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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 lost // found ( tom )

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MessageSujet: lost // found ( tom ) (#)   lost // found ( tom )  EmptyLun 19 Fév - 14:50


Le hasard, l’imprévu qui fourmille dans tes nerfs qui dansent les uns contre les autres. Ils se connectent rapidement dans un tourbillon inaudible, il t’arrive de penser aux actions qui se déroulent dans l’invisible. Tu aimes voir et trouver les détails calfeutrés. C’est pour cette raison que tu as décidé de sortir, de laisser ton œil visiter la ville à travers les lumières du jour. Le plafond de ta chambre, tu peux le fixer pendant des heures en silence, mais ce n’est pas bon. Savoir sortir de sa zone de confort, tu le sais et primordiale pour évoluer, se dépasser encore et toujours, c’est pour cette raison que tu as fuis, c’est pour cette raison aussi, paradoxalement, que tu es revenu. Tu répondras plus tard à ses mails qui t’assaillent et tu veux libérer tes respirations dans l’insouciance. Tu laisses ton portable à l’abandon sur ta table de chevet. Quelques mois auparavant, l'acte de l'abandon de cet appareil, tu ne l’aurais pas fait. Vivre tout simplement n’était pas si facile, mais tu t’évertuais à essayer comme tout le monde apparemment. Ta veste en cuire enfilée, tes baskets accrochées. Ta brume enfantine se promène ici, gamine, tu t’es retrouvé en Nouvelle-Zélande et le pays t’as accueilli.

Après un long moment passé à traîner, tu déposes un bâton de nicotine à travers tes lèvres que tu fumes lentement. Tu marches, sans lourdeur, sans désinvolture, une normalité qui fouille pourtant dans les détails des structures des bâtiments. Tes pieds tâtonnent le béton. Tu enfonces par un mécanisme presque cérémonial tes écouteurs dans tes oreilles. Ton casque étant cassé, tu fais avec ce que tu as trouvé. Au-delà de te fournir une dose de courage, il te coupe un peu du monde. Il te le fait voir sous un autre éclat. Le bourdonnement des rythmes s’étale en toi, l’assurance se fait plus présente au fur et à mesure que le morceau se perd dans le temps. Il calme le flot des angoisses, il les fait se faner. Effet magique, ça te transforme ou te révèle. Ils t’inspirent et t’aspires la nicotine. La fumée vient envahir la structure maladroite de ton corps et tu finis par laisser creuser le mégot dans un cendrier qui trône sur la poubelle.

La direction du zoo de Wellington est venue à tes rétines et l’envie t’a prise d’y aller. C’était ce zoo ou Tom travaillait. Tom, une reconnaissance gravite autour de son prénom. Lui, l’homme au coeur généreux. Le blond aux pupilles de l’azur. Il est devenu cet ami étrange, les pavés numériques vous ont fait partager des morceaux de votre vie. Et c’est plutôt étrange pour toi, la communication n’étant pas ton fort. Tu n’aimais pas livrer des morceaux, tes défaites comme tes victoires pourtant, tu étais ouverte sur certaine de tes fragilités et lui aussi. Tom traversait des moments difficiles et secrètement, tu étais pris d’une tendresse empathique dans les confins de ton ventre, tu souhaitais qu’il se relève et que la vie puisse lui délivrer des sourires plus rayonnants.

Le virtuel et la réalité, deux mondes séparés pourtant, tu avais été à l’aise en face de cette carrure imposante, mais tu savais que vos échanges délicats étaient un peu hors du temps, parti dans les nuages binaires. Tom, il est vétérinaire, il soigne les animaux. C’est bienveillant, ça lui ressemble parfaitement. Tu ne sais pas vraiment dans quel état il est en ce moment. Tu te questionnes encore et toujours, beaucoup trop de questions qui taponnent dans ton être. Une fois rentré dans le zoo, tu enlèves tes écouteurs pour profiter pleinement de l’expérience qui déracine de la réalité. Tu t’adresses à une toute petite femme qui travaille ici. Tu lui livres un sourire avant de lui faire part de ta demande. « Bonjour, est-ce que Tom Berenson travaille aujourd’hui ? Il est vétérinaire » elle dit qu’elle ne sait pas, mais qu’elle peut regarder. Elle dit qu’il est présent, mais en pause. «  Vous savez ou je peux le trouver ? » Elle ne doit pas connaître tout le monde ni l’endroit et, oui, tu n’as pas pris ton téléphone. Tu voudrais lui faire une petite surprise aussi, elle me dit qu’elle l’a prévenu et qu’il ne devrait pas tarder. En attendant, tu patientes face aux oiseaux, de magnifiques oiseaux colorés de vert de jaune. Tes pupilles se perdent dans leurs plumes et tu respires sereinement à la vision de la nature.

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MessageSujet: Re: lost // found ( tom ) (#)   lost // found ( tom )  EmptyMer 28 Fév - 1:07

Le zoo. L'un de ses endroits préférés sur Terre, un lieu que Tom considère comme une deuxième maison. Cela faisait plus de dix ans qu'il y était arrivé, d'abord en tant que stagiaire, puis assistant pour au final être le vétérinaire principal. Il a bien quelques collègues, mais tout le monde a fini par se faire à l'idée. Ce zoo, c'est celui de Tom quand on en vient aux animaux. Parce qu'il n'y a personne pour faire autant d'heures, pour venir à des horaires improbables, ou pour tempêter contre le directeur s'il estime que quelque chose ne tourne pas rond. Quand certaines personnes rêvent de voyager dans le monde entier, de travailler dans différents endroits et de tout découvrir, Tom, il ne quitterait son poste pour rien au monde. Probablement qu'il mourra en Nouvelle-Zélande, près d'ici. Et ça lui convient parfaitement. La preuve en est que ce ne sont pas des questions qu'il se pose, surtout pas depuis que son rôle de vétérinaire modèle a été remis en question avec ses congés et ses absences fréquentes. Azraël qui prend de la place dans sa vie, qui nécessite un temps et une attention qu'il accordait aux animaux avant. Il ne s'en plaint pas, loin de là. C'est réconfortant de quitter une maison pour en rejoindre un autre, de quitter la passion de sa vie pour les bras de son amant. Il est heureux, à peu près. Il est loin d'être à plaindre si on enlève tout ce qui ne va pas.

Cet après-midi là, il a opéré le tapir mâle du zoo. L'animal qui a décidé d'escalader, qui a fini par chuter, se briser sauvagement une patte. Ça a créé de sacrées embrouilles entre les soigneurs et les paysagistes pour savoir qui était le con qui a permis cet accident. Tom, il ne s'en est pas mêlé, a juste fait en sorte que les os soient bien positionnés. Il a préparé le plâtre pour immobiliser et désormais, il n'y avait plus qu'à attendre le réveil. Il en a profité pour prendre sa pause, aller à la cafétéria du personnel pour boire un café. Un énième. Il ne s'était pas attendu à ce que le téléphone sonne, qu'un collègue lui dise qu'il était attendu à l'accueil. Évidemment, c'est ce genre de scénario qui agite l'imagination, qui fait se poser une multitude de questions. Ce qui devrait être excitant devient un peu plus contrit, parce que le blond réalise qu'il se méfie. C'est peut-être Azraël, venu lui faire une surprise. Ou Dylan qui porte le secret de leur bébé. L'un dans l'autre, c'est l'occasion pour le jeune homme de constater que ses secrets impactent sa vie.

Mais en parvenant à l'entrée, il n'y a pas d'Azraël, pas de Dylan. Seulement cette silhouette fine et fragile, ces cheveux bruns qui contrastent avec la peau laiteuse. « Helden ? » Il fronce les sourcils, comble la distance comme pour s'assurer de ce qu'il a vu. Il n'y a pas de place à l'erreur, non. Et il se sent d'autant plus mal à ce moment précis, à ressasser leurs dernières conversations. Il ne savait pas qu'elle était ici. Était-ce le but de la manœuvre ? Ou alors avait-il cessé d'écouter, trop préoccupé par ses propres problèmes ? « Je ne m'attendais pas à te voir. » Il sourit tout de même, fait bonne figure. Parce que c'est vrai, cela reste une sacrée surprise. « Je dois superviser le réveil d'un tapir. Tu viens faire mon assistante ? » Et il a l'air de bonne humeur, comme ravi de cette nouvelle. Il fait bonne figure le temps de préparer les questions.
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MessageSujet: Re: lost // found ( tom ) (#)   lost // found ( tom )  EmptyMer 28 Fév - 12:06

Les racines ce qui te retient au sol, ce qui te permet de ne pas t’envoler trop prêt du soleil et te cramer les ailes. C’est une source qui est parfois absente dans les mouvements de ta vie. Toujours, tu t’es dit que ce n’était qu’un détail sans importance et tu as voltigé de branche en branche sans te soucier des profondeurs qui se cachent sous la terre. Et pourtant, si les racines sont absentes, l’arbre vacille. Étrangement, c’est ce que tes conversations avec Tom avaient éveillé. Revenir sur les lieux de ton enfance permettait sans doute de capter les bribes de ses racines et en établir de nouvelles pour te sentir mieux. Tu n’avais pas prévenu Tom de ton arrivée en Nouvelle-Zélande. Revoir ta mère et tes soeurs, leur annoncé que tu allais rester ici «  un moment », c’était assez fou. Elles ne s’attendaient pas à ce revirement de situation, tu sais que certaines de tes soeurs t’en avaient voulu. À Tom, tu lui avais juste dit que tu réfléchissais à vos conversations. T’avais besoin de nouvelles directions pour tes pensées, assez impulsives au fond, tu flottes à travers les vagues leur donnant des nouveaux courants.

Pulsation maladroite dans ton muscle cardiaque à travers vos confessions numériques,  tu ne sais pas si la connexion wifi est un obstacle ou un avantage à votre relation qui tend vers une amitié qui naissait et qui éclosait lentement. Tu ne sais pas si tes muscles matériels vont ruiner le reste. Tu n’es pas habitué, tu expérimentes et tu comprends aussi que parfois ce qui n’est pas réel doit rester dans le matériel. Tu n’es habitué à te confier et, dans les mots importants qu’il t’a confiés, tu comprends qu’il ne le fait pas de cette façon gratuite, aisément. Maladresse et inconfort, t’espères les souffler, car vous restez les mêmes et tu l’apprécies.  « Helden ? »  Une voix te détache de la contemplation, on t’appelle, murmure ton prénom. Tu n’étais pas adepte des surprises, mais tu n’avais simplement pas su trouver les mots pour lui annoncer ni ta venue dans le zoo ni ton embarquement dans l’avion. Une pudeur au bout des doigts t’en avait empêché. La carrure imposante de l’homme est là, sa blondeur et l’éclat de ses billes d’azure aussi. C’est un bel homme. Tu parcours ce qu’il est en étant rassuré qu’il soit ce qu’il est.   « Je ne m'attendais pas à te voir. »  Son sourire, oui, il ne devait pas s’y attendre et toi non plus tu n’avais pas prévu d’être là il y a quelques jours encore, et pourtant. « Oui, je suis revenue. »  Tu lui souffles, même si le monde te manquait déjà encore. Tu te dis que ça passera, du moins tu l’espères. « J’ai vu des affiches du zoo, ça m’a fait penser à toi et je suis venu en me disant que tu y serais probablement »  impulsion, encore.   Tu espérais qu’il allait bien depuis vos dernières conversations.   « Je dois superviser le réveil d'un tapir. Tu viens faire mon assistante ? »   Tu fronces les sourcils. Un tapir. Tu ne vois pas trop à quoi ça ressemble, t’es plutôt igniarde sur les espèces animales. « Un tapir ???  Oui, je veux bien avoir la chance d’être ton assistante et découvrir ce qu’est un tapir » t’as toujours vu les animaux de loin, même en leur portant de l’affection. Tu lui souris sincèrement, contente de le voir, et tu espères que le malaise va se dissoudre peu à peu. «  Tu vas bien depuis la dernière fois ? »  Tu lui lances avec intérêt, tu espères que lui et son petit ami vont mieux, les évènements de la vie deTom c'était enchainé assez violemment et lui avait fait perdre pied c’est pour cette raison que tu es venu avoir de ses nouvelles de façon réelle.    
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MessageSujet: Re: lost // found ( tom ) (#)   lost // found ( tom )  EmptyMer 7 Mar - 23:46

Helden, c'est ce genre de rencontres qui relève du hasard, de la chance. Il n'avait aucunes raisons de s'asseoir sur ce banc à des milliers de kilomètres d'Island Bay. Pourtant, c'est ce qu'il avait fait. Et la jeune femme avait fini par devenir l'une de ces personnes à qui il pensait au moins chaque jour, le temps d'un message, d'une broutille. Mais jusqu'à aujourd'hui, dans son esprit, elle était surtout un bout de femme coincé sur le continent Américain. Pas dans sa propre ville, à l'accueil du zoo où il passerait la plupart de son temps pour peut-être sa vie entière. « Fidèle au poste. » Il s'en amuse, car au fond, sa passion pour son travail ne passait jamais inaperçue. Il n'arrivait pas à la restreindre, faisant de lui l'homme du zoo, celui qu'on s'attend plus facilement à trouver dans ce lieu que chez lui, auprès de son petit-ami. Ce qui n'est pas nécessairement faux, au vu des derniers mois. Au moins ici, tout était habituel, sans imprévus qui mettent dos au mur et obligent à prendre un virage désagréable dans une existence. D'un signe du menton, il signifie à la brunette de l'accueil que c'est bon, qu'il gère la visiteuse. Instinctivement, son bras passe autour de la taille d'Helden, l'incite à la suivre à travers les routes en pierre. Des dédales pour les visiteurs, une évidence pour Tom. « Imagine un cochon préhistorique qui ce serait pris le groin dans un aspirateur. » Un animal curieusement sympathique aux yeux du vétérinaire, mais assez improbable pour les visiteurs.

Derrière le sourire, il ne saurait pas dire s'il va vraiment bien. Les événements se bousculent, risquent de le mettre à nouveau dans une position délicate. Ce n'était pas ce dont il rêvait. Mais pour autant... son couple se porte bien. La rééducation avance, lentement, mais avec quelques résultats. Et il va être père. Ce qui devrait être une bonne nouvelle si tout n'était pas basé sur une bêtise, pour au final se transformer en craintes et en secrets. « On fait aller. Pour l'instant, j'ai tout sous contrôle. On verra combien de temps cela durera. Et toi alors ? » Il penche la tête dans sa direction, l'observe alors qu'il continue sa route. Plus il y pense, plus il en est certain : elle ne lui a pas dit qu'elle venait à Island Bay. « Tu es de passage, ou alors tu t'es enfin résignée ? » Elle s'était enfoncée dans des rêves et des ambitions qui lui étaient inaccessibles. Ce n'était pas faute de talent, de persévérance, ou bien même de travail. Seulement de circonstances, celles-là même qui pouvaient couper les ailes en plein vol. Ce n'était pas mérité, et Tom aurait aimé la voir réussir. Mais l'on pouvait trouver des raisons à tous les événements de la vie, et la prise de recul ne pouvait pas blesser. Qu'elle vienne jusqu'en Nouvelle-Zélande, cela pouvait aussi être une opportunité de se retrouver. « Tu vas avoir de sacrées difficultés à repartir d'ici, en tout cas. » Cette perspective le met de bonne humeur. Il pourra lui montrer comment est la vie ici, entre les plages, les forêts, les sommets, la mentalité. Qui sait ce qu'elle pouvait vivre de mieux qu'aux États-Unis, ici.
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MessageSujet: Re: lost // found ( tom ) (#)   lost // found ( tom )  EmptySam 10 Mar - 0:52

 L’enthousiasme qui naissait dans ses yeux lorsqu’ils parlaient dans ses yeux était un beau mouvement. T’aimais bien rencontrer des gens passionnés par ce qu’ils faisaient, que ça soit leurs métiers ou des loisirs. Tu respectais beaucoup cette étincelle. Tu n’aimes pas voir les visages éteints, des personnes qui font ce qu’elles font parce qu’elles doivent le faire ou qu’elles ne savent pas ce qui les fait vibrer. Ça peut te rendre triste qu’on soit obligé, mais tu comprends qu’il faut bien vivre. Les règles de l’économie, la réalité, quand tu fais ce que tu n’aimes pas ouais ça t’emmerde, mais t’as ton étincelle et ça donne de la vie dans tes veines.   « Fidèle au poste. »Tom soignait les animaux, les connaissaient et il t’avait raconté son métier, ce qu’il faisait parfois aussi. T’avais de la tendresse qui ressortait lorsqu’il en parlait. Tu as souri à ses mots. Malheureusement quand t’étais petite, t’n’es pas la gamine qui était incollable sur les animaux et d’ailleurs tu ne te souviens pas si ta mère avait ce genre de livre pour toi. Tu lui avais confié à Tom que t’n’étais pas très calé dans tout ça,  mais que tu avais toujours la soif d’apprendre de tout alors apprendre de lui qui avait la lumière dans ses yeux à ce sujet là, que demande le peuple ?  « Imagine un cochon préhistorique qui se serait pris le groin dans un aspirateur. » Tu as ri en essayant d’imaginer un cochon avec un aspirateur. «  Une sorte d’éléphant lilliputien ?   »  t’as senti ses mains sur ta taille , mouvement sans doute anodin, mais dans ton crâne ça ne se passe pas comme ça, ça cogne, si ça avait été un autre homme tu aurais mal réagi, mais c’était Tom et tu n’as pas mal réagi. Au contraire, signe que la méfiance que tu craignais n’était pas présente. Tu étais soulagé. Tu t’es laissé guider vers ses chemins de travers dont il était le maître et c’était assez cool comme sensation. «  On fait aller. Pour l'instant, j'ai tout sous contrôle. On verra combien de temps cela durera. Et toi, alors ? »  t’es attentive aux paroles du blond.  «  C’est quoi ton tout ? »  tu souris, tout, tout ? TOUT ? «  Un jour, tu me présenteras Azraël ? » t’aimerais bien le rencontrer, voir a quoi il ressemble vraiment. Même si t’n’es pas la plus démonstrative des femmes, Tom, tu l’adores et ça te fait plaisir vos échanges qui sont inscrits dans la réalité aujourd’hui, vous partagez le même air.   «  J’essaie de perdre le contrôle de mon côté »  tu souris, lâcher prise.

Ton regard continu de suivre le sien sans le perdre, tu enregistres ses iris dans la pellicule de ton crâne de façon précieuse pour que dans tes confusions électriques. Il existe encore un peu.  « Tu es de passage, ou alors tu t'es enfin résignée ? »  résignée ?  Pas vraiment, mais tu vois ça différemment, tu as poussé des limites, tu te connais mieux.   «  hm non pas résignée, tu m’as fait changer mon point de vue, tu sais ? »  tu lui souris tranquillement en avançant, t’as retourné le problème en le voyant plutôt comme une opportunité .  «  J’ai envie de voir ça comme une opportunitée. Avoir une stabilité environnementale saine et puis s’il faut voyager pour le travail, une semaine, quinze jours, je le ferais, mais je reviendrais.  »   Parce que sans racine un arbre ça tient foutrement pas et puis oui une stabilité sociale, avoir un endroit, un nid, c’était devenu des concepts lointains depuis que vous avez quitté l’Angleterre quand vous étiez petite.  Sans doute, ça permettra d’avoir de meilleure relation avec ta famille aussi parce qu’au fond même si tu as la tête de l’indifférence tu tiens énormément à elles. Tu as arraché des pages et tu les as foutues dans un déni. Tu l’écoutais.  « Tu vas avoir de sacrées difficultés à repartir d'ici, en tout cas. »   Tu le trouvais vraiment gentil avec toi.  Tu aimais bien Islande Bay, juste qu’après le divorce de tes parents, les évènements de la vie, ça t’a rendue un peu absente, mais tu ne t’en étais jamais rendu compte. T’ouvres les yeux, sur la beauté de l’endroit sûrement seulement maintenant, car t’avais préféré t’isoler à double tour.   «  Je reviendrais toujours ici »   a un moment à un autre. «  Oui c’est beau, vraiment beau. Tu t’es toujours senti chez toi ici ? »  question sans doute idiote, il était né là.  Puis simplement toi qui te sent habituellement menacé quand on s’approche de toi, tu lui fais une étreinte, volatile, peut-être, légère, mais insouciante hors de contrôle.  «  Merci »   tu t’éloignes légèrement ensuite en lui souriant.

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MessageSujet: Re: lost // found ( tom ) (#)   lost // found ( tom )  EmptyVen 23 Mar - 14:06

Ça lui paraît tellement simple avec Helden. A la revoir enfin, sur ce lieu qu’il fréquente depuis des années tous les jours de la semaine, Tom se rend compte qu’elle sait bien plus de choses sur lui que la plupart de ses collègues, devenus amis. La brune sait quasiment tout de lui. Peut-être que la distance l’avait aidé lors de leur contre, car il n’avait pas trouvé utile de lui mentir, de lui cacher qui il était. C’est bête, mais il suffit de se dévoiler complètement pour réaliser la retenue qu’on adopte au quotidien. Il ne s’estime pas malheureux que les réalités se confrontent pour autant. « Un éléphant poilu avorté lilliputien. Peut-être bien qu’on tient quelque chose. » Il étouffe un rire en prenant la direction du chemin de terre qui mène jusqu’à la salle d’examen où il passait la plupart de ses heures. Cela les éloigne de la foule, leur laisse la possibilité de discuter plus librement. Heureusement pour lui dans un sens, car la brune ne perd pas une seconde, se jette déjà sur les détails. Tom l’observe pendant une seconde, finit par lui sourire. Résumer sa vie par un simple mot, c’est vague. « Mon couple, mon boulot, les aléas de la vie. » Il ne lui a pas dit pour Dylan. Il faudra qu’il le fasse, même si c’est un sujet qu’il préfère laisser bien loin. « Tu sais que tu es la bienvenue à la maison. Ça fera certainement plaisir à Azra. » De voir qu’il ne le cachait pas au monde entier. C’était un sujet de tension entre eux, un terrain miné que Tom évitait de toutes les manières possibles. « N’hésite pas à demander si tu as besoin d’aide pour lâcher prise. » Ils pourraient sortir, aller faire des activités. La faire sortir de sa zone de confort.

Visiblement, ils auraient tout leur temps. Si cela sonne étrange de penser qu’ils ne seraient plus qu’à quelques blocs d’habitation entre eux, c’est probablement positif. Surtout pour elle. Il se trouvaient à Island Bay des racines qu’elle n’aurait pas trouvé aux États-Unis. « Il y a du travail ici aussi. Peut-être que tu pourrais tourner une nouvelle page, revenir aux sources et juste ne plus avoir à partir. » C’est facile à dire. Mais sincèrement, pourquoi s’acharner des années là où les résultats n’y sont pas ? c’est un fait ; il est difficile d’être partout à la fois. De mener plusieurs batailles de front. Chaque chose en son temps, surtout considérant le fait qu’elle ne devait pas être arrivée depuis assez longtemps pour les avoir observées, les opportunités. Repartir, même une semaine, ne serait pas compatible avec le lâcher prise. Il faudrait peut-être deux semaines, deux mois, une année entière avant qu’elle reprenne des marques. Mais il le pensait sincèrement ; elle pouvait trouver son bonheur ici. « Donne moi une seule raison de partir alors. » Il lui sourit, comme si l’idée même de bouger lui semblait absurde. Lui, ça ne l’avait jamais effleuré. « J’ai l’impression d’avoir ma place à Island Bay. Des personnes traversent le monde sans jamais trouver ce sentiment d’être à la maison. » Il n’échangerait sa place pour rien au monde, même si cela pouvait sembler invraisemblable pour certains.

Sans crier gare, la brune lui coupe la route, l’étreint brièvement. Ça le surprend autant que cela fait naître un sourire con sur son visage. Alors c’était vraiment aussi simple, n’est-ce pas ? « Merci de rien du tout. » Elle n’avait pas à le remercier, pas alors que c’était elle qui le gratifiait de sa visite surprise. « Allez viens. » Il l’attrape par la main, parcourt les derniers mètres jusqu’au bâtiment dont la grande porte est frappée d’une inscription ‘’réservé au personnel’’. Le tapir est encore sur la table, complètement fracassé par l’anesthésie. Il dort, mais vu sa patte qui tremblote, plus pour longtemps. « Eh bien… voilà un tapir. C’est loin d’être local comme animal, mais si tu veux le toucher, c’est l’occasion. Dès qu’il sera réveillé, j’appellerait des soigneurs pour aller le remettre dans son enclos. » Il était le seul mâle, les femelles ne viendraient pas l’embêter. Ils n’auraient pas à le mettre à l’écart en attendant qu’il aille mieux. « Une fois que ce sera fait, on ira boire un café ? » Ils pourraient se mettre près de l’enclos des kangourous.
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