toute petite, elle se rappelle son grand-père, et Avery a rapidement voulu suivre ses traces. Rapidement, la jeune femme lui propose de contacter les autres chirurgiens dans les hôpitaux les plus proches. Manque de chance, cette option n’est pas envisageable. Marty lui avoue que cette approche avait déjà été tentée, mais qu’aucun résultat positif ne pouvait être apporté. Les spécialistes ne pouvaient pas se déplacer au plus vite, il fallait donc attendre plusieurs heures avant qu’ils se déplacent. Chose impensable pour ce petit patient, qui ne peut attendre plus longtemps. Merde ! Il faut qu’elle fasse travailler mes méninges, qu’elle trouve une idée. Une bonne idée. C’est en pensant à son interne qu’Avery a eu une idée. L’interne présente dans la salle leur dit où est-ce qu’ils pourront travailler Callie avant qu’ils ne quittent la pièce. Marty s’occupe du patient pendant qu’Avery part à la recherche de son interne. Trouvant Callie, elle lui explique son plan, avant de lui dire de laisser tomber sa ronde pour aller opérer. L’interne ne le sentait pas spécialement bien, et Avery a dû trouver les bons mots pour la motiver, pour la rassurer. Il ne manquait plus qu’à expliquer le tout à Marty pour savoir s’il est d’accord avec son idée, s’il veut accepter de prendre ce risque sachant qu’ils n’ont pas d’autres choix. C’est acté. Avery quitte le couloir pour se rendre dans la salle d’observation, les laissant discuter de leur approche, avant qu’elle ne les observe d’en haut. La jeune femme leur avait laissé le temps de se préparer attendant le feu vert de Marty. Pendant toute l’opération, Avery donnait les indications, prenant le temps de ne pas louper le moindre détail qui pourrait être fatal au patient. A ce petit bout d’homme qui se trouve sur la table d’opération. D’en haut, Avery, elle ressent tout le stress possible, mélangée à l’excitation de se retrouver sous pression. Les minutes ne comptaient plus, et elle observait l’opération tout en donnant ses directives à Callie. Au final, l’opération a été un succès et le patient s’en est sorti. Avery les félicite avant de les retrouver dans le couloir. « Vous avez fait du bon travail, tous les deux. » Callie ne traine pas avec eux, et retourne auprès des autres patients, laissant Marty en compagnie de la jeune femme. Cette dernière lâche un léger soupire, en souriant. « Bon sang. C’était intense comme opération. Ça m’a fait un bien fou. » Avery va compter les jours, jusqu’à sa reprise du boulot, c’est certain.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyMer 21 Fév - 20:55


Mon rôle auprès de Callie est d’être son assistant, ce qui peut surprendre quand on sait que la jeune femme n’est qu’une interne dirigée par la voix d’Avery. Sauf que je leur fais confiance à toutes les deux, sachant que nous n’avons pas d’autres possibilités. Étant donné l’importance des hernies et la petitesse du patient, nous optons pour une approche ouverte. Callie prend son temps pour exécuter la laparotomie, avec deux titulaires la surveillant attentivement. Une fois la cavité abdominale ouverte, nous prenons quelques minutes pour observer le tout et déterminer le point d’approche. Avery dicte à son interne les étapes une par une de la fundoplicature double. Tout ce passe bien à mon œil, m’occupant de surveiller les signes vitaux du patient qui varient très peu heureusement. Vers la fin de l’intervention il y a abondamment de reflux en provenance de l’estomac. Je me charge d’aspirer le tout pour laisser à Callie de l’espace pour travailler. Ses sutures sont belles, je n’ai rien à redire là-dessus. Avery a raison de placer autant d’espoirs en cette jeune interne. Après un dernier nettoyage de la cavité l’abdominale, j’observe Callie refermer le patient avec soin. Au moment de terminer, je me permets de remercier et de féliciter cette dernière pour ce qu’elle vient de réaliser. Elle a sauvé une vie et ce n’est pas rien. Nous passons à la salle adjacente pour nous laver les mains et dès que nous sortons de la zone stérile Avery est là pour nous accueillir. Je suis fière de l’avoir eut à mes côtés aujourd’hui. Bon sang, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans son idée d’user des mains de Callie. L’interne doit nous quitter rapidement pour ne pas se faire disputer par le Dr Welling qui doit en théorie la superviser cette semaine. Je la laisse partir dans un ultime remerciement. Je vais ensuite m’assoir avec Avery près de la salle de réveil, observant les infirmières installer le bébé que nous avons opéré afin qu’il s’éveille progressivement de son anesthésie. Par instinct, je garde les yeux fixés sur le moniteur indiquant la vitalité de son cœur. J’ai toujours cette petite peur au ventre qu’il finisse par s’arrêter. Une anesthésie générale à son âge demeure risquée, sans parler de la perturbation de son corps par la chirurgie. Le bébé va bien pour le moment et c’est tout ce qui compte. Je me tourne vers Avery alors qu’elle se sent drôlement bien suite à l’opération. Je ne peux me retenir de rire à cela. « Je me doutais que ça te manquait, mais pas à ce point. C’est donc vrai que les opérations sont la drogue des chirurgiens. » Je plaisante. N’étant qu’un médecin spécialiste de mon côté, je m’exclue de la sorte de l’équation. Je ne dis cela que pour la faire rire un peu. L’adrénaline est toujours présente dans nos corps, c’est certain. « J’ai hâte aussi à ton retour, tu sais. J’ai tenté de ne pas le faire paraître lorsqu’on se parlait au téléphone afin que tu te reposes. Mais Seigneur que tu me manques, Avery. » Je lui avoue finalement en souriant. Nous sommes une équipe. C’est normal que je me sente un peu délaissé sans elle. « Comment ça va d’ailleurs ? » Je demande, portant mes yeux à sa jambe. Je souhaite aussi savoir comment elle va en général, étant au courant pour son divorce en cours. Oui, les rumeurs courent à une vitesse pas possible dans un hôpital, c’est un fait.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyLun 26 Fév - 20:11



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Ce n’était pas une intervention comme une autre, les sensations qu’elle avait pu ressentir lui semblaient bizarres, différentes. Pourtant, l’excitation était tout autant présente. La brune n’avait pas encore reprit le travail, mais ce n’était plus qu’une question de temps. Si elle était présente, actuellement, c’était parce qu’elle avait eu une séance de rééducation, séance qui s’est très bien déroulée d’ailleurs. Son médecin semble content d’elle, et de ses progrès. Il n’empêche qu’elle a hâte de reprendre le travail. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Avery s’était rendu dans son service, pour prendre un peu des nouvelles de ses patients, de ses collègues. Habituellement, elle leur passe des coups de téléphone, parce qu’elle ne peut pas tout le temps se déplacer. Là, elle devait se rendre à l’hôpital alors autant en profiter. Ca aurait été un peu bête de rentrer chez ses parents, et ensuite de passer un coup de fil à ses collègues, alors qu’elle se trouvait sur les lieux. Et puis, cela lui permet de discuter un peu avec Marty. Elle en profite pour prendre des nouvelles, que ce soit les siennes ou bien celles de ses patients, et le médecin lui parle d’un cas, qui l’embête un peu. La brune tente de trouver des solutions. Peut-être que son absence actuelle de l’hôpital peut lui donner un œil extérieur sur la situation. Manque de chance, les premières solutions qu’elle propose ont été pensées et non envisageables. Il allait falloir trouver autre chose. C’est alors qu’une idée lui est venue en tête, même si elle semble un peu spéciale tout le monde l’a acceptée. En même temps, le temps était un peu compté pour le petit patient, et il fallait agir au plus vite. Avery était partie à la recherche d’une de ses meilleures internes pour pratiquer l’opération à sa place. Avec son arrêt, elle n’était pas autorisée, mais elle pouvait tout de même pratiquer l’opération d’une façon un peu inhabituelle. Callie, l’interne, serait en salle d’opération et Avery, serait dans la salle d’observation. La brune pourrait avoir un visuel sur toute l’opération, utilisant sa voix pour leur indiquer la marche à suivre, tandis que Callie suivrait les indications et serait les mains d’Avery pour cette opération. Ce fut un succès, et le patient se remettra vite de l’opération. Il ne restait plus qu’à Avery d’attendre Marty et Callie pour les féliciter pour leur travail. Proches de la salle de réveil, Avery s’assoit et Marty vient à ses côtés. Elle soupire un instant, avouant d’avouer que cela lui avait fait un bien fou. Elle avait vraiment hâte de reprendre son travail. La remarque de Marty ne put s’empêcher de la faire sourire. « C’est même pire qu’une drogue, en fait. » Son travail, c’est tout ce qui compte pour elle. Surtout maintenant, depuis sa séparation avec son mari. En attendant, Marty avait peut-être plaisanté quand il avait fait cette remarque comme quoi c’était une sorte de drogue pour les chirurgiens, mais finalement, il n’avait pas tort. Il en vient à se confier à son tour, lui disant qu’il avait tout autant hâte que son retour soit officiel. Elle se penche vers lui, en souriant. « Avoue que t’en a marre de m’avoir sur ton dos, à téléphoner plusieurs fois par jour. Je dois tellement paraitre pour une tarée, une acharnée du travail. » Et pourtant, c’était en se comportant ainsi qu’elle avait eu son accident, étant bien trop focalisée sur son travail, au point d’en oublier parfois de dormir. Quand il lui demande comment elle va, son regard se pose sur sa jambe, en soupirant. « J’avais l’impression de devenir folle à rester enfermée. C’est un peu mieux, maintenant mais ce sera encore mieux quand mon travail pourra reprendre. » Elle n’attends plus que ça. « Mon boulot, c’est un peu la seule chose de réellement positive, en ce moment. » Nouveau soupire. « Mais assez parler de moi, qu’est-ce que tu me racontes, toi ? » Elle n’aime pas spécialement parler d’elle, et surtout de ses problèmes actuels, Avery préfère donc tourner la conversation vers lui.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyVen 2 Mar - 4:32


Étant un médecin spécialiste en néonatalogie et périnatalogie, je ne suis pas amené à opérer normalement. Le cas présent est totalement hors du commun. Par chance que ma très grande connaissance anatomique et pathologique du corps d’un nouveau-né est impeccable. Je sais que cela m’a aidé en tant qu’assistant de la jeune interne dirigée par Avery. Certains me demandent parfois pourquoi je ne me suis pas orienté vers la chirurgie de base, croyant qu’ainsi je pourrais sauver davantage de vie. C’est certes plus impressionnant de le faire avec un scalpel à la main, mais mon utilité est tout aussi importante que celle d’un chirurgien pédiatrique. Je m’occupe des diagnostics et des suivis complets tandis qu’un chirurgien ne peut se limiter qu’à ses tournées postopératoires. Je ne sais pas vraiment ce qui m’a motivé à délaisser les blocs opératoires pour ne me concentrer exclusivement que sur le soin au patient. C’est tout simplement dans ce rôle que je me voyais plus qu’autre chose. La situation d’aujourd’hui ne me fait pas changer d’avis. Nous avons été trois à sauver la vie de ce jeune garçon. J’ai hâte de pouvoir l’observer à son réveil et d’annoncer à sa famille que tout s’est passé à merveille. Je suis impatient de découvrir la joie et le soulagement sur leur visage fatigué. Pour le moment, je me concentre sur ma chère collègue qui m’a vraiment manqué. L’impatience d’Avery quant à son retour est évidente. Même alors qu’elle m’affirme avec des étoiles dans les yeux qu’opérer est plus qu’une drogue. Je souris très grand à cela. Les chirurgiens qui n’opèrent pas depuis un moment finissent par avoir des fourmis dans les mains, ça c’est un fait. Certains disent même que d’arrêter à peine une seule minuscule semaine est suffisant pour leur faire perdre légèrement de la fluidité dans leurs gestes chirurgicaux. Ces gens-là sont condamnés en quelque sorte à opérer quotidiennement sous peine de se rouiller, presque littéralement. Je comprends donc ma collègue et amie de ne plus vraiment tenir en place. Opérer est un besoin. Je la regarde quelques secondes avant de secouer la tête négativement. « Non, ce n’est pas vraiment ça. Tu es une passionnée, comme moi, ça c’est vrai. Sauf que je ne te vois pas comme une tarée parce que tu gardes à cœur ton boulot. J’en ai juste marre de te mentir. De te dire que ça va bien pour ne pas t’inquiéter ou que tu dois prendre plus de temps pour te reposer au lieu de revenir. Je suis trop honnête pour te cacher que je suis surchargé depuis ton arrêt et que c’est la catastrophe parfois en ton absence. On a vraiment besoin de ton retour. Sauf que je ne veux surtout pas que tu négliges ta santé à cause de ça. On va tenir jusqu’à ce que tu reviennes, je t’assure. » Je ne veux surtout pas paraître égoïste en lui avouant le fond de ma pensée. Sa réponse suivante me rend un peu coupable de lui demander presque de revenir alors que visiblement ça ne va pas encore très bien. Je grimace alors qu’elle cherche à savoir de mon côté comment je suis. « Je ne sais pas trop quoi te raconter. À vrai dire, il n’y a presque rien de nouveau. Ou de palpitant. J’ai eu un rendez-vous avec une femme il y a quelques temps mais tu sais comment je suis… j’ai finis par la faire fuir. C’est dommage parce que je l’aimais bien. Mais je suis gêné d’aller la revoir pour aller au moins m’excuser d’avoir renversé ce verre sur sa robe. Désormais qu’elle sait que je suis un désastre sur deux pattes, ça m’intimide encore plus de lui parler. Je pense que je suis en train de devenir fou de mon côté aussi, tu sais. J’ai l’impression que ma meilleure amie me cache quelque chose et ça me donne envie de hurler parfois qu’elle ne se confie plus à moi pour une raison que j’ignore. Bref, vivement que les choses redeviennent comme avant. » Je dis en fixant le vide devant nous. Je ne sais pas pourquoi je souhaite cela puisque je sais qu’autant l’un que l’autre les choses ne seront jamais vraiment comme elles l’ont été. J’inspire un grand coup. « Je m’occupe du post-op. Mais je te garde informé de son état. » Je dis toujours le regard absent, en faisant évidemment référence à notre patient commun.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyDim 4 Mar - 16:07



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Elle aime son travail. Cette opération, bien qu’elle ne l’ait pas réalisée elle-même, la conforte dans son idée de continuer dans cette branche. Ce métier, elle en a rêvée depuis son enfance. Avoir un membre de sa famille, son grand-père, qui a exercé en tant que chirurgien pendant des années lui a donné envie de suivre ses traces. Il était un peu comme son modèle. Alors c’est vrai que quand on la voit Avery ainsi, on peut vraiment la prendre pour une acharnée du travail. Elle passe tout son temps à l’hôpital, encore plus après sa séparation. Elle n’arrive même pas à décrocher pendant son arrêt de travail. Ce qui doit la rendre encore plus folle. Avery, elle se confie à son collègue. Il la rassure, avec ces mots. Elle est vraiment passionnée par son travail, c’est certain. Il en vient même à son confier à son tour, lui affirmant qu’il en avait marre de lui mentir. Marty lui disait que tout allait bien, quand ils étaient au téléphone, mais il croule sous le boulot. C’est vrai qu’il a une surcharge de travail, depuis l’arrêt d’Avery, puisqu’il a récupéré son service. « Ce n’est qu’une question de temps, avant de reprendre. » Elle a le sourire aux lèvres, parce que rien que de parler de son futur retour au travail, elle en est heureuse. Il est chou, à ne pas vouloir qu’elle se bousille la santé à revenir trop vite. « Tant que le kiné ne donne pas son aval, tu vas devoir continuer de me supporter au téléphone. » Elle risque aussi d’avoir rendez-vous avec un psy, histoire de vérifier que tout va bien pour reprendre le travail. Avery, elle tourne la tête vers son ami, en souriant. « Et plus de mensonges, hein ? Pas besoin de me dire que tout va bien, si ce n’est pas le cas. Je peux tout entendre. » Elle sait que la situation n’est pas évident, et que c’est par sa faute si Marty est surchargé actuellement. Si elle n’avait pas trop fait dans son travail dernièrement, elle ne se serait surement pas endormie au volant. Il en profite pour lui demander comment elle va, mais la brune préfère tourner la conversation vers lui. Avery n’aime pas spécialement parler d’elle. On ne va pas la changer. Avery, elle veut savoir ce qu’il en est de la vie de Marty, parce qu’elle s’intéresse réellement à lui. Elle aime se confier à lui, et elle espère que ce soit le cas pour lui, également. « J’aimerais bien te voir en rendez-vous. A chaque fois il t’arrive des bricoles. » Il venait tout de même de lui dire qu’il avait renversé son verre sur la robe de la femme qu’il voyait. « T’es plutôt maladroit mais c’est ce qui fait ton charme. » Il n’a pas spécialement de chance, mais il finira bien par trouver chaussure à son pied. « Prend ton courage à deux mains et appelle-là. Tu pourrais être surpris. » C’est vrai que la femme ne lui en veut peut-être pas pour ce verre renversé. Peut-être même qu’elle se retrouve dans la même situation et qu’elle n’ose pas l’appeler. « Et pour ta meilleure amie, met les choses au clair avec elle, aussi. Peut-être que tu penses qu’elle te cache quelque chose mais ce n’est pas le cas. » Elle tente de le rassurer comme elle le peut. « J’aimerais bien revenir en arrière aussi. Je ne ferais pas les mêmes erreurs que par le passé. » Nostalgique de son couple. Elle sourit un instant quand il reparle de ce patient. « T’as intérêt. Je te harcèlerais sinon. » Et il sait qu’elle en est capable. « T’avais terminé ta journée ? » Une question qui allait en amener une autre, bien entendu. Elle ne lui demandait pas simplement pour le plaisir. « On pourrait aller boire un café, si ça te tente. »
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyMer 7 Mar - 2:21


Dire absolument toute la vérité à Avery est le moins que je puisse faire après ce qu’elle vient de faire pour moi, pour la vie de ce petit patient. Mentir ce n’est vraiment pas pour moi. Je ne sais même pas pourquoi je me suis rallié aux autres afin de répondre de telles choses à Avery par téléphone. Je sais que cela venait de bonnes intentions. Nous savons tous comment le travail lui tient à cœur donc lui avouer que ça allait mal l’aurait poussé à prioriser l’hôpital à sa santé. Au fond, je suis heureux de lui avoir tout dit, de ne plus avoir à rien lui cacher. Je me sens délivré de cette responsabilité que je n’aurais jamais du porter avec autant d’acharnement. Je suis seulement content de constater qu’elle ne me tient visiblement rigueur de rien. Elle sait que désormais je ne vais plus rien lui cacher de l’état de nos services, en espérant simplement qu’une situation aussi dramatique qu’aujourd’hui ne se reproduise plus jamais. « Promis, il n’y aura plus de mensonge. J’ai retenu ma leçon. » Je lui assure avec un regard sincère. Cela ne me fait rien qu’elle continue à appeler régulièrement. Contrairement à certains membres du personnel qui lui décrochait, je ne la trouve pas harcelante. Je ne me montre ainsi jamais exaspéré quand je lui parle au téléphone. De ce fait, je sais que bon nombre des infirmières du service finissaient par me mettre en charge de répondre à Avery justement parce que lui parler ne me met pas en colère. Elle a le droit de savoir ce qui se passe ici. Et maintenant je peux au moins lui répondre en toute honnêteté. En parlant d’être honnête, je recommence à l’être à l’instant en lui parlant de mon rendez-vous raté avec Tessa. La brune aimerait bien me voir à l’œuvre et je secoue la tête de droite à gauche juste à l’image. « Mauvaise idée. Je suis un désastre sur deux pattes. » Je souris ensuite alors qu’elle affirme que ma maladresse fait partie de mon charme. Ouais, il faut croire. La femme ayant reçue ma bière sur les cuisses n’était pas du même avis en partant aussi rapidement après. J’hésite à acquiescer à son conseil avant de soupirer longuement. « Ok, je vais la rappeler. » Le pire qui peut m’arriver c’est qu’elle me raccroche au nez. Je croise ensuite son regard et fronce un peu des sourcils tout en réfléchissant. « Aubrey ne m’a jamais rien caché depuis qu’on se connait. Du coup, je me dis que si elle le fait désormais, c’est qu’il doit y avoir une très bonne raison. » Tout de même, je pourrais la confronter et voir ce que cela va faire. Sauf que je ne suis tellement pas du genre à faire cela. Je ne sais même pas si j’y arriverais. « Mais tu as raison, je me trompe peut-être. » Je suis vraiment embêté sur la marche à suivre sur ce point. Je soupire à nouveau. Je lui offre un regard empathique tandis que je l’entends parler des erreurs qu’elle aimerait réparer avec son couple. Je ne connais pas toute l’histoire, mais je doute que tout se soit passé dans l’harmonie. Une séparation est toujours douloureuse. Je me perds ensuite un peu dans mes pensées, lui assurant que je vais m’occuper du post-op. Sa question suivante me prend un peu par surprise. Elle me ramène à l’ordre même. Je me redresse un peu, portant mon regard un instant à ma montre. « Je serai ravi de boire un café avec toi, Avery. Seulement, je ne termine pas avant encore deux heures. J’ai aussi la garde du service cette nuit donc je pensais même carrément dormir ici pour être disponible pour notre petit miraculé du jour. D’ailleurs, je devrais aller parler à sa famille. Tu veux venir avec moi ? Je suis sur que de voir leur sourire va te faire un grand bien. » Je lui propose en souriant moi-même. « Pour le café, j’y tiens. On peut se reprendre samedi peut-être ? C’est mon seul jour de congé cette semaine. »
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyMer 7 Mar - 12:07



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Elle ne peut s’empêcher de rire quand il lui avoue être un désastre sur deux pattes. « La prochaine fois, préviens-moi. Je me mettrais à la table derrière vous, pour observer le massacre. » Elle plaisantait, bien entendu. Elle n’irait quand même pas se pointer sur le lieu de son rendez-vous pour l’observer. La brune, elle sait que les rendez-vous de Marty peuvent être divertissants, mais elle n’est pas rendue à ce point. Avery tente de le rassurer, en lui disant qu’il pourrait être surpris si il venait à contacter de nouveau la femme avec qui il a foiré son rendez-vous. « Ecoute mes conseils, ils sont parfois très bons. » Elle ne veut pas se vanter, mais c’est vrai qu’elle a souvent raison. Il soupirait, en lui disant qu’il allait la rappeler. Un sourire se dessine sur le doux visage de la brune. « Et elle est comment, cette femme ? Je la connais ? » La curiosité lui pend au nez. Avery, elle veut en savoir plus. Elle espère que son collègue va se confier à elle, comme elle pourrait se confier à lui à propos de son couple, de sa séparation, de son divorce. A propos de tout, en fait. Il faut avouer que Marty est un très bon confident. Elle n’entre pas réellement dans sa vie privée quand ils parlent au sein de l’hôpital, parce que des personnes pourraient entendre des choses, des bruits de couloirs. La brune, elle a horreur. Les rumeurs, ce n’est pas forcément son délire. Encore moins quand elle est concernée. Avery, elle n’a pas envie que tout l’hôpital connaisse sa vie privée, c’est tout. Et puis, pour l’instant, le principal concerné par la conversation, c’est Marty et ses mésaventures. Il lui confie être songeur par rapport à sa meilleure amie. Il sent qu’elle lui cache quelque chose. «  Oh, tu sais… Parfois, il se passe des choses dans notre vie, et on n’a pas envie d’en parler aux autres. Du moins, pas au début. » La brune parle en connaissance de cause. Elle se perd quelque peu dans ses pensées, repensant à son avortement. Au fait qu’elle n’en ait pas parlé autour d’elle, pas au début. Elle voulait oublier ce qui s’est passé, mais c’était plus fort qu’elle. Avery, elle pensait constamment à son acte, se pourrissant la vie. « Parle-en avec elle, mais sans la brusquer. » Elle est souvent de bons conseils, alors elle se permet de le rassurer. « Je ne connais pas forcément ta meilleure amie, mais pour avoir vécu une situation compliquée, me forcer à en parler ne m’aurait pas aidé. Donc tente de mettre les choses au clair, mais si elle est fermée à la discussion, ne la force pas. Elle viendra vers toi quand elle sera prête. » Au fond d’elle, Avery elle espère se tromper sur ce point et que la meilleure amie de Marty ne lui cache rien, mais comment peut-être le savoir ? Elle sent bien qu’il est embêté par la situation, et elle pose sa main sur son bras, se voulant réconfortante. Désirant parler plus sereinement, parce que du personnel hospitalier peut déambuler à tout moment, dans les couloirs, lui proposant d’aller boire un café. Il lui affirme être encore en service pour deux heures, mais il lui propose de l’accompagner pour aller parler à la famille du petit patient. « Je resterais en rentrait. Après tout, ce n’est pas moi le héros, dans l’histoire. Le mérite revient à Callie et toi. » Avery, elle lui adresse un sourire avant de se relever et d’aider Marty à en faire de même. « On parle aux parents, et après, je m’éclipse. Je ne voudrais pas être dans tes pattes plus longtemps. » Il faut tout de même qu’elle le laisse travailler. Il lui confirme tout de même qu’il compte bien prendre un café avec elle, une autre fois. Marty lui propose même samedi puisqu’il ne travaille pas. « Va pour samedi. » Un nouveau sourire pour lui, avant de le prendre le bras. « Allons annoncer la bonne nouvelle à cette famille. » Cela la conforte dans l’idée que son travail lui manque terriblement, et qu’elle a réellement hâte de reprendre, le plus tôt possible sera le mieux.
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MessageSujet: Re: We need you, Doctor [Avery & Marty] (#)   We need you, Doctor [Avery & Marty] EmptyDim 18 Mar - 19:37


J’ai beau être quelqu’un de sensible, je me confie rarement à une autre personne qu’Aubrey. Elle est ma meilleure amie depuis si longtemps, ma colocataire depuis mon arrivée en Nouvelle-Zélande. J’ai pris l’habitude d’avoir ses conseils ou ses commentaires sur tout. Là je dois avouer que cela me manque cruellement. Du coup, je suis réticent au départ d’avoir le retour d’Avery à la place. Je finis par admettre qu’elle a raison, que je dois donner une autre chance à cette femme sur qui j’ai un énorme crush. Je ne sais pas si c’est une bonne idée de parler d’elle à ma collègue mais je ne vois pas le mal que cela pourrait faire d’informer Avery de l’identité de mon dernier rencard. « Elle travaille aux archives médicales de l’hôpital. Elle s’appelle Tessa. Il se peut que tu la connaisses puisqu’elle est souvent amenée à parler avec les médecins. Elle est réservée et parfois un peu froide, mais avec moi elle est très gentille. » Je lui dis en souriant à la pensée de l’archiviste. J’espère qu’elle va m’accorder une autre chance de la revoir. J’hésite encore à accepter de parler directement à Aubrey de ce qui la tracasse. Je ne suis pas le genre à confronter les autres. J’ai beaucoup de mal avec cela, même si la personne en face de moi est ma meilleure amie. J’écoute donc Avery avec intérêt, hochant la tête à la fin de son discours. Elle a raison. « C’est vrai, elle n’est peut-être pas encore prête à en parler. À moi et aux autres. » Puisque je suis certain qu’elle évite d’en parler à son entourage également. Elle n’a pas un problème avec moi en particulier. Cette pensée me rassure, bizarrement. Je ne suis pas en train de perdre Aubrey, je dois juste lui laisser le temps de trouver les bons mots pour me parler. « Merci. » Je dis à Avery en souriant. Elle m’a aidé aujourd’hui plus qu’elle ne peut le penser. Je reviens à moi par la suite, me souvenant que j’ai du travail et que je dois aller informer la famille que notre petit patient est sain et sauf. Je propose à Avery de m’accompagner. Elle accepte mais à condition de demeurer en retrait. Je ne compte pas la forcer au contraire. « D’accord, mais sans toi nous n’y serions pas arrivé. » Je lui rappelle pour ne pas qu’elle oublie que sa présence a été essentielle au bon succès de l’opération. Nous nous remettons sur nos pieds, marchant lentement vers la direction de la salle d’attente des familles. Elle compte partir une fois la bonne nouvelle délivrée. « Pas de problème. » Je lui assure, appuyant sur le bouton de l’ascenseur afin de descendre quelques étages. Je serre son bras qui s’est accroché autour du mien en chemin, souriant tandis qu’elle me confirme que samedi prochain lui conviens pour boire un café. Je continue de nous guider vers la famille du bambin. Dès qu’ils nous voient, la mère puis ensuite le père se dirigent vers nous avec inquiétude. Je suis celui qui leur explique tout en détails, tel que convenu. Je laisse le temps aux parents de célébrer la nouvelle, me laissant serrer dans les bras des deux autres. Leur sourire est absolument magnifique, il n’y a pas d’autre mot. Lorsque je les laisse, je retrouve Avery. « Bon, je dois retourner en néonat. J’ai hâte que tu reviennes. Tu me manques tellement. » Je me permets de lui redire avant de la prendre dans mes bras à mon tour. L’émotion résiduelle me rend affectueux, il faut croire. Je m’éloigne et je la salue d’un ultime signe de la main. « À samedi ! » Je termine de lui dire avant de me dépêcher pour pénétrer dans l’ascenseur dont la porte commence à se refermer.
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