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jane braxton

petite citation pour faire joli

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ La famille, c'est sacré à tes yeux. Tes parents, ta fratrie. Tu serais capable de tout pour eux. Tu es la dernière. Même si ta naissance s'est faite à deux. Une enfance simple. Un couple de parents aimants. Tu avais tout pour être heureuse, à l'époque. φ Tout s'est cassé la gueule à la mort de votre père. Tu avais quinze ans. Et malgré l'annonce du diagnostic quelques mois avant son décès, tu n'y étais pas préparée. La famille ne s'est pas effritée, loin de là. Les aînés ont pris leur rôle à coeur. Mais, tu as bien senti qu'un pilier s'en était allé. Cancer des poumons. Ça sonne comme une sanction. Ça sonne comme une sentence. φ Tu as commencé à danser à l'âge de quatre ans. Tu n'étais pas encore sûre de tes pas dans une vie quotidienne. Mais sur le parquet ; c'était tout autre chose. De la danse classique à la danse contemporaine, tu as longtemps essayé de trouver ta voie. Une touche à tout, mais talentueuse. C'est certain, tu allais percer dans le milieu. φ Sportive depuis toujours. Outre la danse, tu aimes découvrir de nouvelles sensations. La boxe, l'escalade. Ce sont sûrement les deux sports qui arrivent à te canaliser. φ Tu ne fumes pas. Et tu n'as même jamais essayé. Ton père est mort d'un cancer des poumons ; c'est ton excuse. Tu fais un peu la guerre à ce que tu considères être une drogue. Donnant des leçons de morales et des conseils pour s'en débarrasser. φ Tu as eu beaucoup de difficultés à faire le deuil de ton père. D'ailleurs, tu as longtemps parlé de lui comme s'il était toujours parmi vous. Le déni. φ Il va de soit que tu n'as jamais toucher à aucune drogue. φ Tu es sûrement une de ces nanas qui insupporte les autres. Intelligente, sportive. A croire que tout te réussi. Première de ta classe, tu faisais aussi partie du groupes des populaires dans ton lycée. φ Tu es du genre rêveuse. Du genre optimiste sans jamais voir les mauvais côtés. Ça peut être dangereux, parfois. Parce que tu tends la main à tout ceux qui veulent la saisir. Tu es une artiste dans l'âme ; avec ce petit brin de folie qui te caractérise bien. φ Kara est un pilier dans ta vie. Différentes mais tellement complémentaires. Tu as évolué à ses côtés, et tu ne te vois pas vivre un seul instant sans elle. Si les aléas de la vie font que vous n'êtes plus si proches à l'heure actuelle, ça ne veut pas dire qu'elle n'est plus ta moitié. Les disputes se multiplient, mais tu seras toujours celle qui débarquera à n'importe quel moment chez elle en cas de besoin. Il suffit simplement d'éviter votre sujet de discorde ; Cade et Ryan. φ L'accident, tu l'as très mal vécu. Le coma de ton aîné, le rejet du second. Votre famille s'est effritée plutôt que de rester soudée face à cette tragédie. Swan est partie, vous laissant seuls. Et toi, tu veux simplement que tout s'arrange. Tu veux simplement que les morceaux soient recollés. Si seulement tu n'avais pas ce sentiment constant de rejet des tiens. φ Tu n'as jamais aimé. Que ce soit une femme ou un homme. Tu n'as jamais ressenti ces sentiments que l'on décrit comme étant les plus beaux. Tu as bien essayé. Tu as déjà eu des aventures, plus ou moins longues, mais tu as rapidement fuis. A croire que l'amour n'est pas fait pour toi. φ Fibromyalgie. Le mot qui fait peur. Le diagnostic qui a un peu plus détruit ta vie. Le coup de grâce qui t'empêche de devenir danseuse professionnelle. Ça fait un an que tu t'es rendue aux urgences suite à des douleurs intenses. Ça fait un an que tu ne dors plus des nuits. Les médicaments qui t'aident à soulager tes maux, peu importe lesquels φ

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ freya mavor</pris> jane braxton

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Je t'aime, Jane. Tu te recules légèrement. Tu n'étais pas prête à ça, clairement pas. Tu l'aimes bien, Dixon. Il est sympa, mignon. Bref, il a l'allure du mec parfait. Mais de là à dire que tu l'aimes, tu n'en sais rien. Et c'est nerveux quand un rire franchit tes lippes. Je t'aime bien aussi, tu sais. Ok, ce n'est pas le truc à dire. Mais tu n'arrives pas à t'exprimer plus. Tu n'as jamais réussi. Tu sais qu'il aurait aimé plus. Tu sais qu'il voudrait plus, Dixon. Mais t'es incapable de le lui donner. Tu es incapable de l'aimer. C'est tout ? Qu'il te demande en s'éloignant de toi. Tu ne peux retenir un soupire. C'est compliqué, ça le devient toujours. C'est compliqué quand tu expliques que tu n'y arrives pas. C'est compliqué quand tu avoues n'avoir jamais aimé. Ils ne comprennent pas. Personne n'arrive pas à le comprendre. Handicapée des sentiments. Asexuelle, peut-être. Tu n'en sais rien. Tu n'aimes pas poser des mots ou des justifications sur ça. Tu vis ta vie, tu ne te poses pas de questions. Même si ça t'inquiètes, avec le temps. Quand tes potes parlent d'orgasmes et de papillons dans le bide. Putain, tu n'y connais rien, à tout ça. Je suis désolée, Dixon. Mais ... J'ai sûrement besoin de plus de temps. Tu n'as pas le temps de terminer ta phrase que tu le vois se lever. La scène, tu la connais par coeur. Elle se répète inlassablement. Sans interruption. C'est toujours la même chose. Tu apprécies quelqu'un. Tu espères aimer. Lui, il y arrive. Toi non, et il s'en va. Et Dixon ne déroge pas à la règle. Parce que c'est à peine s'il te regarde lorsqu'il claque la porte de ton appartement.

Retour à la case départ. Tu te sens définitivement seule. Entourée, mais définitivement seule. Tu as l'impression que personne n'arrive à te comprendre. Pauvre vilain petit canard. Mais tu laisses tes maux enfuis au plus profond de ton être. Tu restes souriante et aimante. Tu restes toi-même, ne souhaitant pas montrer ton mal-être. Parce que tu es celle qui reste forte. Tu es celle qui ne démord pas. Celle qui ne baisse pas les bras.

Il faut que tu te réveilles, Ryan. Ça ne peut pas continuer comme ça. Tu soupires. Tu es assise à côté de lui. Dans cette chambre dénuée de vie. Le bruit des machines qui viennent perturber le silence qui s'est installé entre vous deux. Ce silence qui te pèse. Tout est différent depuis juin. Tout a changé, tout a éclaté. Tu te saisis de sa main. Priant intérieurement pour qu'il se réveille. Te levant soudainement. Ok. On va faire un pacte toi et moi. Si je. Mais tu es coupée par le bruit de la porte qui s'ouvre derrière toi. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Kara te dévisage alors que tu restes immobile un moment. Ta soeur, ton pilier. Ta jumelle. Mais il y a ce fossé qui s'est creusé depuis l'accident. Cette impression de faire partie de la vie d'une inconnue. Cette sensation de ne plus avoir le même adn -ou presque. Ceux qui supportent Cade n'ont rien à faire ici. Touchée. Tu jettes un regard vers Ryan, toujours endormi. Peut-être que si elle ne t'avait pas interrompu, il aurait accepté le marché. Peut-être qu'il serait réveillé, à présent. Comment tu peux dire ça, Kara. Comment tu peux vouloir penser qu'il y a deux camps dans cette tragédie. Cade reste notre frère. Tu ne peux pas lui jeter la pierre sous prétexte qu'il a commis une erreur. Parce que tu aurais voulu que tout le monde reste uni, toi. Tu aurais voulu que toute la famille soit présente pour veiller Ryan. Pour être là lors de son réveil. A l'inverse, les Braxton sont écorchés. Ils se sont séparés pour laisser place à la haine entre eux. Et ça te blesse, toi. Tout est de sa faute. Il ne fait plus partie des Braxton.

Tu ne supportes plus ces accusations. Tu ne supportes plus de voir ta famille se déchirer. Mais tu restes souriante, Jane. Tu restes celle qui porte les espoirs. Une rédemption. Ryan se réveillera. Cade sera pardonné. Mais en attendant, tu es partagée. En attendant, tes sourires sont faux. Et la douleur persiste. Celle de ton coeur. Celle de ton corps.

Fibromyalgie. Un mot qui fait peur. Un mot qui fait mal. Des douleurs intenses. Des douleurs qui parcourent tout ton être. Tu n'es plus capable de rien. Tu n'es plus capable de danser ; ou même de faire un quelconque autre sport. Tu forces, parfois. Parce que ça te manque. Mais tu le regrettes bien rapidement. Les morphiniques qui t'aident à tenir. Les somnifères, aussi. Parce que tu n'arrives plus à dormir. Parce que tu as trop mal. Ça te réveille, ça te bouffe. Et ils t'aident, les médicaments. Ils t'aident à assumer cette nouvelle vie. Une vie sans la danse. Une vie sans ta famille. Une vie où tu n'es plus du tout satisfaite de toi-même. Tu ères sans aucun but précis. Tu as plus ou moins abandonné la fac. Les études que tu faisais pour le plaisir qui sont devenues un fardeau à tes yeux. Tu danses encore, parfois. En cachette. Sans dire que tu souffres. Tu ne prends plus aucun plaisir à vivre.

Ryan s'est réveillé. Ryan ne se souvient plus. Et tu as vraiment eu l'impression que tout s'arrangerait. Tu as vraiment eu le sentiment que la fratrie se retrouverait. Mais tu t'es trompée. Ce n'est pas mieux, ce n'est pas pire. Devenue une parfaite inconnue aux yeux de l'aîné. Ton héros, Cade, qui se retranche chaque jour un peu plus dans sa vie de solitaire. Tu es paumée. Au fond du gouffre. Et tu prétends que tout va bien. Tu prétends être heureuse. Si tu savais, Jane. Si tu savais que t'es loin du compte.