FADE WOLF. - MAYA

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FADE WOLF

ft. Maya Schepper

Première lueur matinale, elle prend le dessus sur le sommeil, les yeux illuminés, il se réveille. Damn se sent bien dans ce nouvel environnement neutre et à la fois édulcoré de trace de sa passée. L’équilibre entre son présent, son passé et son futur est à faire, aujourd’hui, il ne se projette pas, dans le temps qu’importe le sens. Il va prendre son café en compagnie de sa meilleure amie qui zone dans le canapé, la musique est mise. Damn ne reconnaît pas l’artiste, mais il aime l’ambiance parce que les connexions font agrandir les connaissances, il profite de cet instant.

Le silence n’est pas un souci bien que Damn essaie parfois de le combler avec des futilités, mais il sait bien qu’au final le silence est à respecter et apprécier. Étrangement, celui du matin est plus important que les autres, les esprits s’éveillent, les villes aussi, il trouve ça assez fantastique au final se réveille du sommeil vers la journée qui commence. Il observe en souriant la marée de tatouage le composant et il lance « faut t’être que j’aille refaire une couche sur celui-ci » il lance ça en montrant un de ses tatouages qui orne son bras, un loup. Sa meilleure amie acquiesce en cherchant sur son ordinateur une boutique de tatouage. Après avoir fini son café et s’être battu avec ses cartons pour trouver ses fringues, il s’habille. Il aime ce moment trouver les bons tissus qui vont avec son anatomie et les combiner. Pantalon, converse, t-shirt blanc et chemise léopard, il appelle la boutique en expliquant son cas. « Salut, vous auriez de la place pour me repasser dessus ? Un de mes tatouages est vraiment dépigmenté, j’aimerais lui redonné un peu de tonus » Ça, c’est fini par « passe à la boutique » il aime bien les tatouages et ceux qui dessine sur sa peau. Ceux qui on décorer son corps sont des amis, il ne se souvient pas de tout du comment, c’est arrivé là aussi, mais ça fait partie de lui. Il s’est ajouté des membres à l’époque ou il avait envie de s’en enlever. Et puis il prend le chemin de la boutique de tatouage sans se prendre la tête, il s’achète de quoi se nourrir un muffin qu’il avale rapidement et puis sa route se poursuit. Il ne connaît pas, il se perd avec son téléphone en main et puis finalement, il prend un suber parce que c’est à l’autre bout de la ville et qu’il a un peu la flemme. Il papote avec le conducteur pour en savoir plus sur la ville, l’endroit tout ça. Il aime bien les chauffeurs de taxi, généralement s’ils ont pas une journée fatigante, ils sont sympas et il arrive a avoir des conversations autres qu’il fait beau dehors, mais plutôt a gagné des infos sur la ville ou il fout les pieds et passer un trajet agréable. Il abandonne son chauffeur pour ce dirigé vers la boutique, il observe les alentours et patiente à l’accueil. Une belle femme blonde vient. « Hello, je t’ai appelé tout à l’heure pour savoir si on pouvait passer un coup sur les poils de mon loup. » Cette phrase hors contexte était hilarante, il la ressortirait à ses potes, mais là il n'avait rien d'obscène .

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Damn &Maya

Maya était quelqu’un qui adorait dormir, elle n’avait jamais été une lève-tôt, bien au contraire. Mais bizarrement, depuis qu’elle avait son salon, elle n’avait aucun souci pour se lever rapidement. Son métier la passionnait, elle adorait ce qu’elle faisait et prenait plaisir à aller au travail chaque matin. Dire qu’elle sautait de joie chaque matin serait peut-être un peu exagéré, comme tout le monde, elle avait des jours où elle ne voulait pas aller au travail, surtout quand elle devait tatouer un client chiant.

Aujourd’hui était un jour normal pour elle, enfin aucun jour n’était normal lorsqu’on était tatoueuse vu que les œuvres réalisés changeaient chaque jour, mais elle n’avait rien d’exceptionnel de prévu. Juste des petits tatouages, quelques dessins à terminer et des crêpes à préparer. Ce n’était pas vraiment la période pour manger des crêpes, mais elle adorait les crêpes alors elle allait faire des crêpes pour son repas du midi. Elle ne pouvait pas emmener son appareil à crêpe dans son salon, surtout pour des raisons d’hygiène et de sécurité. Elle prépara donc les crêpes, emballant le tout dans du papier aluminium avant de courir comme une conne pour ne pas être en retard. Elle enchaîna les rendez-vous normalement avant d’avoir une mauvaise surprise.

En effet, un client venait d’annuler son rendez-vous au dernier moment, certes elle allait encaisser l’acompte qu’il avait versé, mais elle se retrouvait avec un creux dans son emploi du temps. Heureusement pour elle, les étoiles avaient l’air d’être aligné pour elle aujourd’hui et elle reçut presque immédiatement l’appel d’un jeune homme qui voulait refaire son tatouage. Maya le cala à la place du client déserteur et elle l’attendit en partageant ses crêpes avec son secrétaire lui mangeant dans la salle d’attente.

C’est d’ailleurs son employé qui lui signala la venue de son nouveau client et elle lui demander de passer dans la salle d’attente s’essuyant rapidement les mains. Bonjour, je suis Maya. On était en pleine pause goûter, vous avez un peu de temps pour partager une crêpe avec nous ? Oui on mange des crêpes avec nos clients, mais on nettoie derrière nous, de vous en faites pas pour l’hygiène. Je sais pourquoi vous venez, je suis à vous dans quelques instants. Maya lui sourit évitant d’afficher un sourire plein de chocolat, elle avait un certain sens de l’accueil et un certain respect des apparences.
La blonde avait tenu à rassurer son client, ce n’était pas courant de voir sa tatoueuse manger des crêpes et elle ne voulait pas l’effrayer non plus.

Elle décida de lui poser quelques questions sur son tatouage, essayant de visualiser dans sa tête le temps dont elle aurait besoin ainsi que la manière dont elle allait procéder. Votre tatouage date de combien de temps ? Je ne vous ai pas proposé à boire, veuillez m’excuser. Nous avons du thé, du café, de l’eau et du soda, je peux vous servir quoi ? Maya savait recevoir ses clients, bon les autres n’avaient pas de crêpe, c’était un cadeau pour le jeune homme en quelque sorte, enfin s’il en prenait. Peut-être faisait-il partit des gens étranges qui n’aimaient pas les sucreries, au moins il n’avait pas l’excuse d’être intolérant au lactose vu qu’elle n’avait pas mis de lait, enfin elle n’allait pas lui enfourner une crêpe dans la bouche s’il n’en voulait pas.

B-Ever

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FADE WOLF

ft. Maya Schepper

Il observe ce qui ce passe, puis la boutique aussi. Damn n’avait jamais eu d’appréhension particulière envers les salons de tattouage ou envers les personnes qui en portaient et c’est sans doute que dans son quotidien d’américain de los angeles, les gens en avaient, c’était commun a ses yeux et à la fois une particularité car ils étaient tous différent. Cependant il à conscient que tout le monde ne pouvait pas avoir ce même avis que lui. Il était souvent à l’aise avec les tatoueurs qui faisaient chanter les aiguilles et couler l’encre. Quand au téléphone on l’a informé qu’il y avait une place qui se libéré, il a sauté simplement sur l’occasion. C’est pas simple pour avoir des rendez-vous chez certain tattoueur. Une jolie femme blonde vient se présenter, il est bien accueilli et sa fait plaisir à cet américain qui a le contact facile. Ce dessine alors un sourire à la proposition de la jeune femme. Le blond est motivée, il est passé dans la salle d’attente . « Bonjour Maya, moi c'est Damn. Je veux bien une crêpe. » Il se doute bien qu’ils nettoient derrière eux mais il a vu pire étant donné que certain de ses tatouages il se les aient fait lui même ou avec des potes qui n’étaient pas dans le bon état. « T’inquiète je te fais confiance pour l’hygienne, j’ai vu pire que des morceaux de crépes dans les parages quand je me suis fait tatoué » Elle est au courant et c’est bien, il n’aura pas a répéter même si ça le dérangeait pas plus que ça. Le chocolat a pleinne face, il rit un peu. Et puis quand on lui donna la crêpe, il commença à la déguster, elle était bonne. Il aime bien l’enthousiame que dégage la jeune femme. Finalement il va sans doute pouvoir ce faire des connaissances ici en nouvelle zelland. Lui, il est tatoué de partout alors fallait bien préciser lequelle. Il écoute attentivement en dévorant sa crèpe puis il enlève une couche pour lui montrer la piéce en question qui est incrusté sur son bras en haut. Il fronce les sourcils en essayant de se souvenir. « C’est l’une des première grosse piéce que j’ai faite il me semble, dire combien elle a d’année… je sais pas. T’être une dizaine d’année… » ça doit être ça vu que tu as commencé à l’aube de tes dix sept ans. Du plus loin qu’il se souvient il a toujours voulu des tatouages, sans doute pour pas ressembler à son père. « Ça ira merci, vous acceuillez bien les client tous comme ça en nouvelle-zelland ou c’est une particularité de la maison ? » Il déclare en continant de déguster sa crépe et regarde Maya en souriant. « Je suis pas d’ici » non sans blague, avec un accent comme le sien elle avait le deviner à mille kilomètre. Il devait se faire a leurs accents même si Solal l’avait bien saoulé avec les différences de pronociations. Dans la coloc, les accents étaient bien différent et c’était amusant car entendre de l’allemand, de l’arabe, un accent anglais mélangé et puis du russe, ils s’amusaient alors parfois foutrement avec des jeux de mots internationaux. « Et toi t’es originaire d’ici ? » Il s’intéresse, s’ouvre essaie de connaitre la jeune femme.

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Damn &Maya

Le salon de tatouage de Maya n’était pas un endroit classique, il était atypique, comportait la patte de sa propriétaire, mais aussi celle de l’ancienne patronne de Maya. C’était un lieu chaleureux et convivial, il n’y avait pas de bar ou de piste de danse, mais il y avait toujours un café et des gâteaux qui attendaient les clients.

Maya n’était pas cuisinière, elle savait faire le strict minimum, mais elle n’aimait guère cuisinier. Les gâteaux de la boutique venaient donc d’un petit pâtissier au coin de la rue. La blonde avait les moyens de payer quelqu’un pour lui faire sa cuisine, elle n’avait pas pour habitude de gaspiller l’argent ou de s’acheter tout et n’importe quoi, mais elle aimait accueillir ses clients correctement. Un petit gâteau faisait toujours plaisir et rendait l’attente moins longue. Enfin c’était l’avis de Maya et vu que son agenda était rempli de rendez-vous, elle ne devait pas être la seule à penser ainsi. On venait dans le salon de Maya pour son talent dans le tatouage, mais aussi pour l’ambiance des lieux et pour Maya. Elle avait un caractère de bon vivant et elle s’entendait généralement bien avec ses clients. La plupart de ses amis étaient d’ailleurs des clients du salon.

Elle ne savait pas si le jeune homme allait être son ami, enfin il avait déjà accepté ses crêpes, c’était un bon point pour devenir l’ami de la blonde. Je ne veux même pas savoir où tu as bien pu te faire tatouer. L’hygiène est quelques choses d’important, les infections sont tellement faciles à attraper. Il faut faire attention et ne pas se faire tatouer n’importe où. Elle ne voulait pas être moralisatrice, mais elle connaissait les gens et elle considérait que prévenir les clients des risques était son rôle en tant que tatoueuse. Une infection pouvait causer de graves dommages, il ne fallait pas rigoler avec ce genre de chose et la blonde essayait de le faire comprendre à ceux qui venaient lui rendre visite ou les gens autour d’elle.

Elle s’approcha du tatouage du jeune homme le regardant de plus près après avoir demandé son accord au jeune homme. Elle savait déjà ce qu’elle allait faire, l’œuvre n’était pas complexe, par contre, recouvrir l’œuvre aurait été bien plus difficile. Autant dire qu’elle était bien contente de ne pas devoir faire ce genre d’œuvre. Elle sourit à sa question finissant sa crêpe évitant de montrer un sourire rempli de chocolat. Dans ce salon uniquement, mes clients sont accueillis par une boisson et un gâteau. Je ne peux pas te dire pour les autres commerces, je ne connais pas toute la rue.

Maya avait remarqué que son interlocuteur n’était pas d’ici, elle avait remarqué son accent dès qu’il était rentré dans le salon. Elle n’avait fait aucun commentaire sur ce sujet, elle essayait de deviner ses origines sans grand succès pour le moment. Non je ne suis pas d’ici, je suis originaire de Suède, je suis présente dans cette ville depuis deux ans environ, je me suis fait rapidement à cette ville après j’ai l’habitude de voyager donc venir toute seule dans cette ville ne m’a posé aucun problème. Tu viens d’où ? Je me permets de te dire tu, nous ne devons pas avoir un écart d’âge si important, dis-moi si cela te gène. Maya était plus à l’aise avec le tutoiement que le vouvoiement après elle savait que certains clients n’aimaient pas.

B-Ever

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FADE WOLF

ft. Maya Schepper

Les paroles de la blonde sur l’hygienne t’affiche un sourire, elle a bien raison il faut faire gaff, juste qu’autour de lui il n’avait pas toujours eu cet occasion. Il aimait ses personnes qui prenaient le temps, qui se pré-occupé des autres et qui faisait de façon droite leur taff afin de ne pas dépasser les lignes et respecter la sécurité, le bien être de l’autre. Maya, il trouvait déjà que c’était une chouette fille rien qu’avec l’échange futile qu’il avait eu. Dans son salon il se sentait bien, à l’aise. Il avait l’attention de la jolie blonde pour lui tout seul le temps d’un instant. « Ah ça je te le fais pas dire, mais bon quand on est plus jeune et que le mileux et pas vraiment le plus upper, ça vient pas à l’esprit » il admet qu’il a été pauvre, il ne le cache jamais, il vient de la rue ou presque. Sa mère assistante en foyé, un père qui les a abandonnés, de l’argent difficile attraper. Maintenant sa mère ne manque de rien et heureusement sinon il se torturerait encore l’esprit de mille façon que ce soit pour la couvrir d’un peu plus de chaleur.

Il se laisse faire confiant, installé, chouchouté il termine de manger son met. Elle te parle de son acceuil et elle a bien raison c’est important de se sentir bien chez les autres. [color=#000000]« Tu dirais que c’est comment ici ? » Il se renseigne un peu plus sur le pays, il est nouveau, un bébé dans un aquarium, pour l’instant il n’a eu que des bons reflets mais bon il aime discuter et savoir ce qu’il en est pour les gens qui y vivent. Elle lui délire ses origines et il sourit agréablement surpris. « Ah c’est cool la suéde, j’aime beaucoup, oui oui dit moi tu, t'inquiètes. T’es une avanturière Maya ? » Bah oui elle lui a dit que ça ne lui a pas posé problème, par contre à lui ça lui en avait poser des problèmes de venir c’était un peu qu’est-ce que je vais aller foutre là-bas dans sa tête. « De los Angeles. » Il sourit, il aime sa ville malgré tout. « Des amis m’ont fait venir ici après une rehab, histoire que j’ai un nouvel environnement et plus équilibrer. » Simplement il dit la vérité sans pudeur, il n’a pas peur qu’on le juge étant donné que ça lui importe peu qu’on puisse penser du mal de lui. « Du coup j’essaie de connaitre les environs, je connais personne a part mes potes c’est plutôt drole comme sensation. Ça t’est arrivé aussi en arrivant non? » Oui il s’intéresse à comment c’était lorsqu’elle est arrivée. Elle pouvait lui tripoter le bras comme elle le souhaitait ainsi il était canalisé en discutant.

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Damn &Maya

Maya savait que l’hygiène n’était souvent pas le premier réflexe lorsqu’on se faisait un tatouage en soirée ou pendant les vacances. Soit on était trop alcoolisés pour y penser, soit on trouvait plus pratique de se faire un tatouage chez le premier tatoueur que l’on voyait pour être certain de ramener un tatouage de ses vacances.

La blonde ne comprenait pas trop cette attitude, après elle était née et avait été élevé dans une famille soucieuse de l’apparence. Une infection aurait fait désordre sur la robe de marque puis son frère l’avait également mis en garde contre la mauvaise hygiène de certains tatoueurs. En vérité, elle avait évité les infections surtout grâce à lui, elle devait énormément à son frère et son absence n’en était que plus douloureuse. Perdue dans ses souvenirs douloureux, elle n’écouta plus vraiment le jeune homme gardant toutefois un air paisible sur le visage, question d’habitude.

Elle ne sut pas vraiment quoi répondre lorsqu’il lui demanda si elle était aventurière, pouvait-elle dire qu’elle était aventurière ? Elle n’en savait rien et préféra s’abstenir de répondre commençant à ranger la table de la salle d’attente. Elle avait bien vérifié que le jeune homme avait fini de manger avant de débarrasser. Mais vu qu’il avait fini, ils pouvaient passer à la suite. Je te propose de passer sous mes aiguilles, suis-moi, tu pourras te laver les mains.

Et pour répondre à ta question, la première fois que je suis venue ici m’a procuré une drôle de sensation, je ne connaissais strictement personne, mais j’ai le contact facile alors je me suis vite fait des amis puis j’ai commencé à travailler ici donc mon intégration était faite en l’espace de quelques mois. Maya expliqua son ressenti en se lavant les mains, elle enfila ensuite une paire de gants, un masque et se tourna vers le jeune homme lui faisant signe de s’installer.

Prends la position qui te convient le mieux, même si tu as l’habitude des tatouages, on ne sait jamais comment tu vas supporter les aiguilles sur ta peau. Maya pouvait parler même avec son masque, c’était juste pour éviter de postillonner ou de tousser sur son patient, puis elle aimait bien porter un masque. Cela diminuait parfois l’odeur de certains clients qui ne devaient pas connaitre la douche tous les jours.

Il y avait aussi les clients qui s’aspergeaient de parfum avant de venir. Si Maya était soumise à un test alcoolique après le passage de ce genre de client, elle serait sûrement positive à l’alcool sans boire une seule goutte d’alcool. Donc elle bénissait son masque dans certains cas, elle aurait été sûrement enterrée pour cause d’intoxication sensorielle. Tu es prêt ? Je peux démarrer ? Tu me dis si tu as trop mal ou si tu veux changer de position, n’hésite pas à m’interrompre en gros.

B-Ever

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FADE WOLF

ft. Maya Schepper

Aller chez un tatoueur pour Damn c’était un peu comme aller chez le dentiste ou la coiffure. Il n’éprouvait pas de stress ni d’angoisse à l’idée de se faire tatouer tout simplement parce qu’il avait confiance aux personnes qui mettaient leurs aiguilles dans sa peau. Tout simplement parce qu’il s’en est déjà fait lui-même aussi. Les gens ont tendance à avoir la parano d’un peu tout et, heureusement, il n’est pas comme ça. Bien sûr qu’il connaît l’angoisse, il la connaît très bien même, mais il essaie de ne plus l’écouter. Il ne veut plus, il veut qu’elle se taise dans le cosmos, il reste l’implant cométaire de son propre être.

Assis là il patiente pendant qu’elle se prépare, elle délivre alors quelques petites choses sur son arrivé qu’il écoute. « C’est plus simple en effet je verrais bien » d’avoir un taffe qui permet la relation client. Au pire il a toujours ses potes et puis il ne va sûrement pas tarder à refaire des concerts. Il a ce projet de vêtement à faire, il faut qu’il s’y mette. Ce sont ses vacances ou il va s’implanter ici, il ne sait pas il verra bien. Il se met en position la plus adaptée pour son bras, dans celle où la première fois on lui a prise en fait. Il a un petit rire qui se désole de son visage quand même à ses paroles. Il a la moitié du corps tatoué. Son échine est recouverte à 60 % d’encre alors il fronce les sourcils. Aucune affliction ne pouvait le faire changer de position. Il avait été bien trop patient sur certaines pièces. Il aimait ça, que l’aiguille se plante dans sa peau, la douleur douce qui se lance et qui chauffe sous la peau. « J’ai l’habitude t’inquiètes pas, vas-y fait toi plaisir » il lâche souriant. Elle ne peu plus parler maintenant alors il se tait tout simplement en pensant à des questions qui virevolte dans son crâne en restant immobile.

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Damn &Maya

Combien de clients lui avaient assuré avoir l’habitude avant de se tourner dans tous les sens parce qu’ils avaient trop mal ? Maya ne pouvait même pas les compter sur les doigts d’une main. Le fait d’avoir beaucoup de tatouage ne voulait rien dire, les clients pouvaient aussi avoir mal, il n’existait pas d’insensibilité à la douleur. Après elle devait admettre que les personnes ayant déjà un certain nombre de tatouages savaient à quoi s ‘attendre, elles bougeaient généralement moins, sauf cas de douleur difficilement supportable.

Malgré son masque, la blonde pouvait encore parler à ses clients, c’était un simple masque assez fin, elle ne portait pas un masque à gaz non plus et elle décida d’entamer la discussion pour faire penser le jeune homme à autres choses. La blonde voulait que la séance de tatouage se déroule le mieux possible alors elle avait ses petits trucs qui ne fonctionnaient pas à chaque fois. Elle allait déjà voir s’il préférait qu’elle se taise ou qu’elle parle, elle savait respecter le souhait de ses clients et certains n’aimaient pas le bruit, certains venaient même parfois avec des écouteurs. Maya respectait leurs choix, même si elle trouvait cela un peu débile.

En effet, pour elle, on venait se faire un tatouage pour avoir une nouvelle œuvre sur la peau, mais aussi pour avoir une discussion avec le tatoueur enfin tout le monde n’avait peut-être pas le même avis. Tu connais déjà du monde ici ? Parce que tu n’as pas atterri par hasard si ? Tu as choisi l’endroit sur une carte ou tu viens parce que tu as trouvé un travail en ville ? Ne répond pas si je suis trop indiscrète, j’aime apprendre à connaitre les gens et j’aime parler de banalités. Dis-moi ce que tu préfères entre te faire la conversation ou me taire, je sais que certaines personnes préfèrent le silence, mais je suis une grande bavarde. Elle assumait ce côté de sa personnalité, elle était comme elle était et personne n’arriverait à la faire changer de personnalité.

B-Ever

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ft. Maya Schepper

Il n’était pas d’une nature très patiente, certainement parce qu’il était habituer à prendre les choses de lui même ou à les faire de lui même. Pas dépendre d’un tiers mais il avait appris a déléguer. On peut pas tout faire soit-même et certain son spécialisé font mieux dans le cas d’un tatouage, il faisait ça comme une séance de méditation profonde, devenant ainsi très patient par respect aussi parce qu’il adorait le bruit.Il aimait attendre le résultat qui apparait sur sa peau. Le masque sur le visage de la jeune femme lui cache la bouche ainsi que le nez. Il profitait de cet instant pour laisser bercé ses yeux dans l’espace de la pièce en cherchant les détails. Il avait donné son bras bien sagement. Il sourit légèrement, elle a l’air d’être une fille gentille. « je connais quelques personne oui, pas beaucoup, on m’a proposé de venir ici en fait . » Ses meilleurs potes l’ont invité à les rejoindre, il a dit oui, en soit ça pouvait être fou quand en fait il ne connaissait pas du tout ce pays, pas faute d’avoir fait des tournées mais jamais en Nouvelle-Zélande encore mais Damn c’est pas un mec chiant, il s’habitue à tout, surement encore plus au truc moche mais là il sent que l’environnement la ville et les gens sont positif et plutôt ouvert en général « je suis musicien, dans un groupe du coup je suis assez libre, puis un pote a studio d’enregistrement a disposition donc c’est parfait. » tournée quelques mois après la sorti tout ça. L’avantage c’est que vous pouvez faire ça partout mais que la contrainte étant que ça pompe la vie privée. « T’inquète pas je te trouve pas indiscrète du tout. C’est plus agréable comme ça. » Il regarde ses mouvement sur sa peau. Damn il est du genre ouvert sur pas mal de chose, il est pas mauvais communiquant alors c’est naturel ce genre de conversation « tu tatoue depuis combien de temps ? » il lui demandes curieux. Il est plus calme une fois qu’il a mangé. Il choisit le sujet de son travail pour en savoir un peu plus sur elle, deux ans qu’elle a son commerce certainement plusieurs années d’expérience. Enfin vu le nombre de pièce exposé. Il aime bien damn perdre son regard à l'intérieur des corps des autres et ce qu'ils ont voulu faire.

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Damn &Maya

Elle savait très bien ce que l’on ressentait lorsqu’on arrivait dans une ville sans connaitre personne, elle avait été dans cette situation lorsqu’elle était arrivée ici. A cette époque, elle n’avait même pas de logement au-dessus de la tête, elle était vraiment partie sur un coup de tête, heureusement elle avait pu compter sur l’argent de ses parents pour se payer un premier loyer et elle était tombée sur l’annonce de son ancienne patronne quelques jours après être arrivé. Elle avait eu beaucoup de chance et elle voulait donner cette même chance à ceux qui venaient d’arriver en étant seuls comme elle l’avait été.

Le jeune homme avait l’air de connaitre des gens ici, mais Maya ne put s’empêcher de lui proposer son aide. Si tu as besoin de quelqu’un pour te montrer les endroits agréables de la ville, je suis ta femme. J’adore faire découvrir la ville et je connais la sensation d’être seul, même si tu n’es pas vraiment seul. Tu as des amis qui te l’ont proposé ? Maya était peut-être un peu trop curieuse, elle ne voulait pas se mêler de ce qui ne la regardait pas, mais la vie de ses clients la passionnait.

La blonde était un peu une commère, pas la commère qui faisait courir des rumeurs sur les gens, juste celle qui connaissait la vie de presque tous ses clients. Ceux qui ne voulaient pas parler l’ennuyaient, même si elle respectait leurs souhaits, mais c’était quand même mieux lorsqu’elle pouvait connaître les derniers ragots.

Lorsque le jeune homme lui dit être musicien, elle cessa de tatouer un instant pour le regarder. C’est génial, vous faites des concerts ? Tu pourras me donner un aperçu de ce que tu fais un jour ? J’adore la musique et j’ai des goûts assez larges donc tant que tu n’insultes pas les femmes, j’aimerais ta musique. Maya espérait découvrir de nouveaux artistes, elle adorait l’art et la musique faisait aussi partie de ses passions. Elle adorait aller à différents concerts, découvrir de nouvelles œuvres, lire un nouveau bouquin.

Elle recommença à tatouer, ayant presque terminé son œuvre. Je suis tatoueuse depuis deux ans, presque trois ans. Avant d’être tatoueuse, j’étais plutôt artiste, enfin je suis toujours artiste, je dessine, peint, sculpte. Enfin tu comprends où je veux en venir, tu fais quoi comme musique toi ? Tu joues de plusieurs instruments ? Maya connaissait quelques accords après elle n’était pas musicienne.

B-Ever

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