Le reporter du monde. ~ (Clay O'Lachlan)

Clayton O'Lachlan

The world call me.

les informations en vrac

Il parle dix langues différentes. › Il porte plusieurs tatouages, tous en rapport avec ses voyages. › Il se considère comme citoyen du monde. › Il a un petit frère qu'il aime beaucoup. › Son métier est ce qu'il y a de plus important dans sa vie. › Il pratique toute sorte de sports extrêmes. Il a déjà fait du saut en parachute, de la plongée sous-marine, du saut à l’élastique, différentes courses et de l'escalade. › Il souffre de troubles de stress post-traumatique suite à une prise d'otage dont il a été victime. › Il sait se montrer inventif pour faire plaisir aux gens qu'il aime. › Il a toujours des sentiments pour son ex-femme. › Il dort très peu la nuit. › Il est adepte du kick-boxing. › Il a grandit sur une planche de surf. › Il savoure chaque repas comme si c'était le dernier. › Il nourrit secrètement l'idée de pouvoir reconquérir un jour le coeur d'Emily. › Dans l'idéal, il aimerait pouvoir aller au moins une fois dans chaque pays du monde tout au long de sa vie. › Il a beau être grand (1m87), il déteste les insectes même les plus minuscules. › Sa couleur préféré est le bleu et inconsciemment il achète presque toujours des vêtements dans des variantes bleutés. › Se retrouver dans un espace clos et étroit avec beaucoup de personnes l'angoisse depuis son retour de Lybie. › Il a beaucoup de mal à parler de ce qui s'est passé durant sa prise d'otage. › Il est resté en contact avec ses deux confrères pris au piège avec lui mais ils ne travaillent plus ensemble. ›

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>alex o'loughlin ›</pris> clayton o'lachlan

   

l'histoire de ma vie

29 juillet 2016, points essentiels à développer dans mon mémoire.

J'ai grandi dans une petite bourgade d'Australie dans une superbe petite maison en bord de mer. Le rêve pour mon petit frère et moi-même. Mon père nous a appris à surfer sur les meilleures vagues du monde et ma mère nous a apprit à devenir de vrais hommes. J'avais beaucoup d'objectifs dans la vie, grandir, devenir quelqu'un de respectable et surtout faire le métier dont j'ai toujours rêver. Je voulais devenir journaliste et j'écrivais sur tout et n'importe quoi. Je tenais même un petit journal à l'école, il n'avait pas beaucoup de pages, je vous l'accorde mais c'était tout de même un début. Je suis ensuite entré dans la plus grande école de journalisme en Australie et là-bas je me suis découvert une passion dévorante pour les langues vivantes. J'en pratique environ une dizaine et je suis toujours avide d'en apprendre de nouvelles.


Quand j'ai eu fini l'université à l'âge de vingt deux ans, je me suis enfin considéré comme pleinement adulte et surtout prêt à affronter le monde extérieur. J'avais certaines ambitions que ma mère n'approuvait pas totalement. Je crois que le fait qu'elle ne sache pas vraiment où je me trouve dans le monde en temps réel lui posait un certain problème mais je voulais devenir un citoyen du monde et pas simplement d'Australie, en plus, j'avais vu et revu ce pays dans son intégralité. Je n'avais plus rien à apprendre ici. Je suis parti en Angleterre, c'est là-bas que l'on m'a offert mon premier poste en temps que journaliste. J'ai commencé à rédiger quelques articles pour un journal local puis je suis monté en échelon et tout en restant en Angleterre j'ai commencé à voyager dans le monde entier. Je continuais à écrire mais j'étais aussi un reporter, je filmais en témoignant de la cruauté des gens et avec mon équipe nous rapportions des informations capitales sur des pays principalement en guerre. C'était risqué mais je me sentais vraiment vivant.


Il y a environ neuf ans, j'ai rencontré Emily en Afrique. J'étais ici pour faire un reportage sur les villages assaillies par les tires de terroristes et elle, elle sauvait des vies. Je suis tout de suite tomber sous son charme. Il met difficile d'expliquer un tel sentiment, je crois simplement qu'elle était ma moitié et que nous devions nous rencontrer à ce moment précis de nos vies. Oui, je crois beaucoup au destin, j'ai du mal à me dire que tous les événements d'une vie se font simplement par le hasard. Deux ans plus tard débordant d'amour, je la demande en mariage et nous célébrons notre union sur une plage d'Afrique. Je n'aurais clairement pas pu rêvé mieux.  


(brièvement évoquer ici, devra être la partie la plus importante du mémoire pour que ce docteur me lâche enfin.)
Je croyais qu'après le mariage tout était acquis. La belle vie, pourquoi pas des enfants, un prêt pour la construction d'une maison mais ce n'est clairement pas possible avec la vie que je mène. Plus les années passent et plus le monde entre dans une guerre sans fin et je suis là pour en témoigner ses moindres faits et gestes. Ma femme en subit les conséquences, je ne la vois pas beaucoup mais je dis toujours que je me rattraperai à mon retour sauf que voilà, j'ai bien cru que je ne reviendrais jamais. Je suis parti il y a maintenant dix mois en Lybie avec mon équipe nous avions une mission bien précise que nous n'avons jamais pu mener à bien. Nous nous sommes fait prendre prisonniers à peine trois jours après notre arrivé. Nous étions quatre dans une cellule toute petite et nous ne mangions presque rien. C'est à ce moment là que j'ai appris à parler l'arabe, je ne sais pas si je suis très fier de pouvoir évoquer la façon dont j'ai appris et pu ajouter cette langue à toute la liste de celles que je connaissais déjà. Si nous voulions vivre, il fallait obéir. J'ai fais des choses horribles que je n'arriverais pas à évoquer ici, du moins pas pour l'instant. Je comptais les jours, je pensais à ma femme et je ne cessais de dire à mes collègues de croire en demain. Trois mois plus tard, j'ai trouvé une faille dans notre cellule et nous avons pu nous échapper, enfin, trois d'entre nous. Charly s'est fait tiré dans le dos alors qu'on fuyait. J'ai entendu son corps s'écrasait au sol mais je ne me suis pas retourner. J'ai couru le plus vite possible avec le peu de force qu'il me restait. Voilà comment j'ai échappé à Daesh.


Difficile. Ce n'est plus pareil, nul part autours de moi. Je ne dors plus et je souffre clairement de trouble de stress post-traumatique. Mais je les ignore et j'essaye de reprendre ma vie où elle s'était arrêtée. Je nie et j'aime toujours ma femme. Pourtant rien ne va plus entre nous et elle finit par demander le divorce. Je n'en ai pas envie mais elle ne mérite pas de devoir vivre avec moi, de supporter toutes mes crises et de me voir encore disparaître. Oui, je n'ai pas réussi à lâcher mon métier, sûrement pour Charly et sûrement pour me prouver à moi-même que je pouvais continuer. Mais non ce n'était pas le cas. Le mois dernier en mission, j'ai merdé et on m'a rapatrié en Angleterre. Mon supérieur a compris que je n'étais plus apte à travailler et il m'a vivement obligé conseillé de voir un spécialiste. J'ai revu ma femme et je l'ai aimé une dernière fois avant de comprendre que j'avais vraiment un problème alors j'ai décidé de partir pour quelques temps à Island Bay où apparemment il y a un très bon spécialiste qui m'attend. Je me suis trouvé un travail en tant que professeur en intérim à l'université de journalisme et j'écris ce foutu mémoire qui va malheureusement me prendre la tête pendant encore un certain temps...