« Sometimes, you need someone or something to help inform your choices »

Nahele Wayne

« You can't force someone to realize that you're what's best for them »

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1- Nahele est très fier de ses origines. Il a une étagère entière remplie de livres sur les cultures africaine-américaine et nord-amérindienne. Si vous le lancez sur le sujet, prenez une boisson chaude car il peut en parler pendant des heures. 2- L’ambulancier est un grand amateur de malbouffe. Proposez-lui un fastfood ou une pizza et vous verrez son visage s’illuminer comme celui d’un enfant. 3- Nahele est un prénom amérindien et il n’est pas rare que les inconnus en déforment sa prononciation. Afin d’éviter les barbarismes, le trentenaire préfère se présenter sous le surnom de « Nahe » (/nahi/). 4- Passionné par la nature, Nahe adore prendre des moments seuls avec elle. Il lui arrive de dégainer son appareil photo et de prendre quelques clichés, mais il ne les a jamais partagés jusque-là. 5- Nahele est généralement très apprécié des enfants. Il a l’instinct paternel et rêve de pouponner la chair de sa chair. Cependant, avec son divorce, il se fait de plus en plus à l'idée de ne jamais avoir cette chance. 6- Pour palier à sa consommation de nourriture grasse, le trentenaire fait beaucoup de sport. Depuis son divorce, il a repris les sports de combat, ce qui le calme beaucoup. 7- En secret, Nahe rêve de reprendre l’entraînement pour passer pompier. Seulement, les critères de l’âge et la peur de l’échec générée par son mariage le tétanisent. 8- Il est têtu, borné, obstiné… Quand il a une idée en tête, inutile de chercher à lui faire entendre raison, il ne vous croira pas avant de s’être aperçu lui-même qu’il avait tort. 9- Nahe adore la décoration. Il lui arrive souvent de flâner dans les magasins pour trouver l’objet de déco qui lui apportera de satisfaction. Après tout, il faut bien qu’il fasse usage de son salaire… 10- Le trentenaire déteste le conflit. Ca le crispe et il a à chaque fois envie de fuir pour éviter de se retrouver dans une telle situation. Si vous voulez éviter de le revoir, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ charles michael davis</pris> nahele wayne

l'histoire de ma vie

« Le temps n'est jamais perdu s'il est donné aux autres »

Un siècle, c’est le temps qu’il aura fallu pour que les Africains-Américains soient enfin protégés contre la discrimination sur le simple critère de la couleur de peau. Miranda, la mère de Nahele, était née peu avant 1964 et elle avait grandi bercée par la conviction que le racisme ne lui empêcherait pas d’occuper une position avec des responsabilités. Elle avait grandi en banlieue et avait décroché des bourses d’états pour faire des études. A l’université, elle s’était senti bien seule au milieu d’une majorité d’étudiants à la peau clair. Bien sûr, il y en avait d’autres comme elle, ayant été éligibles au programme de discrimination positive favorisé par les courants politiques. Miranda ne s’était jamais isolée, elle avait essayé de s’intégrer et elle s’était fait des amis. Elle avait eu un parcours universitaire relativement brillant et avait intégré un hôpital suffisamment réputé pour l’époque. C’est à ce moment-là que les difficultés avaient commencé. Quoiqu’on puisse en dire, il restait encore une partie de la population profondément raciste qui menait la vie dure aux gens de couleur. Miranda avait été forte et elle n’avait rien lâché jusqu’à être diplômé. Entre temps, elle avait rencontré Jace, un cuisinier aux origines nord-amérindiennes qui avaient fait ses preuves dans l’une des enseignes locales de restauration. Entre eux, le coup de foudre avait été immédiat. Jace avait écouté la jeune femme parler pendant des heures de ses mésaventures à l’hôpital et ils avaient fini par ne plus jamais se séparer jusqu’à se marier. Très vite, ils avaient pris leur indépendance. Miranda avait un salaire respectable, bien qu’inférieur à celui de ses confrères, et Jace se débrouillait pour faire des heures par ci par là. A la sueur de leur front, ils étaient parvenus à acheter une petite maison en banlieue qu’ils avaient transformée en cocon. Après quelques années de vie commune, Miranda avait donné naissance à un premier petit enfant qu’ils prénommèrent Nahele, en souvenir des origines amérindiennes de Jace, puis à Yancy, un deuxième petit garçon dont l’arrivée avait ravi toute la famille.

Les années étaient passées et Miranda avait gravi les échelons, elle était désormais classée comme l’un des chirurgiens pédiatriques les plus talentueux de sa génération. En dépit de toutes les critiques qu’elle recevait, sa position dans l’hôpital n’évoluait guère. Le coup de grâce lui fut infligée pendant l’hiver 1998 : un de ses collègues, arrivé bien après elle et moins expérimenté, avait été nommé à la tête du service. Miranda avait cherché un motif rationnel pour expliquer cette nouvelle, mais elle n’avait rien trouvé. C’est ainsi qu’après mûre réflexion, Jace et elle avaient plié bagage pour la Nouvelle-Zélande. Nahele avait donc été contraint de quitter les attaches qu’il avait dans le Dakota pour prendre un nouveau départ sur la terre des Maoris. Malgré le soutien et l’amour qu’il recevait de la part des membres de sa famille, l’adolescent s’était renfermé sur lui-même. Ses résultats scolaires avaient légèrement chuté et il était bien moins jovial. Sa seule source de bonheur, il la devait à son petit frère, Yancy. Les deux garçons étaient inséparables si bien qu’il leur arrivait parfois d’être pris pour des frères jumeaux.

A force d’efforts et d’encouragements, Nahele avait réussi à obtenir son diplôme du secondaire avec une mention. Il avait longuement hésité quant à son avenir professionnel, mais il avait fait le choix de s’orienter vers des études de médecine. Le restaurant de Jace marchait bien et le salaire mirobolant que touchait Miranda avait permis de lui offrir tout ce dont il avait besoin pour s’épanouir. A 24 ans, Nahele avait croisé le chemin de la douce Sofia. Après un an à jouer à jouer au chat et à la souris, les deux étudiants avaient fini par être face au mur et s’étaient considérablement rapprochés. Ils étaient amoureux, passionnément amoureux, et leur amour n’avait d’égal que les synopsis de comédies romantiques. Alors quand il avait fallu faire un choix entre ses études et suivre celle qu’il considérait comme l’amour de sa vie, Nahele avait fait le choix du coeur. Il s’était marié avec Sofia et était parti de Wellington contre l’avis de ses parents. Les premières années de mariage avait été idylliques. Ensemble, Sofia et Nahele avaient fait des plans sur la comète : ils rêvaient de bâtir un foyer semblable à celui dans lequel le jeune homme avait grandi et de longs repas de famille. A des kilomètres de là, Miranda et Jace s’étaient ravis du bonheur de leur fils même s’ils étaient toujours inquiets quant à sa vie professionnelle. Dans le dos de sa chère et tendre, Nahele avait passé les tests d’aptitude pour intégrer la caserne de Island Bay et il était sorti dans le haut de classement. Le goût du risque et l’adrénaline que procurait le métier de pompier étaient à la hauteur des souhaits du jeune homme. Cependant, quand il annonça la nouvelle à Sofia, cette dernière se montra bien moins enthousiaste. Elle argumenta qu’elle avait peur de perdre son mari, l’homme avec qui il avait promis de passer sa vie, dans les flammes. Par amoureux, Nahele avait fait une croix sur son rêve d’enfant. Il avait répondu à une offre d’emploi d’ambulancier pour cette même caserne, se consolant avec le fait d’être si près et pourtant si loin de ce dont il avait vraiment envie. Avec les années, Nahe avait fini par réellement aimer ce qu’il faisait. Il était devenu un acharné de travail, à l’image de ses parents, et il s’investissait dans sa fonction.
Sofia était une femme épanouie. Elle avait décroché un poste au sein du prestigieux institut national de recherche de Wellington, elle avait un mari et ensemble, ils commençaient à parler d’enfant. Cependant, la routine s’était accaparée leur couple. La frustration de Nahele et la jalousie de Sofia envers Leanne, la coéquipière et meilleure amie de son époux, avaient eu des effets néfastes sur les deux tourtereaux. Les querelles étaient de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes jusqu’à ce qu’au détour d’un téléphone laissé déverrouillé, Nahele mette le doigt sur l’infidélité de Sofia. Depuis combien de temps ? Avec qui et surtout, pourquoi ? Il n’en n’avait eu que faire. Habituellement concessif, l’ambulancier était entré dans une colère noire, jurant de tout détruire autour de lui. Ce soir-là, il avait appris que la femme pour qui il avait tout quitté entretenait une relation avec l’un de ses collègues, un chercheur au nom à particules. Des larmes, Sofia en avait versé. Elle lui avait juré de mettre un terme à cette relation et de ne plus jamais retomber dans les bras de cet homme, mais le mal était fait. Après réflexion et en dépit de tout l’amour qu’il avait pu ressentir pour elle, le coeur de Nahele était brisé et il n’avait plus la force de faire comme si tout allait bien alors il était parti. Il avait passé quelques mois chez des collègues avant de mettre la main sur un appartement qui lui convenait et avait engagé une procédure de divorce. Ces événements, bien que tragiques, l’avaient rapproché de sa famille. Miranda, Jace et Yancy s’étaient montrés très présents pour leur fils et frère. Il avait pris son parti sans pour autant manquer de respect à Sofia devant lui. En secret, Miranda avait maudit la jeune femme.

De son côté, à présent officiellement divorcé, Nahe avait renoué avec la vie sociale dont il avait parfois manqué à cause de sa femme. Il avait passé beaucoup de son temps avec ses collègues et amis et avait peu à peu remonté la pente. Désormais, il était plus à l’écoute des femmes sur qui son charme faisait effet et il reprenait goût à la vie de célibataire, tout en pouvant toujours compter sur le soutien des siens et de Leanne, restée proche de lui pendant la tempête. Elle l’avait toujours été. Entre eux, le coup de foudre avait été amical. C’est comme si Leanne était la sœur que Nahe n’avait jamais eue et inversement, qu’il était le frère protecteur dont elle avait eu besoin pendant des années. Il y avait peu de choses que les deux collègues ne savaient pas l’un sur l’autre : en 10 ans d’amitié, ils avaient partagé les joies, les peines, les déceptions amoureuses et les retrouvailles heureuses. Leanne avait d’ailleurs intégré sa famille à sa façon. Jace l’adorait et Miranda la trouvait beaucoup plus en phase avec son fils. La belle blonde ne rechignait jamais à afficher sa complicité et son affection pour Nahe alors que Sofia était plus réservée. Dès qu’il se sentait faiblard ou peu à sa place dans ce monde, il lui suffisait de quelques paroles de celle qu’il considérait ouvertement comme sa meilleure amie pour aller mieux. Si Nahele avait une place en première ligne dans ce monde, elle se trouvait dans la vie de Leanne et la réciproque était tout aussi vraie. C’était pour ces raisons qu’il avait toujours refusé de plier face à la jalousie de son ex-femme. Les deux ambulanciers étaient un peu comme le Ying et le Yang et quiconque voudrait briser ça devrait se préparer à l’échec. Contrairement à ce qu’on pouvait dire d’eux, la relation de Leanne et Nahe n’avait jamais dépassé le stade de l’amitié. Ils riaient des rumeurs que l’on pouvait entendre sur eux et s’amusaient de voir qu’après autant de temps, les gens puissent continuer à croire à ce qu’ils s’étaient eux-mêmes imaginés. Pour le trentenaire, il était donc impensable de concevoir un avenir – tout nouveau départ qu’il soit – sans la jolie blonde.