une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| I got a hangover [Nyssa & Ivan] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: I got a hangover [Nyssa & Ivan] (#) Mar 27 Fév - 2:08 | |
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Je ne me souviens pas de la raison pour laquelle Johnny a décidé de faire son grand retour en ville il y a deux jours. Tout ce que je sais c’est qu’après l’avoir convaincu de rester une troisième journée afin de me permettre de trouver le temps de le voir malgré des heures supplémentaires à l’usine et une vie de famille bien chargée, il a décidé de me faire revivre nos années d’adolescence. Comme il est âgé de deux ans de plus que moi, c’est lui qui m’a initié à l’alcool bien avant l’âge légal. Le revoir après presque dix ans m’a ramené à cette époque où je ne réfléchissais pas vraiment avant de boire, il semblerait. Tout simplement puisque je ne me rappelle plus du tout de ce que nous avons fait passé minuit. Les odeurs inhabituelles de chambre d’hôtel au moment de ma reprise de conscience le matin ne m’aide pas à réfléchir à la question. Mon visage est complètement enfoui sous trois oreillers, mon corps enroulé par des draps inconnus. Je recule vivement la tête du cocon que je me suis apparemment fait dans la nuit, tout ça pour le regretter la seconde suivante. La combinaison mal de crâne et lumière du jour me fait pousser un grognement. Je tousse quelques coups pour m’éclaircir la voix tandis que je roule péniblement sur mon flanc opposé afin de fuir le soleil. Où est Johnny ? Je mets de très très longues minutes à me décider à bouger. Je suis habillé de mes vêtements de la veille. J’empeste l’alcool au point où je sens mon t-shirt pour déterminer si je n’ai pas éclaboussé de la bière sur moi. Le tissu est en effet imbibé de quelque chose du genre qui a bien séché entre temps. L’odeur forte n’aide pas à me maintenir dans un état hors de la nausée. Je cherche mon ami partout dans la chambre du regard. Il n’est pas là. Son lit n’est même pas défait. Comme il s’agit d’une chambre à lits doubles, il faut croire qu’il m’a laissé dormir dans le second pour aller de son côté je-ne-sais-où. Je ne sais vraiment pas. Tout est flou et forcer ma mémoire accroit la nausée. Je m’oblige tout de même à me lever. Dès que j’avance en gardant une main contre le matelas, je m’écroule de tout mon long à cause de mes jambes qui sont demeurés coincés dans une partie des draps. Je n’ai pas le réflexe de prévenir la chute. Je grogne de longues secondes contre le tapis, heureux de ne pas avoir vomi le peu qu’il peut y avoir dans mon estomac en rencontrant tête la première le sol. J’ai l’impression de m’endormir ainsi un certain temps avant de sursauter quand il y a un bruit de serrure dans la porte. Une femme de ménage entre ensuite et me découvre dans toute la grâce de mon lendemain de veille. Je referme les yeux. « Je ne devrais pas être ici, désolé. » J’exprime d’une voix rauque contre le tapis, pas certain qu’elle arrive à m’entendre. « Donnez-moi une minute et je vais être partie. » Plus facile à dire qu’à faire. La minute est déjà passée et je n’ai pas remué d’un millimètre. Bon sang, je ne sais même pas si j’ai prévenu ma femme de cette soirée arrosée avec Johnny. Si ça se trouve, elle m’attendait dans notre lit hier soir. Qu’est-ce qu’elle va penser de moi à mon retour ? Je soupire fortement, le nez toujours dans la moquette.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I got a hangover [Nyssa & Ivan] (#) Mer 7 Mar - 11:58 | |
| Elle se baisse, enlève la bonde de la douche et enlève la masse de cheveux qui s'était accumulées là en une journée. Elle maudit ces clients qui n'ont pas le réflexe de faire ici ce qu'ils font chez eux. Ils seraient les premiers à râler pour quelques cheveux oubliés dans la douche, pour des poils maculant le fond du lavabo, des draps laissés en boule. Encore heureux, tout le monde n'est pas comme ça. Quand il y a de gros congrès, des fêtes à succès à proximité, c'est très fréquent, et alors, Nyssa s'arme de sa patience et d'une armada de sourires pour exécuter ses tâches. Il arrive aussi parfois que certains clients aiment à paresser au lit et oublient de prévenir quand c'est le cas. Il lui est alors arrivée de découvrir des couple complètement nus, endormis sur les draps froissés du lit, avec la vue sur les attributs masculins ou les courbes féminines. Certains se réveillaient alors et s'excusaient de ne pas avoir prévenus ; ils se sentaient gênés d'avoir été pris presque en flagrant délit, dans une tenue intime. D'autres, bien moins courtois, l'avaient envoyé paître pour ne pas avoir eu la bienséance d'attendre avant d'entrer (alors qu'en temps normal, elle attend toujours au moins trente secondes après avoir frappé. Et si elle n'entend pas de bruit, elle rentre. Sinon, elle refrappe encore une fois ou deux avant d'avoir une réponse) et ont été se plaindre à la direction qui, bien courtoise, a démontré aux clients qu'ils étaient en tort. Mécontents, ils ont juré de ne plus jamais remettre les pieds dans cet établissement et qu'ils en profiteraient pour faire une pub désavantageuse. Mais Nyssa s'en moque éperdument. Ce ne sont pas ces clients qui vont l'empêcher de se lever tous les matins pour faire son travail. Non, ce qui l'empêcherait de venir à l'hôtel, ce sont ces cheveux agglutinés sous la bonde de la douche, ces poils dans le fond du lavabo, et parfois aussi ces textures douteuses ici et là. Il n'y a plus aucun savoir-vivre, de toute manière. Elle estime que, si l'hôtel donne une chambre propre, il faut la rendre propre. C'est comme ça et pas autrement. Mais entre les dires et les actions, il y a toujours un gouffre de différences. Nyssa pousse un soupir en sortant d'une chambre portant encore les stigmates d'une nuit de folie. Son imagination galope à toute vitesse et la voilà en train d'avoir des pensées pas catholiques. Elle imagine les occupants de la pièce, le déroulement de la soirée. Elle se met à rougir comme une écolière avant de secouer la tête. Elle ne peut pas se laisser distraire de la sorte. Elle sort de la chambre, la porte se verrouille automatiquement derrière elle. Les clients de cette chambre sont des habitués. Ils la prennent toujours, pour la vue qu'elle peut avoir et le soleil au petit matin. Elle a beau signaler à chaque fois l'état dans laquelle la chambre est, mais, étant de bons clients et ayant un bon portefeuille, on ne leur dit jamais rien. On les accueille, la bouche en cœur, le grand sourire au bord des lèvres. Nyssa, en bon mouton, suit la troupe. Mais à l'intérieur d'elle, le volcan est en ébullition. Garde ton calme, Nyssa, garde ton calme. De toute façon, tes mots tomberont dans l'oreille d'un sourd. Elle fait le tour de son chariot de nettoyage, regardant si tous les produits sont là. Quelque peu apaisée, elle passe à la chambre suivante, frappe à la porte, attend dix secondes, comme elle se l'est imposé. En l'absence de réponse, elle insère la clé dans la serrure et ouvre la porte. En pénétrant dans la pièce, les yeux de la jeune femme se pose sur un homme, en fâcheuse posture face à un tapis. Il semble encore embrumé, d'alcool probablement et de sommeil sûrement. Il marmonne quelques mots, qu'elle ne comprend qu'à moitié, mais qui semblent malgré tout être des excuses. Elle baisse le regard. « Veuillez m'excuser, Monsieur. Je repasserais plus tard... » Elle commence à amorcer quelques pas en arrière et s'arrête. Si dans une minute, il part… Elle peut bien rester un peu, non ? Alors, les mains croisées sur son ventre, à côté de son chariot, elle attend. Mais l'homme ne paraît pas décidé à bouger. Elle se sent un peu mal à l'aise, d'assister à la déchéance d'un homme sans rien faire. « Je peux peut-être vous aider ? Vous ne semblez pas aller très bien... » C'est le minimum qu'elle puisse faire.
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| Sujet: Re: I got a hangover [Nyssa & Ivan] (#) Dim 11 Mar - 2:38 | |
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Perdu dans l’alcool qui imbibe encore chaque cellule de mon corps, je suis une épave à même le sol. J’aimerais bien être en mesure de me bouger le cul et de sortir au plus vite pour permettre à la femme de ménage de faire son boulot. Mais c’est un combat perdu d’avance. Elle m’a dit qu’elle va repasser mais je constate qu’elle a décidé d’attendre que je parte à la place. Bon sang, elle est en train d’assister à mon lamentable réveil. Je refuse de m’imaginer à quoi je ressemble présentement. Je suis certain que mon charme et mon physique plaisant ne sont plus que des vagues souvenirs. Mais, j’ai ce que je mérite, non ? Boire autant ça fait ce genre de choses, donc je dois à présent assumer mes erreurs de la veille. Si seulement je pouvais me souvenir de ce que nous avons fait au juste. J’expire un coup dans le tapis, mon front se retrouvant appuyé dans ce dernier. Tellement d’inconfort sur ma peau mais une incapacité de m’en soulager pour autant. Enfin, pas par moi-même. La femme de ménage est encore là. Comme si elle lisait dans mes pensées, je la sens qui se rapproche brièvement et qui s’exprime avec une certaine empathie dans la voix. J’aurais cru qu’elle aurait eu envie de m’étriper, de me jeter dehors par la peau des fesses. Mais non, elle m’offre vraiment son aide. J’apprécie. Vraiment. « Je pensais y arriver seul, mais on dirait bien que non. » Je dis en riant quelques coups. Aïe, mauvaise idée. J’ai tout mon poids sur mon ventre, j’ai de la chance de ne pas avoir encore vomi suite à une telle position d’inconfort. Je ne veux surtout pas offrir cela à nettoyer à la personne qui tente de me donner un coup de main. « Vous pouvez m’aider à me redresser doucement, s’il vous plait ? J’ai tellement la tête qui tourne que je ne me fais pas confiance si je bouge trop rapidement. » Je tente moi-même à l’instant de stimuler mes muscles à vouloir s’activer. On dirait que j’ai perdu l’entièreté de ma force. C’est très déstabilisant. Je demeure tout de même un homme beaucoup plus lourd que cette femme. Je ne veux pas qu’elle soulève ma masse en entier. Lorsque je la sens être tout près, je parviens à mettre ma main dans la sienne. Cela demande beaucoup d’effort et de patience de nous deux mais nous parvenons à me mettre en position assise, le dos contre le mur. Je ferme les yeux, combattant les étourdissements. Je focalise mes pensées sur des choses positives afin de ne pas me mettre à réfléchir à l’instabilité dans mon estomac. Lorsque cela se calme, j’ouvre à nouveau les yeux. Je regarde la femme de ménage qui est toujours à côté de moi. « Merci beaucoup. Je n’ai pas l’habitude de boire autant. Mon ami est celui qui a cette chambre et je n’ai aucune idée de l’endroit où il est. Si vous êtes là, est-ce que ça veut dire qu’il a quitté ? » Je fronce les sourcils, mon cerveau fonctionnant au ralenti. Il serait donc partie en m’abandonnant dans cet état et sans même me dire au revoir. Tu parles d’un ami.
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| Sujet: Re: I got a hangover [Nyssa & Ivan] (#) | |
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| | | | I got a hangover [Nyssa & Ivan] | |
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