je l'ai connue trop tôt mais c'est pas de ma faute. | judan #6

tu n'aurais sans doute pas du mentir. mais ... tu ne sais pas si judith aurait acceptée, si tu lui avais simplement demandée de venir chez toi. danser. et, même toi, tu n'es pas certain de la signification de tes mots. de la véritable signification de tes mots. tu retiens un léger soupir alors que tu termines de t'habiller, grimaçant encore un peu sur certains mouvements, cachant bien rapidement les hématomes tirant sur le violet qui se trouvent sur ton torse. une chemise noire. sobre. un pantalon qui te permet de danser correctement. une tenue sobre, rien de plus. et tu as décidé de cuisiner, aussi. toi et tes piètres talents de cuisinier. t'es pas très doué pour ça, tu l'as jamais vraiment été, de toute manière. mais tu fais de ton mieux. et tu espères vraiment que jude va rester, qu'elle ne va pas t'en vouloir un peu plus encore. parce q'elle doit déjà t'en vouloir, de tout ce que tu as fais. de cette absence, de ces quatre années, du bordel que tu fous dans sa vie. tu soupires, cette fois. et tu attrapes la boite de médoc que les médecins t'ont refilés à l'hôpital parce qu'un mal de crâne se fait sentir. c'est normal, d'après eux. à surveiller, qu'ils ne deviennent pas trop violent et trop récalcitrant, mais ça arrive souvent, après une commotion cérébrale. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, alors que tu as lancé une musique en fond. d'ambiance. et c'est sans doute pour ça que tu n'entends pas toquer. perdu dans tes pensées, aussi. des pensées trop lointaines sans doute. hey ! j'me suis permise d'entrée, j'pense que tu ne m'as pas entendu frapper. tu manques de sursauter et te retournes, tes doigts glissant contre ta joue. tu es ... très élégant. mais je pensais qu'on devait sortir à l'extérieur ? tu te pinces les lèvres. j'avais peur que tu ne viennes pas sinon. désolé. tu souffles doucement. et, en réalité, elle pourrait faire demi-tour si elle le souhaite. tu secoues un peu la tête. tu es splendide. tu ajoutes après quelques instants. parce que cette robe lui va toujours aussi bien qu'à l'époque. rouge. parfaite. tu restes silencieux quelques instants. on peut toujours sortir, si tu veux. tu souffles finalement. c'est vrai. vous pouvez toujours trouver un bar à ambiance à welligton. ou même à island bay, peu importe, en réalité. mais ... tu n'en sais trop rien, tu n'as pas le cœur à sortir. pas ce soir. 

tu aimerais que tout soit comme avant. que tout le redevienne. judith et toi. insouciant mais pas si jeunes que ça. et pourtant, tu as l'impression d'avoir vécu une relation comme la vit un gamin qui tombe amoureux pour la première fois. sans doute que tu l'étais, inconsciemment, ce gamin qui ne sait ce qu'il fait la, pourquoi il aime et pourquoi il n'arrive pas à ne pas être effrayé par l'ampleur que prennent ces sentiments inattendus. me dire la vérité directement aurait été mieux. je n'aurai pas refusé. une promesse est une promesse. tu te mords l'intérieur de la joue. oui, tu aurais du. être honnête. tu préfères la complimenter. la robe qu'elle porte, que tu connais si bien, que tu as de nombreuse fois retirée après avoir dansé avec elle. tu te mords l'intérieur de la joue. je ne pensais pas qu'elle m'irait encore. je ne l'ai pas mise depuis ... tu fermes les yeux quelques secondes. tu connais la suite de sa phrase. tu n'as pas envie de l'entendre. merci. tu hoches doucement la tête et jettes un coup d’œil à ce que tu as sur le feu. tu proposes à judith de sortir tout de même, si elle le souhaite. mais, visiblement pas, puisqu'elle vient s'installer un tabouret de ton petit bar. tu l'aimes bien, cet appartement, même s'il est beaucoup trop petit. et ne pas faire honneur à ton plat ? pas question. evan sawyers qui cuisine, je veux voir ça de plus prêt. tu pouffes de rire et glisses une main dans tes cheveux, te mordant l'intérieur de la joue, essayant de ne pas grimacer parce que t'as toujours cette impression d'être passé sous une voiture, de temps à autre. notamment quand tu ris un peu trop fort. ce n'est rien d'exceptionnel, tu sais. tu souffles. tu veux boire quelques choses ? tu demandes finalement à la jeune femme, t'accoudant contre le bar, en face d'elle. tu te pinces légèrement les lèvres, avant d'esquisser un petit sourire. tu as envie de lui poser des questions, de réapprendre à la connaître, de lui demander comment va ton fils ... oh et puis, qu'est ce que tu risques ? comment va félix ? tu demandes finalement, les sourcils légèrement froncés, pas si certain de toi, sur ce coup. mais t'as vraiment envie de savoir. t'as envie de t'impliquer dans la vie du gamin.

tout semble suspendu. comme si le temps ne s'était jamais écoulé. comme si vous étiez toujours à haïti. mais non. tout prouve le contraire. tu cuisines. ton appartement bien trop petit. la musique en fond, qui se trouve être la radio. jude qui semble ne pas tellement savoir ce qu'il se passe, quand tu avoues à demi-mot que tu lui as mentis pour qu'elle vienne jusque chez-toi. tu retiens un léger soupir, secouant la tête de gauche à droite, la soirée continuant pourtant chez toi. parce que toi, derrière les fourneaux, c'est assez exceptionnel. surtout pour ce genre ... d'occasion. en général, tu préfères les restaurants. c'est une valeur sûre, pas comme ta cuisine. tu retiens un léger soupir et laisses la jeune femme s'installer sur le petit bar, qui marque la délimitation entre la cuisine ouverte et le salon de l'appartement. peut-être un peu quand même. tu lèves les yeux au ciel et esquisses un petit sourire, te mordant l'intérieur de la joue, te concentrant sur ta poêle durant quelques instants. spécialité haïtienne. t'es pas certain du goût que ça va avoir. ce sera jamais aussi bon que la-bas, en tout cas. tu termines à demander à judith ce qu'elle veut boire. une bière suffira. si j'avais su, j'aurai amené une bouteille. tu ris doucement et sors deux bières du frigo, en tendant une à la jeune femme. j’achète jamais de vin. ou très rarement. je ne sais pas le choisir. tu souffles en souriant, tes doigts glissant dans tes cheveux déjà en batailles. tu te mords l'intérieur de la joue et hésites quelques instants avant de demander à judith comme va félix. et ça te fais un peu étrange, que de poser cette question. parce que t'as envie de tout savoir et t'as envie d'apprendre à le connaître. t'as réellement envie d'être son père, celui qui n'a pas été la pendant si longtemps, qui est enfin de retour à la maison. si on peut dire ça comme ça. il va bien. tu hoches la tête. tu retiens un léger soupir et tu te pinces les lèvres. et au fond, tu aurais aimé pouvoir parler du garçon. mais tu ne sais ... rien. de lui. tu manques un soupir. à nous ? tu sors de tes pensées et hoches la tête. à nous. tu souffles en trinquant. tu viens boire une gorgée de bière avant de reposer la bouteille sur le bar. j'adore cette chanson. je sais, c'est étonnant. tu reportes ton attention sur la musique qui passe en fond. et tu restes silencieux quelques instants, simplement à écouter. tu retiens un petit soupir. elle passe souvent. je l'aime bien aussi. tu souffles simplement. et tu ne sais pas vraiment, parce que tu as l'impression que ce n'est pas de votre relation que la chanson parle. t'es loin d'être parfait, toi, loin d'être ce genre de garçon. mais tu restes silencieux sur tes doutes. mais j'avoue que je ne pensais pas que tu écoutais la radio, maintenant. tu souffles en souriant doucement, presque tendrement, venant boire une nouvelle gorgé de bière.

tu aimerais que ce moment ne s'arrête pas. tout simplement. même si c'est un peu étrange après tant de temps. même si judith porte cette bague de fiançailles que tu aimerais retirer. même si votre fils l'attend à la maison. merde. tu glisses tes doigts contre ton visage durant quelques instants. comme si de rien n'était, comme si tout allait bien alors qu'au fond, rien ne va plus depuis quatre ans maintenant. je dois vraiment commencer à te donner des cours d’œnologie. tu ris doucement. pourquoi pas. tu souffles simplement. tu viens boire une gorgée de bière. tu n'es pas un aussi grand amateur de vin que judith, c'est bien connu. mais choisir une bouteille, c'est chiant. surtout qu'elles sont toutes fermées et qu'on peu savoir si le vin est bon qu'en l'ouvrant. tu marmonnes en haussant les épaules. c'est sans doute pour ça que t'es pas très doué. tu retiens un petit soupir. tu reportes finalement ton attention sur la radio, quand judith fait une remarque la chanson qui passe. de la variété. t'es un peu étonné quand elle te dit qu'elle apprécie le morceau. ce n'est pas son genre, d'écouter la radio. une de mes collègues aiment travailler en musique. et puis, je ne peux pas faire écouter éternellement à félix des musiques plus vieilles que ses grands-parents. tu hoches la tête en souriant. les goûts de judith sont ... particulier, en réalité. ça ne t'as jamais trop dérangé, même si ce n'est pas ta tasse de thé. de toute manière, vous êtes des opposés, avec judith. elle et ses convictions, elle et ses croyances. t'es loin de tout ça, loin de penser de la même manière. mais, visiblement, ça ne vous a pas empêchés de vous trouver et de vous aimer. un peu trop sans doute. c'est sûr. tu termines par souffler. tu n'as aucune idée de l'éducation qu'elle apporte à félix, de la manière dont elle s'en occupe. tu te mords l'intérieur de la joue. comment tu vas ? il te faut quelques instants pour comprendre de quoi elle parle réellement. de tes blessures. tu hoches vaguement la tête. j'ai connu mieux. tu souffles simplement. tu retiens un soupir et une légère grimace quand tu penses aux bleus qui tirent sur le violet et qui parsèmes ton torse. ils y sont pas allés gentiment. heureusement, les marques sur ton visage se font légèrement plus discrètes. j'ai des migraines, souvent. tu ajoutes après quelques instants. ils m'ont dit que ça arrivait souvent, après une commotion. et que ça devrait s'arranger avec le temps. puis parfois, j'ai du mal à me souvenirs de certains trucs. tu hausses les épaules. pas grand chose, en soit. j'suis en arrêt jusqu'à la semaine prochaine, aussi. tu lâches finalement. parce que tu ne pouvais pas aller bosser dans ton état. clairement pas. premièrement, parce qu'il y a quelque temps encore, t'étais pas vraiment présentable et puis ... les douleurs étaient encore trop violentes. ça va mieux. et ça te rassures un peu, parce que t'as rarement été aussi mal à cause d'un combat qui tourne mal. tu te mords l'intérieur de la joue avant de venir te gratter la nuque.

ces derniers temps et probablement parce que tu n'as rien d'autre à penser de tes journées, tu te demandes ce qu'il serait arrivé, si tu étais resté. si tu n'étais jamais parti. si tu avais assumé ses sentiments et cet enfant à naître. parce que tu aurais appris, que tu allais devenir père. sans doute que tu t'en serais réjoui, sans doute que tu aurais eu peur, sans doute que tu aurais voulu à tout, sauf à ça. mais tu n'es pas un connard. pas à ce point. si tu avais su, tu serais resté. si tu avais su, tu aurais pu devenir un père. un vrai. peut-être pas digne de ce nom, clairement pas parfait, mais tu aurais fait de ton mieux. il faut savoir lire les étiquettes. connaître quel domaine tu apprécies le plus. et si tu te trompes à l'achat ; tant pis, tu pourras t'en servir pour cuisiner un plat. tu sors de tes pensées. le vin. c'est vrai. un léger rire s'échappe de tes lèvres aux mots de judith. tu ne seras définitivement pas œnologue. tu hausses vaguement les épaules. tu m'apprendras, un jour. tu te contentes de souffler avec un petit sourire. tu aimerais vraiment passer du temps avec judith, pouvoir partager quelque chose à ses côtés. et tu aimerais aussi pouvoir élever ton fils, à ses côtés. la discussion suit son cours et elle en vient à te demander comme tu vas. tu retiens un léger soupir, parce que c'était prévisible, qu'elle se préoccupe de ta santé. encore et toujours, tu as l'impression. mais ... tu peux prendre soin de toi, t'es assez grand pour. et surtout, tu ne supportes pas les médecins et l'hôpital. c'est comme ça. pour la majorité, des gars qui ont fait x années d'études et qui se sentent plus intelligent que toi parce qu'ils ont passé la moitié de leur vie le cul collé sur une chaise à bouffer des manuels et des manuels sur le corps humain. non merci. si ça persiste plus de quelques jours, tu devrais aller consulter un médecin. tu observes judith quelques instants, te contentant de hausser vaguement les épaules. ils ont eu raison, il faut que tu prennes soin de toi. tu te pinces les lèvres. surtout que j'avais pas une gueule acceptable pour aller servir des clients la ou j'bosse. tu lances en riant. la main de judith contre ton avant-bras. tu te mords l'intérieur de la joue et te contentes de jouer avec la bouteille de bière entre tes doigts. tu fronces légèrement les sourcils en entendant la radio. le quatorze, sérieusement ? tu t'intéresses tellement peu à la saint-valentin que tu ne savais même pas que c'était aujourd'hui. on est le quatorze ? drôle de coïncidence. tu te pinces les lèvres. visiblement. je savais même pas qu'on était le quatorze. tu ajoutes, comme pour te justifier. elle sait très bien que tu t'en fiche, de cette fête. tu te souviens de la saint valentin qu'on a passé en tant que colocataires ? tu ris doucement. est-ce qu'on peut vraiment appeler ça la saint valentin ? tu demandes, un sourire sur les lèvres. tu hausses ensuite les épaules en te redressant. tu te retournes en direction du feu pour éteindre le gaz. il suffira de réchauffer quand on voudra manger. tu lances en esquissant un petit sourire. tu vérifies que tout soit bien éteint et tu reviens face à judith, t'accoudant de nouveau contre le bar.  

tu ne t'es jamais intéressé plus que ça au vin. parce que tu n'en buvais quasiment jamais, avant de rencontrer judith. tu as toujours préféré les alcools fort, qui se font une place dans le sang bien trop rapidement. c'est ça qui te plaît, quand tu bois. avec plaisir. tu te mords l'intérieur de la joue. ça ne te dérange pas d'apprendre un peu, d'en savoir plus sur le vin. la discussion tourne rapidement autour de ton état de santé. tu te doutes qu'elle s'inquiète, depuis qu'elle t'a sauvé la mise. tu dois bien l'avouer, tu n'es pas certain de ce que tu aurais pu devenir, si judith ne s'était pas trouvée au bon endroit, au bon moment. je vais bien, jude. tu termines par souffler après quelques instants. t'as envie de la rassurer. mais tu ne peux pas te promettre que tu ne te battras plus, parce que vous savez tous les deux que ça n'arrivera pas. que tu vas recommencer encore et encore, parce que c'est ta manière à toi de t'en sortir face à tout ça. c'est ta manière d'extérioriser. la radio qui vous distrait. la saint-valentin. sérieusement ? tu fronces légèrement les sourcils et attrapes ton téléphone pour vérifier la date. effectivement, c'est le quatorze. et ce n'état pas prévu du tout, en réalité. tu n'as jamais trop fait attention à ce genre de fête. ce n'est pas pour toi, ça. tu as toujours trouvé ça assez débile. il n'y a pas de jours pour dire qu'on l'aime à quelqu'un, si ? pas vraiment. mais c'était une belle journée. tu hoches la tête. vraiment une belle journée. tu t'en souviens encore. tu te mords l'intérieur de la joue. tes doigts glissent dans tes cheveux, un peu distraitement. tu reviens t'accouder sur le bar, en face de judith. je ne sais pas tellement s'il faut s'y fier. mais selon mon obstétricien, il y a de fortes chances pour que félix ait été conçu un quatorze février. tu restes silencieux quelques instants, te mordant l'intérieur de la joue. tu prends une légère inspiration et un petit sourire se dessine tout de même sur tes lèvres. c'était une journée particulière, alors. tu souffles. tu glisses tes doigts contre ton visage, te mordant l'intérieur de la joue. c'est un peu étrange, comme discussion. tu crois qu'on l'a fait exprès ? tu ris doucement. tu ne sais pas réellement comment aborder ce sujet, c'est encore un peu étrange pour toi, de te dire que tu as un fils qui aura quatre ans dans l'année. tu te pinces légèrement les lèvres. et tu aurais aimé apprendre ça plus tôt. pouvoir avoir une place de père, une réelle place.

tu vas bien. tu ne sais pas qui tu essayes de convaincre. judith ou toi-même ? sans doute un peu de vous deux, une part de chacun, parce que tu n'es toi-même pas certain d'aller bien sous tout les anglais. tu manques un long soupir, tes doigts glissent contre ta joue, tu essaies de faire comme si tout allait ben, vraiment. mais ce n'est pas totalement vrai. pas totalement réel. parce que ça te bouffe, toi, de savoir judith avec un autre, de savoir qu'elle dort à ses côtés, qu'il l'embrasse, qu'il la touche qu'il ... tu te pinces les lèvres. tu devrais être à la place d'oscar. c'est tout. et puis, vous vous rendez compte qu'il s'agit de la saint-valentin. la date ne pouvait pas mieux tomber. tu retiens un léger grognement à cette pensée. sérieusement ? foutu destin. sans doute qu'il se joue de vous, qu'il se joue de la douleur que tout ça vous procure. parce que tu es persuadé que judith en souffre, aussi, d'une certaine manière. et puis ... félix qui aurait été conçu le soir de cette fameuse saint-valentin, il y a tant d'années maintenant. réellement ? ça fait beaucoup d'informations à encaisser d'un coup. ce sera toujours moins compliqué que d'apprendre que tu as un fils, non ? peut-être, je ne sais pas. mais, j'sais pas si on peut croire l'obstétricien. on sait très bien que. j'vois pas comment il peut dire que c'était le quatorze en particulier alors qu'on passait notre temps à coucher ensembles. tu te pinces légèrement les lèvres. elle n'a pas tord, judith. vous passiez bien trop de temps ensemble, sous les draps, à vous aimer d'une manière qui aurait du rester ... volatile. mais, non, tout a prit bien trop d'ampleur et bien trop rapidement. il voulait sans doute rendre ça plus beau. tu souffles, un peu distrait. tu te pinces les lèvres. sans doute. sans doute qu'il ne savait pas non plus, que tu allais ou que tu avais brisé son cœur, à jude. j'aurais dû être la. tu ajoutes, un ton plus bas. c'est devenu un regret. un remord. tu t'en veux, terriblement. tu t'en veux de l'avoir laissée dans cette situation, de n'avoir pas pu l'aider à vivre tout ça. tu t'en veux de ne pas avoir pu partager tout ça avec elle. l'inquiétude et sans doute la peur, aussi. tu te redresses un peu. une nouvelle chanson qui passe à la radio, une chanson assez calme, paisible. et si on dansait ? tu demandes d'une voix douce, ne tardant pas à contourner le bar pour t'approcher de judith. tu lui tends une main. offre qu'elle peut décliner ou accepter. c'est elle qui décide, sur ce coup-là.