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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Quand le passé nous rattrape - Rayan

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MessageSujet: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyMer 21 Fév - 20:57

❝ Quand le passé nous rattrape ❞
Rayan & Aoline

Island Bay. Cela doit faire quelques semaines que je suis arrivée mais je n'arrive pas encore à me repérer sur cette île. Nova, la guide sur laquelle je suis tombée par hasard à commencer à me faire visiter mais il me reste tellement à découvrir. J'étais septique pour la Nouvelle-Zélande au départ mais quitter Londres a été la meilleure décision que l'on a pu prendre. River est restée à la maison aujourd'hui. Alors j'ai choisi d'aller me balader et prendre un café, ou une autre boisson chaude. Pour une nana ayant été élevé en Angleterre, je n'ai jamais pu m'habituer au thé. Sacrilège comme me dit souvent ma meilleure amie. Moi ça me fait rire ! Je repère la devanture et m'engouffre à l'intérieur. Si je suis une buse avec un gps, j'ai la mémoire des lieux et des visages. La file d'attente n'est pas très longue. Bien au moins, je n'aurais pas à patienter trop longtemps. Je réfléchis alors à ce que je veux faire. L'université m'offre l'opportunité de reprendre en dernière année, si je justifie des connaissances nécessaires. Heureusement pour moi, j'ai conservé mes cours et j'étudie le plus régulièrement possible. La blondinette est derrière mes fesses, ce qui me permet de rester concentrée. Pas que j'en ai besoin. Je tiens tellement à avancer, à aller de l'avant. Me montrer que malgré tout ça, tout ce qu'il s'est passé, je suis en mesure de me construire. Qu'il n'est pas trop tard. La serveuse me sort de mes pensées à me demandant ma commande « Un chocolat chaud s'il vous plait » Je lui donne mon prénom et la règle. Quelques minutes plus tard, on m'appelle. Je remercie la personne en question avant de me diriger vers la sortie. Mes cours me reviennent en mémoire et je ne réalise pas immédiatement que je fonce droit dans un parfait inconnu. Immanquable ! Je perçois alors un accent que je reconnaitrais entre milles. Tiens, un anglais ! Je ne peux m'empêcher de sourire et je relève la tête vers l'homme en question pour m'excuser. Mais rien ne sort. Les mots semblent bloqués et pourtant, tout s'accumule dans mon esprit. « Rayan ? » Mon cousin se tient devant moi. Nous nous sommes perdus de vue il y a de cela deux ou trois ans. Et ma première pensée à ce moment-là est, connait-il mon passé ? J'ai fui Londres et en partie ma famille. Et je me demande si toute cette histoire lui est revenu aux oreilles. Je finis enfin par sortir de ma torpeur et le prends dans mes bras « J'en reviens pas ! » Je suis tellement heureuse le retrouver mais je n'aurais jamais imaginé qu'il serait ici.



Dernière édition par Aoline Sandersen le Jeu 5 Avr - 15:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyMar 27 Fév - 19:47



what a surprise!
rayan & aoline
Et si on remontait un peu en arrière ? Quelques années. Ca faisait à peine une année que Rayan était sur Island Bay. Il avait eu besoin de partir. Il avait eu besoin de changement après la mort de ce patient. Il se sentait responsable. Il avait tout envoyé chier. Il avait tout plaqué. Quitter son frère, sa soeur, ses proches, ça l'avait ... Ca l'avait pas vraiment gêné. En fait, ils lui manquaient. C'était certain. Mais il ne pouvait plus vivre sur Londres. Il avait besoin de changement. Il avait besoin de faire autre chose. De passer à autre chose. Et ses petits voyages à droite à gauche, oui, ça ne l'avait pas vraiment dérangé. Il avait apprécié les petites escales qu'il avait fait dans les pays asiatiques. Mais il savait qu'il ne pouvait pas faire ça toujours. Alors, il avait fini par déposer ses valises à Island Bay. Il y faisait bon vivre. Chloé venait de lui trouver une superbe villa. Que demander de mieux ? Il avait un peu à l'hôpital de Wellington. Il faisait quelques consultations également à la maison médicale sur Island Bay. Tout allait bien. C'était certain. Rayan avait repris un certain rythme de vie. Il se sentait un peu mieux dans ses chaussures. Que demander de plus ? Reprendre contact avec les siens. Ca pourrait être bien. Enfin, son frère et sa soeur lui feraient sans doute la gueule puisqu'il était parti. Ils avaient tenté de le retenir mais ça n'avait pas bien fonctionné. Non. Du tout. Ses cousins et cousines ... Ouais. Rayan devrait reprendre contact avec eux, mais bon, il allait ... il allait faire ça tranquillement. Tout simplement.

Il était au coffee shop. Il avait besoin de son café matinal. Ouais. La vendeuse lui avait fait un grand sourire. "Comme d'habitude ?" Il eut un hochement de la tête. "Effectivement. Vous commencez à me connaître." Ce qui le faisait un peu marrer à dire vrai. "A trop bien me connaître je dirais. J'pense que je vais commencer à me faire du souci !" Ce n'était pas vrai. C'était certain. Oui. C'était ... il ne dirait pas jusqu'à dire que c'était rigolo. Mais ça l'était un peu. Il la taquinait un peu. Même si une période de sa vie avait été plutôt sombre, Rayan essayait de faire quelques blagues. De temps à autre. Et ça marchait plutôt bien. Dans le sens où il faisait rire quelques personnes. Et là, oui, ça avait fonctionné à nouveau avec la vendeuse. Il s'était éloigné du comptoir avec sa boisson en main. Et là, le drame. Ou presque. Il venait de se faire percuter. Par une tête brune. Heureusement qu'ils mettaient les boissons dans des gobelets qui se fermaient ! Sans quoi, il en aurait très certainement eu partout sur son costume. "Un peu plus et c'était chaud !" avait-il dit. La brune avait redressé la tête et il la reconnut tout de suite. "Aoline ! C'est ... une drôle de surprise !" Depuis qu'il était parti, oui, il n'avait pas forcément donné de nouvelles. Il était parti en 2011, précisément. Il avait tenu informé sa famille, par quelques mails, pendant deux ou trois ans. Mais il était vrai qu'après, ça avait été le calme plat. Il avait été prévenu aussi des ... des soucis que sa cousine avait pu avoir. Des abus qu'elle avait subi. Rayan en profita pour la prendre dans ses bras pour lui faire un câlin. "T'as poussé depuis la dernière fois que je t'ai v !" Du moins, c'était l'impression qu'il avait. "Qu'est-ce que tu fais là ? T'es là pour des vacances ?"
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyMer 14 Mar - 16:35

❝ Quand le passé nous rattrape ❞
Rayan & Aoline

Lorsque j'ai quitté l'Angleterre, je n'avais plus aucun contact avec ma famille. J'avais laissé mes amis, mes proches derrière moi. J'avais fait le choix d'avancer et de ne plus me laisser polluer par ces mauvais souvenirs. Reprendre ma vie en main et ne plus regarder dans le passé. Mes parents ne m'ont pas aidé. Ils se sont enfermés sur eux-même, sur leur propre chagrin, leur honte aussi. Mais lorsque je vois Rayan en face de moi, je réalise qu'il n'a rien à voir avec toute cette histoire. Est-il seulement au courant ? J'ignore si mes parents se sont étendus sur le sujet, j'étais trop prise dans ma propre spirale pour m'en rendre compte à l’époque. Tout comme eux d’ailleurs. On ne communiquait plus du tout. Ça nous a coûté notre famille. Je reste tout même surprise de le voir. Je n’aurais pas imaginé le retrouver en Nouvelle-Zélande. Il me prend dans ses bras et je ne peux m’empêcher de me contracter. C’est ridicule, il s’agit de ton cousin, tu ne risques rien J’essaie de me rassurer et de me dire qu’il ne me veut aucun mal. Paul était mon frère et pourtant, cela ne l’a guère arrêté. Je respire un bon coup, et lui rend son étreinte. C'est toujours plus difficile pour moi lorsque je ne suis pas maître de la situation, lorsque je n'initie pas le contact. Ils ne sont pas tous comme lui et lorsque Rayan me regarde, je ne lis dans son regard que de l’affection. Je lui retourne son sourire. Sa bonne humeur est contagieuse et il semble réellement content de me voir. Sa remarque me fait même rire. « Ca fait longtemps que l’on ne s’est pas vus. J’ai eu le temps de prendre quelques centimètres » Je ne suis pas bien grande mais cela faisait quelques années maintenant que je n’avais pas revu Rayan. Je secoue la tête négativement à la suite de son discours. « Non je vis ici à présent. J’ai emménagé avec River ma meilleure amie. Je ne sais pas si tu te souviens, la petite blonde avec qui je passais mon temps à l’époque. » Rayan avait passé quelques repas en famille à la maison, à Londres. La blondinette avait souvent tapé l’incruste (toujours invitée au final) et je savais qu’il s’en rappellerait. « Et toi alors, tu vis aussi également ?  » La perspective d’avoir un membre de ma famille dans la même ville me … rassurait ? C’est un sentiment étrange. Je n’y suis plus habituée. Mais mon cousin dégage cette aura bienveillante, rassurante. Mais je sais qu’il a beaucoup voyagé, vagabondé un peu partout et peut-être qu’Island Bay n’est qu’une étape supplémentaire pour lui. Et l’envisager m’ennuie un peu. Je n’ai jamais eu une relation fusionnelle avec Rayan, la différence d’âge jouant beaucoup et la distance également. Mais je l’ai toujours admiré, de loin. Son choix de métier, son départ dans le Tier Monde. Il fait plus qu’aider les autres, il sauve des vies. Je n’en suis pas encore là, mais j’espère pouvoir reprendre mes études et obtenir mon master en psychologie clinique. Et de cette manière, apporter ma pierre à l’édifice.


Dernière édition par Aoline Sandersen le Mer 20 Juin - 14:02, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptySam 24 Mar - 20:17



what a surprise!
rayan & aoline
Quel bonheur ! Il n'aurait jamais cru qu'il reverrait sa cousine ! Enfin, il se doutait qu'un jour ou l'autre, en rentrant sur Londres, il aurait fini par la voir. Mais ofrce est de constater que ça n'aurait pas été le cas puisqu'elle avait quitté leur Londres natale et qu'elle était en Nouvelle Zélande. Rayan ne savait pas si c'était juste des vacances ou bien si y'avait quelque chose de plus. Mais qu'importe. Le principal, elle étaitl à. Et il était content de reprendre contact avec elle. Alors, tout de suite, il lui avait fait un gros câlin. Sans se soucier des conséquences que pouvait avoir ce câlin. Elle avait vécu des choses ... pas très agréables. Même s'il était déjà parti, il avait eu vent de quelques informations. Pas de tout. Il avait eu seulement quelques brides. Peut-être qu'il pourrait ... lui demander quelques précisions. Il verrait bien. Il se détacha d'elle tandis qu'il lui disait qu'elle avait grandi. Elle avait fait une pousse. "Pas mal de centimètres je dirais." avait-il dit dans un sourire amusé. "Mais t'es encore loin d'atteindre ma taille." ajouta-t-il en la taquinant quelque peu. Il était vrai qu'il était bien plus grand. Mais bon. Ca, c'était autre chose. Aoline, lui précisa qu'elle vivait ici. Elle avait emménagé avec sa meilleure amie. Il fit mine de réfléchir. "Je crois que je m'en souviens, effectivement." Il eut un léger hochement de la tête. "Elle me regardait de manière un peu bizarre à chaque fois que j'étais dans le coin." Il s'était toujours demandé si River n'avait pas un léger crush pour lui, ou quelque chose dans le genre. Il n'en savait rien. Mais peut-être que sa cousine allait pouvoir éclairer quelque peu sa lanterne à ce propos. Qui sait ? Rayan eut un hochement de la tête à la question d'Aoline. "Oui. Ca va faire un peu plus de trois ans maintenant que je suis ici." Il ne regrettait pas d'être là à dire vrai. Il aimait bien cette ville. Il étouffait moins que sur Londres. Et puis, fallait bien poser ses valises à un moment ou à un autre après tout. "T'as un peu de temps devant toi pour qu'on papote ? On s'prend une table ?" lui demanda-t-il. "Enfin, j'veux pas non plus prendre ton temps." Si elle voulait bien, tant mieux. Si elle ne voulait pas, tant pis.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyLun 16 Avr - 23:18

❝ Quand le passé nous rattrape ❞
Rayan & Aoline

Si au début, je me crispe, je finis par me détendre. Rayan est un homme bon et je sais que je ne risque rien avec lui. Nous évoquons quelques souvenirs en riant. Avant qu’il ne décide de partir, nous avons partagé quelques repas et soirées ensemble. Notre différence d’âge positionnait mon cousin en protecteur même si n’avons jamais réellement pu exploiter et développer notre relation. Alors je me dis qu’en le retrouvant à Island Bay, ce sera peut-être l’occasion de vraiment apprendre à nous connaitre. Nous parlons de River et je ne peux m’empêcher de rire. Ma meilleure amie a toujours craqué pour les garçons plus âgés. Elle a eu sa période avec Evan, mais je sais qu’elle aimait particulièrement venir lorsque mon cousin était le coin. Je m’amusais toujours à la taquiner d’ailleurs. Comment rater une occasion pareille ? Je hoche la tête, un sourire aux lèvres « Oh elle avait un gros faible pour toi surtout ! » Cela avait fini par passer. Mais à présent que je l’avais retrouvé, je ne manquerai pas de la charrier à nouveau. Rayan m’explique qu’il est en Nouvelle-Zélande depuis quelques années déjà. Il a donc choisi ce petit coin de paradis pour se poser. Je peux le comprendre. Si au début, c’était par dépit, je me rends compte qu’il s’agit peut-être du meilleur endroit pour avancer, évoluer et grandir. Il me propose que l’on s’installe pour continuer à discuter. « Si si, je suis libre. Avec plaisir » Nous prenons une table et profitons de ce début de journée. Je sens qu’il me laisse le champ libre pour commencer. Je lui souris chaleureusement. Il ne veut pas me pousser. « Ca va mieux. Beaucoup mieux. Je suis tombée, bien bas mais j’ai remonté la pente. » Je prends une gorgée de mon chocolat et poursuis « J’aimerais reprendre mes études, et terminer mon master en psychologie. J’ai envoyé mon dossier à la fac en espérant que ça fonctionne. » J’ai tellement envie de reprendre ma vie en main. Je sais que je pourrais aider beaucoup de monde et que c’est la voie que j’ai envie de suivre. C’est ma voie, celle qui me correspond.  
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyVen 20 Avr - 19:53



what a surprise!
rayan & aoline
Le monde était petit mine de rien. Il se retrouvait à l'étranger. Il se retrouvait en Nouvelle Zélande, loin de sa Londres natale. Et pourtant, il arrivait à retrouver des membres de sa famille. Ce qui était dingue mine de rien. Et pas qu'un peu. Pour autant, il était content. Parce que Aoline, il l'avait toujours très appréciée. Il avait été ... dépité quand il avait appris ce qui lui était arrivé. C'était terrible mine de rien. Vraiment terrible. Il ne pouvait pas faire grand chose. Si ce n'était offrir une épaule réconfortante à Aoline sur laquelle elle pourrait pleurer si jamais elle en avait besoin. Pour l'heure, l'échange était enjoué. Et Aoline avait parlé de sa meilleure amie. Rayan avait remarqué qu'elle était toujours bizarre quand il était dans les parages. Et pas qu'un peu. Aoline lui avoua que c'était parce que ... Et bien, parce qu'elle avait un faible pour lui. "Non. Sérieux ?" avait-il dit en regardant sa cousine. "En même temps, ouais ... Elle me collait beaucoup quand j'la voyais." Il ne dirait pas qu'elle était un vrai pot de glue. Mais presque. Oui. C'était marrant. Et il n'avait pas compris les signes. Mais de toute manière, sortir avec la meilleure amie de sa cousine, même pas en rêve. Dans le sens où ... Et bien, dans le sens où c'était dangereux. Dans le sens où si ça capotait, ça pouvait mettre à mal leur amitié. Ou bien instaurer un mauvais rapport entre les deux cousins. Autant l'éviter. Et ça n'arriverait pas. Non.

Aoline avait un petit peu de temps devant elle pour discuter. Ce qui fit sourire Rayan. "Bien, parfait." Ils allaient pouvoir rattraper le temps perdu. Même s'il savait très bien que ... Et bien, que ça n'allait pas se rattraper comme ça, en un claquement de doigts. Non. Ils n'allaient pas pouvoir parler de tout. Pour sûr. "On va se mettre là. On sera bien." Ils pourraient parler, tranquillement. Sans qu'ils soient dérangés. Ils s'étaient donc installés. Rayan avait posé quelques questions sur Aoline. Il avait envie de savoir si ça allait bien. Oui. Il ne voulait pas la pousser. Il ne voulait pas lui arracher les vers du nez ou quoi que ce soit dans le genre. Non. Si elle voulait parler, il allait la laisser faire. Sinon, il ne la pousserait pas. Voilà tout. "Je sais un peu ce que c'est ... de tomber si bas qu'on a l'impression qu'on va jamais arriver à sortir la tête de l'eau." Il eut un hochement de la tête. Ca lui était arrivé. Oui. Il l'avait fait, lui aussi. Ce gouffre. Cette noyade. Rayan était content. Il avait réussi à s'en sortir. Ca n'avait pas été simple. Mais tout ça, c'était derrière lui. Aoline lui confia qu'elle voulait terminer son master en psychologie. "J'vais croiser les doigts pour toi alors." Il eut un hochement de la tête. Il avait de l'argent. Il avait beaucoup d'argent. Donc, il pouvait toujours faire un petit don à l'université pour qu'ils acceptent le dossier d'Aoline. Est-ce qu'il pourrait le faire ? Pour sa cousine ? Bien sûr. "Tu sais quand tu vas avoir une réponse ? Non ?" Oui, c'était peut-être tôt. Mais qu'importe, il lui posait la question quand même. "N'empêche, j'en reviens toujours pas de te voir ici." Il secoua la tête. "Le monde est petit." Et pas qu'un peu. "Si j'avais pensé qu'on se croiserait ici." Il eut un sourire. C'était dingue. Mais c'était chouette.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptySam 26 Mai - 1:56

❝ Quand le passé nous rattrape ❞
Rayan & Aoline

Evoquer les souvenirs du passé, de bons souvenirs me fait du bien. Lorsque j’y repense, c’est souvent avec colère, amertume mais là tout de suite, c’est plutôt avec nostalgie. Et je sais que je dois remercier Rayan pour ça. Il dégage cette aura bienveillante, rassurante. Je ne m’en étais jamais rendue compte auparavant. Après tout, j’avais Evan pour ça. A présent, je suis assez seule. River est là, heureusement et au vue des états dans lesquelles elle m’a trouvé, je trouve ça assez impressionnant qu’elle soit toujours à mes côtés. Mais Rayan est mon cousin, c’est différent. Il est ma famille et j’aimerais essayer de créer une vraie relation avec lui. Alors c’est tout naturellement que j’accepte lorsqu’il me propose de prendre le temps de discuter. Je le suis et nous nous installons tranquillement à une table. Je lui fais part de mes projets, de mon envie de reprendre des études et d’enfin obtenir mon diplôme. J’ai trouvé ma voie, j’en suis certaine. « La commission doit étudier mon dossier, les résultats des tests et l’entretien que j’ai. D’ici quelques semaines je pense. Je te tiendrai au courant si tu veux » J’affiche un grand sourire. Mais ses propos précédents m’interpellent quelque peu. Je me dis qu’il n’a peut-être pas envie d’en discuter. Après tout, je n’ai pas abordé mon sujet sensible non plus. Il enchaine, toujours surpris que l’on se croise à Island Bay. Il a raison le monde est petit. Mon regard tombe sur une famille. Ils ont l’air heureux. Mélancolie quand tu nous tiens. Je soupire. Mon cousin affiche une expression curieuse. « Tu sais ce qui fait le plus mal ? Que mes parents se soient concentrés sur leur propre peine sans se préoccuper de moi. Ils étaient plus tristes que leur fils soit mort plutôt que du fait qu’il ait … qu’il ait violé sa sœur. Je dois avouer que ça me dépasse » C’est la première fois que j’en parle en dehors des réunions ou d’un rendez-vous avec mon psy. River est bien entendu au courant et elle sait tout. Mais là c’est différent. On m’a conseillé de ne pas avoir peur des mots, de ne pas chercher à minimiser ce qu’il s’est passé, de ne pas contourner le problème. Alors j’essaie et j’espère qu’un jour je serai plus à l’aise pour en parler. J’espère pouvoir faire en sorte d’utiliser cette expérience, ce traumatisme pour en faire quelque de positif et aider d’autres personnes. Mais chaque chose en son temps. « Je crois que c’est en partie pour ça que j’ai commencé la cocaïne. Au moins, j’oubliais, je ne ressentais. C’était … reposant. » Je marque une pause. Je me demande ce dont parlait Rayan tout à l’heure. Je n’ai pas envie de le brusquer, ou qu’il se sente obligé de me parler. Mais je me dis que je peux peut-être l’aider. Cependant, je ne sais pas trop comment m’y prendre. J’ai peur d’être maladroite alors je préfère être directe. Ca a toujours été mon moto « Rayan, qu’est-ce que tu voulais dire quand tu as parlé de sortir la tête de l’eau ? » J’ai conscience d’être curieuse mais bon, qui ne tente rien n’a rien.


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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyMar 29 Mai - 19:40



what a surprise!
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Il était content. Il était heureux. Il n'aurait pas pensé qu'il trouverait sa petite cousine sur Island Bay. Le monde était petit. Et c'était plutôt une bonne chose. Parce qu'il avait eu vent des petits soucis qu'elle avait pu avoir. Enfin, c'était même plus que des petits soucis. C'était quelque chose d'horrible. Et pas qu'un peu. Il ne lui en parlerait pas. Il n'évoquerait pas le sujet. Parce que ... parce qu'il n'avait pas envie qu'elle soit triste alors qu'elle venait juste de retrouver son cousin. Oui. Donc, ils allaient parler de tout. Ils allaient parler de rien, si on pouvait dire ça ainsi. Et ils ne parleraient surtout pas de ... Et bien, de ce qui avait pu lui arriver. Voilà tout. Là, pour le moment, Aoline lui parlait volontiers de ses études. Du fait qu'elle attendait patiemment le retour de son dossier. Rayan eut un hochement de la tête. "Oui, j'veux bien savoir ce que ça donne." D'ailleurs, il avait sorti son téléphone mobile, prêt à enregistrer le numéro de Aoline. Parce qu'il se doutait qu'elle avait dû en changer en quittant Londres. Lui, c'était ce qu'il avait fait. Et qu'on se le dise, il n'avait pas forcément envoyé son nouveau numéro à ses contacts. Non. Pas que ça l'embêtait de le faire. Mais ça avait été sa manière à lui, en quelque sorte, pour couper les ponts. Et pour passer à autre chose. Penser à autre chose. Pas qu'il souhaitait mettre toute sa vie passée à Londres derrière lui. Mais c'était mieux comme ça selon lui. Oui. Bien mieux. Enfin, passons.

Rayan avait pensé qu'ils parleraient de tout. Sauf de ça. Mais non Aoline avait lancé le sujet qu'il craignait. Le sujet ... qui n'était pas simple pour elle. Loin de là. Et pourtant, elle arrivait à en parler. Elle arrivait à en parler sans que ça ne la perturbe trop. Et le médecin trouvait que c'était remarquable. Admirable. Et pas qu'un peu. Elle était forte sa petite Aoline. Elle était très forte. "Je ne sais pas vraiment ce que c'est de perdre un parent proche." Il avait bien perdu un petit patient, un jeune patient, et ça, ça l'avait dévasté et ça l'avait envoyé à l'autre bout du monde. "Mais j'doute que j'aurais pu agir comme ils l'ont fait avec toi." Il secoua la tête. "Quand j'l'ai appris, c'était un peu tard pour que je revienne sur Londres. J'avais l'impression de ne plus forcément y être le bienvenu." Pas vraiment à dire vrai. Est-ce qu'un jour ... Est-ce qu'un jour il s'en retournerait sur Londres ? Ou est-ce que c'était page qu'il avait définitivement tourné ? Il n'en savait rien. Et il ne voulait pas vraiment se poser la question. Non. Il ne voulait pas penser à ça. Aoline lui avoua qu'elle était tombée dans la drogue. Rayan fronça quelque peu des sourcils. Sa drogue à lui, ça avait été l'alcool et le sexe. Maintenant, ça allait mieux. Oui. "C'est fini j'espère ?" lui demanda-t-il en portant son café à ses lèvres. Fallait bien le boire avant que ça ne soit trop froid, non ? Parce qu'un café froid, c'était loin d'être agréable. Pour sûr. Elle lui posa une question. Cherchant à savoir ce qu'il avait voulu dire un peu plus tôt. Sur le fait d'avoir cette sensation de se noyer et de ne pas réussir à s'en remettre. "Ah ... Tu n'es peut-être pas au courant de pourquoi j'suis parti à la base de Londres." Non, peut-être qu'on ne lui avait pas dit. C'était le bon moment. L'eau avait coulé sous les ponts. "J'me croyais jeune, invincible. Et je pensais que j'étais tellement doué que j'pouvais sauver tout le monde. Mais j'suis pas arrivé à sauver celui qu'il fallait. J'me suis laissé attendrir par la mère de ce gamin qui n'avait aucune chance de survivre à l'opération. Elle pensait qu'on devait saisir la chance." Il s'en souvenait comme si c'était la veille. Même s'il n'y pensait plus trop maintenant. Ou du moins, il ne se laissait plus détruire par ça. "Et ça m'a foutu en l'air. Et c'est pour ça que j'ai tout plaqué et que je suis parti. J'ai eu du mal à m'en remettre." Mais c'était bon. C'était fini. C'était derrière lui. "Tu peux me dire que par rapport à ce que tu as vécu, c'est rien." C'est vrai que c'était pas la même chose. Mais il avait été son premier échec. Et il avait eu du mal à le supporter.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyMer 20 Juin - 14:05

❝ Quand le passé nous rattrape ❞
Rayan & Aoline

Je suis tellement heureuse de le retrouver ici. Aussi, nous choisissons d’échanger nos numéros. Bon je dois bien mettre presque cinq minutes pour comprendre le fonctionnement de l’ajout d’un contact mais je finis par y arriver. Je suis peut-être une véritable calamitée avec la technologie moderne, je reste quelqu’un de borné. Rayan s’intéresse à mon parcours et ça me fait plaisir. C’est d’ailleurs le seul de ma famille à s’en soucier mais je fais avec. Evan aurait été fier de moi je pense, non j’en suis certaine. Nous nous installons, bien décidés à poursuivre nos retrouvailles. J’aborde alors le sujet sensible, cet évènement si tragique. La facilité avec laquelle je me confie à mon cousin m’étonne, mais je m’en félicite également. Admettre ce genre de choses est loin d’être évident et ce n’est pas une petite victoire pour moi. Il est difficile de déterminer le comportement des gens dans ces situations, tout le monde réagit à sa manière face au deuil. De là à abandonner son enfant au profit de sa propre peine c’est ce que j’appelle de l’égoïsme. Je ne peux qu’acquiescer en entendant les propos de Rayan. « Tu n’aurais rien pu faire pour m’aider. Je n’étais pas prête à l’être. C’était certainement plus facile pour moi d’oublier plutôt que d’essayer de surmonter cette épreuve et avancer. » J’enchaine sur mon addiction. Ces années ont été dures, sombres. Mais elles font aussi parties de mon histoire, de ce que je suis aujourd’hui. Le plus compliqué est de l’admettre sans en avoir honte. Je bois une gorgée de mon chocolat chaud avant de poursuivre « Oui c’est terminé. Je suis clean depuis peu, et ce n’est pas évident tous les jours. Mais je m’accroche. River m’aide beaucoup et mon envie de reprendre mes études me poussent à tenir » Je ponctue ma phrase d’un sourire. Ces propos précédents me reviennent alors en mémoire et ma curiosité prend le dessus. Je me montre directe plutôt que de tourner autour du pot. Après tout, s’il ne souhaite pas me répondre, il me le fera savoir. Je secoue la tête en réponse. Personne ne m’a donné les raisons de son départ de Londres. Ou peut-être que si d’ailleurs. Mais j’ai vécu dans une bulle pendant très longtemps. Je garde mon chocolat dans mes mains et prête une oreille attentive à son discours. Il se confie à moi sur un évènement douloureux. Je ne peux imaginer ce qu’il a vécu. Perdre un patient, un petit garçon, ce doit être horrible. Se sentir responsable de sa mort. Surtout lorsque l’on est médecin, chirurgien. Ces voies sont choisies pour aider les gens, sauver des vies. Mais parfois, le destin s’interpose. Je prends une grande respiration et pose ma main sur la sienne, en la serrant un peu, en signe de réconfort « C’est faux. Ce sont des épreuves différentes certes, mais tout autant difficile. Chacun réagit à sa manière et cela a dû être très dur. Je suis désolée. » J’affiche un sourire compatissant. Cela n’a rien à voir avec de la pitié, loin de là. J’essaie juste de me montre empathique, voilà tout. Je termine mon chocolat chaud et jette un coup d’œil à ma montre. Il est encore tôt et grand temps de détendre l’atmosphère. Un grand sourire aux lèvres, je lui fais une proposition « Je ne connais pas bien la ville, ça te dis de me faire visiter un peu ? » Nova s’en charge en grande partie mais il s’agit de mon cousin. C’est différent et ça me fait plaisir de passer du temps avec lui. S’il doit filer, nous reporterons cette visite touristique à plus tard. Nous nous sommes retrouvés, nous aurons tout le temps de créer une vraie relation.

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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyDim 1 Juil - 10:39



what a surprise!
rayan & aoline
Aoline avait un vécu compliqué. C'était certain. Subir de telles choses ... Et sombrer comme elle avait pu le faire. Se retrouver seule. Sans personne. Sans quelqu'un pour l'aider. Sans quelqu'un pour l'épauler. Pour la rassurer. Pour la réconforter. Rayan aurait bien voulu être là. Mais lui-même avait ses propres démons à l'époque. Et il ne savait pas s'il aurait pu être d'un grand secours. Il ne savait pas s'il aurait pu réellement l'aider. Ou bien si ... Ou bien s'il n'aurait rien pu faire. Mais il aurait aimé. Il aurait vraiment aimé pouvoir être là. Oui. Mais c'était du passé. C'était derrière eux. Oui. Ils avaient été touchés par la vie, c'était certain. Aoline bien plus gravement que lui d'ailleurs. "Peut-être. Mais si j'avais su plus tôt, peut-être que je ne serais pas parti." Ou peut-être qu'il serait revenu. Pour elle. Enfin, il ne savait pas vraiment ce qu'il aurait fait. Ou ne pas fait. C'était trop tard. C'était comme ça. Voilà tout. Ouais. Aoline lui avait avoué qu'elle avait pris de la drogue. Pour oublier. Pour se sentir mieux. Et elle était clean. Heureusement. "C'est bien. Et maintenant que je sais que tu es dans les parages, crois-moi, j'vais te surveiller comme le lait sur le feu. Et faire en sorte que tu tiennes le coup." Pour sûr. Rayan n'allait pas la lâcher. "D'ailleurs, si des fois, tu as le bourdon, et que t'as pas envie de rester seule, tu peux venir à la villa. Quand tu veux. La porte te sera toujours ouverte." Il eut un hochement de la tête. Il n'allait pas abandonner sa petite cousine. Il l'avait fait. Il était resté loin parce que c'était plus simple pour lui comme ça. Mais maintenant ... Maintenant, il allait faire en sorte d'être là pour elle. D'être disponible. Et l'aider. Et l'accueillir. Si elle en avait besoin. "Tu gardes ça en tête, hein ?" avait-il dit dans un sourire tout en la regardant.

Ce fut au tour de Rayan de se confier. De lui dire pourquoi il était parti. Pourquoi il avait claqué la porte et pourquoi il n'était jamais rentré. Il avait eu besoin de s'éloigner de tout ça. De tout le monde. Maintenant, ça allait mieux. Est-ce que ça voulait dire pour autant qu'il rentrerait ? Non. Il n'allait pas rentrer pour autant. Il était bien là où il était. Il avait recommencé sa vie. Il avait une vie plus stable. C'était pas une mauvaise chose en soit. Non. Aoline avait posé une main compatissante sur celle de son cousin. Ce qu'elle avait vécu, c'était plus grave. Il n'en démordait pas. Mais chacun réagissait ... de manière différente. "C'est passé maintenant." Il hocha la tête. "Du moins, j'ai pris du recul. Et je suis plus le sale petit con que j'étais à l'époque." Du tout. "Quand je sais qu'une opération est dangereuse et qu'elle n'a pas de chance d'aboutir, maintenant, je refuse." Oui. Il ne se laissait plus guider par ce complexe de dieu qu'il avait pu avoir. Du tout. Rayan avait fini sa boisson. Tout comme Aoline qui lui demandait si ... si ça le dérangeait de lui faire visiter la ville. "J'ai du temps devant moi." Il s'était levé. "Tu veux visiter un coin en particulier ?" avait-il dit en la regardant.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyLun 23 Juil - 11:33

❝ Quand le passé nous rattrape ❞
Rayan & Aoline

 Le fait est, que ma famille se résume à mes cousins aujourd’hui. En tout cas, c’est ainsi que je le perçois. Je m’avance peut-être un peu en disant ça, mais à présent, Rayan fait de nouveau partie de ma vie. C’est un peu étrange de s’accrocher ainsi à une personne, surtout lorsque cela fait des années que l’on ne l’a pas vu. Mais je n’y peux rien, c’est comme ça que je ressens les choses et que je perçois l’avenir. Je pense que ni mon cousin ni moi ne laissera l’autre sans nouvelle à présent. J’apprécie que l’on prenne le temps d’échanger sur des sujets complexes et intimes. Et puis autant crever l’abcès nan ? Rayan confirme ma pensée en me confiant qu’il compte bien garder un œil sur moi. D’ordinaire, j’aurais certainement rétorqué que je suis une adulte, mais avoir le sentiment de compter pour quelqu’un, ça fait du bien. Je lui souris timidement. Ce qu’il vient de me dire me touche plus qu’il ne peut l’imaginer. « C’est promis, si ça ne va pas, je t’appelle. » Finalement c’est à son tour de me parler un peu de sa vie, de ce qu’il a traversé. Je me rends bien compte que cette histoire est encore très présente dans sa tête même s’il semble avoir avancé. Il a posé ses valises après avoir vagabondé un peu partout. Il s’est trouvé un pied-à-terre à Island Bay et il a muri, évidemment. Il choisit aujourd’hui de ne pas prendre autant de risques qu’avant. Je hoche la tête. Le temps a fait son travail, voilà tout. Cependant, c’est le moment de détendre l’atmosphère. Ne connaissant pas l’île, et bien que l’un de mes récentes connaissances se charge de la visite – plus touristique – je propose à Rayan de me montrer un peu les alentours. Il semble disponible et plutôt enclin. Nous nous levons et je hausse les épaules «  Pas vraiment. Je ne suis arrivé que très récemment. Une amie à moi me fait visiter les coins touristiques mais peut-être que tu connais quelques petites merveilles que tu souhaiterais me faire partager » lui-je avec un grand sourire. « J’ai encore tout à découvrir . » Rayan semble réfléchir quelques instants et m’invite à le suivre. Nous grimpons dans sa voiture et nous mettons en route. Je n’essaie pas de lui soutirer d’informations. Visiblement, c’est une surprise. J’ai juste hâte d’arriver pour le coup, un peu comme une gamine le soir de Noël. Je regarde le paysage et je me dis que c’est réellement l’occasion de repartir sur de bonnes bases, un véritable nouveau départ. Je vois se dessiner au loin une sorte de falaise et tout de suite, je repense à mon dessin animé préféré : le roi lion. J’ai passé des heures et des heures à le regarder, j’en connais toutes les répliques, que ce soit en français ou en anglais et je suis également imbattable sur les chansons ! Le truc c’est que ce rituel, et ces moment-là me rappellent mon frère, Evan. Celui à qui je dois tout aujourd’hui. Je sais qu’à l’époque, Rayan et lui étaient proches. Mon cousin a toujours mieux accroché avec lui plutôt qu’avec Paul, pourtant aînés de leur fratrie respective. Les affinités ne s’expliquent pas toujours. « Tu sais, maintenant que je commence une nouvelle vie, et que je t’ai retrouvé, je ne peux m’empêcher de penser à Evan. Il me manque beaucoup. J’ignore où il se trouve, mais j’espère sincèrement qu’il va bien » C’est la tache sur ce tableau, cette sensation d’inachevé. Je secoue la tête  « Bref, c’est pas grave. Au fait, tu habites où exactement ? Si je dois débarquer quand j’ai le bourdon, autant savoir où je dois me rendre »
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyMar 31 Juil - 20:54



what a surprise!
rayan & aoline
Rayan se voulait protecteur envers sa petite Aoline. Il n'avait pas été là pour elle. Non. Alors, oui, maintenant ... maintenant, il serait là. Dans la mesure du possible. Il n'allait pas la laisser toute seule. Il n'irait pas jusqu'à dire que ça serait la mettre en échec si jamais il la laissait. Mais il l'avait retrouvée. Il savait qu'elle était en ville. Donc, oui ... Il était clair que ... Et bien, il était clair qu'il n'allait pas la laisser de côté. Non. Plus jamais. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il serait tout le temps sur son dos. Non. Il la lâcherait un peu. Il n'était pas son père. Mais il voulait ... Il voulait se rattraper. Et il voulait être là. "Et j'espère que tu le feras. Sans hésiter." Oui. Il lui donna son numéro de téléphone. Parce que sinon, elle aurait quelques soucis pour prendre contact avec son cousin si elle ne l'avait pas.

Ils avaient échangé un peu sur les soucis que Rayan avait eu. Avant de passer à autre chose. Aoline n'avait pas vraiment découvert l'île. Du moins, elle n'était pas là depuis longtemps. Et elle avait besoin d'un guide. "Oh ... Tu sais ... Les merveilles ... J'ai pas beaucoup fait de tourisme." Il secoua la tête. "Mais j'connais quelques coins, oui." Ils avaient fini leurs boissons. Et ils avaient quitté le coffee shop. Direction la voiture de Rayan. Heureusement qu'il n'était pas garé bien loin et qu'il n'était pas venu à pied. Sans quoi, ça aurait été un peu plus compliqué. Enfin, dans ce cas là, ils auraient pris un bus. Ou un taxi. Dans sa voiture, il conduisait. Prudemment. Pas besoin d'aller trop vite. Pas besoin de se presser. Non. Il n'avait pas envie de provoquer un accident. Il n'avait pas besoin de ça. Aoline lui avait parlé d'Evan. Rayan n'avait rien répondu. Pas pour le moment. Après tout, il avait revu à quelques reprises Evan. Il ne savait pas si ... S'il devait en parler à Aoline, ou pas. "Tu sais ce qu'on dit ? Pas de nouvelles, bonnes nouvelles." Enfin, ce proverbe ne s'appliquait pas toujours. Non. Ily avait des cas où on ne pouvait pas vraiment dire la même chose mais bon. Aoline lui posa une question. Sur son adresse. "Attends. On devrait passer devant." Puisqu'ils étaient dans South Bay. Et que c'était le chemin le plus rapide qu'il prenait pour se rendre ... Là où il voulait l'emmener. "C'est la villa qui est juste là." Il avait fait un arrêt pendant quelques secondes. Le temps qu'elle imprègne bien l'adresse. "Je te la renverrais pas SMS. C'est pas un souci." Il secoua la tête. "Quand je te disais que c'était plutôt grand ... C'est pour ça que si t'as besoin, que t'as le cafard, et que tu veux venir, t'hésite surtout pas." Il avait de la place. Beaucoup. Il s'était remis en route. Ils avaient roulé encore pendant une vingtaine de minutes. Au moins. Et il avait fini par arrêter son véhicule. Il s'était garé sur le parking. Et il était sorti de sa voiture, invitant Aoline à en faire de même. "Y'a un petit coin sympa juste derrière la colline. Ca surplombe une partie de la ville." Parce qu'ils étaient un peu en hauteur. "C'est un coin que j'ai découvert un peu par hasard. Et la vue est chouette." Autant lui en faire profiter. Et puis, de se poser dans l'herbe. Et profiter du moment. Voilà tout. Quelques mètres plus loin, et ils étaient finalement arrivés. Rayan avait pris ses aises. Et il s'était assis dans l'herbe.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyLun 6 Aoû - 11:35

❝ Quand le passé nous rattrape ❞
Rayan & Aoline

 Je compte. Voilà ce que je ressens actuellement. J’ai de l’importance pour quelqu’un. Pour quelqu’un de ma famille. Et c’est un sentiment particulièrement plaisant. Je crois que Rayan ignore à quel point c’est important pour moi. Et pour être honnête, je ne le savais pas moi-même. Nous nous promettons de rester en contact et de s’appeler si ça n’allait pas. J’en profite pour lui demander s’il peut me faire un peu visiter. Je n’ai pas très envie que l’on se quitte pour le moment. Visiblement il est disponible et emballé. Un sourire nait sur mon visage et nous prenons sa voiture. Le paysage me rend nostalgique et l’image de mon frère, Evan, s’imprime dans mon esprit. Il me manque, horriblement et j’en fais part à Rayan. J’espère que tout va bien pour lui, qu’il est heureux et épanoui. Je souffre de son absence mais également d’être dans l’ignorance totale quant à sa situation. Le neurologue tente de me rassurer et je lui adresse un sourire contrit. Mes pensées s’égarent mais je reviens à la réalité. Je demande des détails concernant son adresse, ce serait dommage de me perdre en me rendant chez lui. Surtout que dans mon cas, le gps ne serait d’aucune utilité, j’y suis allergique, ou alors, la nouvelle technologie en général ne m’aime pas. Il m’indique que nous passerons devant en chemin et je reste attentive. Je ne peux compter que sur ma mémoire pour retrouver sa maison. C’est en l’apercevant que je me mets à rire. « Au moins, je ne risque pas de me perdre, j’habite un peu plus haut, au numéro 10 » Je vois Rayan sourire. « Mes parents avaient bloqué de l’argent jusqu’à ma majorité. Après ce qu’il s’est passé, ils ont viré les parts de mes frères sur mon compte. Ça m’a permis d’acheter cette maison. Au moins, on ne sera pas très loin » ajouté-je en souriant. Cette idée me rassure quelque part. Je sais qu’en peu de temps il peut être chez moi, ou inversement si quelque chose ne va pas. J’ai toujours l’impression d’avoir besoin de me justifier quant à l’acquisition de cette maison. Le quartier est loin d’être des plus pauvres et je n’ai même pas encore terminé mes études de psychologie. Ça ne saurait tarder mais ce n’est pas fait. Cet argent est la seule et unique raison de mon achat, sinon, nous n’aurions jamais pu nous l’offrir. Je n’ai pas eu à tout dépenser et il me reste de quoi vivre confortablement pendant longtemps. Alors je le laisse de côté pour les coups durs, on ne sait jamais. Bref. Je ne m’épanche pas davantage sur le sujet et mon cousin m’indique que nous sommes arrivés. Il descend de la voiture et je l’imite. La vue est chouette, me dit-il. C’est le moins que l’on puisse dire. Je le rejoins et m’assois à ses côtés. Ce coin est paisible.  Je prends le temps d’admirer le paysage. « C’est vraiment très beau. Merci Rayan de le partager avec moi. »



Dernière édition par Aoline Sandersen le Sam 25 Aoû - 16:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyMar 21 Aoû - 19:42



what a surprise!
rayan & aoline
Elle était restée un peu silencieuse pendant le voyage en voiture. Elle s'était, toutefois, permis de faire une remarque quand ... Et bien quand Rayan avait fini par lui dire que ... Qu'il habitait dans le coin. Et Aoline, oui, elle avait enchéri sur le sujet. Pourquoi ? Parce qu'elle n'habitait pas très loin. "Non, sérieux ?" Il eut un sourire amusé. "Et bien, le monde est petit !" Et pas qu'un peu. Ouais. C'était étrange. C'était amusant. "Au moins, je sais où tu habites." Et il n'aurait pas besoin de mettre des heures et des heures pour la rejoindre si jamais ça n'allait pas. C'était plutôt chouette d'apprendre ça. Vraiment chouette à dire vrai. "Et t'auras pas besoin de faire beaucoup de chemin si t'as besoin de venir à la villa." Il eut un hochement de la tête. Ouais. Ca serait pratique. Ca serait vraimment pratique à dire vrai. "C'est tout à fait vrai." Il eut un hochement de la tête. "Et puis, le quartier est plutôt sympa." Beaucoup même. Enfin, ce qu'il en disait. "Après, j'dois t'avouer que j'suis souvent à l'hôpital quand même. Mais de ce que j'ai pu constater, le cadre est plutôt sympa." Vraiment. Il aimait bien le coin. Il aimait bien le décor. Les voisins étaient top. Non. Sérieusement, Rayan n'avait pas ... Il était bien tombé. Il n'était pas emmerdé. Quand il voyageait, il ne pouvait pas dire qu'il était descendu dans les meilleurs endroits. Parfois, c'était glauque. Dangereux. Mais à l'époque, il aimait ... le danger. Sans doute avait-il eu besoin de se mettre en danger. Pour se dépasser. Et voir ... Voir jusqu'où il pouvait aller. Il avait vu. Il n'était pas mécontent d'avoir laissé cette vie derrière lui. Vraiment pas. Non. Il avait eu besoin de ça. Pendant un temps. Maintenant, c'était plus calme. Maintenant, il se posait. Et c'était bien. Pour lui. Sans doute bien moins pour ses parents. Parce qu'ils auraient aimé qu'il revienne sur Londres. Qu'il reprenne les rênes de l'entreprise familiale. Chose qu'il ne voulait pas. Enfin, c'était une autre histoire.

En tout cas, le médecin avait emmené sa petite cousine dans un coin qu'il aimait bien. C'était un coin où il venait souvent à son arrivée. Il aimait bien la vue. Il aimait bien ses poser. Et attendre. Attendre tranquillement. Que le temps passe. Attendre le déluge, en quelque sorte. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il faisait ça tout le temps. Non. Mais parfois. Ouais. Ca lui était arrivé aussi de s'asseoir là. Et de se faire surprendre par la pluie. Ouais. Là, il était clair que c'était pas drôle. Du tout. Mais oui, Aoline n'avait pas hésité à s'asseoir à côté de son cousin. Elle le remerciait. Il eut un sourire. "Mais y'a pas de quoi." Il eut un hochement de la tête. "Ca aurait été criminel que je ne t'emmène pas ici." Et pas qu'un peu. "Après, tu sais, j'connais pas bien la ville non plus. Du moins, quand je suis arrivé, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire du tourisme." Pas que ça ne lui aurait pas plu. Mais ... Il n'avait pas vraiment eu le temps. Il avait préféré se concentrer sur la recherche d'un toit. Et d'un boulot. Il avait vite trouvé. Et après, c'était devenu son quotidien. "C'est une chouette ville." Il eut un hochement de la tête. "Je sais que mes parents auraient bien aimé que j'revienne sur Londres. Mais j'me sens plutôt bien ici." avait-il cru bon lui préciser. Est-ce que ça voulait dire qu'il ne rentrerait jamais sur Londres ? Sans doute.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape - Rayan (#)   Quand le passé nous rattrape - Rayan EmptyDim 26 Aoû - 21:57

❝ Quand le passé nous rattrape ❞
Rayan & Aoline

 Le fait de savoir mon cousin proche de chez moi me rassure. Je sais que s’il y a un problème, je peux compter sur lui. Il sera là. Rayan ajoute que le quartier est sympa même s’il n’a pas eu réellement le temps de l’explorer avec ses horaires à l’hôpital. Je hoche la tête. J’imagine bien qu’il doit être très occupé avec son travail. Finalement, nous arrivons et je suis le médecin sans poser de questions. La vue suffit à elle-même à vrai dire. C’est à la fois époustouflant et relaxant. Il s’assoit et je l’imite, le remerciant par la même occasion de m’avoir amené ici. Je reviendrai c’est certain. Que ce soit juste pour profiter de la vue ou pour bouquiner, ça pouvait être sympa. Un bon moyen pour s’isoler un peu. Le petit coin secret. Pour le coup, je pense que je n’en parlerai à personne. « J’imagine oui. Qui sait ? Peut-être que tu arriveras à profiter un peu de l’île à l’avenir. » Ce serait dommage de ne pas profiter des richesses que pouvait offrir Island Bay. Surtout que c’est totalement différent de l’Angleterre. Je sais que Rayan a beaucoup voyagé, et des paysages, il a dû en voir. Mais j’ose espérer qu’il parviendra à trouver un peu de temps pour faire du tourisme « A la limite, on peut essayer de se caler un ou deux fois le mois des journées découvertes. Je me dis que si ce n’est pas trop souvent, ce sera plus gérable avec ton emploi du temps. » Je sais que c’est compliqué pour lui de prévoir les choses à l’avance. Mais ça peut aussi se faire sur un coup de tête. Mon agenda sera certainement plus modulable que le sien dans tous les cas. Mon cousin évoque ses parents. Je tourne la tête vers lui. Il a le regard dans le vague. Je crois que pour lui, Londres est une page du passé, un peu comme pour moi d’ailleurs. « Il ne faut jamais dire jamais, un jour peut-être que tu y retourneras. Mais je comprends ton sentiment. Londres c’est le passé, et synonyme de douleur. Pour le moment, on s’en tient éloigné. » River et moi en sommes parties et j’ignore si je retournerai là-bas. Pas après tout ça. Pas après Paul et Evan. Pas après mes parents. Je jette un coup d’œil à mon portable et je vois le prénom de ma meilleure amie s’afficher à l’écran. Il me faut bien cinq minutes avant de trouver comment le déverrouiller. J’en parlerai au jeune homme de l’aéroport que j’ai rencontré en arrivant à Island Bay, Kenzo. Il pourra peut-être m’aider à résoudre ce problème. Visiblement, je dois rentrer. Parfois j’ai l’impression d’avoir de nouveau douze ans avec elle. Pire que ma mère. Je soupire. Je l’adore mais je passe un bon moment en compagnie de Rayan. Il s’agit de ma famille après tout. Il semble percevoir mon trouble. J’indique mon téléphone « River. Elle m’attend à la maison. » Il hoche la tete et se lève. Je fais de même et avant qu’il ait pu ajouter quoique ce soit, j’enchaine un peu paniquée « Mais on se revoit bientôt hein ? » Il m’adresse un sourire rassurant, ce qui a le mérite de me permettre de me détendre. Il ajoute que de toute manière, on ne se perdrait pas de vue. Nous retournons à la voiture et il me raccompagne chez moi. Une fois devant le numéro 10, il coupe le moteur. Je détache ma ceinture et me tourne vers lui. « Merci de m’avoir ramené et pour ce petit moment. » Je prends une grande inspiration et tend les bras vers lui. Je le serre contre moi. Ayant pris l’initiative, c’est moins difficile que je ne l’aurais cru. « On se voit bientôt, d’accord ? » Il hoche la tête et je file. L’idée d’avoir retrouvé mon cousin me fait du bien, de le savoir près de chez moi si j’avais besoin d’aide me rassure. Peut-être est-ce vraiment le début d’une nouvelle vie.
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