contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Now there's a ghost in the back of this room (ryan)
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Sujet: Now there's a ghost in the back of this room (ryan) (#) Dim 18 Fév - 20:25
Now there's a ghost in the back of this room
Ryan & Cade
Une voix perçante, prenante … elle te prend dans tes songes et te fait bouger tel un robot. Tu soupires. Parce que t'es las. T'as pas envie, mais tu n'as pas le choix. Enfin si techniquement le choix tu l'as, tu as toujours eu le choix, mais là … Là tu redoutes cette voix. Celle qui est dans tes songes. Celle qui te bombarde de message. Que ça soit vocaux, comme écrits. Elle est là, présente, agaçante, torturante … tu as l'impression de ne plus pouvoir faire un pas sans qu'elle soit là. Bien trop étouffante et le pire dans tout cela ? Ce n'est pas sa voix à lui. Non c'est celle de Sawyer, ta belle sœur, qui avec le temps est devenue bien plus que cela … depuis qu'elle t'a 'sauvé' comme elle aime le dire, elle fait tout son possible pour t'aider. T'aider à quoi ? Tu te le demandes bien. Tu ne peux plus échapper à tes rendez-vous chez le psy. Elle vérifie, vient te chercher après en trouvant l'excuse que tu dois manger. Elle passe encore plus souvent à ton appartement, histoire de ne pas te retrouver avachi sur ton canapé. Ce que tu es bien souvent, mais différemment .. alors oui elle est là. Constamment là, pire qu'une mère. Tu te sens étouffer, torturer. Seulement tu ne sais pas quoi lui dire ? Une partie de toi apprécie cette solitude, apprécie ce geste, cette main qu'on te tend. Parce que t'en as grandement besoin, mais l'autre. L'autre tapis dans l'ombre n'apprécie guère. Elle veut que tout cela cesse. Elle te veut pour elle toute seule. Elle veut que tu souffres. Que ta fin soit proche. Elle te veut du mal, tu te veux du mal et cela depuis le début. Parce que tu ne mérites pas qu'on te pardonne, tu ne mérites pas d'aide. C'est pour cela que tu t'es coupé du monde extérieur, de tes amis, des gens qui tiennent à toi. À l'exception de lui et encore … tu le rejettes plus que tu le devrais. Une claque tu as reçu lorsque tu as abordé ce sujet avec elle. Tes sentiments. Ceux que tu caches la plupart du temps, ne sont pas si … innocent et inexistant, ils sont bien là et pour lui. Parce que c'est homme ce n'est pas juste un ami, une connaissance ou n'importe quoi. Il a pris de la place dans ta vie et pas que là. Dans une partie reclus de ton être, dans ton coeur … t'en prends doucement conscience et cela t'effraie, parce que t'as rien contrôlé. Pire tu ne mérites pas cela. Tu mérites pas que l'on s'intéresse à toi, alors que tu es plus bas que terre. Vu le mal que tu causes, tu ne vaux pas mieux qu'un déchet. Ce que tu penses être. Soufflant, tu attrapes ton sac. Tu sais où tu as besoin d'aller. Une idée que cette voix t'a soufflé… et malheureusement .. tu écoutes cette voix. Celle qui fait tout son possible pour te remettre sur pieds. Elle essaie, s'acharne et ses efforts payent, puisque aujourd'hui tu délaisses ton canapé. Tu délaisses un peu de ta noirceur, pour retrouver cette salle. Parce qu'il paraît que tu en as grandement besoin … salle que tu n'as pas vu depuis bien trop longtemps. Salle qui fut durant des années ton refuge, ton havre de paix. À toi seul, mais aussi à lui, parce qu'ironiquement il adore ce sport tout autant que toi… tu préfères ne pas songer à cela. Pas maintenant.
Un sentiment de nostalgie te traverse lorsque tu franchis les portes de cette salle. Ton téléphone vibre, mais tu t'en préoccupes pas, tu tentes de te recentrer sur moi. Quatrième rendez-vous que tu manques. Sa quatrième séance dont tu ne seras pas présent .. un choque pour toi, pour lui tu en doutes, vu toutes les abominations qu'il t'a jeté au visage. Quatre fois que tu loupes le moment de te rapprocher de lui, de sa mémoire, de lui prouver que tu es là… Seulement ces dernières semaines, tu n'as fait que ça.. et tu t'es abîme encore plus que tu le pouvais. Apparemment c'est possible, vu les cicatrices sur ton corps et sur ton âme. Cette partie, tu en étais pas sûr et faut croire que tu as relevé le défi. Écorché de tous les côtés tu passes tout de même tes gants et te lance sur le ring. Nostalgie, mélangé à la culpabilité lorsque ton pied s'approche de ce punching-ball. Un coup. Puis deux. Les mouvements reviennent petit à petit, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Les réflexes reviennent en charge, cette passion que tu as toujours renaît, mais … différemment. Parce que t'as besoin d'expulser, besoin d'évacuer … ta rage se ressent dans tes points. La douleur qui t'habite, elle sort, elle s'extirpe à travers tes poings. Tu souffles et continues. Ça te fait du bien. Ancré dans ta bulle, tu ne fais attention à rien, encore moins aux gens qui rentrent .. surtout pas à lui. Non tu ne le vois pas au loin qui te fixe. Les minutes passent et tu évacues. Ce pauvre sac en prend plein son grade, mais tu pouvais, ça serait toi ici … c'est toi que tu images à la place du sac. Parce que c'est toi qui mérite ses coups, seulement toi.. après plusieurs minutes d'acharnement, tu finis par l'attraper et poser ton front contre lui. Tentant de retrouver un semblant de respiration … relevant les yeux lorsque tu … premier abord, tu penses rêver, mais non.. il est bien là. Face à toi, enfin à quelques mètres. Ta gorge se serre, tu ne sais que faire. Sauf qu'au lieu d'ouvrir la bouche, tu te retournes vers tes affaires. Balance tes gants. Tu ne peux pas rester là. Pas en sa présence, étrange quand on sait qu'il y a encore peu tu voulais pas le quitter… que tu passais toutes tes journées à l'hôpital dans l'espoir qu'il se réveille et depuis .. rien. Vous êtes deux zombies en quête de quelque chose .. parce que tu étouffes, que tu meurs et que ses mots tu les supportes plus. Qu'il se souvient pas, malheureux qu'il est, mais que toi.. Toi tu ne peux rien effacer et que tu supportes même plus ton propre reflet. Alors tu lui laisses la place, parce que c'est ce qu'il veut après tout ? Que tu dégages.
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