contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Les projets prenaient la forme que je souhaitais, ils se dessinaient peu à peu. La foi devenait plus crédible dans mon ventre, car la foi qui émane de moi à propos de mon travail a été de nombreuses fois ébranlée, par un paternelle, mais aussi par mes camarades d’école. Les regards, les chuchotements, il y a eu même une histoire de pari qui a traîné à la surface de mes oreilles. Je n’ai rien dit. On ne peut pas être tous formatés. L’éducation de ma mère a fait beaucoup pour ne pas que je devienne un enfant colérique ou juste un mauvais gamin tout court. L’école n’était pas pour moi. La structure scolaire n’est pas adaptée pour certains enfants, je l’ai compris bien plus tard. Pourtant les capacités n’étaient pas absentes, mais il s’agissait bien là d’une structure douloureuse. J’apprenais en courant, observant, bougeant, parlant en voyant alors quand il fallait rester sur une chaise, c’était de la torture. Le silence alors que je n’avais que les questions aux lèvres, c’était troublant. J’ai des cicatrices de cette époque dans la confiance que j’ai en moi maintenant, j’essaie d’en aspirer les marques pour avancer. J’aime ce que je fais, on a emménagé avec des amis ensemble et c’est drôle. En attendant, je vis là dans cet appartement acheter par mon père. Je me dis que c’est une bonne transition pour avancer dans la vie.
Aujourd’hui j’ai lancé une conversation SMS avec Noa, une femme que tu as connue jeune fille, un peu volatile toujours un peu inaccessible. Brune comme les plumes d’un corbeau et les yeux couleur du ciel. En d’autres termes une belle fille qui était devenue femme. Dans votre adolescence elle avait parié sur moi, sur le fait que je redouble. Elle avait sans doute gagné. La souffrance était derrière, il y a quelque mois elle était venue vers moi avec des questions sur mon travail et de là, vous aviez garder contact. J’ai découvert une femme sympathique et stimulée par son travail alors c’est avec naturel que j’avais envie de la voir, passer une soirée en sa compagnie pour apprendre a mieux la connaître, connaître sa vie actuellement aussi. Je n'étais pas fan de la surface et clairement je ne connaissais que les apparences. Je la sentais plus profonde, elle m'inspirait des mots et des histoires.
J’ai pris les clés de la voiture et je me suis embarqué sur le chemin en direction de chez Noa. J’avais réservé une table dans un restaurant, en espérant que celui-ci lui plaise aussi. J’ai sonné en me montrant patient.
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Sujet: Re: all of this and nothing, noa (#) Sam 3 Mar - 2:08
L’étrangeté de l’histoire ne tient pas au fait de croiser Solal durant le tournage d’un reportage mais qu’il fut en son temps une source de revenus imprévue. Mon tout premier pari. Pari sur un truc débile en plus. La chance du débutant dit-on dans certains milieux. Par la suite, mes paris tenaient à ma propre réussite dans une action, c’était tout différent. Alors le revoir a de quoi me faire sourire. Le revoir adulte, avec moi-même des yeux d’adulte, plus l’enfant regardant le grand qui redoublait. Ah l’école ! Au moins son nom est resté dans ma mémoire, alors quand je l’ai vu sur la liste des participants à l’émission je ne pouvais pas raté l’occasion de l’approcher, à taille égale, en situation similaire. Je suis bien curieuse de savoir ce qu’il est devenu, au delà des questions bateaux posées par un animateur télé. L’échange de numéros, ces messages, son invitation, ouais, je crois qu’il reste quelque chose de la gamine que le garçon improbable des dernières classes invite. C’est une évidence quand je regarde les fringues que j’ai étalés sur le lit pour savoir quoi mettre. A les filles ! Je suis sûre que les mecs ne se prennent pas la tête comme ça. Robe, allez c’est parti. Simple, couleur unie, bleue, c’est très bien.
Je me suis posée sur le canapé, devant l’écran de télé, en attendant. Etrange sensation en zappant d’un canal à l’autre. Je n’ai plus la même façon de voir les émissions depuis que je travaille pour la chaîne Prime TV. Le bruit de la sonnette me sort de mon observation. Je mise sur Solal. Arf ! Tournure de phrase involontaire. Maman n’est pas là, Kenzo ne m’a pas parlé de visite et je n’attends personne d’autre. Je prends une veste au passage et mon sac avant d’ouvrir. Bien vu ! Sourire. — Salut. Tu as trouvé facilement ? En fait, ça fait très premier rendez-vous, c’est presque déstabilisant. J’ai envie de rire à cette idée puérile qui est revenue à la surface des cogitations de mon cerveau. — J’espère que tu n’as pas prévu quelque chose de trop classe, je n’ai pas mis de tenue de soirée. Je n’ai pas pensé à te demander où tu as prévu de passer le soirée. Ceci dit, je n’imagine pas Solal, surtout en le voyant, m’emmener à un gala de charité huppé. Sans chercher vraiment, je repère la voiture derrière lui. — Au moins, je ne me suis pas plantée sur ce point, pas besoin de casque ou de bottes de moto.
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Sujet: Re: all of this and nothing, noa (#) Sam 3 Mar - 12:27
all of this and nothing
Rater, recommencer, rater, recommencer à nouveau pour enfin réussir, ce rythme, cette cadence avait sûrement réussi à m’apprendre quelque chose de plus : obstination. J’étais en effet devenu quelqu’un de têtu dans mon environnement de travail, ce qui faisait que lorsque je souhaitais travailler avec un artiste ou une salle en particulier on finissait par trouver des arrangements. Aujourd’hui tout ça était très loin, mais quelque part, le même sentiment vient m’habiter. Noa, je n’ai pas pu faire réellement sa connaissance il y a quelques années à cause de la vie à l’école : rater. Recommencer et puis l’histoire du pari : complètement rater. Et puis elle est venue, recommencée. Sans doute qu’il y ait bien d’autres ratés, mais le fait de savoir que vous alliez passer la soirée ensemble ce soir me faisait déjà plaisir. Les valeurs de ma mère brillent dans mon crane, rester soi-même et bienveillant. Face à la porte, les pensées si m’apaise et viennent faire taire le reste.
Et puis la porte s’est ouverte, mes yeux se sont ouvert un peu plus, ma main s’est placée dans mes cheveux pour venir nerveusement les remettre en place. « Bonsoir ! » Elle était très belle avec cette robe et son sourire venait faire scintiller le reste. Tu prêtes attention à sa voix plaisante. « T’inquiètes ça été, mes parents habitent aussi dans le coin » ce qui était vrai quoi, il devait habité à deux rues. Je rigole un peu à cette idée en l’écoutant. Elle semblait déstabilisée. « T’es très bien ainsi, ça te va à merveille. Et ne t’inquiète pas, je t’ai pas prévu un restaurant chiant et guindé. Quoique ça aurait pu être drôle… » Il aurait peut-être pu s’amuser tous les deux à se saccager les petits fours, il rigole en l’observant jeter un oeil à sa voiture et puis ses paroles l’ont amusé. « Mais non c’est pas ma voiture ça… on va utiliser le truc là-bas. » Il lui montre un vélo en rigolant en observant son visage ainsi que l’expression qu’elle allait lui fournir. Solal c’était habillé très simplement, une chemise aux couleurs de la cendre un jean cintre qui allait avec ainsi qu’une veste. « Rassure-toi, j’ai prévu un restaurant sympa dans le style cuisine méditerraénne, italienne. T’aime bien la cuisine de ce genre ? » Puis il y avait un large choix de plat végétalien aussi, l’ambiance avait l’air à la fois intimiste et plaisante avec des lumières partout au plafond qui venait un peu comme des étoiles. Ça semblait sympa. Et puis généralement la cuisine italienne met tout le monde OK, il y a de quoi plaire à tout le monde. Je n’avais pas envie de tomber dans une cuisine qui ne lui plaise pas. J’avance avec elle vers la land rover, je vais l’aider à monter avec une robe c’est pratique et puis je vais dans la voiture à mon tour. Je mets le GPS pour prendre la route en la regardant. « Tu peux nous trouver un morceau qui te plaît si tu as envie. » Je lui tends mon téléphone pour qu’elle puisse choisir sur spotify. C’était aussi une façon d’apprendre à la connaître. Je sentais qu’on allait passer une bonne soirée, Noa semblait être une personne agréable avec qui on pouvait aussi bien rigoler qu’avoir des conversations sérieuses. « Tu n’es pas trop fatigué après ta journée ?? » Je lui pose en rapport avec le message qu’elle m’avait envoyé tout à l’heure à son travail. Il s’était sûrement passé des choses intéressantes dans sa journée. Je ne dis rien pour l'instant mais je me souviens que c'était son anniversaire cette semaine, mercredi. C'est le genre de chose que tu préfères souhaiter en vrai plutôt que par sms.
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Sujet: Re: all of this and nothing, noa (#) Ven 9 Mar - 3:22
Il répond à ma blague sur la moto par une blague sur un vélo attaché un peu plus loin à un lampadaire. Soirée bonne humeur en perspective ! — Ah ! S’il y a une petite place pour m’assoir en amazone sur le porte-bagage ou le cadre, ce sera une expérience homérique. J’éclate de rire. — On serait magnifiques arrivant en vélo à la soirée petits fours et champagne. Je vais regretter ! Il m’annonce la couleur méditerranéenne et le style italien pour le restaurant. — Je m’adapte à tout, alors aucun problème. Ce sera parfait. Je n’ai pas à mentir, c’est vrai. Pas de vélo mais un bon gros Land Rover. — Il y a une raison pour un tel véhicule ? Ben oui, pourquoi ce modèle plutôt qu’un fourgon ou une Fiat 500. Je me retrouve avec son portable en main avec mission de trouver de la musique pour la route. Alors que je cherche quoi mettre, je réponds à sa question sur ma journée. — Oh ça va, je vais survivre aux aléas de la journée. On n’a pas fini trop tard. Ce qui bouffe le plus d’énergie ce sont les directs de fin de soirée quand un invité fait un caprice. Korn ou Slipknot... j'hésite. Korn, c'est parti. A peine appuyer pour lancer la chanson que mon doigt se fige au-dessus du téléphone et moi avec. Trop tard ! Qu’est-ce qu’écoute un homme qui roule en Land Rover et dine dans un resto méditerranéen ? Peut-être pas trop ça ! Moi, c’est ce que je mets, à fond dans la voiture, vitre baissée pour bien partager, quand je sors du boulot, surtout quand c’est au milieu de la nuit. Même avec une planche attaché sur le toit de ma voiture, je ne suis pas Beach Boys. S’il fait un bond au plafond, j'aurais compris que ce n'est pas son style. Je bascule sur un truc plus suave, le groupe Savages. Sinon euh... euh... Je fais défiler les listes au hasard, en pleine précipitation... je pioche dans de l’indie pop... Katie Herzig...? Est-ce qu’il est du genre à écouter du Katie Herzig ? Mais qui écoute Katie Herzig ? Au pire du pire, ma roue de secours absolue, c’est Pink. Pink, c’est comme les restos italiens, tout le monde aime Pink. On n’a pas fait d’embardée sur le trottoir ? Il ne s’est pas mis à vomir sur le volant ? Il a réussi à absorber ma playlist chaotique sans encombre ? J'ai tourné la tête pour regarder à ma droite défiler la rangée de lampadaires alors que la voix de Pink a empli l'habitacle, enfin. Bon, d'une certaine manière, il a eu droit à ma panoplie musicale dans toute sa splendeur parce que raisonnablement quand on met du vernis sur les ongles, on ne peut pas se permettre n'importe quel titre. J'ai expérimenté.
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Sujet: Re: all of this and nothing, noa (#) Ven 9 Mar - 9:31
all of this and nothing
Mes zigomates furent chatouillés par les paroles de Noa. Plus jeune, il l’aurait emmené avec son vélo en fait, cette époque où nous n’étions que des inconnus ou des faibles lueurs au loin. « Totalement. Il y a quelques années ça aurait pu se faire aisément, mais bon on va quand même prendre la voiture pour éviter d’arriver avant que sa ferme ainsi que ton confort » mon rire se lâche. Ça aurait pu être une aventure, je note dans mon crâne pour une prochaine fois si, Noa et moi, on a l’occasion de repasser du temps ensemble. « J’espère que tu te remettras de la déception avec un bon italien sinon je vais devoir te trouver une soirée petite fours mondaine de dernières minutes pour te sauver. » Je la regarde avec de grands yeux en rigolant. Ça va-t-il n’a rien contre la cuisine du bassin méditerranéen, ils allaient pouvoir aller manger. Elle se pose des questions sur son véhicule alors simplement je réponds « écoute le moteur, tu vas comprendre. » Oui avant de mettre la musique tout simplement. Aucun bruit, le silence parfait étant donné qu’il est calé sur la consommation d’énergie électrique et non pas le diesel. C’est un peu étrange au début, car le moteur qui gronde est un son agréable, mais en termes d’hybride, j’avais comparé et trouver que celui-ci était une bonne alternative. Des cycles de cinquante et un kilomètres sans émettre de co2. J’avais poussé mon père à ce choix-là. C’était l’une de ses voitures, mais, si j’en avais besoin, je pouvais la prendre quand je le souhaitais. Réduite ma consommation polluante, manger mieux était des valeurs importantes. Même si semblait inutile aux yeux des gens, je me sentirais de faire autrement. Rien n’était acquis et on était vachement chanceux. Elle te raconte sa journée et je l’écoute. Ça ne doit pas être toujours facile de gérer les apparences TV quand quelqu’un nous emmerde, resté polie alors qu’on ne le pense pas forcément, mais au moins elle n’a pas fini tard. Et puis des musiques défilent dans la voiture, je souris en lui donnant mon avis, étonné parfois par ses choix étant un peu surpris à ses choix. « Tu as une bonne playlist, j’approuve » c’est agréable de conduire en musique, tout d’ailleurs plus agréable en musique. Même s’il faut savoir se taire, j’ai été bercé par les sons depuis l’enfance. Ils ont fait taire les glaces de mon enfance.
Et puis, enfin, on arrive au restaurant. On descend de la voiture et puis on marche un peu jusqu’à arriver au restaurant. J’espère que ça lui plaira. On est rapidement installé à une table. « J’ai terriblement faim et toi tu le sens comment ton ventre ? » oui j’avais l’appétit qui apparaissait.
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Sujet: Re: all of this and nothing, noa (#) Ven 16 Mar - 1:58
Solal adepte de l’énergie propre et renouvelable, je ne l’avais pas imaginé ainsi, mais c’est bien sympa. Oui parce que j’en déduis que si je commande végétarien au restaurant ou si lors d’une prochain sortie je lui propose quelque chose de ce style, il ne me regardera pas avec des yeux exorbités. Je pourrais me sentir libre à ce niveau-là. Cela me plait énormément et va me changer des sorties habituelles entre copains. Je m’adapte, je ne suis pas radicale sur le sujet, mais avoir totalement le choix, c’est agréable. Je repense à sa voiture... et à la mienne ! Ma caisse, c’est tout autre chose, elle fait du bruit, elle pollue, elle est cabossée mais elle a un cheval comme emblème alors ça sauve tout. Enfin, je sais pas, mais ce qui est clair, c’est que je ne l’ai absolument pas choisie pour des raisons écolos. Pour le prix un peu. Pour la marque beaucoup. L’avantage de retenir un restaurant c’est qu’on n’a pas à se retrouver devant un refus. Nous ne sommes que deux, certes, pas quinze à 21 heures passées à faire le tour de la ville pour se poser ! Pas d’attente non plus de notre côté, c’est la table qui le fait et elle nous accueille à bras ouvert, comme le serveur tout sourire. Je me mets à lire les menus proposés. Solal crie famine. J’ai un petit rire en l’écoutant. — Je l’ai bien éduqué, il ne ronchonne pas à tout va quand il a un petit creux. Je jette un oeil discret par dessus la table pour regarder à quelle page du menu il s’est arrêté. Je suis curieuse. Je dirais surtout que Solal m’intrigue. Se croiser, se perdre, se retrouver. Un parcours normal de l’école jusqu’au cadre professionnel. Mais pas plus que je n’avais idée de me retrouver à travailler dans le domaine de la production audio-visuelle, pas plus je n’aurais imaginé me retrouver en face de lui, dans ce cadre là pour moi et dans ce domaine précis, musical, pour lui. — Tu ne m’as pas dit pour ta journée, comment s’est-elle passée ? Je peux me permettre de lever la tête de la carte pour porter mon attention sur lui, j'ai trouvé ce que je vais prendre.